Interview du mois d'Avril 2002
Début juin, après sa prépublication dans le magazine Okapi, le tome 3
des Épatantes aventures de Jules - Presque enterrés - sera en librairie.
Comme tous les albums d’Émile Bravo, il s’agit d’un
travail remarquable de précision, d’intelligence et d’humour ;
enchanteur pour les plus jeunes comme pour les adultes. À bâtons rompus,
nous avons cherché à en savoir un peu plus sur son auteur, le
non moins épatant Émile Bravo, récent lauréat du prix René Goscinny du
meilleur scénariste.
Votre biographie, diffusée par le service de presse Dargaud, est d’une
extrême pudeur… Juste deux, trois pirouettes et quatre titres d’albums
avant d’en venir à Jules… C’est une… dérobade due à
quoi ?
Mais pas du tout ! Dargaud possède une fiche des renseignements
généraux me concernant mais l’attachée de presse a dû l’égarer, aussi se
contente-t-elle de diffuser un poème autobiographique que je
lui avais envoyé pour la séduire…
Si on insiste ? Vous racontez quoi ?
Ha, ha, ha ! Vous autres, les journalistes, vous êtes impayables !
Toujours en quête de potins… Eh bien, soit ! Je vais vous faire un aveu :
elle m’a éconduit comme un malpropre, oui…
Vos trois albums, Biélo, Kino, Tamo étaient remarquables. Vous pouvez nous en parler un peu ?
Merci, je suis touché par le compliment. Aleksis Strogonov était un
jeune personnage idéaliste et naïf qui, au fil du temps et des
expériences, devait sombrer dans un pessimisme obscur puis dans le
désespoir… Mais Dargaud l’a devancé à ce sujet.
Et votre scénariste, Jean Régnaud, qu’est-il devenu ?
Mon ami, Jean Régnaud, lui, a choisi l’Aventure. Le jour, il est grand
reporter à la Caisse d’épargne. La nuit, il gère deux gargotes
parisiennes mal fréquentées ; l’une : Le Robinet Mélangeur est
un lieu de débauche, plaque tournante de la drogue, l’autre : La
Cantine du Batofar installée dans un vieux rafiot, sur la Seine, est une
couverture qui cache un important trafic d’armes… “Ça
rapporte bien plus que de faire du Mickey, crois-moi !” me lance-t-il !
Aleksis Strogonov n’a pas fonctionné auprès du public. Qu’avez-vous ressenti ?
Beaucoup de désarroi ! C’était incompréhensible ! Nous avions créé ce
personnage après une étude de marché : c’était Tintin avec la casquette
de Corto Maltèse, deux grands succès ! Ça ne pouvait
que marcher ! Et les histoires ? Fantastiques ! Nous les écrivions
pour nous. Nous aurions dû fatalement trouver un public qui nous
ressemble !… Bien plus tard, nous avons constaté que nous
n’achetions jamais de bandes dessinées.
Pouvez-vous - quand même ! - nous dire comment vous avez débuté, quel
parcours, quelles influences, en BD et en d’autres domaines ?
Woooouuuuh ! Il nous faudrait des pages ! Disons que j’ai commencé sur
les marges des albums de Tintin (je n’ai jamais été bien
matérialiste…). Puis sur celles de mes cahiers… Non, attendez, tout
ceci est d’une banalité ! J’ai une meilleure anecdote : mon livret de
famille est couvert de dessins ! Précoce, n’est-ce pas ? Et puis, un
jour, ma mère, qui, elle, est très matérialiste, a fini
par m’acheter du papier. Alors, je me suis mis à dessiner des
histoires pour mon père (il se donnait assez de mal, le soir, à m’en
conter pour m’endormir… Je lui devais bien ça). Puis, l’école, le
lycée… Où je distrayais mes camarades avec de petites aventures
(remarquez comme je mets l’accent sur l’histoire bien plus que sur le
dessin qui n’est qu’un vecteur… Vous me suivez ?) Un jour, un
ami me dit : “Émile, plus tard, tu passeras dans l’émission de Patrick
Sabatier, Avis de recherche, et on se retrouvera et on rigolera bien !”
Ce fut une révélation, je me découvrais ambitieux !
