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mercredi 30 août 2017

Pages vues par Pays

Les chiffres des pages vues, parlent d'eux-mêmes.
La Russie s'intéresse à l'univers d’Émile Bravo. 

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dimanche 9 avril 2017

Colloque international ''Tintin au XXIe siècle'' du 17 au 20 mai 2017

Alain Demarco, amateur de l’œuvre d’Émile Bravo, formateur à l’Université de Toulon-Nice-Sophia-Antipolis, fait travailler régulièrement les futurs professeurs des écoles sur les "ours nains".
Il a présenté aussi un travail sur E. Bravo au séminaire national du PREAC BD d'Angoulême en 2014.
Il va participer en mai, prochain, à un colloque organisé par les "Amis de Hergé"  : "Tintin au XXI ème siècle"
J'ai intitulé ma communication "Émile Bravo, le journal d'un hergéen ?"




Ci joint le programme provisoire de ces rencontres:
Colloque international « Tintin au XXIe siècle »
Du 17 au 20 mai 2017 - Louvain-la-Neuve


Musée Hergé - Université catholique de Louvain
Programme provisoire
Diffusé lors de l’assemblée générale des Amis de Hergé
Le samedi 11 mars 2017 - Nivelles




Mercredi 17 mai 2017
Musée Hergé - Atrium
Soirée d’ouverture

17 h 00 - 17 h 30 Accueil des participants
17 h 30 - 17 h 45 Présentation de la problématique et argumentaire du colloque par Fabrice PREYAT, Olivier ROCHE & Jean-Louis TILLEUIL pour le Comité scientifique
17 h 45 - 18 h 15 Mots d’introduction par Anne EYBERG, directrice du Musée Hergé, et Philippe GODDIN, président de l’ASBL « les Amis de Hergé »
18 h 15 - 18 h 45 Conférence inaugurale par Philippe MARION, professeur à l’Université catholique de Louvain : « Quick et Flupke : une esthétique du gag dessiné »
18 h 45 - 19 h 45 Causerie inaugurale avec François SCHUITEN, dessinateur (Pierre MARLET, journaliste à la RTBF, assistant à l’Université libre de Bruxelles
19 h 45 Cocktail d’ouverture
 

Jeudi 18 mai 2017 (UCL)
Faculté de philosophie, arts et lettres UCL - Collège Érasme - Salle du Conseil

9 h 00 - 9 h 30 Accueil des participants - café


Territoires de l’imaginaire
Président de séance : Philippe DELISLE
9 h 30 - 9 h 50 Christian BOUCHET, professeur à l’Université de Lyon 3 : « Hergé et la culture grecque »
9 h 50 - 10 h 10 Nicolas DI MEO, conservateur des bibliothèques, Université de Strasbourg : « Les cosmopolitismes de Tintin »
10 h 10 - 10 h 30 Olivier ODAERT, professeur à l’Académie des beaux-arts de Tournai : « Tintin cartographe »
10 h 30 - 11 h 00 Questions de la salle et débat
11 h 00 - 11 h30 Pause-café
11 h 30 - 11 h 50 Pascal ROBERT, professeur à l’École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques, Lyon : « Les aventures de Tintin : une affaire de logistique »
11 h 50 - 12 h 10 Michel PORRET, professeur à l’Université de Genève : « Empreintes, traces, signes et indices : les territoires policiers dans la saga de Tintin »
12 h 10 - 12 h 30 Questions de la salle et débat
12 h 30 - 14 h 30 Déjeuner
 

Imaginaire des territoires
Table ronde animation : Pierre MARLET
14 h 30 - 16 h 00 Jean-Claude CHEMIN, journaliste honoraire, Association « Les 7 Soleils », Saint-Nazaire : « Tintin et Saint-Nazaire : mythe fondateur et réenchantement »
Naomi MORGAN, professeure à l’Université de Free State, Afrique du Sud : « ’’Nous n’irons plus au Congo’’ : traduction et censure du voyage africain de Tintin en langue afrikaans »
Annick PELLEGRIN, chargée de cours à l’Université de Maurice : « Sur les traces de Tintin l’européen au Japon aujourd’hui »
Olivier ROCHE, ASBL « les Amis de Hergé », Paris : « Associations, groupes, forum : les tintinophiles dans tous leurs états »
16 h 00 - 16 h 30 Pause
 

