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samedi 31 octobre 2009
Le cri du hibou n°13 Automne 2009...
Surprise de la rentrée: Bibliomedia reçoit Émile Bravo.
Auteur de bande dessinée atypique, plébiscité depuis toujours dans les bonnes bibliothèques, il nous régale de ses séries, Aleksis Strogonov, Jules, ses micmacs de contes détournés des Ours nains, du magnifique Ma maman est en Amérique... et enfin du coup de maître Spirou, le journal d'un ingénu qui l'a fait connaître du grand public.
Avec Émile, on rit, on réfléchit, on a des pincements au cœur. Ces temps, il rafle prix sur prix, justement récompensé, beaucoup sollicité.
Avant de reprendre son crayon pour de nouvelles aventures, il nous fera l'amitié d'être à Lausanne pour les animations suivantes...
Émile Bravo à aussi illustré ce numéro 13, ''En déroute la critique littéraire?'' …
Le site: Le Cri du Hibou
Merci à Katia
Auteur de bande dessinée atypique, plébiscité depuis toujours dans les bonnes bibliothèques, il nous régale de ses séries, Aleksis Strogonov, Jules, ses micmacs de contes détournés des Ours nains, du magnifique Ma maman est en Amérique... et enfin du coup de maître Spirou, le journal d'un ingénu qui l'a fait connaître du grand public.
Avec Émile, on rit, on réfléchit, on a des pincements au cœur. Ces temps, il rafle prix sur prix, justement récompensé, beaucoup sollicité.
Avant de reprendre son crayon pour de nouvelles aventures, il nous fera l'amitié d'être à Lausanne pour les animations suivantes...
Émile Bravo à aussi illustré ce numéro 13, ''En déroute la critique littéraire?'' …
Le site: Le Cri du Hibou
Merci à Katia
vendredi 30 octobre 2009
Astrapi n° 632
Une image extraite du périodique Astrapi n° 632.
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Jonas 01 de Louise Lizano... Interview...
Comix de Louise Lizano.
12 pages quadri. Sortie octobre 2008. Format 14x19.
Jonas 01 • Jonas est le premier Comix de Louise Lizano.
Après quelques participations dans Louise, un album écrit et dessiné par ses parents, une illustration publiée dans la petite famille et un lapin offert à James et Boris Mirroir pour Zzzwük, Louise Lizano signe à 9 ans sa première publication, avec son lion Jonas en personnage principal et de multiples formes de narration au sommaire.
Elle prépare par ailleurs une petite série de carte animalière qui sortira aussi à la Fédération Française de Comix.
Au sommaire de ce numéro un,
•Une présentation de Marzi de Marzena Sowa et Sylvain Savoïa.
•Jonas #1
•Printemps, été, automne, hivers et printemps. Écrit par Marzena Sowa et dessiné par Louise Lizano.
•Des chroniques de Lou! de Julien neel, de Jules d'Émile Bravo et de Raghnarok de Boulet.
Une petite interview de l’auteur de ce fanzine :
Jean Marc : Présentes toi un peu, pour les lecteurs qui ne te connaisse pas? Âge, passion, etc.
Louise Lizano : Je m'appelle Louise, j'ai 10 ans, j'ai fait un (petit) fanzine, Jonas. Mon animal préféré est le panda-roux et j'ai un oiseau et un chien.
JM : D'où t'es venu l'idée de ce Fanzine?
LL : Ma maman aime beaucoup les lions et j'aime bien faire des histoires avec les animaux, alors j'ai pensé qu'un lion, c'était une bonne idée. La coloration de la crinière c'était pour faire plus amusant.
JM : Pourquoi une intervention d'Emile Bravo, le connais tu? L'as tu déjà rencontré et où?
LL : J'aime beaucoup les histoires qu'il fait. C'est pour ça que je l'ai mis dans mon fanzine.
Par contre, je ne l'ai jamais rencontré.
JM : Quels sont ses ouvrages que tu apprécies le plus?
LL : "Ma maman est partie en Amérique elle a rencontré Buffalo Bill".
JM : Quels sont tes projets, présents et futurs?
LL : Plus tard je veux (peut-être) faire écrivain et illustratrice. Comme livre, j'ai (peut-être aussi) une toute petite idée.
JM : Carte blanche, si tu as des choses qui te tiennent à cœur à faire passer, tu peux les exprimer ici.
LL : réflexion(s) : Ma toute petite idée c'est de faire une histoire avec une mort-vivante.
Petits détails : mon oiseau s'appelle Blue et mon chien Mikado.
Petite information : pour ceux qui aime "Mamette" il y a un livre sur son enfance qui est sorti.
JM : Merci Louise est bonne chance pour la réalisation de tes projets futures.
Pour visualiser ce fanzine : Le site de la Fédération Française de Comix ICI
12 pages quadri. Sortie octobre 2008. Format 14x19.
Jonas 01 • Jonas est le premier Comix de Louise Lizano.
Après quelques participations dans Louise, un album écrit et dessiné par ses parents, une illustration publiée dans la petite famille et un lapin offert à James et Boris Mirroir pour Zzzwük, Louise Lizano signe à 9 ans sa première publication, avec son lion Jonas en personnage principal et de multiples formes de narration au sommaire.
Elle prépare par ailleurs une petite série de carte animalière qui sortira aussi à la Fédération Française de Comix.
Au sommaire de ce numéro un,
•Une présentation de Marzi de Marzena Sowa et Sylvain Savoïa.
•Jonas #1
•Printemps, été, automne, hivers et printemps. Écrit par Marzena Sowa et dessiné par Louise Lizano.
•Des chroniques de Lou! de Julien neel, de Jules d'Émile Bravo et de Raghnarok de Boulet.
Une petite interview de l’auteur de ce fanzine :
Jean Marc : Présentes toi un peu, pour les lecteurs qui ne te connaisse pas? Âge, passion, etc.
Louise Lizano : Je m'appelle Louise, j'ai 10 ans, j'ai fait un (petit) fanzine, Jonas. Mon animal préféré est le panda-roux et j'ai un oiseau et un chien.
JM : D'où t'es venu l'idée de ce Fanzine?
LL : Ma maman aime beaucoup les lions et j'aime bien faire des histoires avec les animaux, alors j'ai pensé qu'un lion, c'était une bonne idée. La coloration de la crinière c'était pour faire plus amusant.
JM : Pourquoi une intervention d'Emile Bravo, le connais tu? L'as tu déjà rencontré et où?
LL : J'aime beaucoup les histoires qu'il fait. C'est pour ça que je l'ai mis dans mon fanzine.
Par contre, je ne l'ai jamais rencontré.
JM : Quels sont ses ouvrages que tu apprécies le plus?
LL : "Ma maman est partie en Amérique elle a rencontré Buffalo Bill".
JM : Quels sont tes projets, présents et futurs?
LL : Plus tard je veux (peut-être) faire écrivain et illustratrice. Comme livre, j'ai (peut-être aussi) une toute petite idée.
JM : Carte blanche, si tu as des choses qui te tiennent à cœur à faire passer, tu peux les exprimer ici.
LL : réflexion(s) : Ma toute petite idée c'est de faire une histoire avec une mort-vivante.
Petits détails : mon oiseau s'appelle Blue et mon chien Mikado.
Petite information : pour ceux qui aime "Mamette" il y a un livre sur son enfance qui est sorti.
JM : Merci Louise est bonne chance pour la réalisation de tes projets futures.
Pour visualiser ce fanzine : Le site de la Fédération Française de Comix ICI
jeudi 29 octobre 2009
Astrapi n° 632
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mercredi 28 octobre 2009
Astrapi n° 628
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mardi 27 octobre 2009
Astrapi n° 628
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Une interview sur vivre à Chalon.com...
Source: vivre à chalon.com
Entretien de Michel bonnet
Rencontrer Spirou ?
C'est avec Émile Bravo que nous avons commencé ce 36ème festival international de la bande dessinée d'Angoulême. C'était jeudi matin. Que peut-il y avoir de plus agréable que de démarrer sur les chapeaux de roues avec un auteur sympathique, nous ayant enchanté avec son album des Aventures de Spirou et Fantasio ? C'est vrai que ce n'est pas sa spécialité. Il ne répondait qu'à une commande, pour une collection où des auteurs viennent se frotter à un héros datant d'avant guerre (la seconde guerre mondiale). Son Journal d'un ingénu est une réussite totale. On peut le lire et y prendre plaisir même quand on n'est pas spécialiste de Spirou. Beaucoup ont apprécié le Spirou de Bravo même si j'ai bien entendu, ici ou là, quelques voix pour lui reprocher un engagement politique qui n'est pas dans la tradition de la série. Enfin, engagement politique limité, Spirou n'est pas transformé en conscience du monde et Bravo s'est contenté d'imaginer que la série, née avant la guerre, devait bien traverser cette période trouble pour venir jusqu'à nous. Spirou est obligé de vivre cette montée vers la guerre...
