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mardi 5 novembre 2024

Spirou, l’espoir malgré tout : le chef-d’oeuvre d’Émile Bravo réédité en intégrale

Eric Guillaud le

"On aurait tendance à l’utiliser un peu facilement au point de le galvauder mais chef-d’œuvre est bien le mot adéquat pour évoquer ce récit en bande dessinée d’Émile Bravo paru initialement en quatre volets et aujourd’hui réédité en intégrale. Avec rien de plus mais rien de moins que l’immense talent de l’auteur pour nous embarquer en compagnie de Spirou au cœur des années sombres de l’humanité…
En imaginant Le Journal d’un ingénu en 2008, Émile Bravo rêvait de réaliser l’album fondateur de la série Spirou et Fantasio, « celui qui expliquerait, ou du moins remettrait en perspective, les 49 albums parus à ce jour », disait-il alors. 
Et il l’a fait, bien fait même, en déroulant un scénario intelligent qui répondait à diverses questions autour du personnage, de son histoire, de sa rencontre avec Fantasio, de ce costume de groom qu’il porte encore aujourd’hui… le tout dilué dans une fiction-réalité sur fond de bruits de bottes. La guerre était là, la Pologne avait été envahie, la France et l’Angleterre déclaraient la guerre à l’Allemagne…" 
La suite ICI.

jeudi 1 février 2024

Fumo di China n° 337 di gennaio 2024

Fumo di China” n.337 di gennaio 2024, in distribuzione nelle migliori edicole e fumetterie,segnalandovi anche la descrizione dei contenuti in forma più discorsiva qui sul blog.

Oltre al dossier di copertina su Spirou & Fantasio di Emile Bravo in guerra, segnaliamo anche le interviste a Chris Claremonte a Marge Dean approfondimentisulla collana Disney “d’autore” per Glénat,la nascita dello Studio Ghibli di Hayao Miyazaki, oltre a reportage esclusivi, incontri inediti, news e recensioni.

Tutto a posto

(copertina di Émile Bravo sulla sua straordinaria rilettura di Spirou e Fantasio negli orrori della Seconda guerra mondiale)

Editoriale

Dalle edicole alle librerie, con eventi e fiere, il fumetto resiste

(riflessioni a tutto campo dal mercato più recente alle tendenze più interessanti in Italia e nel mondo)

News dal mondo

(le novità più sfiziose e meno segnalate da Italia, Francia, Stati Uniti e Giappone, più la guida a tante mostre di originali)

DOSSIER Raccontare l’indicibile

La bande dessinée in mostra al Memoriale della Shoah

(reportage in esclusiva per FdC di due mostre parigine una su illustrazioni di Cabu e un’altra sullo Spirou di Émile Bravo)

X come Claremont

(intervista al maggior artefice dei mutanti Chris Claremont ospite a Milano a incontrare i fan del suo lavoro pluridecennale)

Mickey e Donald, licenza di trasgredire

(un approfondimento della collana Disney “d’autore” realizzata da Glénat in Francia e finalmente completata anche in Italia)

MANGA GIORNALE

La bambina alla finestra

(il film d’animazione Totto-chan protagonista della stagione cinematografica di fine anno in Giappone: tutti i dettagli)

Hayao Miyazaki ma non solo

(mentre in Italia il nuovo film di Hayao Miyazaki segna il record italiano, ecco com’è nato lo Studio Ghibli con Isao Takahata)

Raccolte diaboliche + striscia verticale 4-koma Break di Andrea “Yuu” Dentuto

(un approfondimento sugli orrori di Junji Itō, in due artbook complementari usciti ora anche sul mercato italiano)

Storia enigmistica e molto altro

(l’uscita in edicola del 1000° Quesito con la Susi è l’occasione riscoprire il più celebre quiz su La Settimana Enigmistica)

Nessun fumetto è stupìdo!

(per le interviste di FdC a personalità dello spettacolo, Niccolò Ariani racconta del padre Giorgio e dei fumetti in casa)

La formula per rendere l’animazione… Invincible!