La traversée du siècle
Président de séance : Fabrice PREYAT
16 h 30 - 16 h 50 Éric BARATAY, professeur à l’Université de Lyon 3 : « Tintin entre deux faunes »
16 h 50 - 17 h 10 Bernard SPEE, enseignant au Collège Saint-Hadelin de Visé : « De la dépression à la Lune ou comment Hergé s’en est sorti par la science »
17 h 10 - 17 h 30 Bertrand PORTEVIN, médecin de campagne à Neung-sur-Beuvron : « Une nouvelle lecture de l’Étoile mystérieuse »
17 h 30 - 18 h 00 Questions de la salle et débat
20 h 00 Repas de gala - Le Doge
 

Vendredi 19 mai 2017
Faculté de philosophie, arts et lettres UCL - Collège Érasme - Salle du Conseil

8 h 45 - 9 h 15 Accueil des participants - café
La traversée du siècle (suite)
Président de séance : Fabrice PREYAT
9 h 15 - 9 h 35 Jean RIME, doctorant de l’Université de Fribourg et de l’Université de Montpellier : « Pourquoi Tintin n’était pas reporter du journal Tintin »
9 h 35 - 9 h 55 Jean-Luc ROBIN, professeur associé à l’Université d’Alabama, États-Unis : « Rapport à l’histoire et reviviscence du Grand Siècle »
9 h 55 - 10 h 15 Questions de la salle et débat
10 h 15 - 10 h 45 Pause-café
 

Le temps des métamorphoses
Présidence de séance et animation : Michel PORRET
10 h 45 - 11 h 05 Jean-Claude JOURET, professeur à l’Institut des hautes études des communications sociales de Bruxelles : « Les adaptations des albums des Aventures de Tintin ou Tintin dans tous ses états médiatiques »
11 h 05 - 11 h 15 Questions de la salle et débat
 

Adaptations et métamorphoses - Table ronde
11 h 15 - 12 h 30 Cédric PÉROLINI, professeur à l’Université d’Avignon : « Le secret de la Licorne de Hergé à Spielberg. Quand Indiana Jones rend hommage à Tintin (ou vice versa) »
Haniyeh BARAHOUIE, doctorante de l’Université de Virginie, États-Unis : « Les aventures transmédiales de Tintin au XXIe siècle »
Lionel SANCHEZ, professeur à l’Université de Perpignan : « L’universalité et l’intemporalité de Tintin : un mythe moderne »
David VRYDAGHS, professeur à l’Université de Namur : « L’univers d’Hergé dans la trilogie de Charles Burns (Toxic, La Ruche et Calavera) »
12 h 30 - 14 h 30 Déjeuner
 

Hergé, le fondateur
Présidence : Jean-Louis TILLEUIL
14 h 30 - 14 h 50 Philippe DELISLE, professeur à l’Université de Lyon 3, et Benoît GLAUDE, chargé de cours à l’Université catholique de Louvain : « Hergé fut-il le père de l’école de Marcinelle ? »
14 h 50 - 15 h 10 - Alain DEMARCO, formateur à l’Université de Toulon-Nice-Sophia-Antipolis : « Émile Bravo, le journal d’un hergéen ? »
15 h 10 - 15 h 30 Matthew SCREECH, professeur à la Manchester Metropolitan University, Grande Bretagne : « 1983 - 2013 : la ligne claire continue »
15 h 30 - 16 h 00 Questions de la salle et débat
16 h 00 - 16 h 30 Pause
16 h 30 - 16 h 50 David PINHO BARROS, assistant à l’Université de Porto, Portugal : « L’aérolithe bascule ! La ligne claire à l’épreuve dans un Arctique imaginé »
16 h 50 - 17 h 10 Renaud NATTIEZ, Inspecteur général de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche, La Valette du Var : « Les aventures de Tintin : œuvre ouverte et œuvre close »
17 h 10 - 17 h 30 Questions de la salle et débat
 

Samedi 20 mai 2017
Musée Hergé - Atrium

 

Matinée de clôture
Présidence et animation : Pierre MARLET
9 h 00 - 9 h 30 Accueil des participants - café
Presse en stock
9 h 30 - 9 h 50 Sabrina MESSING, doctorante de l’Université catholique de Louvain et de l’Université de Lille 3 : « Un reporter à la une. Tintin dans Beaux-Arts Magazine et Géo »
9 h 50 - 10 h 10 Jean-Louis TILLEUIL, professeur à l’Université catholique de Louvain et à l’Université de Lille 3 : « L’oeuvre de Hergé pour parler du monde » - Présentation de la base de données « Presse en stock »
10 h 10 - 10 h 30 Questions de la salle et débat
 