Émile Bravo a accepté de nous consacrer quelques minutes et je vous invite à suivre cet entretien du matin... Après ces instants merveilleux, il a dessiné pour nous un Spirou. Vous savez, ici, à Angoulême, la dédicace est un instant sacré. L'auteur prend le temps de nous offrir un dessin qui immortalise une rencontre et on repart avec relique, très respectueux... Ici, nous contenterons de vous allécher avec quelques photos... Le résultat est touchant, merci Émile, bravo pour ton « essentiel », c'est bien le moins qui pouvait t'être donné...
Pour écouter l'interview cliquez sur ce lien: ICI (puis sur la barre du curseur située au centre de la page.)
Entretien de Michel bonnet
Rencontrer Spirou ?
C'est avec Émile Bravo que nous avons commencé ce 36ème festival international de la bande dessinée d'Angoulême. C'était jeudi matin. Que peut-il y avoir de plus agréable que de démarrer sur les chapeaux de roues avec un auteur sympathique, nous ayant enchanté avec son album des Aventures de Spirou et Fantasio ? C'est vrai que ce n'est pas sa spécialité. Il ne répondait qu'à une commande, pour une collection où des auteurs viennent se frotter à un héros datant d'avant guerre (la seconde guerre mondiale). Son Journal d'un ingénu est une réussite totale. On peut le lire et y prendre plaisir même quand on n'est pas spécialiste de Spirou. Beaucoup ont apprécié le Spirou de Bravo même si j'ai bien entendu, ici ou là, quelques voix pour lui reprocher un engagement politique qui n'est pas dans la tradition de la série. Enfin, engagement politique limité, Spirou n'est pas transformé en conscience du monde et Bravo s'est contenté d'imaginer que la série, née avant la guerre, devait bien traverser cette période trouble pour venir jusqu'à nous. Spirou est obligé de vivre cette montée vers la guerre...
Émile Bravo a accepté de nous consacrer quelques minutes et je vous invite à suivre cet entretien du matin... Après ces instants merveilleux, il a dessiné pour nous un Spirou. Vous savez, ici, à Angoulême, la dédicace est un instant sacré. L'auteur prend le temps de nous offrir un dessin qui immortalise une rencontre et on repart avec relique, très respectueux... Ici, nous contenterons de vous allécher avec quelques photos... Le résultat est touchant, merci Émile, bravo pour ton « essentiel », c'est bien le moins qui pouvait t'être donné...
Pour écouter l'interview cliquez sur ce lien: ICI (puis sur la barre du curseur située au centre de la page.)
lundi 26 octobre 2009
Astrapi n° 620
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Spirou, le journal d'un ingénu sur du9 l'autre Bande Dessinée...
Source du9
Chronique de Jeanine Floreani en Juin 2008
... Heureusement, Émile Bravo m’a rassurée. Grâce à son Spirou, j’ai même compris le mystère qui fondait, à mes yeux, la grandeur de ces icônes de papier. Si Tintin, Astérix, Gaston et Spirou, m’étaient inoubliables, c’était probablement parce qu’à un moment un auteur de bande dessinée s’était impudemment dénudé à travers eux (comme certains réalisateurs se mettent à nu à travers un acteur fétiche). Aujourd’hui encore, je n’apprécie pas tant les Gaston pour leur humour que pour l’étrange sentiment d’y deviner la détresse d’un auteur incertain d’être utile à la société.
Ces héros étaient habités, c’était l’évidence, cela les avait même distingués de la masse des gros nez. Et pourtant, par certains aspects, on pourrait croire à un secret bien gardé. Sinon, pourquoi fut-ce des hommes d’entretien chargés d’arroser les plantes, et non de véritables locataires venus réinvestir l’espace, que les éditeurs s’en allèrent engager une fois le premier propriétaire parti ?
La reprise d’Emile Bravo va donc marquer une rupture. Lui n’est pas venu faire l’entretien mais habiter le personnage. Et comme tout nouveau locataire, il commence par repeindre les murs et changer la moquette. On mesure ainsi à quel point Bravo fut toujours le fils d’Hergé, et non de Franquin (bien que de cela on se doutait pas mal depuis les premiers épisodes de Jules).
Adieu château de Champignac et autres terres féeriques. Ici, c’est la très historique menace de la seconde guerre mondiale et de la Pologne prise dans l’étau des fronts nazi et russe qui font office de décor. Adieu, aussi, le fantastique à tombeau ouvert. Si Spip l’écureuil menace à tout moment de prendre la parole, il ne le fait jamais, à l’exception d’un cauchemar et de la pirouette finale où les animaux certes communiquent, mais uniquement entre eux (et il faut en voir la conséquence). Comme dans Tintin, l’ouverture vers le merveilleux n’est, au mieux, qu’un leurre, au pire, un début de brèche toujours raccrochée à la réalité par le biais de croyances (le Yeti ou les extra-terrestres).
C’est de plain-pied dans notre monde, mieux encore dans son commentaire (la division de la Belgique en l’occurrence), que Spirou veut désormais prendre place.
Cet album est donc celui de l’emménagement. D’un côté, on perçoit toujours l’héritage de Franquin, architecture originelle incarnée par Fantasio, sympatoche et potache, déconnecté de la pensée et prêt à tout pour vivre une aventure. Et, de l’autre, on note l’arrivée de Bravo, petite soubrette d’origine polonaise et première amoureuse de Spirou, qui repeint sur son passage les murs de cet univers à grands coups de conscience. Enfin, et surtout, par-delà la conscience politique, s’infliltrent dans le costume de groom les angoisses qui étreignent ce nouvel auteur et sa vision de l’héroïsme, insufflant à Spirou cette dimension intime qui lui manquait cruellement depuis le départ de Franquin.
Spirou dérive ainsi vers l’archétype du héros à la « Emile Bravo », (c’est-à-dire précisément l’inverse de ce qui faisait auparavant de lui un héros classique). Comme Jules, Spirou ne fait rien de bien extraordinaire, il apprend. Sa seule aptitude héroïque est celle de l’orphelin, se chercher des professeurs et des maîtres, comprenez des pères de substitution, qui l’aideront à construire sa pensée et frayer son chemin.
La question de « l’héritage intellectuel », corollaire inévitable d’une vision du héros totalement dépendant de son éducation, se pose ainsi de nouveau, comme elle se posait déjà dans la série des Jules ou le roman illustré C’était la guerre mondiale. Ici, les enfants se chamaillent en brandissant les opinions politiques de leurs pères, Jules se place en porte-à-faux vis-à-vis du sien, et Bravo, en tant qu’auteur, de Jules à Spirou, de revendiquer la ligne claire tout en questionnant toujours, dans un même mouvement, certaines de ces facettes. Le voilà donc parti aux origines de la bande dessinée franco-belge pour y planter une dérivation, une nouvelle voie à emprunter d’autant plus qu’elle fut inexplorée jusqu’alors.
Voilà donc le programme du Spirou nouvel âge, groom concerné par le monde, décidé à poursuivre le combat mais à sa manière. Enfin, plus que tout, on aura assisté à la réincarnation du personnage, réinvesti d’une âme, à la recherche d’une épaule familière où se construire, d’un environnement humain pour meubler son vide affectif. Et lorsqu’un héros animé par la quête d’un père ressuscite chez l’adulte le désir de replonger en enfance, c’est qu’il a réussi sa mission au delà de toute espérance.
Si vous souhaitez lire la suite c'est ICI
Chronique de Jeanine Floreani en Juin 2008
... Heureusement, Émile Bravo m’a rassurée. Grâce à son Spirou, j’ai même compris le mystère qui fondait, à mes yeux, la grandeur de ces icônes de papier. Si Tintin, Astérix, Gaston et Spirou, m’étaient inoubliables, c’était probablement parce qu’à un moment un auteur de bande dessinée s’était impudemment dénudé à travers eux (comme certains réalisateurs se mettent à nu à travers un acteur fétiche). Aujourd’hui encore, je n’apprécie pas tant les Gaston pour leur humour que pour l’étrange sentiment d’y deviner la détresse d’un auteur incertain d’être utile à la société.
Ces héros étaient habités, c’était l’évidence, cela les avait même distingués de la masse des gros nez. Et pourtant, par certains aspects, on pourrait croire à un secret bien gardé. Sinon, pourquoi fut-ce des hommes d’entretien chargés d’arroser les plantes, et non de véritables locataires venus réinvestir l’espace, que les éditeurs s’en allèrent engager une fois le premier propriétaire parti ?
