Émile Bravo interviendra à la Médiathèque Albert Camus d’Antibes jeudi 31 mai de 14h30 à
15h30 (dans l’Auditorium). Il évoquera sa série les sept
ours nains, variation riche et réjouissante autour de contes
particulièrement connus. Du Chat botté au Chaperon rouge, du Haricot
magique à la Maison en sucreries, etc… de nombreux motifs de contes
classiques se croisent et s’entrechoquent.
ÉmileBravo abordera également son œuvre en général, Jules, Spirou et le petit dernier : « La leçon de
pêche ».
mercredi 30 mai 2012
vendredi 25 mai 2012
Festival international du livre et du film Etonnants Voyageurs à Saint Malo.
Festival international du livre et du film Etonnants
Voyageurs à Saint Malo.
Du 26 au 28 mai 2012.
avec des auteurs comme Aala El Aswany, Nancy Huston, James Noel, Gary Victor, Hubert Haddad, Alan Duff, Peeters & Schuiten, François Place, Anne Herbauts, Anne-Marie Desplat-Duc, Carl Norac, Evelyne Brisou-Pellen, Antoine Guilloppé, Fred Bernard, Merlin, Benjamin Chaud, Émile Bravo... et beaucoup d'autres encore à découvrir !
Leur site: Etonnants Voyageurs
Du 26 au 28 mai 2012.
avec des auteurs comme Aala El Aswany, Nancy Huston, James Noel, Gary Victor, Hubert Haddad, Alan Duff, Peeters & Schuiten, François Place, Anne Herbauts, Anne-Marie Desplat-Duc, Carl Norac, Evelyne Brisou-Pellen, Antoine Guilloppé, Fred Bernard, Merlin, Benjamin Chaud, Émile Bravo... et beaucoup d'autres encore à découvrir !
Leur site: Etonnants Voyageurs
mercredi 23 mai 2012
Stofkio chez les amis de Jules.
Cette semaine c'est au tour de Christophe Luquiau, dit Stofkio de se prêter à l'exercice du
fan-art.
Laissons-le se présenter:
"Ben pas grand chose à dire puisque hélas (pour moi) je ne suis toujours que du côté des lecteurs.
Spirou et Astérix ont baigné ma jeunesse, je pouvais (et je le fais toujours d'ailleurs) passer des heures rien que sur une vignette ; dans une vignette je devrais dire.
Il y a des exceptions bien sûr, mais je suis fan de BD franco-Belge avant tout.
Là comme ça à froid, mes dessinateurs préférés sont Franquin (loin devant les autres), Uderzo, Ben Radis, Maëster, Coyotte, Loisel, Watterson, Larcenet, Bilal, P'tit Luc, Maudoux, ... Aïe, je crois que je ne vais pas pouvoir m'arrêter en fait !!!
Moi j'ai juste été à la FAC de Paris VIII (St Denis) en Arts Plastiques et suivi notamment l'UV de Jean-Louis Chazelas qui m'a passionné et beaucoup appris. Bon pas assez visiblement, mais quand même de chouettes moments.
C'est à la fac que j'ai participé au Fanzin "BEURK", une petite ambiance pré-éditoriale très sympa. D'autres en sont sortis plus glorieux, je les croise parfois sur les salons de BD.
Manque de chance à la fac je suis aussi tombé sur ma moitié !!! Je lui ai collé au train jusqu'à la suivre dans le joyeux monde de l'enseignement. A l'époque on avait plein de projets (notamment d'album pour enfants ou de librairie-artistique-salon-de-thé) mais avec le début de la vie de prof. On a très vite moins dessiné (voire plus du tout). Mon grand regret est que ce qui était ma passion n'est resté qu'un hobby estival, et encore, pas tous les étés.
Les projets d'albums jeunesse refusés (parfois après y avoir vraiment cru) ne m'ont pas beaucoup motivé pour achever la BD de ma vie : " Mourir d'accord mais pas longtemps" (je dois être dessus depuis plus 15 ans). Ça doit aussi être un peu psy : tant qu'elle n'est pas finie les refus me font moins mal.