(quattro chiacchiere in esclusiva con Marge Dean di Skybound Entertainment sull’animazione tra progetti vecchi e nuovi)

E ancora…

7 pagine di recensioni per orientarsi nel mare magnum delle edicole, fumetterie e librerie italiane, più le rubriche Il Podio (i top 3 del mese), Pollice Verso (un exploit in negativo), Il Suggerimento (di uscite sfiziose), Niente Da Dire (la rubrica curata dall’omonimo portale fondato da Daniele Daccò, Furibionda e Onigiri Calibro 38, stavolta sul nuovo universo Ultimate della Marvel), approfondimenti (questo mese sull’home video di Capitan Harlock e il film animato Manodopera), la rubrica Tempo reale (sul brillante volume Mr Loop), Dritte al punto (le nostre brevi recensioni in poche righe), Strumenti (sulla saggistica sempre più numerosa: stavolta Michel Vaillant e il catalogo Leggerezza – Pensando a Italo Calvino)… più il prosieguo delle strisce di Rebuòboli scritte e disegnate da Luca Salvagno con il suo Pinocchio Maltese!

lundi 7 novembre 2022

Une illustration originale dans la Dordogne Libre du 14 octobre 2022

Avec un peu de retard, une illustration originale dans la Dordogne Libre n°23426 du 14 octobre 2022, à l'occasion du Festival de Bd de Bassillac et Auberoche.

mercredi 5 octobre 2022

Dordogne Libre : Spirou, la coqueluche du 33e festival BD en Périgord

Dordogne Libre du 02 octobre 2022

Extrait de l'article :

"Le 33e festival BD en Périgord à Bassillac-et-Auberoche se déroulera les 14, 15 et 16 octobre. Émile Bravo sera l’invité d’honneur de ce nouveau rendez-vous des amoureux du 9e art, qui promet son lot de conférences, d’expositions et de rencontres.
C’est la première fois que le MAAP accueillera une exposition en lien avec le festival BD en Périgord. 
C’est donc forcément là-bas qu’il fallait faire la présentation de la 33e édition du festival."   
 
Photo Jean-Baptiste Marty
 

jeudi 9 juin 2022

Émile Bravo, père adoptif de Spirou : « L’humour est une arme de défense »

Interview, recueilli par Stéphane Dreyfus,
La Croix L’Hebdo : Il semble que vous appréciez mettre en scène de jeunes héros aux prises avec des questionnements sur le sens de la vie, comme ceux des Épatantes Aventures de Jules, ainsi que des figures légendaires qui se heurtent au mur de la réalité, dans Les Contes des 7 ours nains. Qu’est-ce qui vous intéressait dans le personnage de Spirou, reporter idéaliste vivant des aventures à la lisière du fantastique, et pourquoi avoir voulu le confronter à la Seconde Guerre mondiale ?
 
Émile Bravo : J’ai eu envie de m’interroger sur l’évolution de la personnalité de Spirou. Il naît en 1938 sous les crayons de Rob-Vel. Mais la publication de ses aventures s’arrête lors de la guerre. Le jeune groom maladroit des débuts devient un intrépide aventurier lorsque André Franquin le reprend en 1947. Comment et pourquoi ? Pour répondre à ces deux questions, j’ai imaginé une première histoire, Le Journal d’un ingénu (2008), éveil de l’enfant qu’est encore Spirou, employé d’un hôtel bruxellois où se déroulent des négociations internationales secrètes, en 1937. Il y tombe amoureux d’une jeune Polonaise juive. La tétralogie L’Espoir malgré tout aborde sa construction à travers un traumatisme, celui du conflit de 1939-1945.
 
La Seconde Guerre mondiale revient souvent dans vos albums. Trente ans avant Spirou. L’Espoir malgré tout, vous avez passé un an, après avoir obtenu le bac, à travailler sur une bande dessinée qui raconte l’histoire d’un orphelin allemand à la fin de la guerre. Est-ce une obsession ?
 
É. B. : Cela me choquait beaucoup, étant enfant, de voir, sur les photos de la fin de la guerre, tous ces enfants enrôlés dans la Wehrmacht. Je me demandais comment j’aurais vécu cela. Cette question m’obsède depuis l’enfance. Très tôt, j’ai pris conscience de la réalité que recouvrait la Seconde...
 