La reprise d’Emile Bravo va donc marquer une rupture. Lui n’est pas venu faire l’entretien mais habiter le personnage. Et comme tout nouveau locataire, il commence par repeindre les murs et changer la moquette. On mesure ainsi à quel point Bravo fut toujours le fils d’Hergé, et non de Franquin (bien que de cela on se doutait pas mal depuis les premiers épisodes de Jules).
Adieu château de Champignac et autres terres féeriques. Ici, c’est la très historique menace de la seconde guerre mondiale et de la Pologne prise dans l’étau des fronts nazi et russe qui font office de décor. Adieu, aussi, le fantastique à tombeau ouvert. Si Spip l’écureuil menace à tout moment de prendre la parole, il ne le fait jamais, à l’exception d’un cauchemar et de la pirouette finale où les animaux certes communiquent, mais uniquement entre eux (et il faut en voir la conséquence). Comme dans Tintin, l’ouverture vers le merveilleux n’est, au mieux, qu’un leurre, au pire, un début de brèche toujours raccrochée à la réalité par le biais de croyances (le Yeti ou les extra-terrestres).
C’est de plain-pied dans notre monde, mieux encore dans son commentaire (la division de la Belgique en l’occurrence), que Spirou veut désormais prendre place.
Cet album est donc celui de l’emménagement. D’un côté, on perçoit toujours l’héritage de Franquin, architecture originelle incarnée par Fantasio, sympatoche et potache, déconnecté de la pensée et prêt à tout pour vivre une aventure. Et, de l’autre, on note l’arrivée de Bravo, petite soubrette d’origine polonaise et première amoureuse de Spirou, qui repeint sur son passage les murs de cet univers à grands coups de conscience. Enfin, et surtout, par-delà la conscience politique, s’infliltrent dans le costume de groom les angoisses qui étreignent ce nouvel auteur et sa vision de l’héroïsme, insufflant à Spirou cette dimension intime qui lui manquait cruellement depuis le départ de Franquin.
Spirou dérive ainsi vers l’archétype du héros à la « Emile Bravo », (c’est-à-dire précisément l’inverse de ce qui faisait auparavant de lui un héros classique). Comme Jules, Spirou ne fait rien de bien extraordinaire, il apprend. Sa seule aptitude héroïque est celle de l’orphelin, se chercher des professeurs et des maîtres, comprenez des pères de substitution, qui l’aideront à construire sa pensée et frayer son chemin.
La question de « l’héritage intellectuel », corollaire inévitable d’une vision du héros totalement dépendant de son éducation, se pose ainsi de nouveau, comme elle se posait déjà dans la série des Jules ou le roman illustré C’était la guerre mondiale. Ici, les enfants se chamaillent en brandissant les opinions politiques de leurs pères, Jules se place en porte-à-faux vis-à-vis du sien, et Bravo, en tant qu’auteur, de Jules à Spirou, de revendiquer la ligne claire tout en questionnant toujours, dans un même mouvement, certaines de ces facettes. Le voilà donc parti aux origines de la bande dessinée franco-belge pour y planter une dérivation, une nouvelle voie à emprunter d’autant plus qu’elle fut inexplorée jusqu’alors.
Voilà donc le programme du Spirou nouvel âge, groom concerné par le monde, décidé à poursuivre le combat mais à sa manière. Enfin, plus que tout, on aura assisté à la réincarnation du personnage, réinvesti d’une âme, à la recherche d’une épaule familière où se construire, d’un environnement humain pour meubler son vide affectif. Et lorsqu’un héros animé par la quête d’un père ressuscite chez l’adulte le désir de replonger en enfance, c’est qu’il a réussi sa mission au delà de toute espérance.
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dimanche 25 octobre 2009
Astrapi n° 620
Une image extraite du périodique Astrapi n° 620.
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samedi 24 octobre 2009
Astrapi n° 618
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Spirou, le journal d'un ingénu sur du9 l'autre Bande Dessinée...
Source du9
Chronique de Xavier Guilbert en mai 2008
Spirou a soixante-dix ans, et pas une ride. C’est normal — Spirou fait partie de ces personnages atemporels, qui évoluent au fil des albums dans un « présent » immanent, et qui ne grandissent ni ne vieillissent. Les préoccupations changent, les lieux d’aventure se déplacent, la technologie repousse ses limites encore plus loin, mais Spirou demeure, résistant aux modes et au passage de témoin entre les différentes équipes qui ont présidé à sa destinée.
Spirou a soixante-dix ans, et Emile Bravo profite de cet anniversaire pour revenir aux sources. Certains ont voulu voir dans ce Journal d’un ingénu une sorte de « numéro zéro » à rattacher à la série, un récit qui en poserait le fondement et en marquerait le point de départ. Il n’en est rien — bien au contraire...
... Mais Emile Bravo sait qu’il va bientôt lui falloir rendre ces personnages à leur propriétaire, et laisser là les préoccupations qu’il a semées dans ces pages. C’est donc Fantasio, personnage à la vue courte, incapable d’embrasser la complexité du monde, qui va ramener l’histoire vers des horizons moins pessimistes. « Bon, gamin, tu nous lâches un peu avec ta guerre ? Spirou et moi, on doit discuter de choses d’adultes, ok ? » La page se tourne, et l’on est prêt à embrayer sur ce qui va suivre — presque cinquante albums d’aventures en tout genres, des « choses d’adultes », quoi.
Après trois essais infructueux, pêchant par excès de « jeunisme » (Les Géants Pétrifiés) ou jouant la carte d’un respect frisant la caricature (Les Marais du Temps et Le Tombeau des Champignac), cette « collection parallèle » trouve enfin avec ce Journal d’un ingénu une véritable relecture de son personnage, intelligente et subtile.
Pour lire la suite c'est ICI
Chronique de Xavier Guilbert en mai 2008
Spirou a soixante-dix ans, et pas une ride. C’est normal — Spirou fait partie de ces personnages atemporels, qui évoluent au fil des albums dans un « présent » immanent, et qui ne grandissent ni ne vieillissent. Les préoccupations changent, les lieux d’aventure se déplacent, la technologie repousse ses limites encore plus loin, mais Spirou demeure, résistant aux modes et au passage de témoin entre les différentes équipes qui ont présidé à sa destinée.
Spirou a soixante-dix ans, et Emile Bravo profite de cet anniversaire pour revenir aux sources. Certains ont voulu voir dans ce Journal d’un ingénu une sorte de « numéro zéro » à rattacher à la série, un récit qui en poserait le fondement et en marquerait le point de départ. Il n’en est rien — bien au contraire...
... Mais Emile Bravo sait qu’il va bientôt lui falloir rendre ces personnages à leur propriétaire, et laisser là les préoccupations qu’il a semées dans ces pages. C’est donc Fantasio, personnage à la vue courte, incapable d’embrasser la complexité du monde, qui va ramener l’histoire vers des horizons moins pessimistes. « Bon, gamin, tu nous lâches un peu avec ta guerre ? Spirou et moi, on doit discuter de choses d’adultes, ok ? » La page se tourne, et l’on est prêt à embrayer sur ce qui va suivre — presque cinquante albums d’aventures en tout genres, des « choses d’adultes », quoi.
Après trois essais infructueux, pêchant par excès de « jeunisme » (Les Géants Pétrifiés) ou jouant la carte d’un respect frisant la caricature (Les Marais du Temps et Le Tombeau des Champignac), cette « collection parallèle » trouve enfin avec ce Journal d’un ingénu une véritable relecture de son personnage, intelligente et subtile.
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vendredi 23 octobre 2009
Astrapi n° 618
Une image extraite du périodique Astrapi n° 618.
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill sur du9 l'autre bande dessinée...
Source : du9
Chronique de Jessie Bi en Juin 2007
..... Le bonheur de ce livre est de ne jamais tomber dans la nostalgie et le « moi-je » autobiographique. C’est une histoire universelle, touchante, parlant de l’enfance à tous, ce qui explique peut-être qu’il ne soit pas édité par le Gallimard de Klezmer, mais par celui de la « jeunesse ». Sa mise en page est savante, dans un équilibre impeccable entre l’album dit de « bande dessinée » et celui dit de la « jeunesse » continuant d’explorer (ou profitant de) l’expérience Bréal d’il y a quelques années. A tout cela s’ajoute le rythme particulier des images de Bravo qui savait déjà se montrer à l’aise aussi bien dans les séquences muettes que dans celles les plus bavardes, et sait ici donner une profondeur modulée, colorée, entrant harmonieusement en résonance avec tout l’ouvrage.