A l'époque du Lab Dargaud, un scénariste - HEPKEN - m'a contacté pour travailler avec lui sur un projet de BD "Ze gamers" puis un second : ""Fans & Stars" mais sans succès éditorial. Heureusement pour lui des parutions sont prévues avec d'autres dessinateurs.
Le blog : "les monstres" a pour but d'essayer de me remettre un peu dans le dessin avec les aspects les plus sympas : un ou deux dessins = un gag ! Je peux passer du N&B à la couleur ou rester au crayonné... Je fais ce que je veux sans souci d'harmonie, ce n'est pas le propos... Sans les décors aussi, parce qu'autant j'aime les décors qui dépaysent, les vrais beaux paysages un peu oniriques (je ne dis pas que je sais les réaliser, mais c'est un plaisir de s'y plonger) par contre les décors du quotidien Grrrrrr !
C'est aussi l'occasion de se faire (un peu connaître) et de rencontrer des gens souvent vachement sympas (la preuve sur ce site), intéressants et passionnés. Du coup je redessine presque aussi souvent qu'à la fac (presque). Car mon plus grand regret n'est pas tant de ne pas avoir percé (quand je vois certains dessinateurs pourtant publiés, obligés de trouver un autre boulot pour vivre, je me dis que finalement la sécurité financière c'est bien aussi mon très grand regret donc, c'est surtout tous les progrès que je n'ai pas faits par manque de pratique. Parce que je ne suis pas super satisfait de mon dessin, mais (laissez-moi rêver) je pense que j'aurai été carrément meilleur avec une pratique quotidienne, et ça ...
Ben finalement j'ai trouvé des trucs à dire, pas mal pour un illustre inconnu non ?!"
Merci Christophe, pour ce cadeau
Laissons-le se présenter:
"Ben pas grand chose à dire puisque hélas (pour moi) je ne suis toujours que du côté des lecteurs.
Spirou et Astérix ont baigné ma jeunesse, je pouvais (et je le fais toujours d'ailleurs) passer des heures rien que sur une vignette ; dans une vignette je devrais dire.
Il y a des exceptions bien sûr, mais je suis fan de BD franco-Belge avant tout.
Là comme ça à froid, mes dessinateurs préférés sont Franquin (loin devant les autres), Uderzo, Ben Radis, Maëster, Coyotte, Loisel, Watterson, Larcenet, Bilal, P'tit Luc, Maudoux, ... Aïe, je crois que je ne vais pas pouvoir m'arrêter en fait !!!
Moi j'ai juste été à la FAC de Paris VIII (St Denis) en Arts Plastiques et suivi notamment l'UV de Jean-Louis Chazelas qui m'a passionné et beaucoup appris. Bon pas assez visiblement, mais quand même de chouettes moments.
C'est à la fac que j'ai participé au Fanzin "BEURK", une petite ambiance pré-éditoriale très sympa. D'autres en sont sortis plus glorieux, je les croise parfois sur les salons de BD.
Manque de chance à la fac je suis aussi tombé sur ma moitié !!! Je lui ai collé au train jusqu'à la suivre dans le joyeux monde de l'enseignement. A l'époque on avait plein de projets (notamment d'album pour enfants ou de librairie-artistique-salon-de-thé) mais avec le début de la vie de prof. On a très vite moins dessiné (voire plus du tout). Mon grand regret est que ce qui était ma passion n'est resté qu'un hobby estival, et encore, pas tous les étés.
Les projets d'albums jeunesse refusés (parfois après y avoir vraiment cru) ne m'ont pas beaucoup motivé pour achever la BD de ma vie : " Mourir d'accord mais pas longtemps" (je dois être dessus depuis plus 15 ans). Ça doit aussi être un peu psy : tant qu'elle n'est pas finie les refus me font moins mal.
A l'époque du Lab Dargaud, un scénariste - HEPKEN - m'a contacté pour travailler avec lui sur un projet de BD "Ze gamers" puis un second : ""Fans & Stars" mais sans succès éditorial. Heureusement pour lui des parutions sont prévues avec d'autres dessinateurs.