La suite ICI ou en commandant la revue papier du 21 mai 2022

mercredi 8 juin 2022

Émile Bravo, SPIROU Plus que tout! dans dBD n°164

Émile Bravo / À La une de dBD n°164 de juin 2022.
"Son histoire autour du personnage de Spirou est enfin achevée. 
Nous avons hâte de la voir éditée sous la forme d’un pavé de 300 pages, ce qui était l’objectif au départ."
 

mardi 7 juin 2022

"J'ai passé le flambeau de Spirou à Franquin" sur l'echo.be du 2 juin 2022

Interview par Laurent Fabri le 2 juin dans l'Echo.be

Émile Bravo clôture son "Spirou". Les quatre tomes attachants de "L'espoir malgré tout" posent le personnage et expliquent le caractère développé il y a plus de 70 ans par André Franquin.

Émile Bravo s'avoue en état de "sidération" au moment de la publication du cinquième et dernier tome des aventures de "son" Spirou. Plus de 9 ans passés avec le petit groom. "Mais je suis arrivé où je voulais. La guerre est finie. Quelques mois plus tard, en 1946, Franquin reprendra le personnage de ce groom toujours en livrée mais qui ne travaille dans aucun hôtel. Je peux lui confier."

Parce que c'était bien l'idée de départ du "Journal d'un ingénu" puis des quatre tomes de "L'espoir malgré tout": expliquer pourquoi Spirou est toujours en uniforme rouge, pourquoi il a ce caractère irréprochable, aventurier et droit, son rapport aux femmes totalement asexué... Autant de caractéristiques du personnage développé par André Franquin entre 1946 et 1968, mais sans jamais véritablement y donner de réponses.

"Pour moi, il n'y a pas d'autre Spirou que celui de Franquin. Il n'a pas fait que reprendre le personnage créé par RobVel près de 10 ans plus tôt, il l'a véritablement re-créé. Avec Franquin, ce n'est pas simplement un produit éditorial, c'est une véritable création artistique. Ce sera moins vrai avec les auteurs suivants", estime Émile Bravo. 

En confrontant son Spirou à la tension des prémisses de la guerre, puis aux affres du conflit, dans un Bruxelles occupé un peu fantasmé, puis dans le maquis, Émile Bravo lui donne de plus en plus d'épaisseur et de solidité. En équilibre constant et délicat entre l'enfance et le passage à l'âge adulte. "Spirou regarde ces événements avec ses yeux et ses interrogations d'enfant. Il ne peut pas comprendre ce qui lui arrive. Mais par ailleurs, il s'estime responsable des plus petits qui l'entourent, il défend ses opinions pacifiques... Tout cela lui donne de plus en plus de maturité."

... à poursuivre sur le site  l'Echo.be

vendredi 27 mai 2022

Interview dans télérama n° 3776 du 25 mai 2022

 Interview dans télérama n° 3776 du 25 mai 2022 pages 26 et 27.

"Comme Hergé, sa ligne est claire. Mais pour Émile Bravo, l’important c’est l’histoire. Et le rire. Depuis 2018, il redonne une réjouissante enfance au célèbre groom dans une tétralogie dont le quatrième volume, “Spirou, l’espoir malgré tout”, sort ces jours-ci.

« C’est quoi ce costume de groom ridicule ? Et pourquoi ne le voit-on jamais bosser ? » Quand Benoît Fripiat, éditeur chez Dupuis, lui propose de faire sa version de Spirou, les questions pleuvent dans la tête d’Émile Bravo. En 2018, l’artiste se saisit du bonhomme un peu trop lisse inventé par Rob-Vel en 1938, repris ensuite par Jijé ou Franquin. Il imagine sa jeunesse et le plonge, avec Le Journal d’un ingénu, dans les prémices de la Deuxième Guerre mondiale. « J’ai voulu expliquer comment il s’était construit, avec une enfance au service des autres, un métier servile, enfermé dans un hôtel. » L’aventure, si subtilement réussie, se poursuivra avec une formidable tétralogie, L’Espoir malgré tout, dont le dernier volume vient de paraître..."