Table ronde « L’héritage de Tintin »
10 h 30 - 11 h 30 KROLL, dessinateur de presse
Jacques LANGLOIS, ASBL « les Amis de Hergé »
Yves Sente, scénariste et éditeur
Causerie de conclusion
11 h 30 - 12 h 00 Jan BAETENS, professeur à l'Université de Leuven, poète et critique
Benoît PEETERS, éditeur, écrivain, scénariste et critique
12 h 30 Cocktail de clôture


Merci Alain pour ces infos.

samedi 22 octobre 2016

Rêves, démons et folie… étranges, les aventures de Tintin ?

https://soundcloud.com/rmngrandpalais/reves-demons-et-folie-etranges-les-aventures-de-tintin-17-octobre-2016
Si vous souhaitez réécouter, le débat du 17 Octobre 2016 à 18h30 à l'Auditorium du Grand Palais à Paris. "Rêves, démons et folie… étranges, les aventures de Tintin ?"


"Rêves éveillés, somnambulismes et état de conscience modifiée traversent l’œuvre d’Hergé, interrogeant les limites du réel, l’inconscient ou encore le surnaturel.
Folie douce ou démence, phénomènes inexpliqués, obsessions et superstitions, il n’est pas nécessairement besoin de whisky ou d’opium pour que les Aventures de Tintin ne se révèlent très inquiétantes. Rascar Capac, Didi ou Philippulus, le rire fait vite place à la peur ...mais par quels démons le sage crayon d’Hergé a-t-il été guidé ?

Avec Émile Bravo, auteur de bande dessinée, Pierre Fresnault-Deruelle, sémiologue de l'image, Blandine Masson, directrice de la fiction à France Culture et Riad Sattouf, auteur de bande dessinée et réalisateur. Modération Arnaud Laporte, animateur et producteur à France Culture."

C'est ICI

Le Muz – musée en ligne créé par Claude Ponti organise sa sixième vente aux enchères du 07 au 18 novembre 2016


http://lemuz.org/la-communaute/le-manifeste/
Cette année, la vente aux enchères du Muz se déroulera du 7 au 18 novembre (en ligne, puis simultanément en ligne et la galerie l'art à la page le 18 novembre). 
Comme chaque année, les œuvres seront consultables sur le site du Muz. (bientôt en ligne)

vendredi 14 octobre 2016

Rêves, démons et folie… étranges, les aventures de Tintin ?

http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/reves-demons-et-folie-etranges-les-aventures-de-tintin
Le 17 Octobre 2016 à 18h30 à l'Auditorium du Grand Palais à Paris.

Rêves, démons et folie… étranges, les aventures de Tintin ?
Rencontre/Débats
Avec Émile Bravo, auteur de bande dessinée, Pierre Fresnault-Deruelle, sémiologue de l'image, Blandine Masson, directrice de la fiction à France Culture et Riad Sattouf, auteur de bande dessinée et réalisateur. 
Modération Arnaud Laporte, animateur et producteur à France Culture.L’entrée à l’auditorium est gratuite.

mercredi 12 octobre 2016

François Joseph Bubblenoise de nouveau chez les amis de Jules

C'est avec surprise que j'ai découvert dans le dernier ouvrage de notre ami François Joseph Bubblenoise le petit fan-art qu'il avait réalisé en décembre 2013 pour les amis de Jules. 
Sous le titre "De Bric et de Broc ou le Bric à Brac ordinaire de Monsieur Bubblenoise" un joyeux fourre tout de 60 pages tout en couleur.  
Vous pouvez commander cet ouvrage pour la modique somme de:
10 euros frais d'envoi compris pour la Belgique
15 euros frais d'envoi compris pour l'Europe

Les 30 premiers exemplaires sont augmentés d'un ex-libris exclusif, numéroté et collé à l'intérieur du livre...
Paiement via Paypal : leseditionsmademoisellezoe@gmail.com ou par virement bancaire.





mardi 1 décembre 2015

Votez pour le Muz

http://us9.campaign-archive2.com/?u=10ecdc33b2373f33ae7ac3ac1&id=23c5e8c593

 

Le projet

Le concept
Le Muz, Musée en ligne des œuvres des enfants, a été créé à l’initiative de Claude Ponti. Il collecte, conserve, valorise les œuvres des enfants. Il est gratuit, international et accessible à tous. Il est espace d’échanges interculturels, de partage de démarches créatives et de formation.


Le/les porteur/s de l’action
Claude Ponti, Auteur-illustrateur, Président du Muz.
Aline Hébert-Matray, Ingénieure culturel, Déléguée Générale du Muz,
Louise Joly, Ingénieure culturel
Les membres du CA : René Baldy, Lucie Cauwe, Olivier Douzou, Delphine Grinberg, Monique Ponticelli, Lucas Triboulet.


