mercredi 19 novembre 2014

Pierre Reischek : Peintre et sculpteur

C’est totalement par hasard que j’ai découvert le travail de Pierre Reischek.
Né en 1951, ce fan de Tintin et de Spirou, a deux passions dans la vie : la peinture et la sculpture.
Autodidacte, il a commencé dans les années 70. 
Aujourd’hui retraité, il a beaucoup plus de temps à consacrer à sa passion. Ses réalisations, sont juste pour le plaisir des yeux.
Son Spirou, inspiré de la couverture du Journal d’un ingénu.





Quelques images extraites de ses nombreuses réalisations. 












dimanche 16 novembre 2014

Le Muz - Résultats des enchères

Le Muz – musée en ligne créé par Claude Ponti a organisé sa quatrième vente aux enchères sur son tout nouveau site. ICI


"Grâce aux artistes donateurs et aux acquéreurs, le Muz a récolté 10 000€ !
Cette année, la vente aux enchères au profit du Muz a encore réuni des grands noms de la BD et de l’illustration jeunesse : May Angeli, Jeanne Ashbe, Gilles Bachelet,Frédérique Bertrand, Emile Bravo, Olivier Douzou, Charlotte Gastaut, Bruno Heitz, Alan Mets, Dorothée de Monfreid, Elsa Oriol, Emmanuelle Houdart, Pancho, Geoffroy de Pennart, François Place, Grégoire Solotareff, Tardi, Marie Wabbes, Emmanuelle Zicot, et bien sûr Claude Ponti…
Merci à tous !
Rendez-vous l’année prochaine !"

Résultats des enchères des six dessins d’Émile Bravo.



Ours nain savant

180€
Ours nain groom
220€
Ours nain peintre
220€
Ours nain imprimeur
155€
Ours nain cosmonaute
185€
Ours nain et chat botté
150€

vendredi 14 novembre 2014

Concours MoseL'Lire : les inscriptions sont ouvertes !

Info France 3 Lorraine
Par Hélène Messang

Initié en 2008 par le Conseil Général de la Moselle, le concours MoseL'Lire est lancé pour son édition 2015. Écoles, collèges et bibliothèques du département ont jusqu'au 9 janvier 2015 pour faire acte de candidature. Il s'agit de produire des dessins ou des écrits sur une sélection de 25 ouvrages. 

L'édition 2015 de MoseL'Lire est lancé. Initié par le Conseil Général de la Moselle, il s'agit d'un concours auquel peuvent participer les écoles, collèges et bibliothèque du département. Les élèves et les établissements devront s'appuyer sur une sélection de 25 ouvrages pour composer des dessins ou des écrits. Un encouragement à la lecture qui rencontre un beau succès avec 4000 lecteurs (81 écoles maternelles et primaires, 42 collèges et 71 bibliothèques) qui ont participé à l'opération l'année dernière. 
Ce concours est partagé en diverses catégories avec pour chacune un certain nombre de livres imposés ainsi que le type de production à fournir. 


Maternelles grande section et CP • 5/7 ans 
Production demandée : création graphique collective -une par classe ou par bibliothèque- au format Raisin (50 X 65 cm), à partir de formes libres (écriture, dessin, collage, découpage, peinture, petits objets...) mettant en valeur l’univers proposé par l’auteur.
  • Le crocolion, / Antonin Louchard
  • Qui quoi qui / Olivier Tallec
  • Les poupées c’est pour les filles / Ludovic Flamant, Jean-Luc Englebert
  • Le chat botté / Charles Perrault, Clémentine Sourdais
  • À la maison il y a des règles ! / Laurence Salaün, Gilles Rapaport
CE1/CE2 • 7/9 ans
Production demandée : inventer la suite ou la fin de l’histoire. Le texte sera rédigé et illustré collectivement -un texte par classe ou par bibliothèque- et pourra être présenté sous forme d’un petit livre ou d’un livre-objet. Format A4, 4 pages intérieures maximum et couvertures, intégrant des formes libres : écriture, dessin, collage, découpage, peinture, petits objets.
  • Loup un jour, Céline Clair / Clémence Pollet
  • Clodomir Mousqueton / Christine Nauman-Villemin, Clément Devaux
  • Enfants cherchent parents trop bien (pas sérieux s’abstenir !), /Elisabeth Brami, Loïc Froissart
  • On nous a coupé les ailes / Fred Bernard, ill. Emile Bravo
  • La petite princesse de Saint-Ex / Pef

