Pas de prix, pour le petit Jules cette année à Angoulême... L'album lauréat du Fauve Jeunesse est: Zombillénium Tome 2: Ressources humaines, d'Arthur de Pins (Editions
Dupuis) Et hier au soir, Eva Joly, a décerné le prix Tournesol de la BD "la plus écolo" à l'album "Tchernobyl la
zone", un ouvrage de Natacha Bustos et Francisco Sanchez, aux éditions Des Ronds dans l'O.
Article diffusé dans le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI
"L’attachant personnage créé par Philippe Coudray est cette année l’une des vedettes de la
programmation jeunesse du festival d'Angoulême. En
janvier 2011, lors de la 38e édition du Festival, le Prix des Écoles
d’Angoulême récompensait un
personnage discret de l’édition jeunesse : L’Ours Barnabé, distingué
pour le premier volume de l’intégrale de ses aventures. Aussi discret
sans doute que son créateur Philippe Coudray, et
pourtant fort bien connu des enfants des écoles, où on étudie
souvent cet attachant personnage, l’ours Barnabé questionne le monde
avec un mélange de candeur et de sagesse qui n’appartient qu’à
lui, sans jamais rien perdre de son goût pour le jeu et de sa
capacité d’émerveillement. Né
à l’origine dans les pages d’une revue pour enfants aujourd’hui
disparue (Philippe Coudray fréquente
de longue date l’édition jeunesse et ses périodiques, comme Tintin,
Fripounet, Perlin ou Capsule cosmique, entre autres), puis publié pour
la première fois en album en 1989 par les éditions
Hachette, L’Ours Barnabé a suivi un parcours éditorial à
rebondissements. Reprises un temps par les éditions Hélyode en Belgique
(époque à laquelle la série décroche sa première récompense
importante, le Prix RTL Jeunesse 1992, pour son tome 3), les
aventures de Barnabé rejoignent ensuite les éditions Mango, qui en
publieront onze volumes. En 2011, c’est finalement La Boîte à
Bulles qui reprend la série, en publiant à la fois de nouveaux
recueils et des intégrales reprenant les anciens titres, à raison de
quatre volumes par tome. Toujours
drôles, dans un registre souriant et très personnel frôlant parfois
l’absurde ou la folie
douce, les histoires de L’Ours Barnabé accrochent aisément le jeune
public : humanistes et le plus souvent déclinées sous la forme de gags
en une planche, privilégiant l’humour visuel. « Il n’a
pas de référence culturelle particulière, dit à propos de L’Ours
Barnabé son créateur sur son site internet, il se veut universel. Il
n’est pas du pur comique mais se veut chargé d’un sens, d’une
touche de poésie et de philosophie. » C’est
ce subtil et surprenant personnage que le Festival met à l’honneur
cette année, à l’intention
notamment des plus jeunes visiteurs. Interactive, ludique et
pédagogique, l’exposition qui lui est consacrée dans les locaux du musée
du Papier a choisi de croiser les disciplines et les univers
afin de montrer comment, grâce à Barnabé, le 9e art dialogue avec
les sciences, la philosophie, la peinture et la nature.
Dans
une ambiance bucolique et champêtre, les enfants (mais aussi leurs
parents) pourront à la fois
admirer le travail de l’auteur à travers une sélection de planches
et de dessins originaux, mais aussi participer à des ateliers
scientifiques, à des dégustations de pommes ou encore s’arrêter au
pôle multimédia pour jouer et apprendre avec l’ours Barnabé. Pour la
circonstance, ce plantigrade unique et irremplaçable s’animera grâce
aux étudiants de l’EMCA (École des métiers du cinéma
d’animation, un établissement lui aussi implanté à Angoulême),
manière de rappeler que si L’Ours Barnabé est un complice rêvé pour les
jeunes lecteurs, il sait aussi séduire les plus
grands. Une
fois le Festival achevé, l’exposition sera prolongée d’une semaine,
afin de permettre aux élèves
des écoles d’Angoulême et des communes du Grand Angoulême de
profiter un peu plus longtemps de ce héros aussi attachant
qu’inclassable (les visites se feront sur réservation)."
Emile Bravo, à cette occasion, lui a rendu un superbe hommage en réalisant une rencontre haute en couleur
entre l'Ours Barnabé et ses sept ours nains...