Le blog : "les monstres" a pour but d'essayer de me remettre un peu dans le dessin avec les aspects les plus sympas : un ou deux dessins = un gag ! Je peux passer du N&B à la couleur ou rester au crayonné... Je fais ce que je veux sans souci d'harmonie, ce n'est pas le propos... Sans les décors aussi, parce qu'autant j'aime les décors qui dépaysent, les vrais beaux paysages un peu oniriques (je ne dis pas que je sais les réaliser, mais c'est un plaisir de s'y plonger) par contre les décors du quotidien Grrrrrr !
C'est aussi l'occasion de se faire (un peu connaître) et de rencontrer des gens souvent vachement sympas (la preuve sur ce site), intéressants et passionnés. Du coup je redessine presque aussi souvent qu'à la fac (presque). Car mon plus grand regret n'est pas tant de ne pas avoir percé (quand je vois certains dessinateurs pourtant publiés, obligés de trouver un autre boulot pour vivre, je me dis que finalement la sécurité financière c'est bien aussi mon très grand regret donc, c'est surtout tous les progrès que je n'ai pas faits par manque de pratique. Parce que je ne suis pas super satisfait de mon dessin, mais (laissez-moi rêver) je pense que j'aurai été carrément meilleur avec une pratique quotidienne, et ça ...
Ben finalement j'ai trouvé des trucs à dire, pas mal pour un illustre inconnu non ?!"
Merci Christophe, pour ce cadeau
mardi 22 mai 2012
Prix BD et Manga jeunesse...
Le magazine D Lire et le groupement des libraires spécialisés BD, Canal BD, renouent pour
l'organisation du Prix BD et Manga jeunesse.
Sélectionnés par des libraires, des bibliothécaires, la rédaction de DLire et le Centre national de la littérature pour la jeunesse (BNF), quatre albums et quatre mangas sont soumis au vote des enfants.
Dans la sélection de cette année
Sélection Manga
•Bride Stories, vol. 1, de Kaoru Mori, éd. Ki-oon.
•City Hall, vol. 1, de Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre, éd. Ankama.
•Les Enfants de la mer, vol. 1, de Daisuke Igarashi, éd. Sarbacane.
•Toriko, vol. 1, de Mitsutoshi Shimabukuro, éd. Kazé.
Sélection BD Jeunesse
•Alice au pays des singes, de Tebo et Keramidas, éd. Glénat.
•L'Enfant cachée, de M. Lizano, L. Dauvillier et G. Salsedo, éd. Le Lombard.
•Paola Crusoe, tome 1 : Naufragée, de Mathilde Domecq, éd. Glénat.
•Une épatante aventure de Jules, tome 6 : Un plan sur la comète, : d'Émile Bravo, éd. Dargaud.
Réservé au 9-13 ans, le scrutin est ouvert jusqu’au 10 novembre. Les modalités de participation et le bulletin-réponse seront consultables et téléchargeables dans les pages et sur les sites des magazines DLire et Canal BD. Le nom des vainqueurs sera annoncé début décembre.
Sélectionnés par des libraires, des bibliothécaires, la rédaction de DLire et le Centre national de la littérature pour la jeunesse (BNF), quatre albums et quatre mangas sont soumis au vote des enfants.
Dans la sélection de cette année
Sélection Manga
•Bride Stories, vol. 1, de Kaoru Mori, éd. Ki-oon.
•City Hall, vol. 1, de Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre, éd. Ankama.
•Les Enfants de la mer, vol. 1, de Daisuke Igarashi, éd. Sarbacane.
•Toriko, vol. 1, de Mitsutoshi Shimabukuro, éd. Kazé.
Sélection BD Jeunesse
•Alice au pays des singes, de Tebo et Keramidas, éd. Glénat.
•L'Enfant cachée, de M. Lizano, L. Dauvillier et G. Salsedo, éd. Le Lombard.
•Paola Crusoe, tome 1 : Naufragée, de Mathilde Domecq, éd. Glénat.
