mercredi 9 septembre 2009

Spirou chez fariboles...

Superbe statuette chez Fariboles

"On s'en doutait, mais on n'en avait jamais eu la preuve : Spirou a bien été groom à l'hôtel Moustique ! Comme beaucoup d'entre vous j'ai été ému par cette superbe aventure imaginée par Émile Bravo. Je n'ai donc pas pu m'empêcher de le traduire en trois dimensions. Tout m'a semblé nouveau dans cette histoire et, comme pour Pinocchio qui devient un jour un vrai petit garçon, j'ai eu l'impression que Bravo donnait enfin une personnalité humaine, touchante et vraie au groom le plus célèbre de la bande dessinée. Alors voilà, je l'ai voulu fièrement campé sur ses jambes, facétieux et plein de complicité avec son écureuil fétiche. Je me suis dit que ça devait être vraiment marrant pour un petit garçon de cacher son animal favori sous son calot !"

Spirou Bravo
Ref : SPIB
Tirage : 500 ex. Accompagné d'un certificat de numérotation.
Le site de Fariboles

Fonds d'écrans offerts par les Editions Dargaud.

Ces 3 fonds d'écrans et bien d'autres sont offerts par les éditions Dargaud
Cliquez sur l'image pour les télécharger




mardi 8 septembre 2009

Tirages de Tête du Journal d'un Ingenu chez Multi BD.com

Il reste encore quelques exemplaires du "Spirou le journal d'un Ingenu" en vente chez nos voisins, MultiBD à Bruxelles...
Superbe ouvrage.
Cet ouvrage reprend sous une couverture inédite l'intégralité des planches en noir et blanc de ce magnifique album qui fut notre Album de l'année 2008
et se vit récompenser d'un Prix Essentiel au dernier Festival d'Angoulême. Ce tirage de tête reprend également un mini récit paru dans le quotidien Le Soir et dans le magazine Spirou spécial 70 ans, cinq pages de croquis d’Émile Bravo, un ex-libris sérigraphié numéroté et signé (voir photo jointe), ainsi que 11 dessins en hommage aux différents auteurs de Spirou : Rob-Vel, Jijé, Franquin, Fournier, Chaland, Nic, Tome & Janry, Munuera, Yoann, Tarrin et Schwartz.
Le tirage est de 440 exemplaires numérotés et signés.
Son prix de vente est de 129 €.
Pour toute commande, veuillez contacter via l'adresse e-mail:
info@multibd.com

dimanche 6 septembre 2009

Emile Bravo à Graines de critiques, le 22 avril 2009 à Toulouse

Entretien retranscrit par Murièle pour Graines de critiques.

Salle comble à Ombres Blanches le 22 avril dernier. Les graines de critiques s'étaient déplacés en nombre pour voir Monsieur Bravo.
Émile Bravo est un grand timide (dixit), donc comme les vrais grands timides, il a beaucoup parlé !
Et l'on a appris :
Que tout petit, son père lui racontait des histoires, et qu'il voulait faire pareil, mais comme il ne savait ni lire ni écrire, il les dessinait...
Qu'il a commencé à dessiner professionnellement à partir de l'âge de 25 ans.

Qu'il y a un aspect laborieux dans la BD, et qu'il dessine vite pour éviter un peu ce côté pénible.

Que la BD, c'est avant tout des codes graphiques. Émile Bravo utilise ceux d'Hergé et de Benjamin Rabier avant lui. Mais s'il n'a rien à dire, il ne dessine pas.

Que le dessin est pour lui une écriture évidente et universelle.

Que le dessin, c'est de l'art... mais que de vrais dessinateurs dans ce métier sont rares : Blutch, Blain, Guibert, Sfar sont des artistes...

Que Ma maman est en Amérique est l'histoire vraie de Jean Regnaud, qui a perdu sa mère à l'âge de six ans.

Qu'Emile Bravo a bien failli ne pas accepter le projet , car connaissant pas mal des personnes de l'histoire (Jean Regnaud est un très bon ami à lui), mettre ses propres images lui semblait délicat...

Que ce choix d'images épurées était indispensable pour éviter de tomber dans le pathos. Emile Bravo a souhaité au maximum s'effacer, pour que la force du récit passe. Et cela lui a été d'autant plus facile que Jean Régnaud a une écriture graphique.

