mercredi 4 février 2015

Les grandes grandes vacances

Le Mot du producteur : Les Armateurs 

« Nous avons rencontré Delphine Maury au festival d’Annecy en 2010 et avons immédiatement été séduits par son projet LES GRANDES GRANDES VACANCES. 
Un projet pour les enfants, mais qui parle d’un sujet grave à hauteur d’enfant tout en gardant de l’humour et de la tendresse. Un projet intelligent.

Les GRANDES GRANDES VACANCES racontent le télescopage de l’enfance et de la guerre, sujet douloureux et embarrassant à traiter pour une série dédiée en priorité aux 6-10 ans mais sujet qui s’invite tous les jours, sur tous les médias, de façon quotidienne et brutale. Sans la moindre précaution, l’actualité impose des images de guerre dures et souvent traumatisantes et notre seule réponse trop facile est le plus souvent de tenter d’écarter le regard des enfants ou de faire comme si cette réalité n’était pas la leur, ne les concernait pas.

Dans LES GRANDES GRANDES VACANCES, Ernest et Colette vont être confrontés à l’inexorable progression de la guerre. Comme un orage qui gronde au loin, qui s’annonce d’abord par quelques beaux éclairs fascinants puis éclate avec violence et fracas. Au cœur de la tempête, il faut contenir sa peur et conserver un minimum d’insouciance pour ne pas céder à l’angoisse de cette météo extrême.
Et pour évoquer cette relation cruelle de l’enfance et de la guerre, les auteurs ont choisi de raconter la seconde guerre mondiale vue à travers le regard de ces deux enfants. Une façon intelligente de dire la guerre dans une série dédiée à la jeunesse en jetant un pont entre les arrières grands-parents et les enfants d’aujourd’hui.
L’originalité de cette série, c’est d’être basée sur des témoignages réels de personnes qui avaient entre 5 et 15 ans à l’époque de la guerre. Ce sont leurs histoires qui ont alimenté les aventures d’Ernest et Colette.»

lundi 12 janvier 2015

Hors-série Spirou en vente le 16 janvier 2015

Le mercredi 7 janvier, une fusillade éclatait à la rédaction de CHARLIE HEBDO, à Paris, tuant 12 personnes, dont quelques-unes des plus grandes plumes du dessin de presse en France. Leur crime ? Avoir réalisé des caricatures et défendu des idées qui ne plaisaient pas à tout le monde.

Comme des centaines de millions de citoyens de par le monde, nous avons été bouleversés par cet attentat barbare qui cherche à museler notre liberté d'expression et à déstabiliser notre société.

En affirmant « Je suis Charlie », comme tant d'autres déjà, SPIROU et les Editions Dupuis s'unissent à tous ceux qui défendent avec force la libre circulation des idées.

Car la liberté d'expression est l'un des principes les plus précieux de notre société, elle permet à tout un chacun de faire valoir ses idées, y compris celles — et c'est là toute la fragilité du système — qui s’opposent à la démocratie.

SPIROU n’est pas un journal politique.
SPIROU est un journal de divertissement.
Mais depuis toujours, SPIROU défend la liberté, la solidarité, la tolérance, l’amitié, l’intelligence et l’humour.

Hors-série en vente en kiosque uniquement
16 janvier 2015 — 52 pages — 2,40 euros

Sans liberté de la presse, pas de démocratie.
Sans liberté de création, pas d’édition, et les bandes dessinées que vous lisez ici n’existeraient pas.
Sans liberté, pas d'humanité.

Ce hors-série n’a qu’un but : vous faire réfléchir aux valeurs que nous partageons.
Protéger ces valeurs demande une vigilance de chaque instant.
De tous : adultes comme enfants.

SPIROU, ami, partout, toujours


Tous les bénéfices de ce hors-série feront évidemment partie du mouvement de solidarité créé par les éditeurs et les auteurs de BD, en faveur de Charlie hebdo et des familles.