samedi 22 août 2009

Les véritables aventures d'Aleksis Strogonov - Tamo sur CoinBD.com

Résumé de l'album : Un pays d'Europe centrale. Quelque part dans les Balkans.
Comme souvent, il y a des rivalités pour le pouvoir et des courants parallèles qui se déchirent ou se rejoignent.
Après son passage à Berlin, Aleksis Strogonov arrive en train dans ces nouveaux territoires. Un attentat survient, dans lequel est tué le voyageur avec lequel il partageait son compartiment: un certain Rado Ranic, chef du Silolm.
Celui-ci lui confie la responsabilité de sa fille, et avec elle, Aleksis devra traverser plusieurs épreuves et se faufiler entre les contradictions des pseudo-leaders libérateurs du pays, dont la mère de la belle enfant.

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Chronique par Pierrizan 06 01 2006

vendredi 21 août 2009

Spirou chez les étains de Virginie... 1




 Spirou par Émile BRAVO
Ht: 12 cm
Prix 70 euros
70 exemplaires, accompagné d'un ex-libris signé.

Ma maman sur... clin d'oeil et bande dessinées

Je suis tellement deçu par les bandes dessinées !! Laurent en est arrivé à en faire ma marque de fabrique : le déçu, le ronchon. Mais voila : Bravo ne fait que des BD intelligentes, et Régnaud, auteur d'une seule série (avec Bravo) plein d'humour, un peu pince sans rire, un peu à retardement, un peu l'air de rien...
Le ton de la BD est proche de celui du petit Nicolas. Le narrateur est un enfant comme vous et moi l'étions. Avec ses angoisses, ses petits plaisirs, les trucs qu'on n'arrive pas à dire, des trucs durs qu'on mélange avec d'autres moins, pour arriver à les vaincre...
Le titre raconte un peu l'histoire. Maman est en voyage : on sait qu'on va pleurer !
A suivre la suite sur
Clin d'oeil et bande dessinées
Vendredi 8 juin 2007

Les véritables aventures d'Aleksis Strogonov - Kino sur CoinBD.com

Résumé de l'album : A peine remis de ses événements russes, voici le bel Aleksis en train. Il roule vers Berlin, où il arrive accompagné d'un ami allemand: Dieter. Ce dernier, bien roublard, aide Aleksis à trouver du travail grâce à ses petites magouilles. Ils sont tous deux employés dans un studio de cinéma où ils jouent les "hommes à tout faire".

Dieter et Aleksis logent chez Ulf, cousin de Dieter, dont les fréquentations ne sont pas très recommandables. Ulf est en effet membre des chemises prunes, groupuscule d'extrême droite qui préfigure la montée d'un mouvement nationaliste allemand ... 


Chronique de l'album :
Les personnages du livres sont tous différents du 1er tome, sauf notre héros, ce cher Aleksis (qui lui semble encore un peu désabusé d'avoir perdu tragiquement son frère).
Le lieu et le thème ont aussi changé: Berlin au lieu de la Russie; et le cinéma et les chemises prunes, nazis avant l'heure, extrémistes de droite, à la place des luttes révolutionnaires russes.
Pourtant, les auteurs réussissent avec cohérence le passage entre les deux histoires, entre les deux tomes (ce qui ne s'avérait pas évident au départ, passer de la révolution russe de 1917 à la montée du fascisme en Allemagne dans les années 20 promettait une belle gymnastique).
C'est le parcours d'Aleksis qui permet tout ça, c'est lui le fil, le lien. Il reste toujours aussi subtil, sentant les choses avant les autres, et s'il se trouve des compagnons pas franchement recommandables, c'est bien malgré lui.
Chaque changement de sa vie, on sent qu'il lui faut du temps pour l'assimiler, pour se forger sa propre opinion. Il est un peu passif par instants, mais sait réagir avant qu'il ne soit trop tard (ouf !)...
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Chronique de Pierrizan 01 11 2005