Si vous souhaitez lire la suite de l'entretien qu'a eu Emile Bravo avec son assemblée, allez visiter  le site Blog à part de la bibliothèque de toulouse

 

mardi 1 septembre 2009

Portfolio - Les Grands Idéologues - 150 ex. 1996

Portfolio : Les grands Idéologues de ce siècle
Emile Bravo et Jean Regnaud
Éditions du Couloir 1996
Tirage : 150 ex. n°/signés
6 planches en sérigraphie 4 passages + 1 pl. titre
Papier Countryside 250 grammes
Broché : Chemise imprimée en sérigraphie avec rabats
Format : 17,5 x 23,5 cm

Interview parue dans l'humanité du 12 Juin 2004...

Rencontre avec Émile Bravo, auteur attachant qui revendique la bande dessinée adressée autant aux enfants qu’aux adultes. et vice versa.
Émile Bravo se raconte volontiers. Son père espagnol enfermé dans un camp des Pyrénées-Orientales qui lui racontait des histoires toujours inventées. Sa mère, sympathisante communiste. Sa conscience prolifique de la mort. Son héros, Jules, coule des jours heureux dans le magazine Okapi et ses albums parlent aux enfants. Comme aux adultes. Il est en croisade contre ceux qui, dans le petit monde de la BD, renient l’essence même de leur art et jugent être une régression le fait d’avoir inventé un prix du meilleur dessin. Rencontre avec un personnage attachant.
 
Comment peut-on présenter Jules votre héros ?
Émile Bravo. C’est un personnage auquel on peut facilement s’identifier et qui peut fédérer les générations. Il vit des aventures fantaisistes mais plausibles. On a du mal à communiquer à cause de nos " ego ". C’est pour cela que j’ai envie de parler de ce que nous sommes réellement. J’essaie de raconter des histoires qui effacent un peu ces " ego " en confrontant Julius à la relativité, au clonage, aux hommes du Néolithique. On passe son temps à accepter sa propre mort et je crois que cela peut aider à vivre et à accepter l’autre. Il y a quelque chose qui nous lie, c’est l’angoisse face à cela. D’une certaine manière, c’est peut-être cela qui est mis en scène dans mes histoires.
 
N’est-ce pas un propos trop dur pour des enfants ?
Émile Bravo. La bande dessinée est un langage qui a été inventé pour l’enfance. Mais une bonne BD doit aussi être lisible par un adulte. Et finalement, pour le dire dans l’autre sens, les bonnes BD adultes sont lisibles par les enfants. Mais je constate qu’il y a de moins en moins de gens qui parlent aux enfants. L’enfance, ce n’est pas rien. À sept ans, on est fait. Alors, je crois qu’il y a des petits messages à faire passer. Pour moi, tous les thèmes sont abordables, tout dépend de quelle façon on le fait. Il ne s’agit pas de bousculer les enfants, mais de les prendre par la main. Dans mes bandes dessinées, il peut y avoir plusieurs niveaux de lecture, comme c’était le cas dans celles de Hergé, Franquin ou Goscinny, qui ont donné à cet art ses lettres de noblesse.
 
D’ailleurs, votre dessin se rapproche d’une certaine ligne claire.
Émile Bravo. On juge trop la bande dessinée à travers le dessin. Le texte et le dessin sont indissociables. C’est comme si on disait à quelqu’un qui vous présente une histoire manuscrite : " Oh ! quelle belle écriture ! " En fait, la bande dessinée est beaucoup plus proche de l’idéogramme, de l’écriture même. Et la calligraphie nuit à la lecture, c’est pour cela que j’utilise le truc de base. Pour moi, tout le monde peut être lecteur et il est contre-productif de vouloir s’embarquer dans des graphismes trop complexes. La notion de fluidité est essentielle en bande dessinée.
 