Si vous souhaitez lire la suite c'est ICI
Chronique de Jessie Bi en Juin 2007
..... Le bonheur de ce livre est de ne jamais tomber dans la nostalgie et le « moi-je » autobiographique. C’est une histoire universelle, touchante, parlant de l’enfance à tous, ce qui explique peut-être qu’il ne soit pas édité par le Gallimard de Klezmer, mais par celui de la « jeunesse ». Sa mise en page est savante, dans un équilibre impeccable entre l’album dit de « bande dessinée » et celui dit de la « jeunesse » continuant d’explorer (ou profitant de) l’expérience Bréal d’il y a quelques années. A tout cela s’ajoute le rythme particulier des images de Bravo qui savait déjà se montrer à l’aise aussi bien dans les séquences muettes que dans celles les plus bavardes, et sait ici donner une profondeur modulée, colorée, entrant harmonieusement en résonance avec tout l’ouvrage.
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mercredi 21 octobre 2009
Astrapi n° 616
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mardi 20 octobre 2009
Télérama du 15 au 20 Juillet 2006 n°2948
Carte blanche à Émile Bravo dans le Télérama du 15 au 20 Juillet 2006.
Pendant l'été 2006, Télérama a demandé à six créateurs de réaliser 4 pages inédites...
Émile Bravo a répondu présent...
S'il y a une chose dont il est sûr, c'est qu' "on raconte n'importe quoi aux enfants". Alors, un beau jour, Émile Bravo a imaginé qu'il pourrait se servir de la bande dessinée pour faire - un peu - bouger les choses.
Raconter le monde aux enfants comme il est, et pas comme les adultes voudraient leur faire croire qu'il est. Aborder les "grandes questions" - la vie, la mort, et pourquoi pas Dieu? - par le versant peu fréquenté de la science , vulgarisée avec une fantaisie qui détricote les idées reçues et titille la curiosité... Ainsi est né Jules, à la fin des années 90, un jeune ado malin, sans problèmes (sauf ceux que lui cause son crétin de frère aîné).
Son créateur va lui offrir une vue imprenable sur quelques mystères insondables, à travers voyage dans l'espace, expérience de clonage ou plongée dans la nuit des temps...
Une épatante aventure de Jules (titre générique de la série), c'est ce qui est arrivé de mieux depuis belle lurette à la BD "pour la jeunesse". La preuve : aujourd'hui, après cinq épisodes - le cinquième, La question du père, est sorti en mai -, les fans de Jules n'ont plus d'âge.
Dès qu’Émile Bravo aborde ce qui ressemble à une croisade personnelle, ce quadra timide montre une ferveur volubile. Cet homme est capable de parler d'humanisme (à réinventer) ou de partage (de la culture) sans paraître prêcher. Et l'humour fait le reste : "Dans toute ma scolarité, les cinq profs qui m'ont inculqué quelque chose sont ceux dont le discours était teinté d'humour, qui savaient prendre de la distance..."
On s'en doutait, l'enfance d’Émile Bravo est la clé d'une approche de la BD, mine de rien, trés élaborée. Il le dit : "Je suis sorti de l'adolescence, pas de l'enfance."
Et aussi : "J'ai créé Jules pour parler à l'enfant que j'étais. Et répondre aux questions auxquelles l'école ne donnait pas de réponse."...
Source : Télérama
Entretien : Jean Claude Loiseau
Pendant l'été 2006, Télérama a demandé à six créateurs de réaliser 4 pages inédites...
Émile Bravo a répondu présent...
S'il y a une chose dont il est sûr, c'est qu' "on raconte n'importe quoi aux enfants". Alors, un beau jour, Émile Bravo a imaginé qu'il pourrait se servir de la bande dessinée pour faire - un peu - bouger les choses.
Raconter le monde aux enfants comme il est, et pas comme les adultes voudraient leur faire croire qu'il est. Aborder les "grandes questions" - la vie, la mort, et pourquoi pas Dieu? - par le versant peu fréquenté de la science , vulgarisée avec une fantaisie qui détricote les idées reçues et titille la curiosité... Ainsi est né Jules, à la fin des années 90, un jeune ado malin, sans problèmes (sauf ceux que lui cause son crétin de frère aîné).
Son créateur va lui offrir une vue imprenable sur quelques mystères insondables, à travers voyage dans l'espace, expérience de clonage ou plongée dans la nuit des temps...
Une épatante aventure de Jules (titre générique de la série), c'est ce qui est arrivé de mieux depuis belle lurette à la BD "pour la jeunesse". La preuve : aujourd'hui, après cinq épisodes - le cinquième, La question du père, est sorti en mai -, les fans de Jules n'ont plus d'âge.
Dès qu’Émile Bravo aborde ce qui ressemble à une croisade personnelle, ce quadra timide montre une ferveur volubile. Cet homme est capable de parler d'humanisme (à réinventer) ou de partage (de la culture) sans paraître prêcher. Et l'humour fait le reste : "Dans toute ma scolarité, les cinq profs qui m'ont inculqué quelque chose sont ceux dont le discours était teinté d'humour, qui savaient prendre de la distance..."
On s'en doutait, l'enfance d’Émile Bravo est la clé d'une approche de la BD, mine de rien, trés élaborée. Il le dit : "Je suis sorti de l'adolescence, pas de l'enfance."
Et aussi : "J'ai créé Jules pour parler à l'enfant que j'étais. Et répondre aux questions auxquelles l'école ne donnait pas de réponse."...
Source : Télérama
Entretien : Jean Claude Loiseau
lundi 19 octobre 2009
Astrapi n° 612
Une image extraite du périodique Astrapi n° 612.
Rubrique Truc à savoir page 30.
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Rubrique Truc à savoir page 30.
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dimanche 18 octobre 2009
Astrapi n° 661
Une image extraite du périodique Astrapi n° 661.
Rubrique Truc à savoir page 34.
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Rubrique Truc à savoir page 34.
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samedi 17 octobre 2009
Astrapi n° 661
Une image extraite du périodique Astrapi n° 661.
Rubrique Truc à savoir page 34.
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jeudi 15 octobre 2009
Dédicace festival de Chambéry 2000
Superbe ''dédicace'' d’Émile Bravo réalisée lors du festival BD de Chambéry en 2000, sur le livre
d'or.Le site du
festival
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mercredi 14 octobre 2009
Astrapi n° 600
Une image extraite du périodique Astrapi n° 600.
Rubrique Truc à savoir page 36.
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Illustration dans Le cri du hibou n°13 Automne 2009
Bibliomedia Suisse est une fondation de droit public active dans le développement des bibliothèques et la promotion de la
lecture.
Elle est en quelque sorte la « bibliothèque des bibliothèques », le nœud central du réseau des bibliothèques scolaires ou directement avec les classes. Les trois Bibliocentres de Lausanne, Soleure et Biasca proposent un large fonds de livres actuels pour tous les âges, dans toutes les langues nationales et dans plusieurs langues étrangères et un fonds d'autres médias (CD musicaux, DVD, livres audio).
Bibliomedia Suisse - Lausanne édite périodiquement un journal qui présente les réflexions, les activités et les projets de la Fondation.
Chaque numéro est consacré à un thème spécifique.
ÉmileBravo à illustré le numéro 13 de cet automne, ''En déroute la critique littéraire?'' …
Le site: Le Cri du Hibou
Merci à Katia
Elle est en quelque sorte la « bibliothèque des bibliothèques », le nœud central du réseau des bibliothèques scolaires ou directement avec les classes. Les trois Bibliocentres de Lausanne, Soleure et Biasca proposent un large fonds de livres actuels pour tous les âges, dans toutes les langues nationales et dans plusieurs langues étrangères et un fonds d'autres médias (CD musicaux, DVD, livres audio).
Bibliomedia Suisse - Lausanne édite périodiquement un journal qui présente les réflexions, les activités et les projets de la Fondation.
Chaque numéro est consacré à un thème spécifique.
ÉmileBravo à illustré le numéro 13 de cet automne, ''En déroute la critique littéraire?'' …
Le site: Le Cri du Hibou
Merci à Katia
mardi 13 octobre 2009
Astrapi n° 600
Une image extraite du périodique .
Rubrique Truc à savoir page 36.
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Rubrique Truc à savoir page 36.
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Le chat du Rabbin.... par Emile bravo!!
Lettre de Joann Sfar, du 30 Janvier 2007 trouvé sur les nouvelles de Joann. (Merci Marcel )
Cher site internet,
Je voulais faire un compte rendu rigolo du festival d’Angoulème.
C’était une édition réjouissante et le président Lewis avait bien fait les choses.
Mes copains avaient beaucoup insisté pour que j’assiste à la remise des prix, en me disant qu’il y aurait une surprise.
