Comme
nous
l'avons fait auparavant pour les salariés de l'association il y a
quelques mois, nous faisons encore appel à votre bon cœur, pour sauver les requins marteaux .
Message de Franquy
Bonjour à toutes et à tous !
J'espère que vous allez bien. Si je m'adresse à vous aujourd'hui c'est pour vous annoncer une
bonne et une mauvaise nouvelle.
Commençons
par la bonne... Et bien, la bonne c'est que nous sommes installés sur
Bordeaux
depuis plus de deux mois et que tout se passe à ravir. L'équipe est
en pleine forme, nous avons endigué toutes les dépressions nerveuses et
les tentatives de suicide se font de plus en plus
rares... C'est sûrement dû à la proximité de la mer !
La
ville est accueillante et il n'a fallu que quelques semaines pour
s’intégrer au dynamisme
culturel bordelais. J'en veux pour preuve l'exposition d'Amandine
Urruty à la Mauvaise Réputation qui a pété tous les scores en terme de
fréquentation. La première édition de la FMAC 33
(Fondation Meroll pour l’Art Contemporain en Gironde) à la librairie
Mollat aura marqué à n’en pas douter les cœurs et les esprits… Il
devrait en être de même lors de la future projection de
Villemolle 81, notre dernier long métrage, qui sera organisé le 9
juin à l'Utopia.
La
mauvaise, vous vous en doutez peut-être déjà c'est que nous sommes dans
une sale passe... On
peut invoquer pas mal de raisons, la crise qui touche le secteur,
des livres de qualité certes mais difficiles et quelque peu onéreux…
Mais c’est comme ça ! On aime chacun de nos bouquins et
nous sommes extrêmement fiers de ce catalogue qui donne tant de
sueurs froides à nos représentants et si peu de satisfaction à notre
banquier.
Comment nous en sortir alors ? Nous sommes en train d’explorer plusieurs pistes. Premièrement,
il est hors de question de couiner en vous demandant de faire des dons à notre gentille association. Non ! Non ! et re-non!
Pour régler notre problème de trésorerie, qui s’élève tout de même à plus 60 000 € (oui, 60
000), nous allons vous mettre face à vos responsabilités chers amies et amis des Requins Marteaux !
Car ces 60 000€ nous les avons! Nous les avons sous forme de livres, de t-shirts et autres
bienfaits de la société de consommation.
Vous les achetez ? Nous sommes sauvés ! Vous les achetez pas, et bien les Requins
Marteaux finissent comme Jimi Hendrix !
Après tout pourquoi pas ? Bon je dis ça mais en même temps, non pas que ça me dérange de
mourir dans du vomi et des supers accords de guitare, mais ça me briserait sérieusement les noisettes de fermer boutique !
Alors voilà, tout ce que j’ai à vous offrir, c’est une win-win
situation !
Vous
achetez nos trucs, on continue d’exister et du coup vous pouvez
continuer d’acheter nos
trucs et peut-être même vos enfants peuvent à leur tour acheter nos
trucs et comme ça tout le monde est content ! Faites ce geste simple et
nous serons sauvés… mais pour l’instant tout ce
que je peux vous promettre ce sont des larmes et de la sangria !
Dans
les jours et semaines à venir, les Requins Marteaux vont vous proposer
un nombre
impressionnant d’opérations commerciales destinées à renflouer nos
caisses. Ventes de livres, d’originaux, projections de films,
conférences, concerts, visites surprises chez nos amis libraires
Bisous et patati et patata ! (vous pouvez déjà télécharger notre
affiche de soutien ici et la placarder chez vous ou la distribuer dans
la rue)
Voilà! D'ici quelques mois nous saurons si une activité originale comme la nôtre a encore lieu
d'être en 2011.
Et c’est VOUS qui allez en décider… Alors quelle qu' en soit l'issue, tout ceci se terminera
dans une Méga Fiesta dont j'ai le secret dans un endroit connu de moi seul !