Spirou chez les étains de Virginie... 2

  • Exclusivités de Boulevard des Bulles
  • Sculpteur : Les Etains de Virginie
  • Matière : Etain
  • 20 exemplaires numérotés et signés
  • Taille : 12cm
  • Prix : Les Contacter
    Vous pouvez la commander sur le site de
    Boulevard des bulles   
  

jeudi 20 août 2009

Portrait sur le JDD.fr du 31/01/2009


"Les éditions Dupuis m'ont contacté. J'avais une totale carte blanche, aucune charte graphique imposée. J'avais lu Spirou, je suis un grand fan de Franquin, j'ai donc accepté". A entendre, Emile Bravo, l'auteur du magnifique Journal d'un ingénu, dans lequel il invente une jeunesse au célèbre groom, tout paraît évident, simple et fluide. "La seule solution, c'était de faire l'avant-Franquin, pour ne pas le trahir, de répondre aux questions que l'on se pose enfant. Comment un groom devient aventure? Pourquoi garde-t-il son costume? Comment est née son amitié avec Fantasio? Je suis cartésien et, gamin, il fallait que tout s'explique. Bon, Milou qui parle, c'est un chien, je peux comprendre. Un rongeur comme Spip l'écureuil, en revanche, je ne savais pas d'où venait cette conscience?"
Le début de la Seconde guerre mondiale était un terrain propice pour donner les clés à la création d'un personnage devenu mythique. Le sujet passionne Emile Bravo, qui avait déjà abordé la période dans C'était la Guerre Mondiale, aux éditions Bréal. Mêmes les références à Tintin, clins d'?il savoureux dans l'album, s'inscrivent dans la logique interne du récit. "Pour moi, Spirou est réel, Tintin est un personnage de bande-dessinée. Comme il est orphelin, il s'identifie au héros de ses lectures, jusqu'à prendre ses vêtements inconsciemment". La pirouette finale est, quant à elle, une double métaphore sur l'ouverture au monde, thème qui colle aux histoires d'Emile Bravo.
"La bande-dessinée est une calligraphie"
Après le succès critique et public rencontré par cette première immersion dans l'univers de Spirou, stoppée à l'orée du second conflit mondial, Bravo le pédagogue ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il ambitionne désormais de faire traverser la plus sombre tragédie du XXe siècle à ses héros. "C'est une période qui m'intéresse beaucoup, mon héros a pris conscience, maintenant il doit agir. On n'a pas tous été résistant sous l'Occupation, on avait peur. C'est intéressant de montrer ça à des enfants. C'est une comédie dramatique, rien de tel que pour montrer des idées", explique-t-il. Il a un atout dans sa manche, le personnage de Fantasio, un "Zazou excentrique", sous le trait de Franquin, qui se permet tout et n'importe quoi. Jamais, en revanche, il ne reprendra le fil d'une série, par respect pour les auteurs du passé. Adepte de la ligne claire, Emile Bravo adapte l'adage d'Alfred Hitchcock à la bande-dessinée. "Ce qui est important, c'est l'histoire", soutient-t-il. "La bande-dessinée est une calligraphie. Il est important que le dessin reste lisible pour ne pas nuire à la compréhension. Plus les codes sont simples, plus ils sont compréhensibles."
Pour lui, il ne doit pas y avoir de frontières, de séparation marquée entre la littérature enfantine et celle destinée aux adultes. "Lire une BD peut être une expérience partagée, avec l'enfant sur les genoux de son père. Le dessin est une écriture universelle, on n'a presque pas besoin de savoir lire les bulles", explique un auteur révolté par la tendance actuelle des produits standardisés pour ados attardés. Et Emile Bravo de citer deux ?uvres qui ont justement réussi à concilier une forme accessible à un vrai fond, Maus d'Art Spiegelman, sur la Shoah, et Persepolis de Marjane Satrapi, récit sur la dictature iranienne qui touche aussi bien les enfants que les parents. Il aurait pu facilement ajouter son Journal d'un Ingénu, une aventure de Spirou qui évoque la montée du nazisme en Europe, sans jamais oublier le plaisir de la lecture. Du grand art et un seul mot. Bravo.
Spirou: Le Journal d'un ingénu d'Emile Bravo, Dupuis
Pour lire l'article visitez le site JDD.fr
Rédaction JDD  Samedi 31 Janvier 2009

Angoulême 2009 - 8 auteurs et leur premier Angoulême...