Et avant de remettre les trophées officiels, Lewis a expliqué dans son micro que comme le dernier chat était sorti trop tard pour être dans la sélection il avait souhaité décerner un prix au meilleur dessinateur du chat du rabbin de l’année.
On a alors vu défiler sur l’écran, aux côtés de mon vrai album, des fausses couvertures dessinées par Émile Bravo, David B, Christophe Blain, Emmanuel Guibert, Mathieu Sapin et Riad Sattouf, je vous laisse les découvrir. C’est le genre de couillonnades que j’aurais attendu pour un cadeau d’anniversaire. J’aime bien l’idée que Lewis mobilise toute une salle de conférences pour faire des blagues à ses copains.
Aussi j’étais ravi que Shigeru Mizuki soit distingué, car son livre est une merveille.
Surtout, comme toute la salle, j’ai été ému de voir Didier Lefevre venir chercher le prix attribué au PHOTOGRAPHE, d’Emmanuel Guibert et Frederic Lemercier.
Didier Lefevre était plus du genre à applaudir les autres qu’à se donner en spectacle. Son métier c’était de photographier les gens, de les faire connaître.
Il regardait ses semblables avec tendresse et intelligence, en Afghanistan, au Rwanda ou à une table avec nous, parfois il sortait son appareil et il gardait trace de moments éclairants. Il était intimidé d’aller chercher son prix mais comme Emmanuel n’était pas là, Didier a fait un discours impeccable, parce qu’il parlait au nom de ses amis.
Parce qu’il savait que son album faisait rayonner le travail de ces Médecins Sans Frontières dont il était si fier.
Il savait qu’Emmanuel n’était pas à Angoulème mais il lui parlait pourtant, à travers le micro. Il lui disait merci pour les trois albums ensemble. Je crois qu’il était comblé. Parmi des jeunes gens à qui le président Lewis a dû dire « essayez de sourire » quand ils ont eu leur prix, la joie de Didier faisait plaisir à voir. Il a eu un geste de sportif, avant de quitter l’estrade : il a tenu son trophée à bout de bras, sans arrogance ni triomphalisme, c’était juste un mouvement de joie. Je crois qu’à l’image d’Emile, Christophe, Mathieu, Riad et moi, toute la salle était émue de voir récompensé ce Tintin contemporain, cet aventurier courageux qu’on admirait tous pour avoir consacré sa vie à aller au bout du monde chercher des regards fraternels. Oui comme émotion ça nous aurait suffi.
Ensuite Émile a fait la fête avec Didier.
Et trois jours après nous apprenons que Didier n’est plus là.
La première fois que j’ai été confronté à la mort et que j’ai été en état de questionner, je suis allé voir mon rabbin. Je m’attendais à ce qu’il me dise des mots rassurants et au petit garçon que j’étais le rabbin en colère a dit « que veux-tu, la mort est un scandale, tous les jours je m’en plains à l’Eternel, je ne peux rien faire de plus ». je crois que je lui ai été reconnaissant de cet aveu d’impuissance. Je voulais raconter cette soirée parce que je crois que Didier était vraiment heureux d’être là. Je crois que nous sommes nombreux à penser à lui. Nous sommes nombreux qui aurions aimé fêter avec lui cette distinction méritée. Ca n’est pas à moi de parler de Didier car je ne le connaissais pas autant qu’Emmanuel, je voudrais juste qu’en lisant les albums du PHOTOGRAPHE les gens se rappellent que le personnage de ce livre était de chair et de sang. C’était l’ami de mon ami et il méritait tout l’amour qu’on peut éprouver pour le héros d’une grande aventure. Je crois que dans certaines vignes on lèvera un verre à la mémoire du PHOTOGRAPHE. Salut fraternel à sa famille, à ses amis, à ses anciens compagnons de MSF. Merci à Emmanuel Guibert de nous avoir fait partager un des voyages de Didier Lefevre.
Joann
Cher site internet,
Je voulais faire un compte rendu rigolo du festival d’Angoulème.
C’était une édition réjouissante et le président Lewis avait bien fait les choses.
Mes copains avaient beaucoup insisté pour que j’assiste à la remise des prix, en me disant qu’il y aurait une surprise.
Et avant de remettre les trophées officiels, Lewis a expliqué dans son micro que comme le dernier chat était sorti trop tard pour être dans la sélection il avait souhaité décerner un prix au meilleur dessinateur du chat du rabbin de l’année.
On a alors vu défiler sur l’écran, aux côtés de mon vrai album, des fausses couvertures dessinées par Émile Bravo, David B, Christophe Blain, Emmanuel Guibert, Mathieu Sapin et Riad Sattouf, je vous laisse les découvrir. C’est le genre de couillonnades que j’aurais attendu pour un cadeau d’anniversaire. J’aime bien l’idée que Lewis mobilise toute une salle de conférences pour faire des blagues à ses copains.
Aussi j’étais ravi que Shigeru Mizuki soit distingué, car son livre est une merveille.
Surtout, comme toute la salle, j’ai été ému de voir Didier Lefevre venir chercher le prix attribué au PHOTOGRAPHE, d’Emmanuel Guibert et Frederic Lemercier.
Didier Lefevre était plus du genre à applaudir les autres qu’à se donner en spectacle. Son métier c’était de photographier les gens, de les faire connaître.
Il regardait ses semblables avec tendresse et intelligence, en Afghanistan, au Rwanda ou à une table avec nous, parfois il sortait son appareil et il gardait trace de moments éclairants. Il était intimidé d’aller chercher son prix mais comme Emmanuel n’était pas là, Didier a fait un discours impeccable, parce qu’il parlait au nom de ses amis.
Parce qu’il savait que son album faisait rayonner le travail de ces Médecins Sans Frontières dont il était si fier.
Il savait qu’Emmanuel n’était pas à Angoulème mais il lui parlait pourtant, à travers le micro. Il lui disait merci pour les trois albums ensemble. Je crois qu’il était comblé. Parmi des jeunes gens à qui le président Lewis a dû dire « essayez de sourire » quand ils ont eu leur prix, la joie de Didier faisait plaisir à voir. Il a eu un geste de sportif, avant de quitter l’estrade : il a tenu son trophée à bout de bras, sans arrogance ni triomphalisme, c’était juste un mouvement de joie. Je crois qu’à l’image d’Emile, Christophe, Mathieu, Riad et moi, toute la salle était émue de voir récompensé ce Tintin contemporain, cet aventurier courageux qu’on admirait tous pour avoir consacré sa vie à aller au bout du monde chercher des regards fraternels. Oui comme émotion ça nous aurait suffi.
Ensuite Émile a fait la fête avec Didier.
Et trois jours après nous apprenons que Didier n’est plus là.
La première fois que j’ai été confronté à la mort et que j’ai été en état de questionner, je suis allé voir mon rabbin. Je m’attendais à ce qu’il me dise des mots rassurants et au petit garçon que j’étais le rabbin en colère a dit « que veux-tu, la mort est un scandale, tous les jours je m’en plains à l’Eternel, je ne peux rien faire de plus ». je crois que je lui ai été reconnaissant de cet aveu d’impuissance. Je voulais raconter cette soirée parce que je crois que Didier était vraiment heureux d’être là. Je crois que nous sommes nombreux à penser à lui. Nous sommes nombreux qui aurions aimé fêter avec lui cette distinction méritée. Ca n’est pas à moi de parler de Didier car je ne le connaissais pas autant qu’Emmanuel, je voudrais juste qu’en lisant les albums du PHOTOGRAPHE les gens se rappellent que le personnage de ce livre était de chair et de sang. C’était l’ami de mon ami et il méritait tout l’amour qu’on peut éprouver pour le héros d’une grande aventure. Je crois que dans certaines vignes on lèvera un verre à la mémoire du PHOTOGRAPHE. Salut fraternel à sa famille, à ses amis, à ses anciens compagnons de MSF. Merci à Emmanuel Guibert de nous avoir fait partager un des voyages de Didier Lefevre.
Joann
lundi 12 octobre 2009
Etiquettes
Nouvel envoi de Basil, une étiquette de Miellées Gourmandes aux noix du Périgord.
Conçue par Jean-Philippe Crouzet, en 2002
Sur le site les artistes en cave
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Étiquette de vin, conçue par Jean-Philippe Crouzet, en 1997
Conçue par Jean-Philippe Crouzet, en 2002
Sur le site les artistes en cave
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Étiquette de vin, conçue par Jean-Philippe Crouzet, en 1997
dimanche 11 octobre 2009
Tous coupables! ...