Alors que je m’orientais vers une absurde carrière d’ingénieur (moi,
qui n’ai jamais su faire la différence entre un écrou de 10 et une vis
de 5 !) je pris un virage à 180 degrés pour devenir
“ARTISTE” !!! Comme je n’avais que très peu de notion de beaux arts je
me lançais dans la bande dessinée… Attention : n’allez pas croire que
je dénigre le milieu . C’est après avoir lu Pratt (Hugo)
que j’ai pris ma décision : ce type semblait avoir vécu des aventures
fantastiques. C’était une sorte de Kessel ! Moi aussi, j’aspirais à une
vie faite d’exotisme, de bravoure, de plaisir et
d’inconnu ! Bref, l’adolescence, quoi ! Mais le monde d’aujourd’hui ne
s’y prête plus… Aussi, quand je découvris la vie beaucoup moins
dissolue d’Hergé qui ne faisait pas moins rêver grands-parents
et enfants, j’optais pour cette solution… Et puis de toute façon, à
cet âge-là, l’inconnu ; c’est le quotidien… Mais je sens que j’ennuie le
lecteur…
Vous pouvez lire la suite sur le site de
Dargaud
lundi 31 août 2009
samedi 29 août 2009
Emile Bravo, éléphant d’or du meilleur album jeunesse à Chambéry sur... BDzoom.com
Interview d’Emile Bravo, éléphant d’or du meilleur album jeunesse avec Les aventures de Jules 1 :
L’imparfait du futur (éditions Dargaud)
(YK) Emile Bravo, quelle est votre réaction après avoir reçu l’éléphant d’or du meilleur album jeunesse de l’année pour L’imparfait du futur, le premier tome de Jules (Dargaud) ?
(Bravo) Je suis très content ! Je m’y attendais d’autant moins que cet album date de 1999 (ndlr : le comité de lecture de Chambéry BD décerne ses prix sur la production BD parue entre deux festivals). C’est la première fois que je viens à Chambéry. M’y voir récompensé est une agréable surprise.
(YK) Qui dit prix « jeunesse » dit en général public associé. Vous le ressentez comme tel lors de vos séances de dédicaces ?
(Bravo) Bien sur mais quand j’ai créé cet album, je ne pensais pas qu’aux jeunes, mais à tout le monde. J’ai voulu renouer avec la tradition de la BD. J’ai grandi avec Hergé que j’admirais beaucoup et j’avais envie de m’adresser, comme il savait si bien le faire, autant aux enfants qu’aux adultes. Je trouve dommage que si peu de scénaristes ou de dessinateurs prennent cette orientation actuellement.
(YK) C’est l’influence d’Hergé qui vous a amené à développer votre style graphique qui se situe plutôt dans la tendance « ligne claire » ?
(Bravo) Oui, un peu. C’est aussi parce que je trouve la ligne claire très efficace, allant toujours à l’essentiel. La BD est assez complexe pour les gens qui la découvrent et à mon avis, plus c’est épuré, plus c’est compréhensible. En plus je trouve ça joli !
(YK) Vous êtes très présents dans les festivals ?
(Bravo) Je suis déjà allé un petit peu partout. Mais je ne me rend pas systématiquement dans les festivals. Ceux ci étant situés le week-end, je ménage également ma vie de famille.
(YK) Où en est la suite de Jules ?
(Bravo) Elle paraît actuellement dans le magazine Okapi. L’album sortira fin janvier, pour le festival d’Angoulême.
(YK) Vous dessinez également Les aventures d’Aleksis Strogonoff, dont trois tomes ont été publiés aux éditions Dargaud (scénario de Régnaud). Y a t’il un quatrième volet en préparation ?
(Bravo) Le synopsis est déposé chez l’éditeur. Mais la série est un peu gelée, ayant eu des difficultés à trouver son public. Elle a un bon succès d’estime mais il faut un peu plus de temps pour l’imposer. Il y aura un nouveau Jules avant un nouveau Aleksis Strogonoff.
Pour lire l'article.... sur BDzom.com
lundi 16 octobre 2000
(YK) Emile Bravo, quelle est votre réaction après avoir reçu l’éléphant d’or du meilleur album jeunesse de l’année pour L’imparfait du futur, le premier tome de Jules (Dargaud) ?