A poursuivre dans votre hebdomadaire

Roberto Frankenberg pour Télérama


lundi 13 décembre 2021

Quelques extraits de chroniques sur le tome 3

BD pour enfants : l’humanisme salutaire du “Spirou” d’Émile Bravo 
Publié le 13 décembre 2021 sur Télérama.fr
Le grand talent d’Émile Bravo dans cette saga colossale – le quatrième et dernier volume paraîtra au printemps prochain – consiste à rester au plus près de la vie de tous les jours et de son personnage-titre. Afin de le voir évoluer, poser les questions que personne n’ose verbaliser à cette époque, et ainsi provoquer des dialogues d’une rare intelligence (mais très accessibles) en bande dessinée. L’auteur montre ainsi avec subtilité que la plupart des populations de l’Europe occupée n’étaient ni collaborationnistes ni résistantes, mais simplement passives, et n’avaient d’autre objectif que de survivre à court terme. Dès lors, les élans simplement humanistes de Spirou finiront par en faire un héros, du moins aux yeux de ses proches compagnons.
Moins portée sur l’action que l’épatante saga Les Enfants de la Résistance, la série L’Espoir malgré tout partage néanmoins avec elle sa documentation rigoureuse et un sens du rythme impeccable. Souvent drôle et mordante, et parfois très émouvante, elle relève le défi de s’adresser à tous les publics, à partir de 9 ans, malgré la dureté des sujets abordés et la multiplicité de personnages adultes. Car au-delà du passionnant aspect historique, elle parle de la vie, et de l’envie de vivre ensemble, entre humains. À l’heure de la résurgence de discours extrêmes, en France et en Europe, et de la tentation du révisionnisme de certains, cette œuvre intergénérationnelle au discours clair et profond se révèle particulièrement salutaire. 
 
Didier Pasamonik
C’est sans doute l’une des œuvres les plus importantes de la décennie qui fait la preuve que l’on peut parler de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah en renouvelant le thème. Elle est riche de ses sous-textes, par son universalité, sa réflexion sur l’engagement, sur l’absurdité de la condition humaine et de la création quand elle est confrontée aux totalitarismes. Le regard -éminemment documenté- de L’Espoir malgré tout, en fait en quelque sorte un Maus de la BD belge.
 