Vous parliez de message, est-ce une manière de réhabiliter la place de l’artiste dans la société ?
Émile Bravo. Peut-être que je suis plus un artisan qu’un artiste. J’ai l’impression d’être dans l’urgence. On va droit au mur avec cette société, donc il faut changer les mentalités. Si je peux apporter une petite pierre à cela par l’éducation. Beaucoup d’artistes ont besoin de parler de leurs névroses. J’en ai comme tout le monde. Mais je veux utiliser ce moyen d’expression que j’ai la chance de posséder, sans m’autoriser à faire la morale, pour dire qu’il faut continuer à se rassembler, à se fédérer à l’échelle de l’humanité. Je ne me prends pas au sérieux, ce que je fais m’amuse et il faut que ce soit rigolo. Ce que j’ai retenu de l’école, c’était dit par des profs qui avaient le sens de l’humour. Je montre seulement les faits, les contradictions. Je mets en scène des personnages complexes qui un jour disent oui, et l’autre non. Jules fait l’expérience que le monde des adultes n’est absolument pas parfait. Dans ce monde, l’enfant est obligé de se plonger alors qu’il faut le remettre en question. Pour vivre en société, il faut être conscient, oublier le côté égoïste et tribal. On vit dans un monde capitaliste où la notion de profit est mise en avant. Il faut en changer. Mais je dis tout ça dans la joie et la bonne humeur, parce que malgré tout ça ce serait trop triste de passer sa vie nos vies à nous lamenter !
 
Propos recueillis par P. Dh.
Source :
L'Humanité

Locations d'expositions chez "on a marché sur la Bulle"... Planète Bravo

L'association On a Marché sur la Bulle propose vingt-deux expositions sur la bande dessinée à la location, simples panneaux muraux ou expositions scénographiées, variées et adaptées à la plupart des sites de réception de public, bibliothèques, CDIs, salons ou festivals BD. Chaque fiche indivduelle vous en dira plus sur les expositions que nous vous proposons ici. Pour tous renseignements encore plus précis, passez par la page Contacts.Les albums : L'exposition permet de découvrir Émile Bravo à travers quatre de ses oeuvres :
- Ma maman est en Amérique..., one shot autobiographique, tendre et émouvant scénarisé par Jean Regnaud (à partir de 8 ans).
- Une épatante aventure de Jules, une épatante série d'aventures spatiales, drôle, décalée et incontournable! ( à partir de 10 ans).
- Les 7 ours nains, série parodiant les contes traditionnels avec un humour mordant et irrésistible (à partir de 3 ans).
- Spirou, le journal d'un ingénu, un one shot déjà culte sur la jeunesse du plus célèbre des grooms (à partir de 10 ans).
L'auteur : Émile Bravo commence sa carrière dans l'illustration et la publicité avant de se consacrer à la bande dessinée. A partir de 1993, il imagine le personnage Aleksis Strogonov, avec le scénariste Jean Regnaud mais c'est avec la série Jules, dont le premier tome sort en 1999, qu'il se fait réellement connaître. En 2007, Ma maman est en Amérique... puis Spirou, le journal d'un ingénu remportent de nombreux prix et un grand succès public. Émile Bravo est un dessinateur et scénariste talentueux destiné autant aux enfants qu'aux adultes et dont la notoriété ne cesse d'augmenter .
L'exposition: elle permet aux enfants (et aux plus grands) de découvrir l'univers d'Émile Bravo mais également de la bande dessinée à travers des modules ludiques et pédagogiques.
Ses points forts
- Pour la première fois dans une de nos expositions scénographiées jeunesse, l'auteur est le thème central ce qui permet de présenter quatre oeuvres très différentes et de toucher un large public, tant au niveau de l'âge que des thèmes abordés.
- L'exposition est conçue pour des enfants à partir de 5 ans.
- Le dessin d'Émile Bravo, en ligne claire, est parfaitement adapté à la reproduction et au dessin même par les plus petits.
- Modulable, cette exposition peut occuper un grand espace à partir de 100m2 ou être divisée en cinq parties d'environ 15m2 chacune.
- Un exemplaire, à reproduire, de fiches d'activités est fournie avec l'exposition.
La fiche technique à télécharger :
Télécharger
Le site d'on a marché sur la Bulle ICI


lundi 31 août 2009

Interview d'Emile Bravo chez Dargaud.... Avril 2002

Interview du mois d'Avril 2002
Début juin, après sa prépublication dans le magazine Okapi, le tome 3 des Épatantes aventures de Jules - Presque enterrés - sera en librairie. Comme tous les albums d’Émile Bravo, il s’agit d’un travail remarquable de précision, d’intelligence et d’humour ; enchanteur pour les plus jeunes comme pour les adultes. À bâtons rompus, nous avons cherché à en savoir un peu plus sur son auteur, le non moins épatant Émile Bravo, récent lauréat du prix René Goscinny du meilleur scénariste.