Les véritables aventures d'Aleksis Strogonov - Bielo sur CoinBD.com

Résumé de l'album : 1919, les combats de la révolution russe. Des rouges contre des blancs, des communistes contre des tsaristes.

Les héros du livre sont essentiellement communistes, les frères Strogonov, Aleksis et Oleg, et un philosophe doctrinaire, un certain Boulkine, qui se dit théoricien du peuple (et la comtesse Dachkova pour la seconde partie de l'ouvrage). Un petit groupe d'hommes, idéalisant les idées marxistes, se charge d'organiser un soviet, une entité générale de partage, dans le petit village de Vobotna.
Entre la surprise, l'incompréhension, la cruauté, les combats, on redécouvre une fois de plus les bassesses de la conquête et de la domination.
Heureusement certains sont plus modérés, mais pourront-ils contrôler tous les excès de leurs compagnons?

Chronique de l'album : Et bien , c'est une heureuse découverte. Je connaissais déjà Emile Bravo pour sa série "Jules", sorte d'aventurier de la vulgarisation scientifique, et j'ai décidé de fouiller dans les bacs à son nom. Ca tombe bien , l'intégrale de cette histoire vient d'être rééditée (été 2004). Je compulse pour ma part les tomes un par un.
L'aventure, historique et romancée, se tient très bien, avec variété et originalité: on n'est pas dans un scénario figé, direct, ici, si Boulkine est constant, les autres personnages changent, on les découvre sous plusieurs aspects (et on pressent qu'Aleksis Strogonov n'a pas fini de changer !). Rien n'est blanc ni noir, complètement. Par contre, certains semblent rouges, aveuglément...
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Chronique de Pierrizan le 25 09 2005

Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill sur... CoinBD.com

Résumé de l'album :« En cours préparatoire, lors la rentrée des classes, l’institutrice nous a demandé quelle était la profession de nos parents. Mon père était “patron”, mais ma maman ? Je ne savais rien d’elle. Quel était son métier ? À quoi ressemblaitelle ? Où habitait-elle ? Quand on est enfant, on n’aime pas être différent des autres. Alors j’ai inventé. » Jean Regnaud
« Jean Regnaud est un ami cher depuis l’adolescence. Quand il m’a présenté ce texte, j’en ai été bouleversé… C’était stupéfiant ! Jean, avec toute sa pudeur, avait réussi la prouesse de raconter un aspect tragique de son enfance. Il parvenait à faire rire sans aucun cynisme et à émouvoir sans sombrer dans le pathos. J’espère avoir trouvé un graphisme complémentaire de son récit…» Émile Bravo

Chronique de l'album : Après "Aleksis Strogonov" et "Ivoire", le duo Jean Regnaud et Emile Bravo nous livre un récit empli de simplicité et d’authenticité qui va puiser dans les souvenirs d’enfance du scénariste.

"
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill" est l’histoire d’un garçon de six ans qui vit avec son petit frère, son père souvent absent et sa gouvernante Yvette, et dont la maman est parti en voyage. A travers son quotidien, l’enfant va prendre conscience de la nature de ce voyage lointain effectué par celle dont il a plus en plus de mal à se souvenir.
Tout en jouant avec l’imagination fertile des enfants et en surfant sur nos souvenirs d’enfance, le récit va questionner le lecteur quant à l’utilité de cacher certaines vérités aux enfants. Du coup cette lecture découpée en plusieurs chapitres parvient à mélanger mélancolie, tristesse et humour de manière fort naturelle et efficace...
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Chronique d'Yvan du 24 07 2007