Bonne chance à nous tous et big bibi de la part de…
FRANKY
mardi 28 juin 2011
mardi 21 juin 2011
Atelier des Vosges
L'atelier où l'on bulle
Télérama n°2506 du 21 janvier 1998
Article écrit par Cécile Maveyraud
Ils avaient le blues du créateur solitaire.
Alors ils ont mis en commun leurs idées et leurs planches à dessin. Et ça bouillonne.
Lorsqu'en 1974 André Franquin reçoit le premier Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, Joann Sfar et Christophe Blain s'éclatent encore à la maternelle et Emmanuel Guibert planche sur les divisions avec virgule.
Aujourd'hui, la manifestation fête sa vingt-cinquième édition (du 21 au 25 janvier), et les albumsdes gamins, devenus auteurs de BD, y sont en compétition.
La Fille du professeur, du duo Sfar-Guibert, et La Révolte d'Hop-Frog, desinée par Christophe Blain, concourent dans la catégorie Coup de coeur, réservée aux auteurs ayant publié moins de trois albums.
Plus tard, peut-être seront-ils en lice pour l'Alph'art du meilleur album, du meilleur scénario, ou de la BD d'humour...
Concurrents d'accord, mais copains d'abord, ils partagent le même atelier, place des Vosges, lieu chic et touristique du Paris historique. Cinquante mètres carrés sur cour, au premier étage d'un des deux immeubles de brique restés encrassés par la patine des ans et la pollution.
Un atelier qui n'a rien à voir avec le studio Hergé, où dessinateurs et scénaristes s'activaient au seul profit du créateur de Tintin. Ici, les neuf locataires, dont la moyenne d'âge n'excède pas la trentaine, dessinent et peignent pour eux-mêmes, chacun selon son style et ses envies. Et dès qu'une place se libère, un nouveau venu, qui partage forcément des affinités avec le groupe existant, vient s'installer.
Cinq tables de travail en bas, quatre sur la mezzanine: chacune révèle le caractère de celui qui s'y penche.
... Fouillis sur l'immense planche de Christophe Blain. Rangement clinique chez Emmanuel Guibert. Désordre ordonné du côté de Joann Sfar. Les murs sont parsemés de vieilles illustrations de salle de classe, de croquis, d'esquisses, de factures à régler...
« L'atelier permet de rompre la solitude. J'en avais assez de travailler toute la journée chez moi, explique Christophe Blain. Et puis, venir ici, ça m'a fait chausser des bottes de sept lieues. »
Tous parlent d'émulation. « En fait, on dessine pour épater les copains », glisse Joann Sfar. Ce qui les réunit, c'est la volonté de dépasser les genres traditionnels. Leurs récits ont la couleur du western, du polar, de la science-fiction ou de l'heroic fantasy, mais avec un humour toujours décalé, un rien de poésie, quelques souvenirs personnels et des techniques proches de la peinture.
Les grandes scènes d'action ou les intrigues dans le pur style classique ne sont pas pour eux.« Je suis plus à l'aise quand je fais parler mes personnages de leur égoïsme ou de leur histoires minables » reconnaît Christophe Blain.
Cette nouvelle forme de BD intensifie les situations, donne aux caractères des ressorts psychologiques plus profonds.
Leurs héros ont aussi des faiblesses, des déchirures...
Depuis quatre ans, ces trois fondateurs de l' « Atelier des Vosges » sont inséparables.
Quand l'un d'eux vient à coincer sur un dessin ou sur un dialogue, les autres le sentent. Emmanuel Guibert se souvient de la première fois où Christophe Blain lui a demandé conseil: « Je n'avais aucune expérience de la vie en atelier et je le connaissais à peine. J'ai tenté d'être le plus pertinent possible. Mais sans être sûr de mes remarques. Et que fait Christophe? Il prend sa gomme, son Tipp-Ex et efface tout. »
Les critiques et le regard des autres sont essentiels, d'autant que chacun a ses obsessions. Une mise en scène boiteuse n'échappe pas à Christophe Blain. Une histoire qui manque de jus et Joann Sfar vient à la rescousse. Quant à Emmanuel Guibert, il est toujours soucieux du détail historique. Jeu de la complémentarité, jeu des influences, chacun apporte à l'autre son talent.