CM1/CM2 • 9/11 ans
Production demandée : rédiger individuellement une autre aventure qui pourrait arriver à l’un des personnages ou aux personnages du livre. Ce travail devra faire au minimum 15 lignes, sous forme manuscrite ou dactylographiée.
  • Chat par ci, chat par là / Stéphane Servant
  • Mes zombis / Béatrice Fontanel
  • Martin, gaffeur tout terrain / Sarah Turoche-Dromery
  • L’amour c’est n’importe quoi /  Pierloot Mathieu
  • Le journal d’un chat assassin / Véronique Deiss
6e/5e • 11/13 ans
Production demandée :rédiger individuellement un texte critique manuscrit ou dactylographié (une page A4 recto maximum) sous forme d’une lettre adressée à l’auteur. (Remarques : il est impératif de ne pas faire un résumé du livre).
  • Le manoir T1. Liam et la carte d’éternité / Évelyne Brisou-Pellen
  • Enzo, 11 ans, sixième 11 / Joëlle Ecormier
  • Le pire concert de l’histoire du rock / Manu Causse
  • Journal d’un nul débutant / Luc Blainvillain
  • Quelle épique époque opaque ! / Anne Pouget
4e/3e • 13/15 ans
Production demandée : à la façon d’un journaliste, les concurrents devront rédiger individuellement l’interview fictive de l’un des personnages sous forme manuscrite ou dactylographiée (une page A4 recto maximum). L’interview comportera au minimum un titre, quelques lignes d’introduction et un jeu de questions-réponses.
  • Le suivant sur la liste / Manon Fargetton
  • Double jeu /Jean-Philippe Blondel
  • Angel. L’indien blanc / François Place
  • Le jour où on a retrouvé le soldat Botillon / Hervé Giraud
  • Norlande / Jérôme Leroy
Les inscriptions se font en ligne pour les écoles et bibliothèques (espace pro) sur le site de moselia.cg57.fr.
Pour les participations individuelles, il faut se rapprocher de l'une des bibliothèques du réseau de lecture publique partenaire.

Les productions graphiques et écrites seront ensuite à envoyer avant le 20 mars 2015 (voir adresses ci-dessous).

Incitation à la lecture ... et à l'écriture ! 

Pour la troisième année consécutive, une catégorie permet également de primer les écrivains en herbe avec un concours "jeunes auteurs" ouvert au 16-17 ans. Les candidats peuvent envoyer leur manuscrit (format "Nouvelle") en version électronique à mosellire@cg57.fr.

Date limite 27 avril 2015 - Format .doc ou pdf.


Bonne chance à tous !

Productions à envoyer à
Territoire de Bitche-Sarralbe-Sarreguemines
Département de la Moselle
Service territorial de Bitche-Sarralbe
Médiathèque de Bitche
Concours MoseL’lire
44 rue Saint-Augustin
57230 BITCHE


Territoire Bassin Houiller-Centre Moselle
Département de la Moselle
Service territorial du Bassin Houiller Centre-Moselle
Médiathèque de Créhange
Concours MoseL’lire
4 rue de Metz
57690 CREHANGE


Territoire de l’Aire Messine
Département de la Moselle
Service territorial de l’Aire Messine
Direction de la Lecture Publique et des Bibliothèques
Concours MoseL’lire
6 rue Joseph Cugnot
57070 METZ


Territoire du Thionvillois
Département de la Moselle
Service territorial du Thionvillois
Médiathèque de Nilvange
Concours MoseL’lire
1 rue Castelnau
57240 NILVANGE


Territoire du Pays de Sarrebourg
Département de la Moselle
Service territorial du Pays de Sarrebourg
DLPB Sarrebourg – UTR
Concours MoseL’lire
32 route de Lunéville
BP 80429
57404 SARREBOURG CEDEX

dimanche 2 novembre 2014

Le Muz – musée en ligne créé par Claude Ponti organise sa quatrième vente aux enchères du 31 octobre au 14 novembre 2014


http://lemuz.org/exposition/vente-aux-encheres-2014/#_

Le Muz – musée en ligne créé par Claude Ponti organise sa quatrième vente aux enchères sur son tout nouveau site. ICI