Descriptif de l’action et le mode opératoire
Sur Internet : Le Muz collecte les œuvres par envoi direct sur le site et par des rencontres avec des partenaires de terrain (enseignants, ateliers, animateurs, associations).
Expose et valorise les œuvres par une collection permanente, des expositions temporaires, des collections particulières.
Offre une visibilité à des démarches créatives innovantes dans son espace « Ateliers »

En présentiel :
Une artothèque (collection d’œuvres réelles) allant à la rencontre de ses publics.
Organise des ateliers «Créer avec…» des artistes.
Propose une offre de formations aux acteurs de terrain.


Vos résultats et chiffres actuels
4600 œuvres numérisées
17 expositions sur le site
22 ateliers présentés sur le site
Les travaux universitaires de René Baldy
28 199 utilisateurs /an
168 295 pages vues /an
200 œuvres physiques pour l’artothèque
7 ateliers «Créer avec» en présentiel
Un article dans la revue DADA
Une formation ENSSIB/MCC


En quoi votre action est-elle innovante ?
Premier et unique musée numérique d’œuvres d’enfants au monde, Le Muz :
- Réinterprète la muséographie grâce et par le numérique
- Inscrit la créativité des enfants et des jeunes dans le patrimoine de l’humanité
- Est une plateforme de valorisation, de partage et de synergie pour les professionnels
- Propose des ateliers « Créer avec», expose une collection d’œuvres d’enfants dans des lieux culturels


Description du changement d’échelle
Le Muz souhaite essaimer par :
- Des actions de formation + outils méthodologiques
- Des rencontres autour de la créativité des enfants
- Fédérer une communauté interdisciplinaire

Développer :
- L’action internationale
- L’artothèque du Muz + des outils de médiation
- Ses ateliers de création


Pourquoi voter pour nous ?
En guise de conclusion, laissons la parole à Claude Ponti :

« Sur le Muz les enfants peuvent expérimenter la comparaison, voire la confrontation de leurs œuvres. C'est, pour eux, un deuxième besoin vital: que leurs œuvres circulent de l'un(e) à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Car les enfants ne peuvent se construire sans échange avec d'autres enfants, semblables et différents, identiques et uniques.
Il est essentiel que les enfants vivent dans l'idée qu'ils ou elles sont de jeunes personnes à part entière grandissant dans une vaste société. Que grandir parmi d'autres de tous âges, c'est se construire en lien avec toutes et tous, dans et avec toutes les cultures des autres possibles, par d'incessants allers-retours. C'est aussi un besoin pour nous, adultes.
D'autant que tout moyen de lier, relier, confronter, des oeuvres des enfants est crucial au moment ou les isolationnismes culturels s'intensifient. Pour donner aux enfants quelque chance d'acquérir une autonomie de pensée, une individuation cohérente riche de contacts et une appétence à la tolérance de l'autre.
C'est pourquoi j'ai voulu, avec les autres membres fondateurs, créer le Muz, le musée en ligne des œuvres des enfants. Pour qu'un enfant, quel qu'il soit et où qu'il soit, puisse rencontrer un autre enfant dans son intimité, ses interrogations et son appréhension du monde. Un enfant qui crée, crée son monde et le monde dans lequel il vit et se vit, il lui est nécessaire de vivre une relation à l'autre de l'essentiel à l'essentiel afin de se construire humain.
Pour toutes les raisons que nous avons eu de créer Le Muz et qui viennent d’être exposées, je pense que l’on voit bien en quoi l’aide de « La France s’engage » peut lui permettre d’avoir une meilleure assise, une plus grande visibilité et surtout une durée sans laquelle il n’aurait que peu de sens ».


Pour voter c'est ICI

mercredi 7 janvier 2015

Journée de deuil....

C'est avec tristesse que nous venons d'apprendre la disparition des dessinateurs Cabu, Charb, Tignous, Wolinski et Honoré lors de l'attentat dirigé contre Charlie Hebdo ce mercredi 7 janvier 2015



mercredi 19 novembre 2014

Pierre Reischek : Peintre et sculpteur

C’est totalement par hasard que j’ai découvert le travail de Pierre Reischek.
Né en 1951, ce fan de Tintin et de Spirou, a deux passions dans la vie : la peinture et la sculpture.
Autodidacte, il a commencé dans les années 70. 
Aujourd’hui retraité, il a beaucoup plus de temps à consacrer à sa passion. Ses réalisations, sont juste pour le plaisir des yeux.
Son Spirou, inspiré de la couverture du Journal d’un ingénu.