•Une épatante aventure de Jules, tome 6 : Un plan sur la comète, : d'Émile Bravo, éd. Dargaud.
Réservé au 9-13 ans, le scrutin est ouvert jusqu’au 10 novembre. Les modalités de participation et le bulletin-réponse seront consultables et téléchargeables dans les pages et sur les sites des magazines DLire et Canal BD. Le nom des vainqueurs sera annoncé début décembre.
dimanche 20 mai 2012
Festival international du livre et du film Etonnants Voyageurs à Saint Malo.
Festival international du livre et du film Etonnants
Voyageurs à Saint Malo.
Du 26 au 28 mai 2012.
avec des auteurs comme Aala El Aswany, Nancy Huston, James Noel, Gary Victor, Hubert Haddad, Alan Duff, Peeters & Schuiten, François Place, Anne Herbauts, Anne-Marie Desplat-Duc, Carl Norac, Evelyne Brisou-Pellen, Antoine Guilloppé, Fred Bernard, Merlin, Benjamin Chaud, Emile Bravo... et beaucoup d'autres encore à découvrir !
Leur site: Etonnants Voyageurs
Le mot de Michel Le Bris
Plus de thèmes donc, comme les années précédentes, ou plutôt un seul : le monde qui vient, dans la diversité de ses facettes. Parce que celles-ci se répondent les unes les autres : Mers du Sud, Asie-Pacifique, Europe, printemps arabe, révoltes urbaines, France plurielle. Et que ce sont les écrivains, les artistes, les cinéastes qui nous les donnent le mieux à voir, à entendre, à lire. Le monde, donc, au rendez-vous du prochain festival de Saint-Malo, du 26 au 28 mai prochain. Dans un programme plus foisonnant que jamais.
« Le XXIe siècle naît sous nos yeux » écrivions-nous, en ouverture du dernier festival, tandis qu’un printemps arabe bouleversait des pays que l’on croyait pour longtemps figés. Il naît, avec une puissance, une rapidité qui mettent à mal tous nos repères, ébranlent nos certitudes. Et ce sont les artistes, les écrivains, les cinéastes, qui nous le donnent à voir, à entendre, à lire — comme toujours. Nous en annoncions l’inéluctable surgissement, dès notre création, en 1990 : et nous nous sommes attachés, en variant les approches, par des thèmes différents chaque année, en créant aussi des éditions du festival à l’étranger, à en explorer patiemment les multiples aspects. Le festival 2011, par bien des aspects enthousiasmant, aura agi comme un déclic, tandis que de partout affluaient les propositions et les idées pour l’édition suivante : ce monde dont nous annoncions la venue était là, devant nous, qui déferlait de toutes parts, et il n’était plus possible d’en isoler un seul aspect.
Très vite s’est imposée à toute l’équipe cette évidence, que la mise en relation de toutes ces effervescences devenait nécessaire. Plus de thème unique, donc, au festival, mais les images multiples du nouveau monde. Et une nouvelle époque, qui commence pour Etonnants Voyageurs. Elle sera marquée par plusieurs nouveautés, sur lesquelles nous aurons à revenir. L’aventure continue – et se développe !
Images du monde qui vient
Il déferle, et met l’Europe en crise. En crise ? Temps de crise, temps aussi de renouvellement : peut-être aussi la première fois où les peuples concernés s’emparent de la question européenne, s’interrogent sur leur désir d’être ensemble — sur l’existence, ou non, d’une culture commune.
Asie-Pacifique : un nouveau centre du monde ? Dans ces mers du Sud où l’Occident longtemps ne sut voir qu’une image inversée de lui- même, entre Australie, Nouvelle-Zélande, Océanie et leurs voisins asiatiques émerge quelque chose d’inédit.