(Bravo) Je suis très content ! Je m’y attendais d’autant moins que cet album date de 1999 (ndlr : le comité de lecture de Chambéry BD décerne ses prix sur la production BD parue entre deux festivals). C’est la première fois que je viens à Chambéry. M’y voir récompensé est une agréable surprise.
(YK) Qui dit prix « jeunesse » dit en général public associé. Vous le ressentez comme tel lors de vos séances de dédicaces ?
(Bravo) Bien sur mais quand j’ai créé cet album, je ne pensais pas qu’aux jeunes, mais à tout le monde. J’ai voulu renouer avec la tradition de la BD. J’ai grandi avec Hergé que j’admirais beaucoup et j’avais envie de m’adresser, comme il savait si bien le faire, autant aux enfants qu’aux adultes. Je trouve dommage que si peu de scénaristes ou de dessinateurs prennent cette orientation actuellement.
(YK) C’est l’influence d’Hergé qui vous a amené à développer votre style graphique qui se situe plutôt dans la tendance « ligne claire » ?
(Bravo) Oui, un peu. C’est aussi parce que je trouve la ligne claire très efficace, allant toujours à l’essentiel. La BD est assez complexe pour les gens qui la découvrent et à mon avis, plus c’est épuré, plus c’est compréhensible. En plus je trouve ça joli !
(YK) Vous êtes très présents dans les festivals ?
(Bravo) Je suis déjà allé un petit peu partout. Mais je ne me rend pas systématiquement dans les festivals. Ceux ci étant situés le week-end, je ménage également ma vie de famille.
(YK) Où en est la suite de Jules ?
(Bravo) Elle paraît actuellement dans le magazine Okapi. L’album sortira fin janvier, pour le festival d’Angoulême.
(YK) Vous dessinez également Les aventures d’Aleksis Strogonoff, dont trois tomes ont été publiés aux éditions Dargaud (scénario de Régnaud). Y a t’il un quatrième volet en préparation ?
(Bravo) Le synopsis est déposé chez l’éditeur. Mais la série est un peu gelée, ayant eu des difficultés à trouver son public. Elle a un bon succès d’estime mais il faut un peu plus de temps pour l’imposer. Il y aura un nouveau Jules avant un nouveau Aleksis Strogonoff.
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lundi 16 octobre 2000
vendredi 28 août 2009
Une épatante aventure de Jules - T2 : Une réplique inattendue sur... BD Sélection
Des clones pour rire
Jules en a marre d'être malmené par son frère qui ne cesse de le gonfler quand il ne tente pas de le noyer. Alors il se réfugie dans des conversations avec Janet, sa p'tite copine anglaise avec laquelle il est allé dans l'espace - ça c'était dans l'excellent premier tome : L'imparfait du futur (Dargaud). Le voilà alors invité en Angleterre. À son arrivée, il découvre que Janet a désormais une petite sœur qui est en fait un clone de Janet ! Mais très rapidement, la mère de Janet est enlevée par Gredulin, le savant fou qui vient de s'échapper de l'hôpital psychiatrique et qui voudrait que la mère de Janet travaille pour lui. Il s'ensuit de nombreuses péripéties qui nous conduisent de l'Angleterre aux Bahamas, en passant par l'Écosse.Avec ces " Épatantes aventures de Jules ", Émile Bravo réussit quelque chose de finalement assez rare : un récit classique qui court sur une cinquantaine de pages et qui mêle aventure et humour, enquête et réflexions éthiques, expériences...
Pour lire la suite visitez le site BD sélection
Chronique par Boris
13 Fevrier 2001
jeudi 27 août 2009
Spirou, Le journal d’un ingénu sur ... Hop BD
Alors que le plus célèbre groom de Belgique, de France et d’ailleurs, j’ai nommé Spirou fête ses 70 ans,
Dupuis sort “Une aventure de Spirou et Fantasio par…” Émile Bravo, auteur dont on apprécie à chaque nouvelle sortie le talent et l’intelligence de ses récits, destinés aussi bien aux enfants
qu’aux adultes et que l’on a pu notamment apprécier ces dernières années dans “Les épatantes aventures de Jules”.