Quelques images extraites de ses nombreuses réalisations. 












samedi 11 octobre 2014

Mircea Arapu, chez les Amis de Jules

Un nouvel ami de Jules, vient de nous rejoindre. Mircea Arapu, est né le 8 mars 1955 à Bucarest. Il a tout juste quatre ans quand, imprégné des images du journal Vaillant qu’une tante francophile lui offrait, il décide de partir au pays de Placid et Muzo et d’Arthur le fantôme. Mais laissons-le nous raconter ses débuts:  "Comment j'en suis arrivé à dessiner pour "Pif"… Difficile d'écrire en quelques mots une telle histoire. J'ai l'impression d'avoir connu depuis toujours Pif le chien, et ses amis l'ours Placid, le renard Muzo ou le fantôme Arthur. Enfant, je ne regardais que les dessins, mais je comprenais leurs histoires. Les grands m'aidaient aussi, puis je relisais les histoires, imaginant leurs dialogues. A quatre ans, j'ai décidé de leur rendre visite chez eux. Je savais qu'ils vivaient à Paris. Je me suis sérieusement préparé pour le voyage. J'ai organisé une première tentative. J’ai prémédité mon coup. Dans la maison, j’ai repéré une petite valise de la taille d’un attaché-case. Après y avoir rangé l’essentiel, un oreiller et comme le célèbre Linus (des Peanuts), une couverture, je me suis paré de mes plus beaux attributs, mon beau costume pour « les-dimanches-et-jours-de-fête », un très beau costume marron en velours rayé, un deux-pièces : veste et pantalon court. J’étais tout fier dedans, ça me changeait des vêtements de « bébé » habituels que je portais. Il était pour moi entendu que les amis que je voulais rencontrer se trouvaient quelque part à Paris. Et Paris, dans mon esprit, était un endroit suffisamment éloigné, où l’on se rendait forcément en train. Pour prendre le train, c’était connu, je devais aller à la grande gare, la Gare du Nord de Bucarest. Et pour parvenir à cette fameuse gare, il y avait un moyen fiable, c’était la ligne de bus numéro 33 (comme chez le médecin). Ce bus se trouvait, je le savais, au coin de ma rue, limite de mon univers connu et exploré. Cela ne m’a nullement empêché de partir d’un pas joyeux, en sifflotant peut-être, jusqu’à l’arrêt du bus. Heureusement pour moi et aussi, je l’espère, pour le plaisir que vous pouvez éprouver aujourd’hui à me lire, une autre tante, car j’en comptais beaucoup plus quand j’étais gamin, m’aperçût traînant mon bagage et me ramena gentiment à mon domicile. (Quand je serai grand… je ferai Pif)  Il m'a fallu par la suite plus de vingt ans pour arriver à réaliser mon rêve d'enfance. Durant ces années, j'ai continué à lire, réellement lire, la revue "Pif". Il y a beaucoup d'anecdotes à raconter. Pour m'abonner à "Pif Gadget", je me réveillais à quatre heure du matin pour être parmi les premiers dans la file d'attente, à l'ouverture de la Poste Principale de Bucarest. Mais plus important encore, j'ai appris le français. L'envie de dessiner, commune à tous les enfants, s'est transformée en passion… (…) Quelques années plus tard, j'ai abordé les études d'arts plastiques et de dessin animé. Ainsi j'ai rencontré les amis de passion commune, aux côtés desquels j'ai pris du courage et je me suis décidé à faire une passion de la bande dessinée. Avec eux, en quelques années, je suis arrivé à Paris et j'ai édité "Peur", la première publication de bande dessinée roumaine en français. J'ai essayé de publier en Roumanie. Sans succès, j'ai décidé donc de rester à Paris, dans le pays de Pif et de la bande dessinée. Pour convaincre la rédaction de "Pif", j'ai dessiné pendant six mois. Donc, j'ai commencé à mettre en image les aventures d'Arthur le fantôme. Sept ans plus tard je dessinais Pif, Placid et Muzo, mais les problèmes économiques du magazine m'ont obligé à trouver du travail dans des domaines proches, dans la publicité et la communication. Entre temps, en 1993, "Pif Gadget" a disparu. La renaissance de 2004 a été l'occasion de revenir, mais cette fois-ci à la rédaction, en tant que journaliste et illustrateur. Cinq ans plus tard, "Pif" devait à nouveau disparaitre..."
Un nouvel ami de Jules, vient de nous rejoindre: Mircea Arapu.
Né le 8 mars 1955 à Bucarest.
Il a tout juste quatre ans quand, imprégné des images du journal Vaillant qu’une tante francophile lui offrait, il décide de partir au pays de Placid et Muzo et d’Arthur le fantôme.
Mais laissons-le nous raconter ses débuts:

"Comment j'en suis arrivé à dessiner pour "Pif"… Difficile d'écrire en quelques mots une telle histoire. J'ai l'impression d'avoir connu depuis toujours Pif le chien, et ses amis l'ours Placid, le renard Muzo ou le fantôme Arthur. Enfant, je ne regardais que les dessins, mais je comprenais leurs histoires. Les grands m'aidaient aussi, puis je relisais les histoires, imaginant leurs dialogues.