Émile Bravo, Le Spirou d’Émile Bravo : L’Espoir malgré tout - Troisième partie : “Un départ vers la fin”
Il a fait le choix de don­ner une dif­fé­rence d’âge aux deux héros. Spi­rou n’a pas l’âge requis pour être sou­mis au STO, ce Ser­vice du Tra­vail Obli­ga­toire qui envoie les adultes tra­vailler en Alle­magne. Fan­ta­sio a pu faire réa­li­ser des papiers le pré­sen­tant comme un ouvrier indis­pen­sable sur place. On croise un cer­tain M. René, un peintre de renom. Les dia­logues sont construits et donnent une vision des situa­tions, offrant des plages d’humour bien­ve­nues dans cette ter­rible ambiance.
La concep­tion gra­phique rete­nue par Émile Bravo prend en compte la période où se déroulent l’histoire et le style alors employé dans les bandes des­si­nées. On se rap­proche de ces planches des années de guerre, du Tin­tin des pre­miers albums. Les décors très pré­sents, sont soi­gnés, détaillés et habillent avec brio les vignettes.
La mise en cou­leurs de Fanny Benoit pri­vi­lé­gie les teintes sobres qui reflètent l’atmosphère pesante qui régnait.
Un album qui remet en mémoire les diverses péri­pé­ties vécues au niveau du peuple avec une intrigue forte por­tée par un couple de héros dans un cadre inha­bi­tuel pour eux.
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Une BD de Spirou pour raconter la Shoah aux jeunes
Dans ce train, Spirou croise un Hollandais, qui lui permet de comprendre l’ampleur de la situation.
« L’idée de se sauver ne vient pas à Spirou », insiste le dessinateur avant d’ajouter que « ce sont les autres qui lui inspirent cette idée. Il écoute ceux qui l’entourent. Heureusement, on croise dans notre vie des gens lucides qui nous éveillent. Ça ne pouvait pas venir de Spirou, car c’est un jugement d’adulte, de gens un peu éclairés. Spirou est tellement ingénu. Il n’a pas de préjugé raciste. On découvre le monde à travers lui. Il nous renvoie à nous-même et nous permet de nous demander ce que nous aurions fait pendant la Seconde Guerre mondiale. »
En échappant au train pour Auschwitz, Spirou sauve deux enfants. L’instant est héroïque, suivi par un moment de doute, où l’on croit l’un des deux enfants morts.
« C’est toujours pour coller au réalisme », précise Émile Bravo, qui voulait aussi aller avec cette scène à l’encontre des clichés du genre.
« Plonger d’un train en route dans une rivière, c’est assez courant en BD. Ce qui me faisait rire, c’est qu’une rivière, ce n’est pas forcément très profond. La scène est dramatique, mais il y a aussi de l’humour. »
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"On ne peut pas l’envoyer à Auschwitz": une BD de Spirou pour raconter la Shoah aux jeunes 
"Émile Bravo, qui a consacré près d'une décennie à cette ambitieuse et bouleversante évocation des heures sombres du XXe siècle, veut "faire écho à notre monde d’aujourd’hui", marqué par le retour du nationalisme. "Grâce à Spirou, cette histoire ne disparaîtra pas des librairies. Quand on te donne un personnage comme ça, il vaut mieux raconter quelque chose de fort, qui transmette quelque chose qui aide à se construire. C'est important, plutôt que d’utiliser Spirou pour raconter une nouvelle aventure. Il y en a déjà tellement..."
Si les super-héros américains ont souvent été utilisés dans le cadre de récits graves, les personnages de la BD franco-belge sont le plus souvent restés extérieurs aux grands événements du monde. En cela, le Spirou d'Émile Bravo n’est pas le Spirou que l’on connaît. Dans ce monde plus sombre, plus violent, les personnages inventés par Franquin - comme Zorglub - n’existent pas. "Je ne reprends pas Spirou", précise Émile Bravo. "Je fais l’avant-Spirou. C’est un peu différent. J’explique l’humanité de ce personnage qui était apparu un peu brutalement dans les premiers albums."
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Spirou : L’Espoir malgré tout et bientôt le dénouement
"Dans la Belgique sous le joug de l’occupation allemande, les mois et les années passent au rythme des convois de déportation et des amis arrêtés et massacrés... Une spirale de violence qui emporte Spirou, ballotté entre candeur et volonté de lutter contre l’injustice, et son ami Fantasio dont l’attitude frise souvent l’inconscience et la bêtise. Ces deux personnages que tout oppose sont les témoins de la magistrale fresque d’Émile Bravo sur la Seconde Guerre mondiale abordée du point de vue de l’enfance." 
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Spirou, l’espoir malgré tout #3
"Tous publics, tour à tour hilarante, terrifiante et bouleversante, cette série condense à la fois des questionnements essentiels, des valeurs fortes et une parfaite narration de bande dessinée. Une grande, très grande œuvre." 
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"Spirou", le groom de l'hôtel Moustic, né en 1938, et devenu aventurier après-guerre. 
"Que se passe-t-il dans la tête de Spirou ?
C’est aussi la question que se pose depuis plusieurs années Émile Bravo qui, en 2008, dans Le Journal d’un ingénu, se demandait pourquoi et comment le jeune groom des années 1930 était devenu après-guerre l’aventurier intrépide qu’on connaît. Eh bien, c’est la guerre, justement, qui nous l’a changé. La guerre et l’amour ! Spirou retrouvera-t-il la jeune juive polonaise qu’il a connue dans la Belgique occupée ? Rien n’est moins sûr. La quête sera longue. Émile Bravo termine en ce moment le 4e volume de L’Espoir malgré tout.
’’J’essaie de rendre Spirou très philosophe face à la mort et la brutalité. Si mon héros de BD doit montrer l’exemple, ce n’est pas dans la manière de se comporter pendant une guerre, mais dans la façon dont il faut tout faire pour que la guerre n’advienne pas. Émile Bravo ’’
Émile Bravo lâchera Spirou en 1945, quand commence la première histoire longue du personnage, Il y a un sorcier à Champignac, dessiné par Franquin."

jeudi 15 octobre 2020

Une nouvelle revue Néerlandaise

Une nouvelle revue Néerlandaise va voir le jour en 2021. Maxix
Avec la publication du tome 1 des épatantes aventures de Jules - L'imparfait du futur. 
Le numéro 0, est gratuit, sur demande, pour nos amis Belges et Néerlandais.