Après la parution en 2001 du livre Vos papiers ! Que faire face à la police ?
et suite à la plainte déposée par
Daniel Vaillant, es-qualité ministre de l'intérieur (plainte relayée
par les ministère Sarkozy, puis Villepin, puis Sarkozy), ont été
condamnés le 18 janvier 2007 :
– Le dessinateur Placid, à 500 euros d'amende, pour « injures publiques envers une administration publique, en l'occurrence la police nationale », pour avoir dessiné un policier, aux traits jugés porcins, en couverture de l'ouvrage.
– L'auteur du texte, Clément Schouler, magistrat, membre du Syndicat de la Magistrature, à 800 euros d'amende pour « diffamation publique envers une administration publique, en l'occurrence la police nationale », pour avoir écrit cette phrase dans l'introduction : « Les contrôles d'identité au faciès, bien que prohibés par la loi, sont non seulement monnaie courante, mais se multiplient ».
– L'éditeur, Michel Sitbon (L'Esprit Frappeur), à 1 000 euros d'amende pour complicité avec Placid dans le délit d'injure, et complicité avec Clément Schouler dans le délit de diffamation.
Considérant
qu'il s'agit d'une triple atteinte à trois libertés fondamentales que
sont la liberté de création, la liberté
d'information et la liberté d'édition, des dessinateurs, photographes,
artistes, journalistes, auteurs et éditeurs ont crée le collectif Les
cochons enragés et publié Tous coupables, recueil de
contributions écrites et dessinées sur les thèmes visés par cette
condamnation. Les éditions Rackham adhèrent à cette initiative et
co-éditent le livre
– Le dessinateur Placid, à 500 euros d'amende, pour « injures publiques envers une administration publique, en l'occurrence la police nationale », pour avoir dessiné un policier, aux traits jugés porcins, en couverture de l'ouvrage.
– L'auteur du texte, Clément Schouler, magistrat, membre du Syndicat de la Magistrature, à 800 euros d'amende pour « diffamation publique envers une administration publique, en l'occurrence la police nationale », pour avoir écrit cette phrase dans l'introduction : « Les contrôles d'identité au faciès, bien que prohibés par la loi, sont non seulement monnaie courante, mais se multiplient ».
– L'éditeur, Michel Sitbon (L'Esprit Frappeur), à 1 000 euros d'amende pour complicité avec Placid dans le délit d'injure, et complicité avec Clément Schouler dans le délit de diffamation.
Tous coupables ! (format cm 16,5 x 24,5 - 364 pages en noir et blanc) est vendu au public au prix de 16 Euros.
LES AUTEURS
Peggy
Adam, Adão, Yvan Alagbé, Gabriel Alégria, Alf, Alfred, Alexis Allard,
Alx, Jérome Anfré, Frédérique Angoulvent, David Aram,
Diego Aranega, Aurel, Aurélia Aurita, Axel, François Ayroles, Babouse,
Baladi, Baldo, Ballouhey, Clément Baloup, Honoré de Balzac, Noémie
Barsolle, Barros, Martes Bathori, Laurent Battistini,
Alexis Bauclair, Baudouin, Sébastien Bauer, Arnaud Baumann, Bearboz,
Beb Deum, Joseph Béhé, Belpaire, Layla Benabid, Bench, Marcelle
Benhamou, Benjamin, Benji, Claude Benz, Berbérian, Berth,
Antoine Bertin, Frédérique Bertrand, Biz, Christophe Blanc, Blexbolex,
Serge Bloch, Anaïs Blondet, Léon Bloy, Blutch, Jérôme Boche, Isabelle
Boinot, Denis Bourdaud, Jean Bourguignon, Eric Bosley,
Brac'emi, Emile Bravo, Laetitia Brochier, Olivier
Bron, Ivan Brun, Bschwartz, Pierre Bunk, Prospero Buri, Caillou &
Cizo, Michel Cambon, Captain Cavern, Caritte, Caro, Cathy,
Eric Cartier, Cattelain, Caza, Florence Cestac, Cha, Chalvin, Chaostic
Lee, Till Charlier, Charmag, Gilles Charrot, Frank Chartron, Chaumaz,
Chester, Chibrolo, Gilles Ciment, Mathieu Colloghan,
Cindy Cookie, Corre, Jean-Luc Coudrat, Philippe Coudray, Al Coutelis,
Couty, Nicolas de Crécy, Crozon, Fanny Dalle-Rive, Xavier Dauga, Antoine
Dauzou, Dav, David B, Davodeau, Davoust, Guillaume
Degé, Deligne, Deloire, Jean-Claude Denis, Matthieu Desjardins,
Desmarteau, Bertrand Dhellemes, Richard Di Martino, Djanfcharlyn, Doc
Jpp, Docteur C, Domas, Domon, Gaëtan Dorémus, Drochon, Pascal
Doury, Claude Dubois, Laure Dufaye, Duffour & Kelvin, Jean-Yves
Duhoo, Dumont, Dupré La Tour, Charles Dutertre, Hunt Emerson, Florence
Emiko, Enzo, Epk, Esk, Fabcaro, Fab Crobard, Faber, Fanch
Ar Ruz, Quentin Faucompré, Faujour, Fawzi, Felder, Fernandez, Fertel,
Finzo, Frédéric Fleury, Arnaud Floc'h, Catherine Fradier, Fredox,
Freedbee, Gab, Gael, Anne Gallet, Manuel Garcia, Ticuel
Gasto, Gébé, Gerbaud, Paul Gendrot, Sylvain Gérand, Jochen Gerner,
Gicquel, Gil, Stéphane Girod, Glorb, Gnot, Guedin, Gomé, Jérôme Gorgeot,
Patrick Goulesque, Gr!, Grandepan, Pascal Gros, Georg
Grosz, Le Groupe Claaaaaash, J.-M. Gruet, Guérineau, Guibz, Thierry
Guitard, Henne, Hephez, Herriman, Inhuman, Isa, Jampur Fraize, Jef,
J.F.L.D., Jiho, Jocelin, Joko, Gustave-Henri Jossot, Bernard
Joubert, Julien/Cdm, Nicolas Junker, Jürg, Férid Kaddour, Alexandre
Kha, Khadavali, Kichka, Killoffer, Kiki, Koto, Koton, Kündig, Guillaume
Lab, Lacan, Nicolas de La Casinière, Laerte, Lagautrière,
Lapouar, Lionel Larchevêque, Larbi, Lareneg, Lasserpe, Lauber, Laul,
Philippe Leconte, Lecroart, Lefred-Thouron, Lehmann, Régis Lejonc,
Jean-Marie Le Pen, Olivier Le Trouher, Bruno Levno,
Lindingre, LioL, L de Mars, Michel Loiseau, Lolmède, Guillaume Long,
Bruno Loth, Xavier Löwenthal, Luz, Olivier Mabic, Piercarlo Macchi &
Luciano Milano, Mad, Madmeg, Mael, Dominique Maes,
Maester, Matt Mahlen, Rémi Malingrey, Daniel Mallerin, Mandragore,
Manu, Sébastien Marchal, Frank Margerin, Marine, Andy Martin, Eric
Martin, Donatien Mary, Mattt Konture, Max, M. Culbuto,
Jean-Christophe Menu, Meunier, Mezzo, Mini Cécile, Mohamed Moizie,
Monsiieur Pop, Morvandiau, Ricardo Mosner, Mric, Mutio, Muzo,
Napolitano, Naz, Ness, Nikol, Nono Kadaver, Stéphane Oiry, François
Olislaeger, Ougen, Pierre Ouin, Parlange, Carine Parola, Peltier,
Nancy Peña, J.-M. Perchet, Jm Perrin, Renaud Perrin, Benoît Perroud,
Laurent Petit, Pic, Matthias Picard, Picha, Pichelin &
Guerse, Pichon, Pixel Vengeur, Placid, Pierre Plume, Frédéric
Poincelet, Popay, Lanig Prima, Professeur Choron, Manolo Prolo, P'tit
Luc, Clément Quaquin, Michel Quarez, Arnaud Rafaelian, Maêl
Rannou, Rémi, Bruno Richard, Rimka, Denis Robert, Arnaud Robin,
Michèle Robine, Rocco, Ruppert & Mulot, Pierre Samson, Samson,
Vincent Sardon, Charlie Schlingo, Schvartz, Serge D, Sergégé,
Shelton, Siné, Skaliti, Michel Sitbon, Fred Sochard, Sofi, Vincent
Sorel, Stéphane Soularue, Ralph Soupault, Sp Truptin, Sri Beubeu, Studio
Logié, Syndicat de la Magistrature, Taga, Tanquerelle,
Pacôme Thiellement, Thiriet, Tignous, Tomagibo, Tomahawk, Tom de
Pékin, Delfeil de Ton, Touïs, T'toche, Tüss, Unter Filak, Anne Van Der
Linden, Vanoli, Jacques Velay, Thomas Vieille, Frédéric
Voisin, Vormori, Wagner, Willem, Yoann B, Yvan G, Zab, Zan, Zou.Émile Bravo est intervenu à la page 178, avec 6 images, hors cadre, et une petite histoire sous forme de satire sociale.
samedi 10 octobre 2009
Illustrissimo
Toujours Basil qui m'a adressé quelques scans d'un catalogue paru en 1994 :
Illustrissimo.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
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Fever, la rencontre ultime... France - Japon-Corée.