Votre biographie, diffusée par le service de presse Dargaud, est d’une extrême pudeur… Juste deux, trois pirouettes et quatre titres d’albums avant d’en venir à Jules… C’est une… dérobade due à quoi ?

Mais pas du tout ! Dargaud possède une fiche des renseignements généraux me concernant mais l’attachée de presse a dû l’égarer, aussi se contente-t-elle de diffuser un poème autobiographique que je lui avais envoyé pour la séduire…

Si on insiste ? Vous racontez quoi ?
Ha, ha, ha ! Vous autres, les journalistes, vous êtes impayables ! Toujours en quête de potins… Eh bien, soit ! Je vais vous faire un aveu : elle m’a éconduit comme un malpropre, oui…

Vos trois albums, Biélo, Kino, Tamo étaient remarquables. Vous pouvez nous en parler un peu ?
Merci, je suis touché par le compliment. Aleksis Strogonov était un jeune personnage idéaliste et naïf qui, au fil du temps et des expériences, devait sombrer dans un pessimisme obscur puis dans le désespoir… Mais Dargaud l’a devancé à ce sujet.

Et votre scénariste, Jean Régnaud, qu’est-il devenu ?
Mon ami, Jean Régnaud, lui, a choisi l’Aventure. Le jour, il est grand reporter à la Caisse d’épargne. La nuit, il gère deux gargotes parisiennes mal fréquentées ; l’une : Le Robinet Mélangeur est un lieu de débauche, plaque tournante de la drogue, l’autre : La Cantine du Batofar installée dans un vieux rafiot, sur la Seine, est une couverture qui cache un important trafic d’armes… “Ça rapporte bien plus que de faire du Mickey, crois-moi !” me lance-t-il !

Aleksis Strogonov n’a pas fonctionné auprès du public. Qu’avez-vous ressenti ?
Beaucoup de désarroi ! C’était incompréhensible ! Nous avions créé ce personnage après une étude de marché : c’était Tintin avec la casquette de Corto Maltèse, deux grands succès ! Ça ne pouvait que marcher ! Et les histoires ? Fantastiques ! Nous les écrivions pour nous. Nous aurions dû fatalement trouver un public qui nous ressemble !… Bien plus tard, nous avons constaté que nous n’achetions jamais de bandes dessinées.

Pouvez-vous - quand même ! - nous dire comment vous avez débuté, quel parcours, quelles influences, en BD et en d’autres domaines ?
Woooouuuuh ! Il nous faudrait des pages ! Disons que j’ai commencé sur les marges des albums de Tintin (je n’ai jamais été bien matérialiste…). Puis sur celles de mes cahiers… Non, attendez, tout ceci est d’une banalité ! J’ai une meilleure anecdote : mon livret de famille est couvert de dessins ! Précoce, n’est-ce pas ? Et puis, un jour, ma mère, qui, elle, est très matérialiste, a fini par m’acheter du papier. Alors, je me suis mis à dessiner des histoires pour mon père (il se donnait assez de mal, le soir, à m’en conter pour m’endormir… Je lui devais bien ça). Puis, l’école, le lycée… Où je distrayais mes camarades avec de petites aventures (remarquez comme je mets l’accent sur l’histoire bien plus que sur le dessin qui n’est qu’un vecteur… Vous me suivez ?) Un jour, un ami me dit : “Émile, plus tard, tu passeras dans l’émission de Patrick Sabatier, Avis de recherche, et on se retrouvera et on rigolera bien !” Ce fut une révélation, je me découvrais ambitieux ! Alors que je m’orientais vers une absurde carrière d’ingénieur (moi, qui n’ai jamais su faire la différence entre un écrou de 10 et une vis de 5 !) je pris un virage à 180 degrés pour devenir “ARTISTE” !!! Comme je n’avais que très peu de notion de beaux arts je me lançais dans la bande dessinée… Attention : n’allez pas croire que je dénigre le milieu . C’est après avoir lu Pratt (Hugo) que j’ai pris ma décision : ce type semblait avoir vécu des aventures fantastiques. C’était une sorte de Kessel ! Moi aussi, j’aspirais à une vie faite d’exotisme, de bravoure, de plaisir et d’inconnu ! Bref, l’adolescence, quoi ! Mais le monde d’aujourd’hui ne s’y prête plus… Aussi, quand je découvris la vie beaucoup moins dissolue d’Hergé qui ne faisait pas moins rêver grands-parents et enfants, j’optais pour cette solution… Et puis de toute façon, à cet âge-là, l’inconnu ; c’est le quotidien… Mais je sens que j’ennuie le lecteur…
Vous pouvez lire la suite sur le site
de Dargaud

samedi 29 août 2009

Emile Bravo, éléphant d’or du meilleur album jeunesse à Chambéry sur... BDzoom.com