A quatre ans, j'ai décidé de leur rendre visite chez eux. Je savais qu'ils vivaient à Paris. Je me suis sérieusement préparé pour le voyage. J'ai organisé une première tentative. J’ai prémédité mon coup. Dans la maison, j’ai repéré une petite valise de la taille d’un attaché-case. Après y avoir rangé l’essentiel, un oreiller et comme le célèbre Linus (des Peanuts), une couverture, je me suis paré de mes plus beaux attributs, mon beau costume pour « les-dimanches-et-jours-de-fête », un très beau costume marron en velours rayé, un deux-pièces : veste et pantalon court. J’étais tout fier dedans, ça me changeait des vêtements de « bébé » habituels que je portais. Il était pour moi entendu que les amis que je voulais rencontrer se trouvaient quelque part à Paris. Et Paris, dans mon esprit, était un endroit suffisamment éloigné, où l’on se rendait forcément en train. Pour prendre le train, c’était connu, je devais aller à la grande gare, la Gare du Nord de Bucarest. Et pour parvenir à cette fameuse gare, il y avait un moyen fiable, c’était la ligne de bus numéro 33 (comme chez le médecin). Ce bus se trouvait, je le savais, au coin de ma rue, limite de mon univers connu et exploré. Cela ne m’a nullement empêché de partir d’un pas joyeux, en sifflotant peut-être, jusqu’à l’arrêt du bus. Heureusement pour moi et aussi, je l’espère, pour le plaisir que vous pouvez éprouver aujourd’hui à me lire, une autre tante, car j’en comptais beaucoup plus quand j’étais gamin, m’aperçût traînant mon bagage et me ramena gentiment à mon domicile. (Quand je serai grand… je ferai Pif)


Il m'a fallu par la suite plus de vingt ans pour arriver à réaliser mon rêve d'enfance. Durant ces années, j'ai continué à lire, réellement lire, la revue "Pif".
Il y a beaucoup d'anecdotes à raconter. Pour m'abonner à "Pif Gadget", je me réveillais à quatre heure du matin pour être parmi les premiers dans la file d'attente, à l'ouverture de la Poste Principale de Bucarest. Mais plus important encore, j'ai appris le français. L'envie de dessiner, commune à tous les enfants, s'est transformée en passion… (…)
Quelques années plus tard, j'ai abordé les études d'arts plastiques et de dessin animé. Ainsi j'ai rencontré les amis de passion commune, aux côtés desquels j'ai pris du courage et je me suis décidé à faire une passion de la bande dessinée. Avec eux, en quelques années, je suis arrivé à Paris et j'ai édité "Peur", la première publication de bande dessinée roumaine en français. J'ai essayé de publier en Roumanie. Sans succès, j'ai décidé donc de rester à Paris, dans le pays de Pif et de la bande dessinée. Pour convaincre la rédaction de "Pif", j'ai dessiné pendant six mois. Donc, j'ai commencé à mettre en image les aventures d'Arthur le fantôme. Sept ans plus tard je dessinais Pif, Placid et Muzo, mais les problèmes économiques du magazine m'ont obligé à trouver du travail dans des domaines proches, dans la publicité et la communication. Entre temps, en 1993, "Pif Gadget" a disparu. La renaissance de 2004 a été l'occasion de revenir, mais cette fois-ci à la rédaction, en tant que journaliste et illustrateur. Cinq ans plus tard, "Pif" devait à nouveau disparaitre..."