Du 31 octobre au 14 novembre  2014

Cette année, la vente aux enchères au profit du Muz réunit des grands noms de la BD et de l’illustration jeunesse : May Angeli, Jeanne Ashbe, Gilles Bachelet, Frédérique Bertrand, Émile Bravo, Olivier Douzou, Charlotte Gastaut, Bruno Heitz, Alan Mets, Dorothée de Monfreid, Elsa Oriol, Emmanuelle Houdart, Pancho, Geoffroy de Pennart, François Place, Grégoire Solotareff, Tardi, Marie Wabbes, Emmanuelle Zicot, et bien sûr Claude Ponti !

 Les six dessins originaux offerts par Émile Bravo, sont tirés de l'exposition itinérante "Planète Bravo"  

Technique : Crayon et encre de chine 

Format : A4 sur Canson

Mise à prix : 150€ (le dessin)

Ours nain savant

Ours nain groom

Ours nain peintre

Ours nain imprimeur

Ours nain cosmonaute

Ours nain et chat botté

 

dimanche 26 octobre 2014

Émile Bravo zu Gast beim Seiteneinsteiger Lesefestival in Hamburg

http://www.seiteneinsteiger-hamburg.de/2014-seiteneinsteiger-index.php
Das Hamburger Lesefestival für Kinder- und Jugendliteratur Seiteneinsteiger feiert in diesem Jahr 10-jähriges Bestehen und hat zum Jubiläum programmatisch den Comic in den Fokus genommen. Neben Comiczeichnern wie Reinhard Kleist, Flix, Kim Schmidt und Malte von Tiesenhausen ist der französische Comickünstler Émile Bravo zu Gast in Hamburg und stellt im Rahmen des Festivals seine Arbeit als Zeichner höchst unterhaltsamer Kindercomics vor.

6. November um 20:00 Uhr: "Comics sind Kinderkram!" Vortrag zum Thema Kindercomics von Michael Groenewald und Künstlergespräch mit Émile Bravo. Eintritt: € 3,50
Maker Hub, Große Bergstraße 160, 22767 Hamburg
Anmeldung: info@seiteneinsteiger-hamburg.de

7. November um 16:00 Uhr: "Die Abenteuer der Zwergbären" Multimediale Lesung mit Matthias Wieland und Émile Bravo. Eintritt: € 2,00
Carlsen Verlag, Völckersstraße 14-20, 22765 Hamburg
Anmeldung: info@seiteneinsteiger-hamburg.de


Merci Patrick 

vendredi 24 octobre 2014

30 artistes de BD pour les 30 ans de Aides

http://www.artcurial.com/fr/asp/fullCatalogue.asp?salelot=2666+++++117+&refno=10504948
Aides, première association en France de lutte contre le Sida et les hépatites, fête ses 30 ans cette année. 
Pour marquer le coup, 30 artistes majeurs de bande dessinée parmi lesquels Enki Bilal, Dany, René Follet, Tanino Liberatore, Émile Bravo, Manu Larcenet ou Zep ont offert une planche pour une vente publique qui aura lieu chez Artcurial le 22 novembre 2014.
Aucun frais acheteurs sur la vente "Aides".
La mise à prix est de 500 €, pour chaque planche. 






Lot n° 117 
ÎLE AU TRÉSOR
Encre de Chine et crayon bleu pour la planche 10 de cette histoire publiée en juillet 1998 dans Je Bouquine n°173 aux éditions Bayard Presse. 
Avec les phylactères sur calque.38 x 28 cm.

Planche originale

Version publiée
 Merci à Saveria.

jeudi 23 octobre 2014

Salon du livre francophone de Beyrouth « Des mots, des histoires » du 31 octobre au 9 novembre 2014

Après "Les mots des autres" en 2013, la 21ème édition du Salon du livre francophone de Beyrouth a pour thème "Des mots, des histoires - Roman, histoire et mémoire des conflits" et se tient du 31 octobre au 9 novembre.


Extrait de L’Orient du Jour » du jeudi 23 octobre 2014.

