Une image extraite du périodique Astrapi n° 663.
Rubrique Truc à savoir page 34.
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samedi 21 novembre 2009
La question du père - Dossier de presse
Dossier de Presse pour la sortie, le 19 Mai 2006, de '’La question du Père’’ aux éditions Dargaud, 5ème tome de la série -
Les épatantes aventures de Jules.
Sous forme de trois planches prédécoupées, formant une boite à assembler et un jeu de 20 cartes à disposer ensuite à l’intérieur.
Format d’une planche : 42 x 29,7 cm
On retrouve, les principaux personnages de la série, Jules, Janet, Janis, Roméo, Tim, Le père Antoine, M. et Mme Wilkins, les Parents de Jules, Gredulin, Bidule, Jean Etcheverry, tek, Joris, Tintin, le professeur Van Houten et Bastien.
Une carte sur sa biographie.
Une carte sur sa bibliographie.
Deux cartes sur les différentes couvertures de la série.
Sous forme de trois planches prédécoupées, formant une boite à assembler et un jeu de 20 cartes à disposer ensuite à l’intérieur.
Format d’une planche : 42 x 29,7 cm
On retrouve, les principaux personnages de la série, Jules, Janet, Janis, Roméo, Tim, Le père Antoine, M. et Mme Wilkins, les Parents de Jules, Gredulin, Bidule, Jean Etcheverry, tek, Joris, Tintin, le professeur Van Houten et Bastien.
Une carte sur sa biographie.
Une carte sur sa bibliographie.
Deux cartes sur les différentes couvertures de la série.
vendredi 20 novembre 2009
Astrapi n° 651
Une image extraite du périodique Astrapi n° 651.
Rubrique Truc à savoir page 28.
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Rubrique Truc à savoir page 28.
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Sortie, aujourd'hui, du coffret Spirou le journal d'un Ingénu... chez Dupuis. Tirage Limité.
Les éditions Dupuis sortent un coffret qui reprend "Le
Journal d'un Ingénu" (album classique) ainsi que l'album de crayonnés avec dessin de couverture inédit.
Prix de vente public annoncé: 35€. Tirage limité.
Merci aux éditions Dupuis pour l'original de ce coffret et la couverture du crayonné.
Prix de vente public annoncé: 35€. Tirage limité.
Merci aux éditions Dupuis pour l'original de ce coffret et la couverture du crayonné.
jeudi 19 novembre 2009
Astrapi n° 651
Une image extraite du périodique Astrapi n° 651.
Rubrique Truc à savoir page 28.
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mercredi 18 novembre 2009
Spirou, l'aventure, la guerre, l'amour... chez Spirou et Fantasio.com
Source Spirou et Fantasio.com
Qu'est-ce qui pousse un auteur de bande dessinée à se lancer dans l'aventure d'un "one-shot" de Spirou ? La gloire d'apporter sa petite pierre à l'édification d'une série mythique ? Ou d'autres motivations, moins évidentes, plus personnelles, auxquelles on ne pense pas tout de suite ? Émile Bravo nous raconte comment s'est passée pour lui cette belle aventure.
La genèse du projet
C'est Fabrice Tarrin qui est le premier à m'avoir parlé du concept des one-shot de "Spirou".
Il est venu me voir pour me proposer de lui écrire un scénario.
Mais cet idolâtre ne jurait que par les années 60 alors que, pour moi, le plus intéressant était de raconter la jeunesse du héros. À sa création par Rob-Vel, Spirou est un personnage assez lisse et insignifiant. Et même si, par la suite, Franquin a étoffé sa personnalité en lui donnant une dimension humaniste, il lui manque toujours une véritable psychologie.
Je trouvais amusant de montrer qu'un personnage de BD sans grande individualité puisse prendre une part majeure dans les événements dramatiques qui ont précédé et annoncé la Seconde Guerre mondiale. Expliquant ainsi pourquoi, par la suite, il ne se plongera que dans des aventures légères en évitant de se mêler de politique et autres sujets graves.