Couverture provisoire

vendredi 19 juillet 2019

Spirou. Son retour dans Le Télégramme

Un an après la prépublication de ’’Spirou, l’espoir malgré tout – Un mauvais départ’’, dans le journal ’’Le Télégramme’’ les lecteurs peuvent découvrir le deuxième chapitre, "Un peu plus loin vers l’enfer". Un véritable privilège puisque l'album ne paraîtra que le 04 octobre en librairie !
La prépublication des 88 planches a débutée le 1er juillet et s’achèvera le 26 septembre.





mercredi 20 février 2019

Une interview dans Comixene n° 130 de mars/mai 2019

Dans le magasine allemand Comixene n°130 de mars/mai 2019
Une interview

Schatten über Tim und Struppi -  Hergés Vergangenheit
The Man - Erinnerung an Stan Lee
Émile Bravo und sein Spirou
Mawil zeichnet den neuen Lucky Luke
Bartträger in Frauenkleidern: Mundo Reverso
Battle Angel Alita im Comic und Film
Descender - Das Ende ist der Anfang
Nick, der Weltraumfahrer
Star Trek Discovery
Lars Fieske und Steffen Kverneland - Die Norweger!
Tillie Walden über Pirouetten
Marvels Neustart
Friedrich Schiller und seine Comics
Am liebsten mag ich Monster - eine Betrachtung
Lukasz Kowalczug der Pole mit dem Schleim
David Füleki Ein ungewöhnliches Interview
Webcomics - Das große Scrollen

News, Rezensionen, Termine, Werkstatttipps, das Comicrätsel,
Kuriositäten und Infos aus den Comic- und Cartoonszenen.

Comic: Füchse und Fußballe von Ralf Marcinczik
Im Comic-Fachhandel oder am Bahnhofskiosk
März-Mai 2019 - 112 Seiten, im Bund geleimt

€ 8.90 (D)   CHF 8.90 (CH)   € 10.00 (A)   10.00 (LUX)
 
 
 

samedi 8 décembre 2018

Entretien dans "balises" : Dans la bulle d'Émile Bravo

https://balises.bpi.fr/bande-dessinee/dans-la-bulle-demile-bravo
Par Camille Delon
Publié le  07/12/2018
Dans "balises" le webmagazine de la bibliothèque publique d'information 

Extraits:

"Quels sont les auteurs de BD que vous nous recommandez de lire ? 

Je vous conseille de lire les BD d’Anouck Ricard, une auteur jeunesse. Son travail est fantastique et d’une grande profondeur. Je pense aussi que nous avons un très grand artiste en France : Blutch. C’est un dessinateur incroyable, il finira au Louvre ! Par ailleurs, je crois que le travail de Marjane Satrapi a été essentiel. Il a permis de faire connaître la bande dessinée à des gens qui n’en lisaient pas. Marjane a montré que la BD, ce n’est pas seulement le dessin, c’est aussi le scénario. En utilisant les codes de l’enfance adaptés aux codes de la BD - eux-mêmes inspirés de la miniature orientale - elle a raconté une histoire très personnelle qui touche à l’universel. Beaucoup de gens ont lu Persépolis sans se rendre compte qu’ils lisaient de la BD. Enfin, je vous conseille évidemment Riad Sattouf. J’aime la dimension universelle de ses livres. Il s’adresse à tout le monde. Son œuvre est exceptionnelle car ç’est très difficile pour un jeune auteur de raconter quelque chose de puissant. Il faut d’abord qu’il se construise, qu’il ait un vécu. Riad et Marjane y sont néanmoins parvenus parce qu’ils ont une histoire hors du commun" 


La suite de l'entretien est ICI

jeudi 22 novembre 2018

Entretien dans l'Est Républicain

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2018/11/21/emile-bravo-spirou-ne-peut-pas-tuer-c-est-impossible
Par Lysiane Ganousse 
Publié le 21novembre 2018 à 13:10 
Dans l'Est Républicain

 


Extraits:

"Émile Bravo : "Spirou ne peut pas tuer, c'est impossible !" 
Dix ans après « Le Journal d’un Ingénu», Émile Bravo retrouve Spirou là où il l’a laissé : à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Pour un grand œuvre imaginé à hauteur d’enfant. Spirou prendra-t-il les armes ? Fantasio va-t-il collaborer ? Questions en série à un auteur extraordinairement pédagogue qui a, en plus, le bon goût de s'arrêter samedi 24 novembre à Nancy pour dédicacer "Spirou, l'espoir malgré tout". Nancy, Paris, et nulle part ailleurs."