Merci à Romain
Gallissotcommissaire de l'expo Barnabé, pour le scan Le site de Philippe Coudray: ICI Merci Alan pour cette information
Dans le cadre du Festival International de Bande Dessinée d'Angoulême, Émile Bravo sera présent au stand
Dargaud, aujourd'hui vendredi 27 janvier de 16h00 à 19h00 Priorité aux enfants.
Angoulême le 27 janvier 2012 Article paru sur le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI "Le créateur de Jules parle de son métier lors des Rencontres Jeunesse, dans le Quartier du même nom.
Vendredi, il a hypnotisé deux classes de collégiens. «
Je m’appelle Emile Bravo. C’est vraiment mon nom. Imaginez ce que j’ai
vécu quand j’étais à l’école.
Mon maître me disait tout le temps : « Je ne vous dit pas bravo,
Emile ». Et puis me voilà. Savez-vous quel est mon métier ? ». Voilà le
ton Bravo. Voilà Émile, manches retroussées, pour faire
partager, pendant une heure, son amour immense du dessin. Les
ados, dans la salle : « Bah, vous êtes dessinateur de bande dessinée,
nan ? » « Je m’attendais à
votre réponse, reprend l’homme de 47 ans, habillé de noir. Moi, je
pense que je suis plutôt un auteur. Car le plus important, dans la bande
dessinée, c’est quoi ? ». Plusieurs doigts se lèvent :
« Ecrire le livre ? Dessiner ? Avoir une histoire ? » . « Voilà,
reprend Émile Bravo, imaginer une histoire et la raconter, en dessin.
S’il n’y a pas d’histoire à raconter, il n’y a pas de bande
dessinée ». «
J’aime bien cet âge de la vie, confie ensuite Émile Bravo à la fin de
la rencontre. Les ados sont
pleins de questions, pleins de doute, je me reconnais en eux. Et
puis, à l’école, ils leurs font préparer des questions très terre à
terre : combien de temps on met pour écrire l’ouvrage, quels
outils on utilise… Or, ce n’est pas comme ça que je vois mon métier.
J’essaie de nourrir ce doute, de leur faire se poser des questions ». Une
heure avec Émile Bravo, c’est une heure de one man show sur la bande
dessinée. En passant par une
démonstration sur l’écriture et les codes. Le cours de linguistique
sur le signifiant et le signifié n’est pas loin, mais tout est tellement
plus clair quand c’est un auteur resté enfant qui
l’explique ! « En vrai, tout le monde sait dessiner », apostrophe Émile Bravo. Aux jeunes qui font non de la tête : « T’as jamais dessiné
toi, quand t’étais petit ? Si ! Tu vois, c’est notre
premier moyen d’expression, tout le monde le comprend, avant même de
savoir écrire. Savais-tu que les écritures viennent du dessin ? Vous en
connaissez bien une, non, d’écriture dessin ? ». Une
jeune fille lance timidement : « Les hiéroglyphes ? » Bonne pioche.
De même, les idéogrammes des langues orientales sont des dessins
simplifiés à l’extrême. «
Bon, eh bien, regardez mon dessin… Prenons Tintin, par exemple (il
dessine au tableau, les jeunes
font un « ouah » d’émerveillement devant le héros d’Hergé qui
apparaît sous son crayon). Mais attendez, vous connaissez quelqu’un qui a
des points à la place des yeux, vous ? Non ! C’est un code,
pour signifier la jeunesse, pour vous permettre de vous identifier,
pour vous faire rentrer dans l’histoire ». Et chaque forme de bande
dessinée a les siens, qu’il s’agisse de comics, de mangas
ou de création européenne. Émile Bravo se met à dessiner Jules, son
petit héros. « Vous voyez la ressemblance, maintenant, avec Tintin ? Ce
sont des codes. Je signifie quelque chose, avec mon
dessin, de même que les mots ont un sens ». En
plus de détricoter le fonctionnement d’une bande dessinée, l’auteur
s’attache à revaloriser la
créativité. « On passe notre vie à apprendre des codes compliqués,
écriture, lecture, etc., alors qu’enfant, naturellement, on sait tous
dessiner. C’est inné. Et raconter une histoire en dessin,
c’est universel ». CQFD."
