mardi 2 octobre 2018

Interview chez Carbone...

https://carbone.ink/chroniques/spirou-emile-bravo
Entretien avec Émile Bravo chez Carbone
Le 02 octobre 2018, par Jean-Samuel Krieg.
 
Extrait :
 
Votre Spirou prend le parti de faire tout à fait autre chose que la série originale et c’est ce qui le rend passionnant. Comment, une fois acceptée la commande, vous êtes-vous emparé du personnage ?
É. B. : Comme vous le dites : je m’en suis emparé. Le but du jeu n’est pas de faire une nouvelle aventure de Spirou, c’est de se servir de ce personnage pour dire quelque chose. Un peu comme je crois que Franquin essayait de transmettre quelque chose dans ses albums, contrairement aux autres qui font des aventures « dans le genre de ». Mon idée, c’était de raconter quelque chose qui ait un rapport avec nous tous. Une transmission.
Il y avait dans Le Journal d’un ingénu quelque chose à dire sur l’éveil d’un enfant. Dans L’Espoir malgré tout, je voulais développer cette transition entre l’enfance et l’âge adulte, et montrer comment on s’éveille au monde, dire qu’on y appartient et que personne n’est insignifiant. Symboliquement, c’est bien que Spirou soit un groom, c’est-à-dire rien, quelqu’un qui tient les portes. Expliquer aux gens que ce petit bonhomme, cet enfant, existe et traverse l’histoire et qu’il va même la faire. En fait, c’est un projet ultra-humaniste.

« Spirou est une idée. L’idée d’un enfant avec des sentiments humanistes, et c’était ça qui m’intéressait. Je n’ai pas repris le personnage pour faire quelque chose d’iconoclaste ou d’irrévérencieux. » (Émile Bravo)
 
Le reste ici

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