En adaptant Spirou, Émile Bravo décide de nous raconter les débuts du garçon, en 1939, au Moustic-Hôtel, comment il a rencontré Fantasio, et bien sûr comment il a failli empêcher l’éclatement de la seconde guerre mondiale.
Dans un habillage à l’ancienne, autant dans le dessin, dans le découpage que dans le choix des couleurs, Émile Bravo, met en place un récit d’aventures plein de finesse et d’esprit, truffant son scénario de clins d’œil à l’univers de Tintin, faisant notamment référence au journal “Le petit 20ème”.
On suit donc Spirou dans ses aventures, encore jeune, pas totalement sûr de lui, se faisant embobiner facilement, et dont la chance et l’insouciance vont l’amener à se retrouver, bien malgré lui, au cœur de tractations concernant le sort de la Pologne. Pris dans la grande aventure de l’Histoire, Spirou va se démener comme un beau diable pour tenter d’apporter sa contribution au maintien de la paix dans un passage épique et très drôle qui vaut à lui seul l’achat et la lecture de ce livre.
Vous pouvez lire la suite sur le blog de Hop BD
En adaptant Spirou, Émile Bravo décide de nous raconter les débuts du garçon, en 1939, au Moustic-Hôtel, comment il a rencontré Fantasio, et bien sûr comment il a failli empêcher l’éclatement de la seconde guerre mondiale.
Dans un habillage à l’ancienne, autant dans le dessin, dans le découpage que dans le choix des couleurs, Émile Bravo, met en place un récit d’aventures plein de finesse et d’esprit, truffant son scénario de clins d’œil à l’univers de Tintin, faisant notamment référence au journal “Le petit 20ème”.
On suit donc Spirou dans ses aventures, encore jeune, pas totalement sûr de lui, se faisant embobiner facilement, et dont la chance et l’insouciance vont l’amener à se retrouver, bien malgré lui, au cœur de tractations concernant le sort de la Pologne. Pris dans la grande aventure de l’Histoire, Spirou va se démener comme un beau diable pour tenter d’apporter sa contribution au maintien de la paix dans un passage épique et très drôle qui vaut à lui seul l’achat et la lecture de ce livre.
Vous pouvez lire la suite sur le blog de Hop BD
mercredi 26 août 2009
Dans l’atelier d’Emile Bravo sur .... BoDoï - 2
Sa conception de la BD
« La ligne claire, contrairement à ce que les gens croient souvent, n’est pas qu’un trait de crayon simple avec des aplats de couleur. C’est avant tout une histoire claire, puisque le dessin est indissociable du texte. Pour moi, Art Spiegelman, Blutch ou Christophe Blain font de la ligne claire, puisqu’ils écrivent avec leur dessin en allant à l’essentiel. Blutch et Christophe Blain sont deux grands dessinateurs, au sens académique du terme. Ils savent saisir l’âme de ce qu’ils dessinent, leurs croquis sont magnifiques. Il existe un bon truc pour connaître le niveau d’un dessinateur : demandez-lui de représenter une femme. Le médiocre ne pourra s’empêcher de réaliser une pin up à coup de tics graphiques. Si vous lui précisez que vous voulez une femme « normale » (pas une bombe), il va l’enlaidir en lui ajoutant des caractéristiques masculines. Tandis qu’un bon dessinateur croquera celle qui passe dans la rue, qui n’a rien d’extraordinaire, mais qui existe, tout simplement. Blain et Blutch, par exemple, sont de cette trempe."...
Extrait des Propos recueillis par Laurence LE SAUX
Si vous souhaitez lire la suite allez visiter le site de BoDoï
« La ligne claire, contrairement à ce que les gens croient souvent, n’est pas qu’un trait de crayon simple avec des aplats de couleur. C’est avant tout une histoire claire, puisque le dessin est indissociable du texte. Pour moi, Art Spiegelman, Blutch ou Christophe Blain font de la ligne claire, puisqu’ils écrivent avec leur dessin en allant à l’essentiel. Blutch et Christophe Blain sont deux grands dessinateurs, au sens académique du terme. Ils savent saisir l’âme de ce qu’ils dessinent, leurs croquis sont magnifiques. Il existe un bon truc pour connaître le niveau d’un dessinateur : demandez-lui de représenter une femme. Le médiocre ne pourra s’empêcher de réaliser une pin up à coup de tics graphiques. Si vous lui précisez que vous voulez une femme « normale » (pas une bombe), il va l’enlaidir en lui ajoutant des caractéristiques masculines. Tandis qu’un bon dessinateur croquera celle qui passe dans la rue, qui n’a rien d’extraordinaire, mais qui existe, tout simplement. Blain et Blutch, par exemple, sont de cette trempe."...