Printemps arabe : telles sont les forces libérées que nul ne peut prédire l’issue de ces soulèvements, mais nous savons que plus rien désormais ne sera pareil. Tunisie, Egypte, Syrie, Yémen, Libye, Iran : un séisme, aux multiples aspects. Et avec lui, le surgissement de nouvelles générations, des paroles et des stratégies nouvelles, portées par Internet, les blogs, les portables, là où les dictatures voudraient le silence. Un vent de liberté, et l’entrée aussi dans une zone de toutes les tempêtes.
Cultures urbaines : des émeutes éclatent, en Europe, qui pour la première fois se réclament de Tunis et du Caire, des dissidents, en Chine, bravent la censure, ce que certains décrivaient comme l’avènement de Big Brother se révèle aussi une arme pour les plus faibles — et il est frappant de voir comme cette circulation est mondiale, passe les frontières, fait naître des codes communs : une culture-monde en mouvement.
Littérature-monde : dans le droit fil du manifeste pour une « littérature monde en français », Saint-Malo, plus que jamais, le lieu où dialoguent toutes les littératures d’expression française. Sur un pied d’égalité. Avec un grand coup de projecteur, cette année, sur une Belgique largement à découvrir – et passionnante.
Une Belgique à découvrir : Elle nous est si proche, si familière, que le plus souvent nous tenons pour Français leurs écrivains, leurs peintres, leurs cinéastes, leurs chanteurs. Mais que l’on regarde d’un peu près et elle apparaît singulière, profondément différente, de par son histoire et sa position dans le nord de l’Europe (mais aussi son éloignement du milieu parisien, de ses chapelles et de ses modes) Différente, et étonnamment créative. Différente par son rapport au fantastique (Thomas Owen, Ghelderode, Jean Ray) aux littératures populaires (l’aventure des éditions Marabout) à la B.D., au surréalisme et auparavant au symbolisme : un monde à découvrir.
France plurielle : Aujourd’hui, elle s’impose diverse, multiculturelle, pluriethnique, dans le déferlement d’une nouvelle génération de créateurs bousculant bien des clichés, et des a priori. Ce « dehors » que tant redoutent, les nostalgiques d’une France « pure », est à l’intérieur depuis plus longtemps qu’ils n’imaginent – et c’est très bien ainsi. Ne porte-t-il pas la promesse d’une France ouverte sur le monde ?
… Sans même parler des rendez-vous qui attirent chaque année tant de fidèles : voyages, aventures maritimes et polaires, poésie, saveurs du monde, littératures de l’imaginaire. Sans parler du festival de cinéma, toujours plus ambitieux. Ni des expositions et des spectacles. Patience : nous y reviendrons en détail ! Tout un monde en mouvement, qui vous donne rendez-vous à Saint-Malo au prochain mois de mai.
Du 26 au 28 mai 2012.
avec des auteurs comme Aala El Aswany, Nancy Huston, James Noel, Gary Victor, Hubert Haddad, Alan Duff, Peeters & Schuiten, François Place, Anne Herbauts, Anne-Marie Desplat-Duc, Carl Norac, Evelyne Brisou-Pellen, Antoine Guilloppé, Fred Bernard, Merlin, Benjamin Chaud, Emile Bravo... et beaucoup d'autres encore à découvrir !
Leur site: Etonnants Voyageurs
Le mot de Michel Le Bris
Plus de thèmes donc, comme les années précédentes, ou plutôt un seul : le monde qui vient, dans la diversité de ses facettes. Parce que celles-ci se répondent les unes les autres : Mers du Sud, Asie-Pacifique, Europe, printemps arabe, révoltes urbaines, France plurielle. Et que ce sont les écrivains, les artistes, les cinéastes qui nous les donnent le mieux à voir, à entendre, à lire. Le monde, donc, au rendez-vous du prochain festival de Saint-Malo, du 26 au 28 mai prochain. Dans un programme plus foisonnant que jamais.