"Plus d'une centaine de rencontres, tables rondes et débats, avec autant d'écrivains et d'auteurs invités et un furieux brassage « de mots, d'histoires »... Voilà ce que propose, cette année, le Salon du livrefrancophone de Beyrouth qui ouvrira ses portes le vendredi 31 octobre et qui se tiendra au Biel, comme de coutume, jusqu'au dimanche 9 novembre.
L'année dernière, le Salon du livre francophone de Beyrouth avait célébré ses vingt ans avec « Les mots des autres ». Cette année, il creuse dans cette même veine en prenant comme intitulé « Des mots, des histoires ». Vaste thème qui renvoie aussi bien aux « mots qui écrivent l'histoire et construisent la mémoire qu'aux histoires des journaux, des romans, des bandes dessinées ; à celles qu'on lit aux enfants, celles que lisent les enfants... Ou encore à celles auxquelles nous invitent les romanciers qui enrichissent de leurs fictions l'univers de chacun. Mais aussi à ces récits collectifs que construisent les communautés, les institutions, les nations, les réseaux dans la circulation du monde et qu'interrogent les spécialistes pour écrire et éclairer l'histoire et donner des repères », indique la note des organisateurs. Lesquels sont, comme toujours, l'Institut français de Beyrouth et le syndicat des importateurs de livres en liaison avec les libraires et en collaboration avec le ministère de la Culture ainsi que les ambassades de Belgique, du Canada, de Suisse et de Roumanie

... À signaler aussi, le « Village des Arts », un stand collectif qui réunira près d'une vingtaine de grands éditeurs de livres d'art français et où seront réalisés des ateliers à destination de tous. Côté suisse : une conférence sur le thème de la neutralité. Au stand Belgique-Wallonie Bruxelles : « À vos bulles », une animation autour de la BD Le chat de Geluck, dont la toute première traduction en arabe vient de voir le jour chez Dar Arcane, une maison d'édition libanaise. Et en provenance du Canada, Joanna Gruda participera avec Sorj Chalandon et Émile Bravo a une table ronde sur le « Récit de vie et récit de guerre, de la réalité à la fiction ».
Sans oublier les intervenants libanais attendus d'année en année à l'instar de Samir Frangié, Salah Stétié (objet d'une table ronde sur « Sa vie, son œuvre »), Ziad Majed, Hyam Mallat, Alexandre Najjar, May Chidiac, Georges Corm, Jabbour Doueihy, Charif Majdalani, Percy Kemp, Fifi Abou Dib, Carla Eddé..."

Pour lire l'ensemble de l'article suivez ce lien: ICI

vendredi 17 octobre 2014

Expocómic 2014

Comme en 2011, Émile Bravo sera présent au Salon International de Bande dessinée de Madrid - Expocomic 2014, le 12, 13 et 14 décembre 2014.
Liste des auteurs invités: ICI