Le contexte historique (la fin des années 30) et géographique (la Belgique) me semblait également idéal pour glisser une réflexion sur l'identité nationale, concept qui m'échappe totalement, et rappeler que la neutralité d'un pays ne l'empêche jamais d'être envahi.
Ensuite, j'ai laissé l'idée mûrir pendant deux ans, je me suis documenté pour coller au plus près de la vérité historique et, un jour, tous les éléments ont trouvé leur place logique dans ma tête ; j'ai écrit l'histoire en trois mois et je l'ai dessinée en quatre.
Découvrir Le grand secret de SpirouSpirou a été créé par Rob-Vel en 1938 et n'a été repris par Franquin qu'une dizaine d'années plus tard. Or les albums de "Spirou et Fantasio" édités chez Dupuis ne commencent qu'avec les aventures réalisées par Franquin. Je me suis donc demandé pourquoi cette décennie, quasi inconnue du grand public, a été occultée. En même temps, pendant ces années, Spirou qui était, à l'origine, un simple groom (c'est-à-dire un larbin qui ouvre les portes aux clients d'un hôtel !) est devenu un aventurier intrépide qui court le monde.
Évidemment, durant cette période, il s'est tout de même passé un événement majeur qui a traumatisé l'Humanité toute entière : la Seconde Guerre mondiale. Je me suis donc demandé dans quelle mesure ce traumatisme a touché ce gamin bruxellois (aux premières loges, donc, pour assister au début du conflit) et l'a fait évoluer pour devenir le héros que nous connaissons tous.
Mes nombreuses questions d'enfantOutre la question de la métamorphose de Spirou, je m'interrogeais sur d'autres points : "Pourquoi Spirou porte-t-il toujours un uniforme de groom sans jamais en exercer le métier?", "A-t-il été amoureux?", "A-t-il une conscience politique?", "D'où vient son amitié indéfectible avec Fantasio?", "Et qui est ce Fantasio?", "Et Spip, qui est-il? Pense-t-il?". J'avais envie de donner une réponse à tous ces mystères. Y ai-je réussi? À vous, amis lecteurs, de me le dire...
Nous sommes tous des enfants de la guerre...Un jour, mon père m'a dit une chose terrible : sans Hitler et Mussolini, je n'existerais pas. Croyez-moi, c'est un choc ! En m'expliquant que, sans l'aide des Allemands et des Italiens, Franco n'aurait sans doute pas vaincu les Républicains. Il n'aurait donc jamais fui l'Espagne et logiquement, jamais rencontré ma mère en France...
Comme je vous le disais, c'est le genre d'affirmation qui marque. Traumatisé, je me suis passionné pour cette période de l'histoire, essayant de comprendre pourquoi l'inhumanité m'avait engendré. Je me suis ainsi rendu compte que c'était le cas poure la plupart des gens. En tant qu'être humain, même si on pense subir l'Histoire, on en fait partie, on influe sur elle.
De même, "mes" Spirou et Fantasio tenteront de se tenir à l'écart d'événements qui finiront par les rattraper... Car, qu'on se le dise, un groom, en apparence, personnage insignifiant et servile, fait partie de l'Humanité !!! Et, à ce titre, peut influer sur le destin des hommes.
Les motivations dans mes autres BD
Je pense que le message que j'essaie de faire passer dans "Jules", ma série chez Dargaud, n'est pas très différent. Seule la toile de fond change : dans Spirou, elle est historique, alors que dans "Jules", elle est scientifique... Les sciences avec ses potentialités et ses dérives.
J'essaie de titiller l'intelligence des enfants, de les responsabiliser, de leur faire comprendre que chaque être humain fait partie d'un tout et de les rendre acteur de ce tout. Je crois m'adresser avant tout aux enfants plus perméables à ce genre de discours pour qu'ils tentent d'éduquer leurs parents qui sont souvent trop formatés, trop passifs, des consommateurs souvent irrécupérables... Ha ! Ha !