Extrait des Propos recueillis par Laurence LE SAUX
Si vous souhaitez lire la suite allez visiter le site de BoDoï
Une épatante aventure de Jules - T1 : L'imparfait du futur.... sur Coin BD.com
Résumé de l'album : Jules,
gentil ado sans problèmes (excepté un petit frère qui veut lui trucider
son cochon d'Inde), est sélectionné par l'Agence Spatiale Mondiale pour
faire partie de la
première expédition vers Alpha du Centaure. Le voyage va durer huit
semaines pour eux, et huit ans en temps terrestre-à cause de la
relativité... Le voilà donc embarqué avec son cochon d'Inde
(clandestin) et les membres de la glorieuse équipe : deux farfelus
qui collectionnent sept prix Nobel ; une petite copine de chambre assez
énervée au début mais ca s'arrange ; un commandant de
vaisseau qui, entre une cuite et une déprime, foire ses
atterrissages et met en péril la paix galaxique ; et une jolie
exobiologiste qui étudiera la vie extraterrestre dés qu'ils l'auront
trouvée... Et en effet, ils la trouvent. D'abord sous forme de
bestioles - des boules vertes qui sautent partout en hurlant "
toooooiiiinn " - avec lesquelles le cochon d'Inde va se reproduire
comme un lapin. Puis sous forme de créatures charmantes et
décontractées qui ont atteint un niveau de civilisation très pointu sans
en faire un plat.
Chronique de l'album : Comme j'avais adoré le "Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill" d'Emile Bravo et que j'avais entendu beaucoup de bien de cette série je me suis lancé dans ces aventures pré-publiées dans le magazine Okapi.
D'entrée la mise en place de la famille de Jules est efficace et amusante, surtout la naïveté de son père ainsi que la relation entre Jules et son frère. S'en suit alors une aventure rocambolesque qui va propulser Jules dans l'espace à destination de l’étoile Alpha de Centaure en compagnie d'un équipage hétéroclite et drôle. Les physiciens Kovac et Bennet font d'ailleurs penser à un croisement entre le professeur Tournesol et les Dupond Dupont.
Pour lire la suite visitez le site de Coin BD.com
Chronique par Yvan 02 02 2008
Chronique de l'album : Comme j'avais adoré le "Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill" d'Emile Bravo et que j'avais entendu beaucoup de bien de cette série je me suis lancé dans ces aventures pré-publiées dans le magazine Okapi.
D'entrée la mise en place de la famille de Jules est efficace et amusante, surtout la naïveté de son père ainsi que la relation entre Jules et son frère. S'en suit alors une aventure rocambolesque qui va propulser Jules dans l'espace à destination de l’étoile Alpha de Centaure en compagnie d'un équipage hétéroclite et drôle. Les physiciens Kovac et Bennet font d'ailleurs penser à un croisement entre le professeur Tournesol et les Dupond Dupont.
Pour lire la suite visitez le site de Coin BD.com
Chronique par Yvan 02 02 2008
mardi 25 août 2009
Une épatante aventure de Jules - T3 : Presque enterrés sur Actua BD
Créée
pour le magazine Okapi des très catholiques Editions Bayard, "Jules"
est une série pour enfants
sages qui parvient à éviter les écueils du genre : si le héros est
bien propre sur lui, il est entouré de personnages pittoresques qui lui
donnent du piment. Et qui permettent à l’auteur de
réaliser des portraits au vitriol de certains types de nos
contemporains... ou de certaines dérives de nos comportements.