« A 11, 12 ans, souvent, les gamins s'arrêtent de dessiner. Nous, on a continué, dit Joann Sfar. On dessine comme on irait dans le bain s'amuser avec des jouets en plastique. » Follement ambitieux et minés par le doute, ils cultivent les paradoxes. « Dès lors que nous avons un projet en tête, nous sommes persuadés de pouvoir le réaliser. Nous avons une confiance illimitée en nos moyens, affirme Emmanuel Guibert. Mais à chaque fois que le crayon se pose sur la feuille, les certitudes s'effondrent. »
Etre auteur de BD, c'est être à la fois metteur en scène, dialoguiste, costumier, éclairagiste, architecte... « C'est le mode d'expression le plus démocratique qui soit, conclut Joann Sfar. Un papier, un crayon, et tu dessines une bataille avec deux cents personnages, ça ne coûte rien. »
Télérama n°2506 du 21 janvier 1998
Article écrit par Cécile Maveyraud
Ils avaient le blues du créateur solitaire.
Alors ils ont mis en commun leurs idées et leurs planches à dessin. Et ça bouillonne.
Lorsqu'en 1974 André Franquin reçoit le premier Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, Joann Sfar et Christophe Blain s'éclatent encore à la maternelle et Emmanuel Guibert planche sur les divisions avec virgule.
Aujourd'hui, la manifestation fête sa vingt-cinquième édition (du 21 au 25 janvier), et les albumsdes gamins, devenus auteurs de BD, y sont en compétition.
La Fille du professeur, du duo Sfar-Guibert, et La Révolte d'Hop-Frog, desinée par Christophe Blain, concourent dans la catégorie Coup de coeur, réservée aux auteurs ayant publié moins de trois albums.
Plus tard, peut-être seront-ils en lice pour l'Alph'art du meilleur album, du meilleur scénario, ou de la BD d'humour...
Concurrents d'accord, mais copains d'abord, ils partagent le même atelier, place des Vosges, lieu chic et touristique du Paris historique. Cinquante mètres carrés sur cour, au premier étage d'un des deux immeubles de brique restés encrassés par la patine des ans et la pollution.
Un atelier qui n'a rien à voir avec le studio Hergé, où dessinateurs et scénaristes s'activaient au seul profit du créateur de Tintin. Ici, les neuf locataires, dont la moyenne d'âge n'excède pas la trentaine, dessinent et peignent pour eux-mêmes, chacun selon son style et ses envies. Et dès qu'une place se libère, un nouveau venu, qui partage forcément des affinités avec le groupe existant, vient s'installer.
Cinq tables de travail en bas, quatre sur la mezzanine: chacune révèle le caractère de celui qui s'y penche.
... Fouillis sur l'immense planche de Christophe Blain. Rangement clinique chez Emmanuel Guibert. Désordre ordonné du côté de Joann Sfar. Les murs sont parsemés de vieilles illustrations de salle de classe, de croquis, d'esquisses, de factures à régler...
« L'atelier permet de rompre la solitude. J'en avais assez de travailler toute la journée chez moi, explique Christophe Blain. Et puis, venir ici, ça m'a fait chausser des bottes de sept lieues. »
Tous parlent d'émulation. « En fait, on dessine pour épater les copains », glisse Joann Sfar. Ce qui les réunit, c'est la volonté de dépasser les genres traditionnels. Leurs récits ont la couleur du western, du polar, de la science-fiction ou de l'heroic fantasy, mais avec un humour toujours décalé, un rien de poésie, quelques souvenirs personnels et des techniques proches de la peinture.
Les grandes scènes d'action ou les intrigues dans le pur style classique ne sont pas pour eux.« Je suis plus à l'aise quand je fais parler mes personnages de leur égoïsme ou de leur histoires minables » reconnaît Christophe Blain.
