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dimanche 19 janvier 2014

Aleksis Strogonov en espagnol...

Sortie le 17 février de l'intégrale des 3 tomes des véritables aventures d'Aleksis Strogonov aux éditions Ponent Mon.

"Aleksis Strógonov
Jean Régnaud, Émile Bravo 
Cartoné, 164 páginas, 21,6 x 28,6 cm, color 
PVP: 32 €. A la venta el 17 de febrero

Una auténtica obra maestra del humor negro que evoca amablemente episodios tan dramáticos como la revolución rusa de 1917, el auge del fascismo en la Alemania de los años veinte o los absurdos conflictos étnicos de los Balcanes.

La publicación en formato integral de las aventuras de Aleksis Strógonov ofrece la oportunidad de (re)descubrir una de las grandes obras desconocidas de Émile Bravo, autor de Jules, y de Jean Régnaud. ¡Imprescindible!"



lundi 8 juillet 2013

La cité Internationale de la bande dessinée à Angoulême.

Petit cadeau pour les amis lecteurs.
Le crayonné de la planche n°24 Des véritables aventures d'Alexis Strogonov - T1 - Bielo.
Aux éditions Dargaud - 1993.
Réalisation au crayon graphite et crayon de couleur bleu sur papier.




















samedi 20 mars 2010

Interview d'Emile bravo par Jean Regnaud... dans la lettre de Dargaud 1995

La lettre de Dargaud
n° 26 de novembre-décembre 1995
Page 13 : Les têtes de série.

Emile Bravo : Je ne parlerai qu’en présence de mon scénariste !


Le deuxième album des véritables aventures d’Aleksis strogonov (Kino) sort - enfin – en novembre, aux éditions Dargaud. Un album qui se singularise par un subtil mélange d’humour (avec une pointe de cynisme salvateur) et d’aventure (pimentée par un contexte historique très riche et par un clin d’œil au centenaire du cinéma). Après avoir – vainement – tenté de convaincre les auteurs de répondre à des questions traditionnelles, nous nous sommes rendus à leur exigence : c’est Jean Regnaud, le scénariste, qui pose les questions à Emile Bravo, le dessinateur…

Messieurs, à vous de jouer…
 
Jean Regnaud : Es-tu conscient des enjeux que représente cette interview ?
Emile bravo : Oui. Le but, c’est de donner envie aux gens de lire notre album. De l’acheter en tout cas (au prix ridicule de 78F dans toutes les bonnes librairies).
 
JR : Je suppose que tu connais toutes les ficelles du genre ?
EB : C’est simple. Il faut avant tout paraître sympathique. Sûr de soi, sans être arrogant. Gentil, mais pas crétin. Et surtout plein d’humour. Et puis, il faut quand même raconter un peu d’histoire de l’album, suffisamment en tout cas pour allécher le lecteur…
 
JR : En évitant le racolage.
EB : Effectivement. Mais il ne faut pas avoir peur de déformer un peu les choses.
 
JR : Par exemple ?
EB : Bon. « Kino », c’est en gros l’histoire d’un jeune russe qui, à Berlin, dans les années 20, découvre le cinéma, sur fond de nationalisme. Et bien, je dois à tout prix éviter d’évoquer la dimension politique de l’album.
 
JR : C’est trop rébarbatif ?
EB : Oui, ça risque de faire chier tout le monde. Comme de préciser que ça se passe dans les années 20. Autant rester dans le flou. Les gens imagineront peut-être que ça se passe pendant la chute du mur, ce qui est nettement plus porteur.
 