La bande dessinée "Tous Publics"C'est celle que je préfère ! Celle qui s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Celle, avec plusieurs niveaux de lecture, qui se partage en famille, qui engendre des débats... Elle est fédératrice car elle induit la complicité entre générations ! Dans sa conception, l'auteur doit puiser dans son âme d'enfant pour parler au gamin qu'il était : l'enfant questionne et l'adulte s'efforce de répondre... Mais, attention, sans jamais faire de morale !!! C'est un exercice extrêmement sain qui évite de se prendre au sérieux.
L'écriture graphiqueNotre premier mode d'expression, bien avant l'écriture, c'est le dessin. D'ailleurs, toutes les écritures sont, à la base, des dessins qui se sont simplifiés et codifiés. Bref, tout petit, je me suis rendu compte que je pouvais raconter des histoires juste en dessinant... Par la suite, quand on m'a inculqué l'écriture, je l'ai adjointe à mes histoires. Je veux dire par là que la bande dessinée est une forme d'écriture graphique, une écriture complète. À partir de là, rédiger un paragraphe ou dessiner une case, c'est exactement la même chose, vous me suivez ? Voyez les gens qui dénigrent la bande dessinée, ce sont souvent ceux qui ne connaissent pas les codes graphiques : des analphabètes du dessin ! Il doit y avoir un mot pour ça ; "agraphique" ? Mais "graphique" veut dire écriture en grec... Ce qui confirme ma théorie ! Quoi qu'il en soit, il faudrait sérieusement réhabiliter le dessin dans les écoles afin de faire comprendre la richesse de ce mode d'expression essentiel à une culture civilisée...
Qu'est-ce qui pousse un auteur de bande dessinée à se lancer dans l'aventure d'un "one-shot" de Spirou ? La gloire d'apporter sa petite pierre à l'édification d'une série mythique ? Ou d'autres motivations, moins évidentes, plus personnelles, auxquelles on ne pense pas tout de suite ? Émile Bravo nous raconte comment s'est passée pour lui cette belle aventure.
La genèse du projet
C'est Fabrice Tarrin qui est le premier à m'avoir parlé du concept des one-shot de "Spirou".
Il est venu me voir pour me proposer de lui écrire un scénario.
Mais cet idolâtre ne jurait que par les années 60 alors que, pour moi, le plus intéressant était de raconter la jeunesse du héros. À sa création par Rob-Vel, Spirou est un personnage assez lisse et insignifiant. Et même si, par la suite, Franquin a étoffé sa personnalité en lui donnant une dimension humaniste, il lui manque toujours une véritable psychologie.
Je trouvais amusant de montrer qu'un personnage de BD sans grande individualité puisse prendre une part majeure dans les événements dramatiques qui ont précédé et annoncé la Seconde Guerre mondiale. Expliquant ainsi pourquoi, par la suite, il ne se plongera que dans des aventures légères en évitant de se mêler de politique et autres sujets graves.
Le contexte historique (la fin des années 30) et géographique (la Belgique) me semblait également idéal pour glisser une réflexion sur l'identité nationale, concept qui m'échappe totalement, et rappeler que la neutralité d'un pays ne l'empêche jamais d'être envahi.
Ensuite, j'ai laissé l'idée mûrir pendant deux ans, je me suis documenté pour coller au plus près de la vérité historique et, un jour, tous les éléments ont trouvé leur place logique dans ma tête ; j'ai écrit l'histoire en trois mois et je l'ai dessinée en quatre.
Découvrir Le grand secret de SpirouSpirou a été créé par Rob-Vel en 1938 et n'a été repris par Franquin qu'une dizaine d'années plus tard. Or les albums de "Spirou et Fantasio" édités chez Dupuis ne commencent qu'avec les aventures réalisées par Franquin. Je me suis donc demandé pourquoi cette décennie, quasi inconnue du grand public, a été occultée. En même temps, pendant ces années, Spirou qui était, à l'origine, un simple groom (c'est-à-dire un larbin qui ouvre les portes aux clients d'un hôtel !) est devenu un aventurier intrépide qui court le monde.