http://www.expocomic.com/

samedi 11 octobre 2014

Mircea Arapu, chez les Amis de Jules

Un nouvel ami de Jules, vient de nous rejoindre. Mircea Arapu, est né le 8 mars 1955 à Bucarest. Il a tout juste quatre ans quand, imprégné des images du journal Vaillant qu’une tante francophile lui offrait, il décide de partir au pays de Placid et Muzo et d’Arthur le fantôme. Mais laissons-le nous raconter ses débuts:  "Comment j'en suis arrivé à dessiner pour "Pif"… Difficile d'écrire en quelques mots une telle histoire. J'ai l'impression d'avoir connu depuis toujours Pif le chien, et ses amis l'ours Placid, le renard Muzo ou le fantôme Arthur. Enfant, je ne regardais que les dessins, mais je comprenais leurs histoires. Les grands m'aidaient aussi, puis je relisais les histoires, imaginant leurs dialogues. A quatre ans, j'ai décidé de leur rendre visite chez eux. Je savais qu'ils vivaient à Paris. Je me suis sérieusement préparé pour le voyage. J'ai organisé une première tentative. J’ai prémédité mon coup. Dans la maison, j’ai repéré une petite valise de la taille d’un attaché-case. Après y avoir rangé l’essentiel, un oreiller et comme le célèbre Linus (des Peanuts), une couverture, je me suis paré de mes plus beaux attributs, mon beau costume pour « les-dimanches-et-jours-de-fête », un très beau costume marron en velours rayé, un deux-pièces : veste et pantalon court. J’étais tout fier dedans, ça me changeait des vêtements de « bébé » habituels que je portais. Il était pour moi entendu que les amis que je voulais rencontrer se trouvaient quelque part à Paris. Et Paris, dans mon esprit, était un endroit suffisamment éloigné, où l’on se rendait forcément en train. Pour prendre le train, c’était connu, je devais aller à la grande gare, la Gare du Nord de Bucarest. Et pour parvenir à cette fameuse gare, il y avait un moyen fiable, c’était la ligne de bus numéro 33 (comme chez le médecin). Ce bus se trouvait, je le savais, au coin de ma rue, limite de mon univers connu et exploré. Cela ne m’a nullement empêché de partir d’un pas joyeux, en sifflotant peut-être, jusqu’à l’arrêt du bus. Heureusement pour moi et aussi, je l’espère, pour le plaisir que vous pouvez éprouver aujourd’hui à me lire, une autre tante, car j’en comptais beaucoup plus quand j’étais gamin, m’aperçût traînant mon bagage et me ramena gentiment à mon domicile. (Quand je serai grand… je ferai Pif)  Il m'a fallu par la suite plus de vingt ans pour arriver à réaliser mon rêve d'enfance. Durant ces années, j'ai continué à lire, réellement lire, la revue "Pif". Il y a beaucoup d'anecdotes à raconter. Pour m'abonner à "Pif Gadget", je me réveillais à quatre heure du matin pour être parmi les premiers dans la file d'attente, à l'ouverture de la Poste Principale de Bucarest. Mais plus important encore, j'ai appris le français. L'envie de dessiner, commune à tous les enfants, s'est transformée en passion… (…) Quelques années plus tard, j'ai abordé les études d'arts plastiques et de dessin animé. Ainsi j'ai rencontré les amis de passion commune, aux côtés desquels j'ai pris du courage et je me suis décidé à faire une passion de la bande dessinée. Avec eux, en quelques années, je suis arrivé à Paris et j'ai édité "Peur", la première publication de bande dessinée roumaine en français. J'ai essayé de publier en Roumanie. Sans succès, j'ai décidé donc de rester à Paris, dans le pays de Pif et de la bande dessinée. Pour convaincre la rédaction de "Pif", j'ai dessiné pendant six mois. Donc, j'ai commencé à mettre en image les aventures d'Arthur le fantôme. Sept ans plus tard je dessinais Pif, Placid et Muzo, mais les problèmes économiques du magazine m'ont obligé à trouver du travail dans des domaines proches, dans la publicité et la communication. Entre temps, en 1993, "Pif Gadget" a disparu. La renaissance de 2004 a été l'occasion de revenir, mais cette fois-ci à la rédaction, en tant que journaliste et illustrateur. Cinq ans plus tard, "Pif" devait à nouveau disparaitre..."
Un nouvel ami de Jules, vient de nous rejoindre: Mircea Arapu.
Né le 8 mars 1955 à Bucarest.
Il a tout juste quatre ans quand, imprégné des images du journal Vaillant qu’une tante francophile lui offrait, il décide de partir au pays de Placid et Muzo et d’Arthur le fantôme.
Mais laissons-le nous raconter ses débuts:

"Comment j'en suis arrivé à dessiner pour "Pif"… Difficile d'écrire en quelques mots une telle histoire. J'ai l'impression d'avoir connu depuis toujours Pif le chien, et ses amis l'ours Placid, le renard Muzo ou le fantôme Arthur. Enfant, je ne regardais que les dessins, mais je comprenais leurs histoires. Les grands m'aidaient aussi, puis je relisais les histoires, imaginant leurs dialogues.