JR : Remarque, tu n’es pas non plus obligé de parler de Berlin. C’est comme le fait que le héros soit russe, c’est tellement connoté, ça risque de faire fuir pas mal de monde…
EB : Exact. Bon, je dirais donc que c’est l’histoire d’un jeune qui fait du cinéma. Le côté « cinéma », ça permettra à notre album de se retrouver dans les vitrines « spécial centenaire », au milieu des bouquins sur les frères Lumière et de la biographie de Fanny Ardant
 
JR : Le centenaire du cinéma, ça s’essouffle un peu, non ?
EB : C’est vrai, il y a un risque. « Kino », c’est donc l’histoire d’un jeune. Un jeune « gansta rapper » qui découvre Internet à Seattle, sur fond d’extasy.
 
JR : Dans ce type d’interview, il faut toujours parler du style graphique. Alors ?
EB : Oui, mais on avait dit pas d’arrogance. Il vaut mieux glisser sur le sujet.
 
JR : Et le style de l’histoire ? Comment faire comprendre aux gens que notre album est plein d’humour ?
EB : Je ne sais pas C’est difficile de décrire les gags, ça tomberait un peu à plat. Je peux essayer de sortir des conneries. Peut-être même une blague. Tiens, celle du mec qui arrive bourré dans un bar, qu’est-ce que tu en penses ?
 
JR : Elle est géniale, mais bon. Non, un truc qui serait très positif, ce serait plutôt que tu cites quelqu’un de célèbre qui aime bien ce que l’on fait.
EB : De très célèbre ?
 
JR : Ou une référence artistique.
EB : Je me sens très proche de Lichtenstein.
 
JR : Parfait. Bon, je récapitule. L’histoire, l’humour, les références, tout ça, c’est OK. Le dernier point qui à mon avis motivera vraiment l’acte d’achat, c’est ta personnalité. Tu pourrais peut-être dévoiler les convictions politiques ?
EB : T’es fou ! Dans la lettre de dargaud ?!
 
JR : Ou tes problèmes personnels. Ca fait quand même plus de 2 ans que « Biélo », l’album précédent est paru.
EB : Si c’est pour m’agresser, on arrête tout de suite.
 
JR : Non, attend, on n’a pas fait la conclusion.
EB : La conclusion, c’est : « les hommes doivent s’entendre parce que la vie sur terre n’est qu’une courte étape qu’il faut savoir traverser en développant sa conscience ». c’est pas mal, non ?
 
JR : Euh… T’as pas un truc plus court ?

 

vendredi 1 janvier 2010

Article de l'Humanité du 18 septembre 2004 - Aleksis Strogonov Un brave héros

Aleksis Strogonov est un bon gars. Assez sincère, assez serviable, assez normal, peut-être. Mais l’époque qu’il traverse est-elle faite pour ce type d’homme qu’il se plaît à être ? Le voici happé par le vingtième siècle, ou plutôt pris au cœur de quelques-unes de ses allégories : la révolution d’Octobre en marche, le fascisme qui s’installe, le nationalisme qui divise. Il préférerait sans doute les choses simples qui n’existent pas et les choses vraisemblables, mais l’absurde ne nous est pas épargné dans l’histoire. Dargaud rassemble ici ces trois fables ironiques servies par une ligne claire dont Émile Bravo est un ardent défenseur. Et si son héros promène dans ses cases quelque optimisme un peu béat, l’auteur fait ici montre de son état d’esprit un peu désabusé face à la marche du monde.
Source : L'Humanité
Article écrit par P. Dh.

mercredi 9 septembre 2009

samedi 22 août 2009

Les véritables aventures d'Aleksis Strogonov - Tamo sur CoinBD.com

Résumé de l'album : Un pays d'Europe centrale. Quelque part dans les Balkans.
Comme souvent, il y a des rivalités pour le pouvoir et des courants parallèles qui se déchirent ou se rejoignent.
Après son passage à Berlin, Aleksis Strogonov arrive en train dans ces nouveaux territoires. Un attentat survient, dans lequel est tué le voyageur avec lequel il partageait son compartiment: un certain Rado Ranic, chef du Silolm.
Celui-ci lui confie la responsabilité de sa fille, et avec elle, Aleksis devra traverser plusieurs épreuves et se faufiler entre les contradictions des pseudo-leaders libérateurs du pays, dont la mère de la belle enfant.