Un nouvel ami de Jules, vient de nous rejoindre. Mircea Arapu, est né le 8 mars 1955 à Bucarest. Il a tout juste quatre ans quand, imprégné des images du journal Vaillant qu’une tante francophile lui offrait, il décide de partir au pays de Placid et Muzo et d’Arthur le fantôme. Mais laissons-le nous raconter ses débuts:  "Comment j'en suis arrivé à dessiner pour "Pif"… Difficile d'écrire en quelques mots une telle histoire. J'ai l'impression d'avoir connu depuis toujours Pif le chien, et ses amis l'ours Placid, le renard Muzo ou le fantôme Arthur. Enfant, je ne regardais que les dessins, mais je comprenais leurs histoires. Les grands m'aidaient aussi, puis je relisais les histoires, imaginant leurs dialogues. A quatre ans, j'ai décidé de leur rendre visite chez eux. Je savais qu'ils vivaient à Paris. Je me suis sérieusement préparé pour le voyage. J'ai organisé une première tentative. J’ai prémédité mon coup. Dans la maison, j’ai repéré une petite valise de la taille d’un attaché-case. Après y avoir rangé l’essentiel, un oreiller et comme le célèbre Linus (des Peanuts), une couverture, je me suis paré de mes plus beaux attributs, mon beau costume pour « les-dimanches-et-jours-de-fête », un très beau costume marron en velours rayé, un deux-pièces : veste et pantalon court. J’étais tout fier dedans, ça me changeait des vêtements de « bébé » habituels que je portais. Il était pour moi entendu que les amis que je voulais rencontrer se trouvaient quelque part à Paris. Et Paris, dans mon esprit, était un endroit suffisamment éloigné, où l’on se rendait forcément en train. Pour prendre le train, c’était connu, je devais aller à la grande gare, la Gare du Nord de Bucarest. Et pour parvenir à cette fameuse gare, il y avait un moyen fiable, c’était la ligne de bus numéro 33 (comme chez le médecin). Ce bus se trouvait, je le savais, au coin de ma rue, limite de mon univers connu et exploré. Cela ne m’a nullement empêché de partir d’un pas joyeux, en sifflotant peut-être, jusqu’à l’arrêt du bus. Heureusement pour moi et aussi, je l’espère, pour le plaisir que vous pouvez éprouver aujourd’hui à me lire, une autre tante, car j’en comptais beaucoup plus quand j’étais gamin, m’aperçût traînant mon bagage et me ramena gentiment à mon domicile. (Quand je serai grand… je ferai Pif)  Il m'a fallu par la suite plus de vingt ans pour arriver à réaliser mon rêve d'enfance. Durant ces années, j'ai continué à lire, réellement lire, la revue "Pif". Il y a beaucoup d'anecdotes à raconter. Pour m'abonner à "Pif Gadget", je me réveillais à quatre heure du matin pour être parmi les premiers dans la file d'attente, à l'ouverture de la Poste Principale de Bucarest. Mais plus important encore, j'ai appris le français. L'envie de dessiner, commune à tous les enfants, s'est transformée en passion… (…) Quelques années plus tard, j'ai abordé les études d'arts plastiques et de dessin animé. Ainsi j'ai rencontré les amis de passion commune, aux côtés desquels j'ai pris du courage et je me suis décidé à faire une passion de la bande dessinée. Avec eux, en quelques années, je suis arrivé à Paris et j'ai édité "Peur", la première publication de bande dessinée roumaine en français. J'ai essayé de publier en Roumanie. Sans succès, j'ai décidé donc de rester à Paris, dans le pays de Pif et de la bande dessinée. Pour convaincre la rédaction de "Pif", j'ai dessiné pendant six mois. Donc, j'ai commencé à mettre en image les aventures d'Arthur le fantôme. Sept ans plus tard je dessinais Pif, Placid et Muzo, mais les problèmes économiques du magazine m'ont obligé à trouver du travail dans des domaines proches, dans la publicité et la communication. Entre temps, en 1993, "Pif Gadget" a disparu. La renaissance de 2004 a été l'occasion de revenir, mais cette fois-ci à la rédaction, en tant que journaliste et illustrateur. Cinq ans plus tard, "Pif" devait à nouveau disparaitre..."


Quelques dates dans sa carrière.

