vendredi 14 août 2009

Spirou, l'aventure, la guerre, l'amour... sur Spirou et Fantasio.com

Qu'est-ce qui pousse un auteur de bande dessinée à se lancer dans l'aventure d'un "one-shot" de Spirou ? La gloire d'apporter sa petite pierre à l'édification d'une série mythique ? Ou d'autres motivations, moins évidentes, plus personnelles, auxquelles on ne pense pas tout de suite ? Émile Bravo nous raconte comment s'est passée pour lui cette belle aventure.La genèse du projetC'est Fabrice Tarrin qui est le premier à m'avoir parlé du concept des one-shot de "Spirou". Il est venu me voir pour me proposer de lui écrire un scénario. Mais cet idolâtre ne jurait que par les années 60 alors que, pour moi, le plus intéressant était de raconter la jeunesse du héros. À sa création par Rob-Vel, Spirou est un personnage assez lisse et insignifiant. Et même si, par la suite, Franquin a étoffé sa personnalité en lui donnant une dimension humaniste, il lui manque toujours une véritable psychologie.
Lire la suite sur
Spirou et Fantasio.com

jeudi 13 août 2009

Une aventure de Spirou et Fantasio... sur le Site Spirou

Un jeune journaliste inconscient dénommé Fantasio déclenche l’apocalypse !
Et pourtant cette guerre aurait pu être évitée ! Des pourparlers entre émissaires polonais et Karl Von Glaubitz, premier secrétaire du ministre allemand des affaires étrangères Von Ribbentrop,, à Bruxelles, étaient dans une impasse lorsqu’un jeune groom du Moustic Hôtel, prénommé Spirou, a proposé une solution tout à fait originale au problème délicat de Dantzig qui semblait convenir à toutes les parties en présence.
Vous pouvez lire la suite sur
SPIROU

mercredi 12 août 2009

Encore un prix pour le Spirou d’Emile Bravo.... sur Bodoï

Il faut dire que l’album a tout pour plaire puisqu’il parvient à réunir classique et contemporain. Sur la forme avec sa ligne claire classique et son dynamisme moderne. Et sur le fond parce qu’Émile Bravo a su jouer avec le mythe de Spirou, en répondant aux questions que l’on se pose sur son adolescence et sur la façon dont il est devenu le héros que l’on aime.Lire la suite sur Bodoï
Posté par Allison Reber le 22 jan 2009 dans News

Émile Bravo au sommet de la vague Spirou... sur Bodoï...

Sept mois après la sortie du Journal d’un ingénu – un one-shot drôle et sensible des Aventures de Spirou et Fantasio, aux accents hergéens -, Émile Bravo revient sur le succès de cet album (72 000 exemplaires vendus les cinq premières semaines de sa parution !), qui a reçu en mai le prix des Libraires.Avez-vous été surpris par l’engouement autour de votre Spirou ?
Disons qu’on pouvait s’attendre à un succès relatif… Je me doutais que j’allais vendre plus d’exemplaires de cette bande dessinée que des Épatantes aventures de Jules ! Toutefois, ce qui m’intéresse, ce n’est pas cette première vague, mais l’installation du livre dans le temps. J’aimerais savoir s’il s’en vendra encore dans dix ans, s’il peut devenir un classique. Je n’ai pas envie de faire des ouvrages qui soient à la mode, mais plutôt des choses profondes, universelles.
Lire la suite sur
Bodoï
Posté par Laurence Le Saux le 1 fév 2009 dans Dossier Spirou

Angoulême 2009 - Interview Emile Bravo - 2


Emile Bravo: «Spirou est un super vecteur pour aborder des thèmes difficiles»

INTERVIEW - Le dessinateur figure en bonne place pour remporter le Prix du Meilleur d’album du Festival d'Angoulême avec sa vision iconoclaste d'un Spirou jeune candide et un peu niais...

Dans son «Journal d’un Ingénu» (aventure «parallèle»  à la série mère), Spirou est un adolescent, encore groom à l’Hôtel Moustic de Bruxelles, alors que la seconde guerre mondiale menace l’Europe. Le jeune naïf va être mêlé malgré lui à des évènements qui éveilleront sa conscience…

Votre Spirou ne ressemble à aucun autre?
Je pense que c’était plus intéressant de faire venir Spirou dans mon univers que de rendre hommage aux albums passés de Spirou.  Quand Dupuis m’a contacté pour cet album, ils m’ont demandé un vrai travail d’auteur. Faire une énième aventure de Spirou, je n’en avais rien à foutre.

Vous aviez toute liberté?
C’est ça qui m’a séduit: la carte blanche. La bande dessinée d’aujourd’hui manque d’auteurs. Il y a plus de «faiseurs». Cela est dû à la logique de production des éditeurs. Il est plus facile de vendre un produit que l’œuvre d’un auteur.

Allez-vous donner une suite à cet album?
Ça ne devait être qu’un album isolé, mais vu l’engouement qu’il suscite, oui, j’ai décidé de donner une suite à cette aventure. L’occupation, la libération, il y a plein de moments passionnants à raconter. Spirou est un super vecteur pour aborder des thèmes difficiles. Comment a-t-il vécu, lui le garçon ordinaire et naïf, le plus grand traumatisme du XXème siècle? Comment est-il devenu l’aventurier humaniste que l’on sait? Dans le premier album, il découvre, effrayé, l’horreur nazie, maintenant il va falloir qu’il agisse.

Ce nouvel album sera la suite direct de «Journal d’un ingénu»?
Oui. Au début,  Fantasio part au front. La suite se construit doucement. Je suis pressé de dessiner un Spirou qui a peur. Il ne peut qu’avoir peur. Il doit apprendre le courage.

La pédagogie, l’enseignement de la vie sont vos thèmes fétiches…
La BD est un média qui a été créé pour les enfants. Il faut continuer à leur parler. Il ne faut pas les prendre pour des petits mongoliens. Ils existent, il faut leur apprendre des choses. J’ai appris la vie en lisant des BD! A force de lire, les connexions neuronales finissent par se faire (rires). C’est pour ça que je fais aussi des contes et de la BD pour enfants. J’essaye d’apprendre l’humour à mes jeunes lecteurs. Gamin, si tu n’as pas de sens de l’humour, t’es mort!

Propos recueillis par Benjamin Chapon et Olivier Mimran, envoyés spéciaux à Angoulême

Vous pouvez lire l'article sur
20minutes.fr

Propos recueillis par Benjamin Chapon et Olivier Mimran, envoyés spéciaux à Angoulême
Créé le 30.01.09