Fever, la rencontre ultime. France - Japon-Corée
Editions Tonkam - 2002
Le Synopsis.
À l'occasion de la dernière coupe du monde de football, une formation franco-japonaise inattendue a fait vibrer les amateurs d'art séquentiel et de ballon rond.
Les éditions Tonkam ont participé, en exclusivité, à la sortie mondiale d'un recueil exclusif réunissant de prestigieux dessinateurs autour du grand événement sur gazon de l'été 2002.
Côté Japon : Katsuhiro Otomo (Akira), Takehiko Inoue (Slam Dunk), Hiroyuki Asada (I'll Génération Basket), Jiro Taniguchi (l'homme qui marche), Yoshikazu Yasuhiko (Venus Wars), Taiyo Matsumoto (Amer Béton).
Côté Français : Emile Bravo (Jules), Nicolas de Crecy (Léon La Came), François Boucq (Jérôme Moucherot), Frédéric Boilet (l'épinard de Yukiko), Schuiten-Peeters (les cités obscures), Max Cabanes (Colin-Maillard).
Emile Bravo, a choisi de traiter le sujet de l'arbitrage.
Le nom de la nouvelle est : L'arbitre fait partie intégrante du jeu.
L'humour est omniprésent tout au long de ces 8 pages, quasiment sans parole.
Les aventures d'un arbitre, pendant un match, a qui il arrive toutes les mésaventures possible et imaginable avec un ballon rond...
Editions Tonkam - 2002
Le Synopsis.
À l'occasion de la dernière coupe du monde de football, une formation franco-japonaise inattendue a fait vibrer les amateurs d'art séquentiel et de ballon rond.
Les éditions Tonkam ont participé, en exclusivité, à la sortie mondiale d'un recueil exclusif réunissant de prestigieux dessinateurs autour du grand événement sur gazon de l'été 2002.
Côté Japon : Katsuhiro Otomo (Akira), Takehiko Inoue (Slam Dunk), Hiroyuki Asada (I'll Génération Basket), Jiro Taniguchi (l'homme qui marche), Yoshikazu Yasuhiko (Venus Wars), Taiyo Matsumoto (Amer Béton).
Côté Français : Emile Bravo (Jules), Nicolas de Crecy (Léon La Came), François Boucq (Jérôme Moucherot), Frédéric Boilet (l'épinard de Yukiko), Schuiten-Peeters (les cités obscures), Max Cabanes (Colin-Maillard).
Emile Bravo, a choisi de traiter le sujet de l'arbitrage.
Le nom de la nouvelle est : L'arbitre fait partie intégrante du jeu.
L'humour est omniprésent tout au long de ces 8 pages, quasiment sans parole.
Les aventures d'un arbitre, pendant un match, a qui il arrive toutes les mésaventures possible et imaginable avec un ballon rond...
vendredi 9 octobre 2009
Illustrissimo
Envoi de Basil, d'un catalogue paru en 1995/1996 Illustrissimo.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
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jeudi 8 octobre 2009
Illustrissimo
Toujours un cadeau de Basil, catalogue paru en 1995/1996 Illustrissimo.
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mercredi 7 octobre 2009
Illustrissimo
Aujourd'hui ouverture d'une nouvelle rubrique : Un jour... une image...
Je vais essayer de publier, en plus des rubriques habituelles, une image nouvelle chaque jour, tiré des nombreuses illustrations produites par Émile Bravo...
Pour commencer, un cadeau de Basil qui m'a adressé quelques scans d'un catalogue paru en 1995/1996 : Illustrissimo.
Chaque dossier d'illustrateur présente une photo de l'artiste enfant, accompagné par un dessin inédit : Kung Fu, l'agence ayant demandé à chacun des illustrateurs de représenter un souvenir d'un héros de leur enfance. Les suivants sont des réalisations faites avec l'agence.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Je vais essayer de publier, en plus des rubriques habituelles, une image nouvelle chaque jour, tiré des nombreuses illustrations produites par Émile Bravo...
Pour commencer, un cadeau de Basil qui m'a adressé quelques scans d'un catalogue paru en 1995/1996 : Illustrissimo.
Chaque dossier d'illustrateur présente une photo de l'artiste enfant, accompagné par un dessin inédit : Kung Fu, l'agence ayant demandé à chacun des illustrateurs de représenter un souvenir d'un héros de leur enfance. Les suivants sont des réalisations faites avec l'agence.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Emile Bravo dans Bodoï n°117 d'Avril 2008
Dans l'atelier d’Émile Bravo.
Publié sans le magasine : Bodoï n°117 d'Avril 2008
Page 22 à 25.
Une interview réalisée par Laurence le Saux.
On y parle de son dernier né : Le journal d'un Ingénu, sa méthode de travail, sa conception de la bd, son parcours, sa conception de la bd jeunesse et ses influences....
Un petit extrait :
« J’attaque l’album soit chez moi, soit dans un lieu isolé. Je ne peux pas rester à l’atelier, il me faut du calme : pas question qu’un collègue passe de la chanson française par exemple, sinon les mots se mélangent dans ma tête ! Pour réaliser mon dernier album, je me suis installé dans la maison d’amis sur l’Ile d’Oléron, puis chez Lewis Trondheim à Montpellier.
Je me fiche un peu de la documentation, elle ne m’obsède pas. Si ce que je dessine n’est pas conforme à la réalité, ce n’est pas grave. Le sens du détail s’apparente selon moi à du maniérisme, et cache souvent une incompréhension du dessin lui-même : le nombre exact de boutons d’un uniforme m’indiffère complètement ! Ce qu’il faut, c’est sentir cet uniforme... »
Publié sans le magasine : Bodoï n°117 d'Avril 2008
Page 22 à 25.
Une interview réalisée par Laurence le Saux.
On y parle de son dernier né : Le journal d'un Ingénu, sa méthode de travail, sa conception de la bd, son parcours, sa conception de la bd jeunesse et ses influences....
Un petit extrait :
« J’attaque l’album soit chez moi, soit dans un lieu isolé. Je ne peux pas rester à l’atelier, il me faut du calme : pas question qu’un collègue passe de la chanson française par exemple, sinon les mots se mélangent dans ma tête ! Pour réaliser mon dernier album, je me suis installé dans la maison d’amis sur l’Ile d’Oléron, puis chez Lewis Trondheim à Montpellier.
Je me fiche un peu de la documentation, elle ne m’obsède pas. Si ce que je dessine n’est pas conforme à la réalité, ce n’est pas grave. Le sens du détail s’apparente selon moi à du maniérisme, et cache souvent une incompréhension du dessin lui-même : le nombre exact de boutons d’un uniforme m’indiffère complètement ! Ce qu’il faut, c’est sentir cet uniforme... »
mardi 6 octobre 2009
Emile Bravo dans Canal BD n°17 de Jan/Fév 2001
Gros plan sur Jules, Janet et son double, pour la sortie du Tome 2 des épatantes aventures de Jules : La réplique inattendue.
Dans le magasine : Canal BD n°17 de Janvier Février 2001.
Page 4 et 5.
" Très doué pour son âge, Jules a la malchance d'être harcelé par un frère stupide aux blagues insupportables.
Pour le "sauver", son amie anglaise Janet, avec qui il a partagé un voyage interplanétaire extraordinaire (cf. L'imparfait du futur), l'invite à passer quelques jours dans son île.
Mais, dès leur arrivée, les voilà replongés dans l'Aventure : la mère de Janet, prix Nobel pour ses travaux sur le clonage, a été enlevée.
Pour résoudre cette affaire, nos deux amis auront bien besoin de toute leur intelligence... et de leurs amis extraterrestres! Abordant des problèmes tels que le clonage, l'infinité galactique ou l'informatique, voilà une série jeunesse qui ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles.
S'il n'oublie pas de saupoudrer ses histoires de la magie de l'enfance, Émile Bravo aborde de front des sujets "adultes", sans jamais être inaccessible.
On comprend même tout de la physique appliquée!
Avec son trait fidèle à la Ligne Claire, le jeune auteur réussit là une BD qui réunit véritablement juniors et seniors..."
Dans le magasine : Canal BD n°17 de Janvier Février 2001.