A quatre ans, j'ai décidé de leur rendre visite chez eux. Je savais qu'ils vivaient à Paris. Je me suis sérieusement préparé pour le voyage. J'ai organisé une première tentative. J’ai prémédité mon coup. Dans la maison, j’ai repéré une petite valise de la taille d’un attaché-case. Après y avoir rangé l’essentiel, un oreiller et comme le célèbre Linus (des Peanuts), une couverture, je me suis paré de mes plus beaux attributs, mon beau costume pour « les-dimanches-et-jours-de-fête », un très beau costume marron en velours rayé, un deux-pièces : veste et pantalon court. J’étais tout fier dedans, ça me changeait des vêtements de « bébé » habituels que je portais. Il était pour moi entendu que les amis que je voulais rencontrer se trouvaient quelque part à Paris. Et Paris, dans mon esprit, était un endroit suffisamment éloigné, où l’on se rendait forcément en train. Pour prendre le train, c’était connu, je devais aller à la grande gare, la Gare du Nord de Bucarest. Et pour parvenir à cette fameuse gare, il y avait un moyen fiable, c’était la ligne de bus numéro 33 (comme chez le médecin). Ce bus se trouvait, je le savais, au coin de ma rue, limite de mon univers connu et exploré. Cela ne m’a nullement empêché de partir d’un pas joyeux, en sifflotant peut-être, jusqu’à l’arrêt du bus. Heureusement pour moi et aussi, je l’espère, pour le plaisir que vous pouvez éprouver aujourd’hui à me lire, une autre tante, car j’en comptais beaucoup plus quand j’étais gamin, m’aperçût traînant mon bagage et me ramena gentiment à mon domicile. (Quand je serai grand… je ferai Pif)


Il m'a fallu par la suite plus de vingt ans pour arriver à réaliser mon rêve d'enfance. Durant ces années, j'ai continué à lire, réellement lire, la revue "Pif".
Il y a beaucoup d'anecdotes à raconter. Pour m'abonner à "Pif Gadget", je me réveillais à quatre heure du matin pour être parmi les premiers dans la file d'attente, à l'ouverture de la Poste Principale de Bucarest. Mais plus important encore, j'ai appris le français. L'envie de dessiner, commune à tous les enfants, s'est transformée en passion… (…)
Quelques années plus tard, j'ai abordé les études d'arts plastiques et de dessin animé. Ainsi j'ai rencontré les amis de passion commune, aux côtés desquels j'ai pris du courage et je me suis décidé à faire une passion de la bande dessinée. Avec eux, en quelques années, je suis arrivé à Paris et j'ai édité "Peur", la première publication de bande dessinée roumaine en français. J'ai essayé de publier en Roumanie. Sans succès, j'ai décidé donc de rester à Paris, dans le pays de Pif et de la bande dessinée. Pour convaincre la rédaction de "Pif", j'ai dessiné pendant six mois. Donc, j'ai commencé à mettre en image les aventures d'Arthur le fantôme. Sept ans plus tard je dessinais Pif, Placid et Muzo, mais les problèmes économiques du magazine m'ont obligé à trouver du travail dans des domaines proches, dans la publicité et la communication. Entre temps, en 1993, "Pif Gadget" a disparu. La renaissance de 2004 a été l'occasion de revenir, mais cette fois-ci à la rédaction, en tant que journaliste et illustrateur. Cinq ans plus tard, "Pif" devait à nouveau disparaitre..."