"Face au va-t-en guerre Fantasio, vous développez via Spirou un discours très pacifiste.  
Même quand il s’agit de renvoyer les nazis chez eux ?
C’est la question que se pose Spirou mais à laquelle on n’a pas de réponse. Surtout que la plupart des gens ne savaient pas vraiment ce qu’était le nazisme, en France comme en Belgique. Et puis pour être capable de tuer, il faut rentrer dans une spirale de haine, et ce n’est précisément pas dans les valeurs de Spirou. Rappelez-vous : Spirou ne peut pas tuer, c’est ontologique chez lui.
Après tout, qu’est-ce qu’un héros en cette période, hé bien c’est quelqu’un qui reste humain, qui parvient à préserver ses valeurs. Je ne demande pas à Spirou de prendre les armes, mais de rester humain."

La suite de l'entretien est ICI

Petit rappel, le 24/11/2018 - Rencontre à la librairie La Parenthèse à Nancy 

 

vendredi 9 novembre 2018

Entretien chez Tric Trac - Les zinetervious Strip Trac

https://www.trictrac.net/actus/les-zinetervious-strip-trac-connaissez-vous-emile-bravo
Par Monsieur Kristoff et Monsieur Winzenschtark
Publié le vendredi 9 novembre 2018 à 09:10 










"Début Octobre, Monsieur Kristoff et Monsieur Winzenschtark se sont rendus en notre française capitale rencontrer Monsieur Émile Bravo, illustre nom de la bande dessinée moderne. Monsieur Émile fait en effet l'actualité avec son nouveau Spirou d'auteur, L'Espoir Malgré Tout. Mais avant d'aller plus loin, une petite question résonne entre nos oreilles (et devant vos yeux par la présente) : connaissez-vous l'œuvre de Monsieur Émile ?"

"Mais la série majeure, l'œuvre principale de Monsieur Émile, pour mieux découvrir son travail, reste Les Épatantes Aventures de Jules. Si les deux premiers tomes, plus farfelus, servent avant tout à poser l'univers et le ton, la série et son propos décollent véritablement à partir du troisième tome, Presque Enterrés. À travers Jules, Monsieur Émile s'adresse au petits comme aux grands enfants, et nous pousse à réfléchir, questionner, remettre en question, des sujets philosophiques ou de société, comme le clonage, l'éthique scientifique, l'évolution de l'humain, l'argent, la mort, ou la religion. Le tout est servi par un humour génial, ainsi qu'un splendide trait charbonneux, marque de fabrique visuel de l'auteur. "

La vidéo de l'entretien est ICI

jeudi 1 novembre 2018

Ca m'intéresse HS de novembre décembre 2018

Rencontre avec Émile Bravo, dans Ça m'intéresse HS de nov/déc 2018.
Notre monde vu à travers les aventures du célèbre groom.



mardi 30 octobre 2018

Entretien chez "Les petits Miquets"

http://bandedessinee.blog.lemonde.fr/2018/10/30/emile-bravo-spirou-cest-moi/
Par Cathia Engelbach
Publié le 30/10/2018 



Extraits :
-Votre Spirou a été désigné Défenseur par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de la Déclaration universelle. Pour vous qui prônez les valeurs humanistes, quel message cela véhicule-t-il ?

- Si la fonction principale de Spirou est d’être un groom, cela signifie qu’il « se met au service de », que ce soit de quelque qu’un, d’une cause… Or, Spirou est avant tout humain, sa cause est donc d’être au service de l’homme. C’est pourquoi il est si empathique ! Je pense pour ma part qu’on ne peut rien tirer d’une hypothétique identité nationale. J’ai des origines espagnoles, je suis français, mais partout où je suis allé, je n’ai vu que des êtres humains, bons ou mauvais. J’adore l’astronomie et quand je regarde là-haut, je ne vois qu’une planète perdue dans l’immensité, quelque chose qui nous dépasse complètement.
Il suffit de lever la tête pour comprendre que nous ne sommes qu’une infirme partie de tout un système et que notre histoire à nous, en réalité, est si peu de chose… Je refuse cette idée selon laquelle l’Histoire débute à l’invention de l’écriture et que c’est cela qui sépare Histoire et Préhistoire, comme si, avant, nous n’étions que des enfants dessinant sur les murs… C’est renier notre enfance, alors que nous nous sommes éveillés et nous avons commencé à nous exprimer via l’art pariétal : c’est du pur art qui a conduit à l’écriture ! L’écriture vient du dessin, comme je le dis souvent, mais c’est une écriture que nous avons oubliée. Je prends toujours l’exemple de la lettre « A » qui n’est autre qu’une tête de taureau à l’envers : les deux pattes du « A » retournées sont les cornes du taureau car cela vient d’aleph qui signifiait taureau en phénicien. C’est ainsi qu’il faudrait l’expliquer aux enfants !