Cette nouvelle forme de BD intensifie les situations, donne aux caractères des ressorts psychologiques plus profonds.
Leurs héros ont aussi des faiblesses, des déchirures...
Depuis quatre ans, ces trois fondateurs de l' « Atelier des Vosges » sont inséparables.
Quand l'un d'eux vient à coincer sur un dessin ou sur un dialogue, les autres le sentent. Emmanuel Guibert se souvient de la première fois où Christophe Blain lui a demandé conseil: « Je n'avais aucune expérience de la vie en atelier et je le connaissais à peine. J'ai tenté d'être le plus pertinent possible. Mais sans être sûr de mes remarques. Et que fait Christophe? Il prend sa gomme, son Tipp-Ex et efface tout. »
Les critiques et le regard des autres sont essentiels, d'autant que chacun a ses obsessions. Une mise en scène boiteuse n'échappe pas à Christophe Blain. Une histoire qui manque de jus et Joann Sfar vient à la rescousse. Quant à Emmanuel Guibert, il est toujours soucieux du détail historique. Jeu de la complémentarité, jeu des influences, chacun apporte à l'autre son talent.
« A 11, 12 ans, souvent, les gamins s'arrêtent de dessiner. Nous, on a continué, dit Joann Sfar. On dessine comme on irait dans le bain s'amuser avec des jouets en plastique. » Follement ambitieux et minés par le doute, ils cultivent les paradoxes. « Dès lors que nous avons un projet en tête, nous sommes persuadés de pouvoir le réaliser. Nous avons une confiance illimitée en nos moyens, affirme Emmanuel Guibert. Mais à chaque fois que le crayon se pose sur la feuille, les certitudes s'effondrent. »
Etre auteur de BD, c'est être à la fois metteur en scène, dialoguiste, costumier, éclairagiste, architecte... « C'est le mode d'expression le plus démocratique qui soit, conclut Joann Sfar. Un papier, un crayon, et tu dessines une bataille avec deux cents personnages, ça ne coûte rien. »
Émile Bravo en plein boulot vu par
Emmanuel Guibert.
mercredi 8 juin 2011
dimanche 5 juin 2011
Un nouveau prix, pour Ma maman est en Amérique....
Prix des écoles et de la bibliothèque Colette Vivier. ICI
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill de Jean Regnaud et Émile Bravo vient d'obtenir le premier prix, catégorie CE1 - CE2, devant Robot mais pas trop d'Eric Simard (2ème prix), La tête ailleurs d'André Bouchard et Quentin Blake (3ème prix), Mission Impossible d'Agnès Desarthe et Anaïs Vaugelade (4ème prix) et Kimiko et le botaniste de Hideko Ise (5ème prix).
Félicitations
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill de Jean Regnaud et Émile Bravo vient d'obtenir le premier prix, catégorie CE1 - CE2, devant Robot mais pas trop d'Eric Simard (2ème prix), La tête ailleurs d'André Bouchard et Quentin Blake (3ème prix), Mission Impossible d'Agnès Desarthe et Anaïs Vaugelade (4ème prix) et Kimiko et le botaniste de Hideko Ise (5ème prix).
Félicitations
vendredi 3 juin 2011
Le retour de Jules...
La prépublication du tome 6 d'une épatante aventure de Jules est enfin
disponible à la lecture dans le n° 3817 du journal de Spirou.
"Un plan sur la comète" épisode 1/9
Avec en prime une interview de l'auteur...
11 pages de pur bonheur, précipitez vous chez votre marchand de journaux, pour découvrir le début de la nouvelle saga de l'été.
Une petite image pour vous en donner un avant goût...
"Un plan sur la comète" épisode 1/9
Avec en prime une interview de l'auteur...
11 pages de pur bonheur, précipitez vous chez votre marchand de journaux, pour découvrir le début de la nouvelle saga de l'été.
Une petite image pour vous en donner un avant goût...
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