Un nouvel ami de Jules, vient de nous rejoindre. Mircea Arapu, est né le 8 mars 1955 à Bucarest. Il a tout juste quatre ans quand, imprégné des images du journal Vaillant qu’une tante francophile lui offrait, il décide de partir au pays de Placid et Muzo et d’Arthur le fantôme. Mais laissons-le nous raconter ses débuts:  "Comment j'en suis arrivé à dessiner pour "Pif"… Difficile d'écrire en quelques mots une telle histoire. J'ai l'impression d'avoir connu depuis toujours Pif le chien, et ses amis l'ours Placid, le renard Muzo ou le fantôme Arthur. Enfant, je ne regardais que les dessins, mais je comprenais leurs histoires. Les grands m'aidaient aussi, puis je relisais les histoires, imaginant leurs dialogues. A quatre ans, j'ai décidé de leur rendre visite chez eux. Je savais qu'ils vivaient à Paris. Je me suis sérieusement préparé pour le voyage. J'ai organisé une première tentative. J’ai prémédité mon coup. Dans la maison, j’ai repéré une petite valise de la taille d’un attaché-case. Après y avoir rangé l’essentiel, un oreiller et comme le célèbre Linus (des Peanuts), une couverture, je me suis paré de mes plus beaux attributs, mon beau costume pour « les-dimanches-et-jours-de-fête », un très beau costume marron en velours rayé, un deux-pièces : veste et pantalon court. J’étais tout fier dedans, ça me changeait des vêtements de « bébé » habituels que je portais. Il était pour moi entendu que les amis que je voulais rencontrer se trouvaient quelque part à Paris. Et Paris, dans mon esprit, était un endroit suffisamment éloigné, où l’on se rendait forcément en train. Pour prendre le train, c’était connu, je devais aller à la grande gare, la Gare du Nord de Bucarest. Et pour parvenir à cette fameuse gare, il y avait un moyen fiable, c’était la ligne de bus numéro 33 (comme chez le médecin). Ce bus se trouvait, je le savais, au coin de ma rue, limite de mon univers connu et exploré. Cela ne m’a nullement empêché de partir d’un pas joyeux, en sifflotant peut-être, jusqu’à l’arrêt du bus. Heureusement pour moi et aussi, je l’espère, pour le plaisir que vous pouvez éprouver aujourd’hui à me lire, une autre tante, car j’en comptais beaucoup plus quand j’étais gamin, m’aperçût traînant mon bagage et me ramena gentiment à mon domicile. (Quand je serai grand… je ferai Pif)  Il m'a fallu par la suite plus de vingt ans pour arriver à réaliser mon rêve d'enfance. Durant ces années, j'ai continué à lire, réellement lire, la revue "Pif". Il y a beaucoup d'anecdotes à raconter. Pour m'abonner à "Pif Gadget", je me réveillais à quatre heure du matin pour être parmi les premiers dans la file d'attente, à l'ouverture de la Poste Principale de Bucarest. Mais plus important encore, j'ai appris le français. L'envie de dessiner, commune à tous les enfants, s'est transformée en passion… (…) Quelques années plus tard, j'ai abordé les études d'arts plastiques et de dessin animé. Ainsi j'ai rencontré les amis de passion commune, aux côtés desquels j'ai pris du courage et je me suis décidé à faire une passion de la bande dessinée. Avec eux, en quelques années, je suis arrivé à Paris et j'ai édité "Peur", la première publication de bande dessinée roumaine en français. J'ai essayé de publier en Roumanie. Sans succès, j'ai décidé donc de rester à Paris, dans le pays de Pif et de la bande dessinée. Pour convaincre la rédaction de "Pif", j'ai dessiné pendant six mois. Donc, j'ai commencé à mettre en image les aventures d'Arthur le fantôme. Sept ans plus tard je dessinais Pif, Placid et Muzo, mais les problèmes économiques du magazine m'ont obligé à trouver du travail dans des domaines proches, dans la publicité et la communication. Entre temps, en 1993, "Pif Gadget" a disparu. La renaissance de 2004 a été l'occasion de revenir, mais cette fois-ci à la rédaction, en tant que journaliste et illustrateur. Cinq ans plus tard, "Pif" devait à nouveau disparaitre..."


Quelques dates dans sa carrière.