Page 4 et 5.
" Très doué pour son âge, Jules a la malchance d'être harcelé par un frère stupide aux blagues insupportables.
Pour le "sauver", son amie anglaise Janet, avec qui il a partagé un voyage interplanétaire extraordinaire (cf. L'imparfait du futur), l'invite à passer quelques jours dans son île.
Mais, dès leur arrivée, les voilà replongés dans l'Aventure : la mère de Janet, prix Nobel pour ses travaux sur le clonage, a été enlevée.
Pour résoudre cette affaire, nos deux amis auront bien besoin de toute leur intelligence... et de leurs amis extraterrestres! Abordant des problèmes tels que le clonage, l'infinité galactique ou l'informatique, voilà une série jeunesse qui ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles.
S'il n'oublie pas de saupoudrer ses histoires de la magie de l'enfance, Émile Bravo aborde de front des sujets "adultes", sans jamais être inaccessible.
On comprend même tout de la physique appliquée!
Avec son trait fidèle à la Ligne Claire, le jeune auteur réussit là une BD qui réunit véritablement juniors et seniors..."
lundi 5 octobre 2009
Bye-Bye Bush... chez Me, myself and I
J’aime bien les ouvrages collectifs.
Avoir plusieurs auteurs de qualité dans un même album est toujours sympathique. De plus, j’affectionne les histoires courtes, le format « nouvelle ». Ce type d’ouvrage permet parfois de découvrir de nouveaux talents ou une autre facette de l’univers d’un auteur. Mais encore faut-il que le sujet soit à la hauteur.
Que ce collectif ait du sens et de par son sujet, et dans le choix des auteurs.
Avoir plusieurs auteurs de qualité dans un même album est toujours sympathique. De plus, j’affectionne les histoires courtes, le format « nouvelle ». Ce type d’ouvrage permet parfois de découvrir de nouveaux talents ou une autre facette de l’univers d’un auteur. Mais encore faut-il que le sujet soit à la hauteur.
Que ce collectif ait du sens et de par son sujet, et dans le choix des auteurs.
Traiter
du départ de Georges W. Bush, après ses huit années de règne, n’est
certes pas une idée très originale, mais non moins
intéressante. Un album auquel ne participent que des grands
dessinateurs de presse et de bandes dessinées. D’ailleurs, tous les
grands mensuels et hebdomadaires humoristiques y sont
représentés : Charlie Hebdo avec Charb, Luz et Jul, l’Echo des savanes avec Vuillemin, Ivan Brun et Nix (qu'on retrouve aussi dans Le Strip), Fluide
Glacial avec Clarke, Thiriet et Bercovici, Siné Hebdo avec Aranega et Malingrey et même des anciens de Ferraille Illustré tels que Mathieu Sapin, Bouzard (qui
collabore également au Psikopat) ou Emile Bravo. Bref, tous
les courants de l’humour dessiné sont présents, ce qui nous démontre
qu’au-delà de certaines querelles, il n’y a pas
de clivage.
Ces auteurs collaborent ensemble autour d’un sujet fédérateur.
...
Émile Bravo retranscrit le monde politique des USA à l’échelle d’un village du Far West. « Debeuliou » est le chérif sur le départ, qui veut mettre à sa place le vieil Old Timer Mc Cain. Mais c’est sans compter sur l’institutrice Hillary Clinton et son esclave de service, Obama. Les peaux-rouges sont bien évidemment, les islamistes.
Pour lire la suite venez visiter le site Me, myself and I
Ces auteurs collaborent ensemble autour d’un sujet fédérateur.
...
Émile Bravo retranscrit le monde politique des USA à l’échelle d’un village du Far West. « Debeuliou » est le chérif sur le départ, qui veut mettre à sa place le vieil Old Timer Mc Cain. Mais c’est sans compter sur l’institutrice Hillary Clinton et son esclave de service, Obama. Les peaux-rouges sont bien évidemment, les islamistes.
Pour lire la suite venez visiter le site Me, myself and I
dimanche 4 octobre 2009
Emile Bravo, dans avant première n°44 d'Avril-Mai-Juin 2008
Une interview dans le magasine : Avant Première n° 44 d'Avril-Mai-Juin 2008.
Par Rodolphe.
Interview courte (une page) d’Émile Bravo sur le journal d'un Ingénu.
Extrait:
Rodolphe: Vous êtes vous délibérément dit: je vais apporter (inventer) des réponses aux questions que chaque lecteur se pose : pourquoi Spirou est groom, comment a-t-il rencontré Fantasio, d'où sort Spip etc...?
Émile Bravo : C'était justement ça que je trouvais amusant : répondre enfin à ces questions que je me posais enfant.
Je suis un garçon assez fantaisiste, comme vous l'avez peut-être compris, mais qui a besoin d'une base cartésienne pour exprimer cet état d'esprit.
Aussi, fallait-il poser socialement et psychologiquement, l'univers de Spirou.
Rodolphe: D'où vous est venue cette légitimité par laquelle vous vous êtes autorisé à faire l'album "fondateur" de la série?
Émile Bravo : Ha! Ha! Il n'y a pas de légitimité!
Si je répondais avec cynisme, je dirais que Spirou est un produit des éditions Dupuis auquel il manquait un historique, une genèse plausible.
C'était donc un devoir de faire l'album fondateur pour renforcer ce produit... Hu! Hu! Mais je vous répondrais plutôt que ce qui m'intéressait, ce n'était pas de faire une nouvelle aventure de Spirou mais de comprendre et développer l'aspect humaniste du personnage face à un contexte historique.
C'est, en fait, un récit sur l'identité d'un préadolescent qui se cherche et se dévoile suite à un traumatisme.
En deux mots : comment un p'tit gars qui tient des portes dans un hôtel de Bruxelles peut-il devenir un aventurier parcourant le monde...
Rodolphe: Et si on vous proposait de reprendre le fil actuel de leurs aventures?
Émile Bravo : Le fil actuel? Oh, non! Mais je ferai sans doute un autre épisode qui suivra le premier parce que cette période extrême (la seconde guerre mondiale) me convient parfaitement pour évoquer la condition humaine.
Mais j'ai moi-même créé un personnage, à qui je dois faire vivre d'autres épatantes aventures. Il s'appelle Jules. Vous connaissez?
Dans ce même ouvrage, vous pourrez découvrir un entretien avec Alex Alice, Fanny Montgermont et de Gotlib.
Format 22 x 30 - 42 pages.
Par Rodolphe.
Interview courte (une page) d’Émile Bravo sur le journal d'un Ingénu.
Extrait:
Rodolphe: Vous êtes vous délibérément dit: je vais apporter (inventer) des réponses aux questions que chaque lecteur se pose : pourquoi Spirou est groom, comment a-t-il rencontré Fantasio, d'où sort Spip etc...?
Émile Bravo : C'était justement ça que je trouvais amusant : répondre enfin à ces questions que je me posais enfant.
Je suis un garçon assez fantaisiste, comme vous l'avez peut-être compris, mais qui a besoin d'une base cartésienne pour exprimer cet état d'esprit.
Aussi, fallait-il poser socialement et psychologiquement, l'univers de Spirou.
Rodolphe: D'où vous est venue cette légitimité par laquelle vous vous êtes autorisé à faire l'album "fondateur" de la série?
Émile Bravo : Ha! Ha! Il n'y a pas de légitimité!
Si je répondais avec cynisme, je dirais que Spirou est un produit des éditions Dupuis auquel il manquait un historique, une genèse plausible.
C'était donc un devoir de faire l'album fondateur pour renforcer ce produit... Hu! Hu! Mais je vous répondrais plutôt que ce qui m'intéressait, ce n'était pas de faire une nouvelle aventure de Spirou mais de comprendre et développer l'aspect humaniste du personnage face à un contexte historique.
C'est, en fait, un récit sur l'identité d'un préadolescent qui se cherche et se dévoile suite à un traumatisme.
En deux mots : comment un p'tit gars qui tient des portes dans un hôtel de Bruxelles peut-il devenir un aventurier parcourant le monde...
Rodolphe: Et si on vous proposait de reprendre le fil actuel de leurs aventures?
Émile Bravo : Le fil actuel? Oh, non! Mais je ferai sans doute un autre épisode qui suivra le premier parce que cette période extrême (la seconde guerre mondiale) me convient parfaitement pour évoquer la condition humaine.
Mais j'ai moi-même créé un personnage, à qui je dois faire vivre d'autres épatantes aventures. Il s'appelle Jules. Vous connaissez?
Dans ce même ouvrage, vous pourrez découvrir un entretien avec Alex Alice, Fanny Montgermont et de Gotlib.
Format 22 x 30 - 42 pages.
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