Évidemment, durant cette période, il s'est tout de même passé un événement majeur qui a traumatisé l'Humanité toute entière : la Seconde Guerre mondiale. Je me suis donc demandé dans quelle mesure ce traumatisme a touché ce gamin bruxellois (aux premières loges, donc, pour assister au début du conflit) et l'a fait évoluer pour devenir le héros que nous connaissons tous.
Mes nombreuses questions d'enfantOutre la question de la métamorphose de Spirou, je m'interrogeais sur d'autres points : "Pourquoi Spirou porte-t-il toujours un uniforme de groom sans jamais en exercer le métier?", "A-t-il été amoureux?", "A-t-il une conscience politique?", "D'où vient son amitié indéfectible avec Fantasio?", "Et qui est ce Fantasio?", "Et Spip, qui est-il? Pense-t-il?". J'avais envie de donner une réponse à tous ces mystères. Y ai-je réussi? À vous, amis lecteurs, de me le dire...
Nous sommes tous des enfants de la guerre...Un jour, mon père m'a dit une chose terrible : sans Hitler et Mussolini, je n'existerais pas. Croyez-moi, c'est un choc ! En m'expliquant que, sans l'aide des Allemands et des Italiens, Franco n'aurait sans doute pas vaincu les Républicains. Il n'aurait donc jamais fui l'Espagne et logiquement, jamais rencontré ma mère en France...
Comme je vous le disais, c'est le genre d'affirmation qui marque. Traumatisé, je me suis passionné pour cette période de l'histoire, essayant de comprendre pourquoi l'inhumanité m'avait engendré. Je me suis ainsi rendu compte que c'était le cas poure la plupart des gens. En tant qu'être humain, même si on pense subir l'Histoire, on en fait partie, on influe sur elle.
De même, "mes" Spirou et Fantasio tenteront de se tenir à l'écart d'événements qui finiront par les rattraper... Car, qu'on se le dise, un groom, en apparence, personnage insignifiant et servile, fait partie de l'Humanité !!! Et, à ce titre, peut influer sur le destin des hommes.
Les motivations dans mes autres BD
Je pense que le message que j'essaie de faire passer dans "Jules", ma série chez Dargaud, n'est pas très différent. Seule la toile de fond change : dans Spirou, elle est historique, alors que dans "Jules", elle est scientifique... Les sciences avec ses potentialités et ses dérives.
J'essaie de titiller l'intelligence des enfants, de les responsabiliser, de leur faire comprendre que chaque être humain fait partie d'un tout et de les rendre acteur de ce tout. Je crois m'adresser avant tout aux enfants plus perméables à ce genre de discours pour qu'ils tentent d'éduquer leurs parents qui sont souvent trop formatés, trop passifs, des consommateurs souvent irrécupérables... Ha ! Ha !
La bande dessinée "Tous Publics"C'est celle que je préfère ! Celle qui s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Celle, avec plusieurs niveaux de lecture, qui se partage en famille, qui engendre des débats... Elle est fédératrice car elle induit la complicité entre générations ! Dans sa conception, l'auteur doit puiser dans son âme d'enfant pour parler au gamin qu'il était : l'enfant questionne et l'adulte s'efforce de répondre... Mais, attention, sans jamais faire de morale !!! C'est un exercice extrêmement sain qui évite de se prendre au sérieux.
L'écriture graphiqueNotre premier mode d'expression, bien avant l'écriture, c'est le dessin. D'ailleurs, toutes les écritures sont, à la base, des dessins qui se sont simplifiés et codifiés. Bref, tout petit, je me suis rendu compte que je pouvais raconter des histoires juste en dessinant... Par la suite, quand on m'a inculqué l'écriture, je l'ai adjointe à mes histoires. Je veux dire par là que la bande dessinée est une forme d'écriture graphique, une écriture complète. À partir de là, rédiger un paragraphe ou dessiner une case, c'est exactement la même chose, vous me suivez ? Voyez les gens qui dénigrent la bande dessinée, ce sont souvent ceux qui ne connaissent pas les codes graphiques : des analphabètes du dessin ! Il doit y avoir un mot pour ça ; "agraphique" ? Mais "graphique" veut dire écriture en grec... Ce qui confirme ma théorie ! Quoi qu'il en soit, il faudrait sérieusement réhabiliter le dessin dans les écoles afin de faire comprendre la richesse de ce mode d'expression essentiel à une culture civilisée...
mardi 17 novembre 2009
Astrapi n° 649
Une image extraite du périodique Astrapi n° 649.