Interview d’Emile Bravo, éléphant d’or du meilleur album jeunesse avec Les aventures de Jules 1 : L’imparfait du futur (éditions Dargaud)
 
(YK) Emile Bravo, quelle est votre réaction après avoir reçu l’éléphant d’or du meilleur album jeunesse de l’année pour L’imparfait du futur, le premier tome de Jules (Dargaud) ?
(Bravo) Je suis très content ! Je m’y attendais d’autant moins que cet album date de 1999 (ndlr : le comité de lecture de Chambéry BD décerne ses prix sur la production BD parue entre deux festivals). C’est la première fois que je viens à Chambéry. M’y voir récompensé est une agréable surprise.
(YK) Qui dit prix « jeunesse » dit en général public associé. Vous le ressentez comme tel lors de vos séances de dédicaces ?
(Bravo) Bien sur mais quand j’ai créé cet album, je ne pensais pas qu’aux jeunes, mais à tout le monde. J’ai voulu renouer avec la tradition de la BD. J’ai grandi avec Hergé que j’admirais beaucoup et j’avais envie de m’adresser, comme il savait si bien le faire, autant aux enfants qu’aux adultes. Je trouve dommage que si peu de scénaristes ou de dessinateurs prennent cette orientation actuellement.
(YK) C’est l’influence d’Hergé qui vous a amené à développer votre style graphique qui se situe plutôt dans la tendance « ligne claire » ?
(Bravo) Oui, un peu. C’est aussi parce que je trouve la ligne claire très efficace, allant toujours à l’essentiel. La BD est assez complexe pour les gens qui la découvrent et à mon avis, plus c’est épuré, plus c’est compréhensible. En plus je trouve ça joli !
(YK) Vous êtes très présents dans les festivals ?
(Bravo) Je suis déjà allé un petit peu partout. Mais je ne me rend pas systématiquement dans les festivals. Ceux ci étant situés le week-end, je ménage également ma vie de famille.
(YK) Où en est la suite de Jules ?
(Bravo) Elle paraît actuellement dans le magazine Okapi. L’album sortira fin janvier, pour le festival d’Angoulême.
(YK) Vous dessinez également Les aventures d’Aleksis Strogonoff, dont trois tomes ont été publiés aux éditions Dargaud (scénario de Régnaud). Y a t’il un quatrième volet en préparation ?
(Bravo) Le synopsis est déposé chez l’éditeur. Mais la série est un peu gelée, ayant eu des difficultés à trouver son public. Elle a un bon succès d’estime mais il faut un peu plus de temps pour l’imposer. Il y aura un nouveau Jules avant un nouveau Aleksis Strogonoff.
Pour lire l'article.... sur
BDzom.com

lundi 16 octobre 2000

vendredi 28 août 2009

Une épatante aventure de Jules - T2 : Une réplique inattendue sur... BD Sélection

Des clones pour rire

Jules en a marre d'être malmené par son frère qui ne cesse de le gonfler quand il ne tente pas de le noyer. Alors il se réfugie dans des conversations avec Janet, sa p'tite copine anglaise avec laquelle il est allé dans l'espace - ça c'était dans l'excellent premier tome : L'imparfait du futur (Dargaud). Le voilà alors invité en Angleterre. À son arrivée, il découvre que Janet a désormais une petite sœur qui est en fait un clone de Janet ! Mais très rapidement, la mère de Janet est enlevée par Gredulin, le savant fou qui vient de s'échapper de l'hôpital psychiatrique et qui voudrait que la mère de Janet travaille pour lui. Il s'ensuit de nombreuses péripéties qui nous conduisent de l'Angleterre aux Bahamas, en passant par l'Écosse.

Avec ces " Épatantes aventures de Jules ", Émile Bravo réussit quelque chose de finalement assez rare : un récit classique qui court sur une cinquantaine de pages et qui mêle aventure et humour, enquête et réflexions éthiques, expériences...
Pour lire la suite visitez le site
BD sélection
Chronique par Boris
13 Fevrier 2001