« Le XXIe siècle naît sous nos yeux » écrivions-nous, en ouverture du dernier festival, tandis qu’un printemps arabe bouleversait des pays que l’on croyait pour longtemps figés. Il naît, avec une puissance, une rapidité qui mettent à mal tous nos repères, ébranlent nos certitudes. Et ce sont les artistes, les écrivains, les cinéastes, qui nous le donnent à voir, à entendre, à lire — comme toujours. Nous en annoncions l’inéluctable surgissement, dès notre création, en 1990 : et nous nous sommes attachés, en variant les approches, par des thèmes différents chaque année, en créant aussi des éditions du festival à l’étranger, à en explorer patiemment les multiples aspects. Le festival 2011, par bien des aspects enthousiasmant, aura agi comme un déclic, tandis que de partout affluaient les propositions et les idées pour l’édition suivante : ce monde dont nous annoncions la venue était là, devant nous, qui déferlait de toutes parts, et il n’était plus possible d’en isoler un seul aspect.
Très vite s’est imposée à toute l’équipe cette évidence, que la mise en relation de toutes ces effervescences devenait nécessaire. Plus de thème unique, donc, au festival, mais les images multiples du nouveau monde. Et une nouvelle époque, qui commence pour Etonnants Voyageurs. Elle sera marquée par plusieurs nouveautés, sur lesquelles nous aurons à revenir. L’aventure continue – et se développe !
Images du monde qui vient
Il déferle, et met l’Europe en crise. En crise ? Temps de crise, temps aussi de renouvellement : peut-être aussi la première fois où les peuples concernés s’emparent de la question européenne, s’interrogent sur leur désir d’être ensemble — sur l’existence, ou non, d’une culture commune.
Asie-Pacifique : un nouveau centre du monde ? Dans ces mers du Sud où l’Occident longtemps ne sut voir qu’une image inversée de lui- même, entre Australie, Nouvelle-Zélande, Océanie et leurs voisins asiatiques émerge quelque chose d’inédit.
Printemps arabe : telles sont les forces libérées que nul ne peut prédire l’issue de ces soulèvements, mais nous savons que plus rien désormais ne sera pareil. Tunisie, Egypte, Syrie, Yémen, Libye, Iran : un séisme, aux multiples aspects. Et avec lui, le surgissement de nouvelles générations, des paroles et des stratégies nouvelles, portées par Internet, les blogs, les portables, là où les dictatures voudraient le silence. Un vent de liberté, et l’entrée aussi dans une zone de toutes les tempêtes.
Cultures urbaines : des émeutes éclatent, en Europe, qui pour la première fois se réclament de Tunis et du Caire, des dissidents, en Chine, bravent la censure, ce que certains décrivaient comme l’avènement de Big Brother se révèle aussi une arme pour les plus faibles — et il est frappant de voir comme cette circulation est mondiale, passe les frontières, fait naître des codes communs : une culture-monde en mouvement.
Littérature-monde : dans le droit fil du manifeste pour une « littérature monde en français », Saint-Malo, plus que jamais, le lieu où dialoguent toutes les littératures d’expression française. Sur un pied d’égalité. Avec un grand coup de projecteur, cette année, sur une Belgique largement à découvrir – et passionnante.
Une Belgique à découvrir : Elle nous est si proche, si familière, que le plus souvent nous tenons pour Français leurs écrivains, leurs peintres, leurs cinéastes, leurs chanteurs. Mais que l’on regarde d’un peu près et elle apparaît singulière, profondément différente, de par son histoire et sa position dans le nord de l’Europe (mais aussi son éloignement du milieu parisien, de ses chapelles et de ses modes) Différente, et étonnamment créative. Différente par son rapport au fantastique (Thomas Owen, Ghelderode, Jean Ray) aux littératures populaires (l’aventure des éditions Marabout) à la B.D., au surréalisme et auparavant au symbolisme : un monde à découvrir.
France plurielle : Aujourd’hui, elle s’impose diverse, multiculturelle, pluriethnique, dans le déferlement d’une nouvelle génération de créateurs bousculant bien des clichés, et des a priori. Ce « dehors » que tant redoutent, les nostalgiques d’une France « pure », est à l’intérieur depuis plus longtemps qu’ils n’imaginent – et c’est très bien ainsi. Ne porte-t-il pas la promesse d’une France ouverte sur le monde ?