Revoilà Jules, Bastien, Janet et le cochon d’Inde Bidule en route vers l’aventure souterraine - la spéléologie, en clair. C’est l’euphorie générale, à un détail près : Roméo, l’odieux frère de Jules, est du voyage. Il paraît que la spéléologie développe la sociabilité, et Roméo a justement besoin de développer ça.
Le quatrième équipier, c’est Hubert, le fils d’un médecin qui a réussi à tuer sa femme et son bébé en procédant lui-même à l’accouchement. Depuis, ce dangereux personnage a été recyclé maire du village - une occupation moins nuisible à première vue - et Hubert passe sa vie à explorer les grottes de la région (un cliché oedipien, le retour à la mère nourricière, d’après Janet).
Une fois tout le monde descendu au fond de la fosse Draco, Roméo manifeste aussitôt son talent en écrabouillant un pseudoscorpion : après des millions d’années d’adaptation à un environnement hostile, c’est le premier pseudoscorpion qui meurt de façon gratuite, victime de la bêtise humaine. Bravo !
Pour lire la suite c'est sur Actua BD
29 08 2002 par Patrick Albray
Revoilà Jules, Bastien, Janet et le cochon d’Inde Bidule en route vers l’aventure souterraine - la spéléologie, en clair. C’est l’euphorie générale, à un détail près : Roméo, l’odieux frère de Jules, est du voyage. Il paraît que la spéléologie développe la sociabilité, et Roméo a justement besoin de développer ça.
Le quatrième équipier, c’est Hubert, le fils d’un médecin qui a réussi à tuer sa femme et son bébé en procédant lui-même à l’accouchement. Depuis, ce dangereux personnage a été recyclé maire du village - une occupation moins nuisible à première vue - et Hubert passe sa vie à explorer les grottes de la région (un cliché oedipien, le retour à la mère nourricière, d’après Janet).
Une fois tout le monde descendu au fond de la fosse Draco, Roméo manifeste aussitôt son talent en écrabouillant un pseudoscorpion : après des millions d’années d’adaptation à un environnement hostile, c’est le premier pseudoscorpion qui meurt de façon gratuite, victime de la bêtise humaine. Bravo !
Pour lire la suite c'est sur Actua BD
29 08 2002 par Patrick Albray
lundi 24 août 2009
Une épatante aventure de Jules - T5 : La Question du père ... sur Actua BD
Dessinée
Dans un style ligne claire, cette série se destine aux Jeunes ... et
moins jeunes. Elle mêle
aventure, SF et humour burlesque. Doux rêveur de l'adolescent, fan
de Star Wars et du jeu vidéo Starfighter, Jules Doit faire face à des
parents et surtout à archaïques Une terreur de Petit
Frère. Heureusement pour lui, ses aventures épatantes le propulsent
bien loin d'eux et embarquent le lecteur Dans un questionnement amusé et
réfléchi sur les sciences.
On ne rigole pas Dans École catholique une! Pour Séché Avoir un cours de gym, Jules et son copain Joris Sont Envoyés en Bretagne faire un Stage intensif de voile AFIN de les REMETTRE Dans le droit chemin. Jules est plutôt content de S'éloigner du berceau familial: Son frère l'énerve toujours autant et ses parents n'arrêtent pas de se disputer. D'ailleurs Père fils est-il vraiment son père? ...
Cinquième épisode très dense pour Jules: Entre Une partie de chasse catastrophique, Une expédition en mer désastreuse et un sauvetage extra-terrestre, le pétillant garçon s'interroge, et nous avec, sur la génétique et sur les religions diverses.
Pour lire la suite c'est sur ActuaBD
11 06 2006 par Laurent Boileau
On ne rigole pas Dans École catholique une! Pour Séché Avoir un cours de gym, Jules et son copain Joris Sont Envoyés en Bretagne faire un Stage intensif de voile AFIN de les REMETTRE Dans le droit chemin. Jules est plutôt content de S'éloigner du berceau familial: Son frère l'énerve toujours autant et ses parents n'arrêtent pas de se disputer. D'ailleurs Père fils est-il vraiment son père? ...
Cinquième épisode très dense pour Jules: Entre Une partie de chasse catastrophique, Une expédition en mer désastreuse et un sauvetage extra-terrestre, le pétillant garçon s'interroge, et nous avec, sur la génétique et sur les religions diverses.