Si vous souhaitez lire la suite, visitez le site CoinBD.com
Chronique par Pierrizan 06 01 2006

vendredi 21 août 2009

Les véritables aventures d'Aleksis Strogonov - Kino sur CoinBD.com

Résumé de l'album : A peine remis de ses événements russes, voici le bel Aleksis en train. Il roule vers Berlin, où il arrive accompagné d'un ami allemand: Dieter. Ce dernier, bien roublard, aide Aleksis à trouver du travail grâce à ses petites magouilles. Ils sont tous deux employés dans un studio de cinéma où ils jouent les "hommes à tout faire".

Dieter et Aleksis logent chez Ulf, cousin de Dieter, dont les fréquentations ne sont pas très recommandables. Ulf est en effet membre des chemises prunes, groupuscule d'extrême droite qui préfigure la montée d'un mouvement nationaliste allemand ... 


Chronique de l'album :
Les personnages du livres sont tous différents du 1er tome, sauf notre héros, ce cher Aleksis (qui lui semble encore un peu désabusé d'avoir perdu tragiquement son frère).
Le lieu et le thème ont aussi changé: Berlin au lieu de la Russie; et le cinéma et les chemises prunes, nazis avant l'heure, extrémistes de droite, à la place des luttes révolutionnaires russes.
Pourtant, les auteurs réussissent avec cohérence le passage entre les deux histoires, entre les deux tomes (ce qui ne s'avérait pas évident au départ, passer de la révolution russe de 1917 à la montée du fascisme en Allemagne dans les années 20 promettait une belle gymnastique).
C'est le parcours d'Aleksis qui permet tout ça, c'est lui le fil, le lien. Il reste toujours aussi subtil, sentant les choses avant les autres, et s'il se trouve des compagnons pas franchement recommandables, c'est bien malgré lui.
Chaque changement de sa vie, on sent qu'il lui faut du temps pour l'assimiler, pour se forger sa propre opinion. Il est un peu passif par instants, mais sait réagir avant qu'il ne soit trop tard (ouf !)...
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Chronique de Pierrizan 01 11 2005

jeudi 20 août 2009

Les véritables aventures d'Aleksis Strogonov - Bielo sur CoinBD.com

Résumé de l'album : 1919, les combats de la révolution russe. Des rouges contre des blancs, des communistes contre des tsaristes.

Les héros du livre sont essentiellement communistes, les frères Strogonov, Aleksis et Oleg, et un philosophe doctrinaire, un certain Boulkine, qui se dit théoricien du peuple (et la comtesse Dachkova pour la seconde partie de l'ouvrage). Un petit groupe d'hommes, idéalisant les idées marxistes, se charge d'organiser un soviet, une entité générale de partage, dans le petit village de Vobotna.
Entre la surprise, l'incompréhension, la cruauté, les combats, on redécouvre une fois de plus les bassesses de la conquête et de la domination.
Heureusement certains sont plus modérés, mais pourront-ils contrôler tous les excès de leurs compagnons?

Chronique de l'album : Et bien , c'est une heureuse découverte. Je connaissais déjà Emile Bravo pour sa série "Jules", sorte d'aventurier de la vulgarisation scientifique, et j'ai décidé de fouiller dans les bacs à son nom. Ca tombe bien , l'intégrale de cette histoire vient d'être rééditée (été 2004). Je compulse pour ma part les tomes un par un.
L'aventure, historique et romancée, se tient très bien, avec variété et originalité: on n'est pas dans un scénario figé, direct, ici, si Boulkine est constant, les autres personnages changent, on les découvre sous plusieurs aspects (et on pressent qu'Aleksis Strogonov n'a pas fini de changer !). Rien n'est blanc ni noir, complètement. Par contre, certains semblent rouges, aveuglément...
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CoinBD.Com
Chronique de Pierrizan le 25 09 2005