  • en 1969, il est l’un des premiers lecteurs de la Bibliothèque Française de Bucarest.
  • en 1970, il est un des gagnants d’une mention au concours de BD organisé par Cutezatorii et Pif Gadget. N'ayant pu publier ses BD en Roumanie, il part en décembre 1978 en France et s`établit à Paris.
  • En septembre 1979, il remporte un concours organisé par la revue "Les vacheries de Corinne à Jeannot" et voit sa première planche publiée dans le n° 6 de ce magazine sur un scénario de Roger Mas. Il fait alors la connaissance de Jean Tabary et fréquente assidûment les librairies du Quartier latin.
  • En 1980, il édite "Peur, magazine" en langue française avec de la BD roumaine : Sorin Anghel, Valentin Tanase, Traïan Marinescu et lui-même. Grâce à cette publication, il sera invité d’honneur du Salon international d’Angoulême et expose les originaux de "Peur à Paris", à La Maison des Artistes. Il signe le chapitre sur la Roumanie dans l`Histoire Mondiale de la Bande Dessinée sous la direction de Claude Moliterni, éditée par Pierre Horay. À la même époque, il frappe à la porte des rédactions parisiennes notamment à Métal Hurlant et à Pif Gadget. Cette dernière lui proposera finalement de retravailler le projet de reprise d’Arthur le fantôme qu’il a présenté, sa première mouture sur une histoire de Dirick étant trop éloignée de l’univers de Cézard.
  • En 1982, il accepte et accomplit son rêve : il reprend avec brio cette série avec Jacques Kamb comme scénariste (le temps de deux épisodes) avant que celui-ci ne passe le relais à Raymond Maric. Durant la même période, il livre quelques épisodes de Pif, Placid et Muzo ainsi que de nombreuses illustrations pour des couvertures ou des pages rédactionnelles. À la fin des années 80, sa collaboration avec Pif Gadget s’espace.
  • En août 1985, il dessine une dernière planche d’Arthur (Le fils d’Arthur) qui restera inédite.
  • il présente en 1987 plusieurs projets à Dargaud dont un sur l'empire Aztèque avec Maric qui n’aboutiront pas car l’éditeur est alors en pleine restructuration. «En 1988, la situation économique de Pif Gadget m’a obligé à chercher du travail ailleurs. J’ai contacté les éditions Dargaud, avec plusieurs projets. Certains étaient en bon voie, j’avais obtenu l’aval de Claude Moliterni pour une bande dessinée historique du temps des Aztèques, projet commencé avec Raymond Maric. Mais Georges Dargaud a décidé de vendre sa maison et mes projets sont partis en fumée.» in - Quand je serai grand, je ferai Pif. Cette vente par Georges Dargaud de son entreprise, a déclenché le départ des auteurs et des responsables de la maison, Guy Vidal (parti aux Humanoïdes), Claude Moliterni etc. Le projet avec Maric, accepté par Claude Moliterni, mais aussi la reprise de Lucky Luke sur le scénario de Guy Vidal vont tomber à l’eau. Après l'épisode Dargaud, pour des raisons bêtement financières, il s'intéresse à la publicité, d'abord l'illustration, il intègre ensuite une petite agence de publicité institutionnelle et de promotion. En dehors de travaux spécifiques, il promeut la communication par la BD, pour Twinings, NewMan, Mills etc. En même temps, il garde le contact avec les éditeurs BD, il rallie pour plusieurs mois l'atelier de Christian Godard sur un album de Martin Milan. Après la chute de Ceaușescu, il reprend contact avec les auteurs roumains et Pierre Pascal qui s'implique en organisant une arrivée de la BD roumaine à Charleroi. Pierre Pascal tente de se lancer dans l'édition en Roumanie, avec un recueil auquel Mircea Arapu participe, c'est "Hazul în vacanță". Invité aux salons d'Angoulême en 2002 et de Bruxelles 2003, il rejoint les auteurs roumains. Le projet "Carusel" lancé par son ami Sandu Florea.
  • En 2004, il décide de revenir au monde de la bande dessinée. Il prépare son retour en contactant R. Maric et C. Godard et c'est ce dernier qu'il rejoint à la mise en couleur de son album de la Jungle en Folie édité par Soleil. Pratiquement à la même époque il apprend le retour de Pif Gadget et contacte l'équipe pour la rejoindre en mars 2005 comme maquettiste, illustrateur et journaliste.
  • Octobre 2008, peu avant la fin de Pif Gadget, avec François Corteggiani, Herlé, Marc Wasterlain, en tant qu’auteurs Pif Gadget ils sont invités au Salon International de Constantza (Roumanie).
  • En 2012, invité avec Jacques Kamb et JP Dirick par l’Institut Culturel Français à Bucarest pour l’Exposition «Pif en Roumanie, un héros de l’Âge d’Or», à cette occasion il publie sur place (en français) « Quand je serai grand, je ferai Pif ! »


Actuellement il a en projet avec son ami Herlé Quinquis une reprise d’un célèbre fantôme… Mais ceci est une autre histoire…

Ses sites: ICI, ICI et ICI


Les amis de Jules te remercient, Mircea pour ta gentillesse et les deux magnifiques Fan-Art que tu as réalisé.


 Le crayonné 

L'encrage

La mise en couleur du Fan-Art n°1


La version numérique

Le crayonne

L'encrage

La mise en couleur du Fan-Art n°2

 La version numérique

Merci aussi à Marcusbrody