Rubrique Truc à savoir page 30.
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Rubrique Truc à savoir page 30.
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Spirou sur Ligne Claire.... le 11 Mai 2008
Source Ligne Claire le blog BD de Jean Luc
Truc
Spirou, enfant adoptif, de Bravo, un père attentif
Quand
on annonçait il y a a peu la sortie
(et les qualités) du Spirou d'Emile Bravo il n'était pas attendu si
vite en visite dans la région. Comment donc résister à la tentation de
lui consacrer une nouvelle note pour annoncer qu'il sera
bientôt à Montpellier ? On ne résiste pas. En avant la musique.
Émile Bravo qui sera en dédicace samedi 17 mai chez Azimuts a eu du courage. En racontant les débuts de Spirou, le petit groom, et de Fantasio, le reporter "people" il prenait un risque. Il a signé sans décevoir un album qui désormais offre un vrai passé, intelligent et surprenant, impossible à réécrire à un personnage mythique.
Quand à la fin des années trente un petit groom devient le héros d'un journal belge pour enfants personne ne se serait douté que soixante-dix ans plus tard Spirou serait encore un personnage incontournable de cette BD qui a désormais pignon sur rue et s'offre le luxe d'avoir conquis sa place sur le marché de l'art moderne.
Avec Spirou, Le Journal d'un ingénu que signe Émile Bravo chez Dupuis au dessin et au scénario on sait enfin pourquoi Spirou est Spirou, le nom de l’hôtel où il est groom, que son meilleur ami est Spip l'écureuil qui a une conscience, que Fantasio est un reporter en mal de scoop, que Spirou plaît aux filles, les embrasse et qu'en prime il aime la liberté et la démocratie. Avec un dessin dans la ligne de Rob-Vel premier dessinateur en 1938 de Spirou Émile Bravo, dont l'album qu’il a illustré Ma Maman est partie en Amérique, un vrai bonheur a été primé à Angoulême cette année, a avec talent, humour et beaucoup d'idées donné sa carte d'identité à Spirou.
On est dans une Belgique qui devient pour l'occasion en 1939 la plaque tournante des tractations qui vont aboutir au dépeçage de la Pologne et à la seconde guerre mondiale. Le tout avec des références tout à fait volontaires au vrai héros de l'époque un certain Tintin reporter qui des culottes de golf. Sans oublier des bases historiques évidentes qui n'alourdissent en rien le scénario bien au contraire. Et puis Spirou va être amoureux comme on l’est adolescent d’une soubrette qui n’a pas froid aux yeux. Seccotine avant l’heure ?
L'action est bien menée par Bravo. Il respecte le côté nostalgique et a su apporter sa propre vision de cet ingénu de rouge vêtu et qui le restera ensuite avec Franquin, sommet jamais vraiment revisité par un dessinateur hormis par Tarrin avec son récent Tombeau des Champignac.Le pari pour Bravo était osé, voire difficile car on sort avec son album du simple cadre de la jeunesse du héros qui sera selon Fantasio «le plus ridicule avec son costume rouge de tous les héros présents et à venir». Bravo a su séduire avec intelligence. Son découpage et son trait y sont aussi pour beaucoup. Pudique, souriant, émouvant, Bravo a désormais Spirou pour fils adoptif. On ne pouvait choisir un meilleur père.
lundi 16 novembre 2009
Astrapi n° 647
Une image extraite du périodique Astrapi n° 647.
Rubrique Truc à savoir page 34.
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