Pour lire la suite c'est sur ActuaBD
11 06 2006 par Laurent Boileau
dimanche 23 août 2009
C'était la guerre mondiale sur.... Ricochet-jeunes.org
Les
éditions Bréal ont lancé, en 2003, leur collection Bréal jeunesse.
Cette collection est avant tout
le fruit d'une collaboration, entre Joann Sfar, dessinateur et
scénariste de bandes dessinées et les éditions Bréal qui poursuivent la
diversification de leur production éditoriale. Il s'agit de
livres qui se situent entre l'album, la bd et le livre pour enfant.
Les 15 premiers titres de la collection sont dès à présent disponibles
en librairie. Pas de nouvelle sortie prévue pour
2005.
Venez visiter le site de Ricochet-jeunes.org
L'avis de Ricochet
Yoland, un jeune écolier a assisté dans sa vie à la plus grosse bagarre du siècle et il nous la raconte. Et c'est vrai que dans ce roman, ça cogne et que les coups volent: une baigne par-ci, des raclées par-là, des coups de bâton et de batte de base-ball, des insultes, des intimidations, des coquards, une vraie bagarre entre gamins où les plus forts s'en prennent aux plus maigres! Il faut dire aussi que le directeur n'était pas là et puis que la maîtresse n'a pas d'autorité aussi. Belle escalade de violence, bien racontée et illustrée avec talent, avec une fin qui nous apprend à nous en passer!Venez visiter le site de Ricochet-jeunes.org
samedi 22 août 2009
Ivoire sur.... Bulled'air.com...
Cet
album, réédition d'un volume de la célèbre collection Atomium de Magic
Strip (allez faire un tour sur
ce site si vous ne connaissez pas http://perso.orange.fr/f.sirven/),
ne peut passer inaperçu, d'autant plus quand son nouvel éditeur est la
pastèque et qu'il nous gratifie d'une nouvelle couverture
et d'une qualité d'édition meilleure que la première (quelle
magnifique bichromie nous ont-ils refaits !). Le pari de la Pastèque est
réussi même si on peut regretter le célèbre dos toilé de la
première édition, mais là je sombre trop dans la nostalgie.
Puisque l'occasion nous en est donnée, parlons un peu de cet album. Peut être vous rappelez vous du 4eme plat de l'édition originale ? non ? Un texte (qui faisait le charme de la collection atomium) était la première étape de la lecture. Là il s'agissait d'un extrait du gouverneur Sir Stevenson : « Si l'homme est homme et si la femme est femme c'est parce que l'éléphant est éléphant », une bonne partie des ingrédients de cet album y étaient résumés dans cette magnifique et hilarante phrase !
Dans cet album, Bravo et Regnaud allaient s'attaquer aux albums rétros des aventures coloniales, tous les ingrédients y étaient : les explorateurs, le gouverneur, les jolies jeunes femmes, les trafics en tout genre, et un zeste de racisme. A l'exemple de Chaland quelques années plus tôt dans le cimetière des éléphants, Bravo et Regnaud nous emmenaient sur les traces d'un trafic d'opium et d'ivoire.
Pour lire la suite venez visiter Bulled'Air.com
Puisque l'occasion nous en est donnée, parlons un peu de cet album. Peut être vous rappelez vous du 4eme plat de l'édition originale ? non ? Un texte (qui faisait le charme de la collection atomium) était la première étape de la lecture. Là il s'agissait d'un extrait du gouverneur Sir Stevenson : « Si l'homme est homme et si la femme est femme c'est parce que l'éléphant est éléphant », une bonne partie des ingrédients de cet album y étaient résumés dans cette magnifique et hilarante phrase !
Dans cet album, Bravo et Regnaud allaient s'attaquer aux albums rétros des aventures coloniales, tous les ingrédients y étaient : les explorateurs, le gouverneur, les jolies jeunes femmes, les trafics en tout genre, et un zeste de racisme. A l'exemple de Chaland quelques années plus tôt dans le cimetière des éléphants, Bravo et Regnaud nous emmenaient sur les traces d'un trafic d'opium et d'ivoire.
Pour lire la suite venez visiter Bulled'Air.com
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