Dans le cadre du Festival International de Bande Dessinée d'Angoulême, Émile Bravo sera présent au stand
Dargaud, aujourd'hui jeudi 26 janvier de 13h00 à 16h00 Priorité aux enfants.
Chronique du 26 janvier 2012 sur Arte. Pour
cette troisième chronique, Pénélope Bagieu est allée pêcher dans la
Sélection Jeunesse et y a dégoté
le nouvel album d'Emile Bravo, intitulé Un Plan sur la Comète - Une
épatante aventure de Jules. Pénélope vous en dit plus sur cette série,
qui fera rire (et réfléchir) les plus jeunes, mais aussi
les beaucoup moins jeunes. Le lien vers la vidéo: Arte fait des bulles
Une nouvelle critique d'un plan sur la comète, de Jacques dans un amour de BD du 21 décembre 2011. Extrait : Que
du bonheur de lire cette nouvelle aventure de Jules. Seule ombre au
tableau : Jules a vécu de
nombreuses aventures dans les tomes précédents et comme il grandit à
chaque fois, cette nouvelle aventure est parsemée de références et de
personnages récurrents des précédents tomes. Ce qui
n’est pas vraiment aisé si on débarque dans son univers. Heureusement,
Bravo, scénariste et dessinateur ne recherche pas l’expression
graphique avant tout. Son
but : raconter une histoire à ses lecteurs ; les instruire, tout en
les distrayant. Donc, fort logiquement, sa mise en place est très
simple. Beaucoup de dialogues, pas de plans et de
perspectives complexes et beaucoup d’expressions puisqu’il
s’intéresse à la psychologie de ses personnages. Cette bande dessinée
est hyper lisible et agréable à découvrir. Sa densité narrative et
de lecture en fait un objet plus long à lire que beaucoup d’autres.
Ce qui n’est pas pour me déplaire. On l’impression d’en avoir pour son
argent. Comme vous l’avez compris, j’adore Émile Bravo : son univers simple, qui me rappelle les “Spirou” de ma
jeunesse, par ses aventures, ses gags. La différence pourtant est sensible : sa modernité de ton et de situation.
Une sympathique vitrine avec pour thème l’espace pour recevoir Emile Bravo, aujourd'hui samedi 21 janvier 2012 à partir de 16h00, à la librairie La Sardine à Lire. Un lien vers leur site : ICI
La leçon de pêche de Heinrich Böll Heinrich
Böll, né en 1917 et disparu en 1985, originaire de Cologne, est
considéré comme l'un des plus
grands auteurs allemands de l'après-Seconde Guerre mondiale. Auteur
d'une trentaine de livres, il est toujours resté très attaché à sa ville
natale, son catholicisme ardent et omniprésent, son
sens de l'humour acide et son socialisme critique. Une fable savoureuse et pertinente, pour nous rappeler que le bonheur n'est pas si dur à trouver ! C'est
l'histoire d'un pêcheur, en train de faire tranquillement sa sieste
après une pêche matinale. Arrive
un touriste, plutôt stressé et tout à fait intrigué. Il réveille le
pêcheur, afin de l'interroger. Il lui donne plein d'idées ! « Et si vous
alliez pêcher plus souvent, vous pourriez acheter des
bateaux, une conserverie, faire travailler les gens à votre place ! »
« Et pourquoi ? » répond le pêcheur incrédule… Émile Bravo illustre
avec brio cette fable d'un grand auteur allemand, pleine
de bon sens, pour nous rappeler d'être plus à l'écoute de nos
aspirations et de garder en tête l'ambition… du bonheur ! Une lecture à
méditer avec le sourire… sans plus tarder !
• Collection Vitamine chez p'tit Glénat ICI • Format : 262 x 198 mm • 40 pages • Façonnage Cartonné • À paraître le 07.03.2012 • EAN/ISBN : 9782723482332 • 12.00 € Visuel de la couverture provisoire.
Si vous souhaitez participer au jeu concours organisé par la Sardine à Lire à l'occasion de la visite
d’Emile Bravo le samedi 21 janvier 2012 à partir de 16h00. Il vous suffit de répondre au questionnaire figurant sur leur site ICI Et de leur envoyer un mail avec vos réponses… Bonne chance….