… Sans même parler des rendez-vous qui attirent chaque année tant de fidèles : voyages, aventures maritimes et polaires, poésie, saveurs du monde, littératures de l’imaginaire. Sans parler du festival de cinéma, toujours plus ambitieux. Ni des expositions et des spectacles. Patience : nous y reviendrons en détail ! Tout un monde en mouvement, qui vous donne rendez-vous à Saint-Malo au prochain mois de mai.
dimanche 6 mai 2012
Luria Gwen chez les amis de Jules
Qui est Luria Gwen me direz vous? Cette artiste est décidément bien mystérieuse, je sais qu'elle
n'aime pas les quenelles et qu'à priori elle est fan de ma maman est en Amérique.
"Quelques mots sur moi:
(merci wikipédia):
En psychanalyse, le Moi (allemand ich) est l'une des instances de la personnalité, justement celle qui se voudrait représenter l'ensemble de la personne comme unie. De manière générale, la représentation du Moi s'appelle l'ego."
Voilà tous ce que j'ai pu obtenir comme information sur cet auteur:
Prenez le temps de parcourir son blog, un conte moderne qui commence par "Il était une fois, car c'est ainsi que toutes les histoires devraient commencer. J'aime pas les quenelles"
Son dessin plutôt sombre, nous transporte dans un monde étrange peuplé de personnages hybrides, de faunes, chimères et fées. Cet univers ne vous laisse pas insensible.
A vous de vous y plonger...L'entrée est ICI...
Merci Luria pour ce très joli fan-art
"Quelques mots sur moi:
(merci wikipédia):
En psychanalyse, le Moi (allemand ich) est l'une des instances de la personnalité, justement celle qui se voudrait représenter l'ensemble de la personne comme unie. De manière générale, la représentation du Moi s'appelle l'ego."
Voilà tous ce que j'ai pu obtenir comme information sur cet auteur:
Prenez le temps de parcourir son blog, un conte moderne qui commence par "Il était une fois, car c'est ainsi que toutes les histoires devraient commencer. J'aime pas les quenelles"
Son dessin plutôt sombre, nous transporte dans un monde étrange peuplé de personnages hybrides, de faunes, chimères et fées. Cet univers ne vous laisse pas insensible.
A vous de vous y plonger...L'entrée est ICI...
Merci Luria pour ce très joli fan-art
samedi 28 avril 2012
Emile Bravo est aujourd'hui chez Le Genre Urbain
Émile
Bravo
dédicacera son album P'tit Glénat La Leçon de pêche à la librairie
Le Genre Urbain à Belleville dans le 20e arrondissement de Paris
aujourd'hui samedi 28 avril dans l'après-midi.
Le Genre urbain - 60, rue de Belleville – 75020 Paris
Tél: 01 44 62 27 49
Leur Site: ICI
Le Genre urbain - 60, rue de Belleville – 75020 Paris
Tél: 01 44 62 27 49
Leur Site: ICI
Bédécibels, le 01, 02 et 03 juin 2012
Émile Bravo sera présent pour la 2ème édition du festival Bédécibels à Antibes Juan les Pins organisé par
"l'association Basilic" du 01 au 03 juin 2012.
A cette occasion, une affiche signée et numérotée à 50 exemplaires ainsi qu’une carte postale (tirage 500 exemplaires) sera bientôt en vente ICI.
Merci Nathalie
A cette occasion, une affiche signée et numérotée à 50 exemplaires ainsi qu’une carte postale (tirage 500 exemplaires) sera bientôt en vente ICI.
L'affiche (sans la publicité)
La Carte Postale
mardi 24 avril 2012
Julia chez les amis de Jules
Aujourd'hui nous
accueillons, Julia, étudiante américaine en microbiologie, chez les amis de Jules.
Cette jeune artiste autodidacte, amateur de bande dessinée, dessine pour le plaisir dès qu’elle a un moment de liberté.
Je lui ai demandé, pourquoi ce fan-art ?
Voilà sa réponse.