La suite ICI

samedi 27 octobre 2018

Entretien sur la Ligne Claire

https://www.ligneclaire.info/emile-bravo-78271.html
Par Jean Luc Truc
Publié le | La Ligne Claire

Extraits :

Est-ce que ce Spirou est votre grand œuvre comme je l’ai écrit ? Il y a une volonté énorme dans ces pages.
Je mets tout dedans. Je ne m’en suis pas rendu compte au départ. C’est le principe de la liberté totale. J’avais carte blanche. Je croyais que cela allait faire un album comme l’Ingénu. Il y avait tellement de choses à dire, à développer. Je ne parle même pas de la guerre mais des relations humaines. Le pire apporte parfois le meilleur.

Vous remettez à sa place tout le contexte, l’Église, les Rexistes, la position des Flamands ?
Oui mais il y a des gens bien. Il y a un curé qui lui est humaniste. Ce n’est pas un travail à charge et je vais jusqu’à la Libération.L’histoire se termine en septembre 1944. Ensuite il y a un épilogue qui se passe en 1945.


Comment avez-vous écrit cette histoire ? Vous l’avez bouclé ou enrichit au fur et à mesure ?

Non, je savais où j’allais. Je connaissais la grande structure. Ensuite je l’ai vécu au quotidien, j’ai passé quatre ans d’Occupation dans ma tête.

En 2013, vous étiez déjà sur des pistes précises ?
Oui et j’ai mis quatre ans à l’écrire. Je me suis mis dans la peau des personnages mais j’avais le canevas. Le prochain sortira dans un an en septembre. Et je me consacre qu’à ça. La promo me prend actuellement beaucoup de temps.

Ce Spirou est une BD adulte ?
Non, au contraire. Moi j’aurais aimé la lire à huit ans, qu’elle réponde à mes questions. Je me souviens de gens, perdu dans leur village, qui n’avaient pas vu d’Allemands pendant la guerre mais sentaient pourtant l’oppression.


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vendredi 26 octobre 2018

Entretien sur Le Point Pop

https://www.lepoint.fr/pop-culture/bandes-dessinees/emile-bravo-je-ne-voulais-pas-imaginer-spirou-resistant-ou-collabo-05-10-2018-2260519_2922.php

Publié le | Le Point.fr 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Extraits : 

Alors que votre Spirou incarne la simplicité et la pureté, Fantasio est un journaliste peu scrupuleux, arrogant, gaffeur et même collaborationniste ! 
 
Fantasio est inconscient et il collabore sans s'en rendre compte, par bêtise pure ! Je me suis inspiré des premières versions de Franquin avec un personnage drôle, gaffeur, paranoïaque et sanguin. J'ai des amis comme lui autour de moi, qui ont un grand cœur et qui ne vous laisseront jamais tomber malgré leurs pulsions incontrôlables. Je trouvais amusant de dessiner un adulte se comportant comme un enfant et un enfant agissant en adulte. Mon Fantasio fait écho aux adultes de notre société qui ne veulent pas grandir. Mais heureusement qu'il est là, car c'est lui qui déclenche les péripéties !
 
Vous prenez le parti pris de ne jamais dessiner les visages des soldats allemands, pourquoi ? 
 
J'en ai marre de voir la fascination pour l'uniforme allemand dans la bande dessinée. Il y a un côté fétichiste qui ne me plaît pas. Vous savez, les uniformes nazis (conçus notamment par Hugo Boss, NDLR) ont été créés pour impressionner les populations. J'ai préféré les montrer charbonneux, au service d'une violence terrible. J'ai gardé cette idée qu'une partie de ton âme disparaît au moment où tu travailles pour une idéologie maléfique. Je voulais les traiter graphiquement comme des machines.

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