  • en 1969, il est l’un des premiers lecteurs de la Bibliothèque Française de Bucarest.
  • en 1970, il est un des gagnants d’une mention au concours de BD organisé par Cutezatorii et Pif Gadget. N'ayant pu publier ses BD en Roumanie, il part en décembre 1978 en France et s`établit à Paris.
  • En septembre 1979, il remporte un concours organisé par la revue "Les vacheries de Corinne à Jeannot" et voit sa première planche publiée dans le n° 6 de ce magazine sur un scénario de Roger Mas. Il fait alors la connaissance de Jean Tabary et fréquente assidûment les librairies du Quartier latin.
  • En 1980, il édite "Peur, magazine" en langue française avec de la BD roumaine : Sorin Anghel, Valentin Tanase, Traïan Marinescu et lui-même. Grâce à cette publication, il sera invité d’honneur du Salon international d’Angoulême et expose les originaux de "Peur à Paris", à La Maison des Artistes. Il signe le chapitre sur la Roumanie dans l`Histoire Mondiale de la Bande Dessinée sous la direction de Claude Moliterni, éditée par Pierre Horay. À la même époque, il frappe à la porte des rédactions parisiennes notamment à Métal Hurlant et à Pif Gadget. Cette dernière lui proposera finalement de retravailler le projet de reprise d’Arthur le fantôme qu’il a présenté, sa première mouture sur une histoire de Dirick étant trop éloignée de l’univers de Cézard.
  • En 1982, il accepte et accomplit son rêve : il reprend avec brio cette série avec Jacques Kamb comme scénariste (le temps de deux épisodes) avant que celui-ci ne passe le relais à Raymond Maric. Durant la même période, il livre quelques épisodes de Pif, Placid et Muzo ainsi que de nombreuses illustrations pour des couvertures ou des pages rédactionnelles. À la fin des années 80, sa collaboration avec Pif Gadget s’espace.
  • En août 1985, il dessine une dernière planche d’Arthur (Le fils d’Arthur) qui restera inédite.
  • il présente en 1987 plusieurs projets à Dargaud dont un sur l'empire Aztèque avec Maric qui n’aboutiront pas car l’éditeur est alors en pleine restructuration. «En 1988, la situation économique de Pif Gadget m’a obligé à chercher du travail ailleurs. J’ai contacté les éditions Dargaud, avec plusieurs projets. Certains étaient en bon voie, j’avais obtenu l’aval de Claude Moliterni pour une bande dessinée historique du temps des Aztèques, projet commencé avec Raymond Maric. Mais Georges Dargaud a décidé de vendre sa maison et mes projets sont partis en fumée.» in - Quand je serai grand, je ferai Pif. Cette vente par Georges Dargaud de son entreprise, a déclenché le départ des auteurs et des responsables de la maison, Guy Vidal (parti aux Humanoïdes), Claude Moliterni etc. Le projet avec Maric, accepté par Claude Moliterni, mais aussi la reprise de Lucky Luke sur le scénario de Guy Vidal vont tomber à l’eau. Après l'épisode Dargaud, pour des raisons bêtement financières, il s'intéresse à la publicité, d'abord l'illustration, il intègre ensuite une petite agence de publicité institutionnelle et de promotion. En dehors de travaux spécifiques, il promeut la communication par la BD, pour Twinings, NewMan, Mills etc. En même temps, il garde le contact avec les éditeurs BD, il rallie pour plusieurs mois l'atelier de Christian Godard sur un album de Martin Milan. Après la chute de Ceaușescu, il reprend contact avec les auteurs roumains et Pierre Pascal qui s'implique en organisant une arrivée de la BD roumaine à Charleroi. Pierre Pascal tente de se lancer dans l'édition en Roumanie, avec un recueil auquel Mircea Arapu participe, c'est "Hazul în vacanță". Invité aux salons d'Angoulême en 2002 et de Bruxelles 2003, il rejoint les auteurs roumains. Le projet "Carusel" lancé par son ami Sandu Florea.
  • En 2004, il décide de revenir au monde de la bande dessinée. Il prépare son retour en contactant R. Maric et C. Godard et c'est ce dernier qu'il rejoint à la mise en couleur de son album de la Jungle en Folie édité par Soleil. Pratiquement à la même époque il apprend le retour de Pif Gadget et contacte l'équipe pour la rejoindre en mars 2005 comme maquettiste, illustrateur et journaliste.
  • Octobre 2008, peu avant la fin de Pif Gadget, avec François Corteggiani, Herlé, Marc Wasterlain, en tant qu’auteurs Pif Gadget ils sont invités au Salon International de Constantza (Roumanie).
  • En 2012, invité avec Jacques Kamb et JP Dirick par l’Institut Culturel Français à Bucarest pour l’Exposition «Pif en Roumanie, un héros de l’Âge d’Or», à cette occasion il publie sur place (en français) « Quand je serai grand, je ferai Pif ! »


Actuellement il a en projet avec son ami Herlé Quinquis une reprise d’un célèbre fantôme… Mais ceci est une autre histoire…

Ses sites: ICI, ICI et ICI


Les amis de Jules te remercient, Mircea pour ta gentillesse et les deux magnifiques Fan-Art que tu as réalisé.


 Le crayonné 

L'encrage

La mise en couleur du Fan-Art n°1


La version numérique

Le crayonne

L'encrage

La mise en couleur du Fan-Art n°2

 La version numérique

Merci aussi à Marcusbrody