"I read in an interview once where Émile Bravo talked about telling stories from a boy’s point of view and he said retelling and rewriting Spirou made him feel an attachment that was as if he had adopted a second child. His first being Jules of course! Anyway the joke is he’s their dad and the text says “What’s wrong? You’re embarrassed?” “Oh, leave him alone! It’s hard being the oldest!”
Émile Bravo really opened up the world of French comics to me and he also was the first Spirou author I read. BDs had a profound influence on my artwork and I'm really thankful for that."
"J'ai lu un entretien avec Émile Bravo, qui parlait du Journal d'un Ingénu.
Il a dit que de raconter l'histoire de Spirou, c'était un peu comme s’il avait adopté un deuxième fils. Mais en même temps il n’avait pas oublié son premier enfant (Jules).
J'ai trouvé cela très beau comme sentiment, alors j'ai essayé de le montrer de façon humoristique dans mon fan art.
C'est Émile Bravo qui m’a vraiment ouvert à l’univers de la Bande dessinée (avant je ne lisais que Tintin) et c'est aussi une première pour moi que de découvrir Spirou.
Pour moi, étant américaine, les bandes dessinées sont toujours quelques choses de nouveau, qui m'inspirent beaucoup et je lui en suis reconnaissante pour cela."
Son site : Huli draw
Merci Julia
Cette jeune artiste autodidacte, amateur de bande dessinée, dessine pour le plaisir dès qu’elle a un moment de liberté.
Je lui ai demandé, pourquoi ce fan-art ?
Voilà sa réponse.
"I read in an interview once where Émile Bravo talked about telling stories from a boy’s point of view and he said retelling and rewriting Spirou made him feel an attachment that was as if he had adopted a second child. His first being Jules of course! Anyway the joke is he’s their dad and the text says “What’s wrong? You’re embarrassed?” “Oh, leave him alone! It’s hard being the oldest!”
Émile Bravo really opened up the world of French comics to me and he also was the first Spirou author I read. BDs had a profound influence on my artwork and I'm really thankful for that."
"J'ai lu un entretien avec Émile Bravo, qui parlait du Journal d'un Ingénu.
Il a dit que de raconter l'histoire de Spirou, c'était un peu comme s’il avait adopté un deuxième fils. Mais en même temps il n’avait pas oublié son premier enfant (Jules).
J'ai trouvé cela très beau comme sentiment, alors j'ai essayé de le montrer de façon humoristique dans mon fan art.
C'est Émile Bravo qui m’a vraiment ouvert à l’univers de la Bande dessinée (avant je ne lisais que Tintin) et c'est aussi une première pour moi que de découvrir Spirou.
Pour moi, étant américaine, les bandes dessinées sont toujours quelques choses de nouveau, qui m'inspirent beaucoup et je lui en suis reconnaissante pour cela."
Son site : Huli draw
Merci Julia
dimanche 22 avril 2012
La France éternelle par le professeur Emile Braveveau...
Après sauvez la Belgique, paru en juillet 2011, le journal de Spirou
s'attaque aux élections Française.
Dans le numéro spécial Spirou, n° 3863 à paraitre le 25 avril 2012.
"Sauvez la France - L'histoire d'une élection très... heu..."
Cette semaine les Marsu Kids ou la Mémoire de l'eau côtoient des récits courts mettant en scène des parodies de politiciens, la France ou les électeurs ! Emile Bravo, Olivier Schwartz, Alfred et Olivier Ka ou encore Bourdhis et Spiessert... se sont prêtés au jeu.
Dans le numéro spécial Spirou, n° 3863 à paraitre le 25 avril 2012.
"Sauvez la France - L'histoire d'une élection très... heu..."
Cette semaine les Marsu Kids ou la Mémoire de l'eau côtoient des récits courts mettant en scène des parodies de politiciens, la France ou les électeurs ! Emile Bravo, Olivier Schwartz, Alfred et Olivier Ka ou encore Bourdhis et Spiessert... se sont prêtés au jeu.
La France éternelle par le professeur Émile Braveveau... La suite dans votre journal Spirou
Merci Robin
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