Article diffusé dans le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI
"L’attachant personnage créé par Philippe Coudray est cette année l’une des vedettes de la
programmation jeunesse du festival d'Angoulême.
En
janvier 2011, lors de la 38e édition du Festival, le Prix des Écoles
d’Angoulême récompensait un
personnage discret de l’édition jeunesse : L’Ours Barnabé, distingué
pour le premier volume de l’intégrale de ses aventures. Aussi discret
sans doute que son créateur Philippe Coudray, et
pourtant fort bien connu des enfants des écoles, où on étudie
souvent cet attachant personnage, l’ours Barnabé questionne le monde
avec un mélange de candeur et de sagesse qui n’appartient qu’à
lui, sans jamais rien perdre de son goût pour le jeu et de sa
capacité d’émerveillement.
Né
à l’origine dans les pages d’une revue pour enfants aujourd’hui
disparue (Philippe Coudray fréquente
de longue date l’édition jeunesse et ses périodiques, comme Tintin,
Fripounet, Perlin ou Capsule cosmique, entre autres), puis publié pour
la première fois en album en 1989 par les éditions
Hachette, L’Ours Barnabé a suivi un parcours éditorial à
rebondissements. Reprises un temps par les éditions Hélyode en Belgique
(époque à laquelle la série décroche sa première récompense
importante, le Prix RTL Jeunesse 1992, pour son tome 3), les
aventures de Barnabé rejoignent ensuite les éditions Mango, qui en
publieront onze volumes. En 2011, c’est finalement La Boîte à
Bulles qui reprend la série, en publiant à la fois de nouveaux
recueils et des intégrales reprenant les anciens titres, à raison de
quatre volumes par tome.
Toujours
drôles, dans un registre souriant et très personnel frôlant parfois
l’absurde ou la folie
douce, les histoires de L’Ours Barnabé accrochent aisément le jeune
public : humanistes et le plus souvent déclinées sous la forme de gags
en une planche, privilégiant l’humour visuel. « Il n’a
pas de référence culturelle particulière, dit à propos de L’Ours
Barnabé son créateur sur son site internet, il se veut universel. Il
n’est pas du pur comique mais se veut chargé d’un sens, d’une
touche de poésie et de philosophie. »
C’est
ce subtil et surprenant personnage que le Festival met à l’honneur
cette année, à l’intention
notamment des plus jeunes visiteurs. Interactive, ludique et
pédagogique, l’exposition qui lui est consacrée dans les locaux du musée
du Papier a choisi de croiser les disciplines et les univers
afin de montrer comment, grâce à Barnabé, le 9e art dialogue avec
les sciences, la philosophie, la peinture et la nature.
Dans
une ambiance bucolique et champêtre, les enfants (mais aussi leurs
parents) pourront à la fois
admirer le travail de l’auteur à travers une sélection de planches
et de dessins originaux, mais aussi participer à des ateliers
scientifiques, à des dégustations de pommes ou encore s’arrêter au
pôle multimédia pour jouer et apprendre avec l’ours Barnabé. Pour la
circonstance, ce plantigrade unique et irremplaçable s’animera grâce
aux étudiants de l’EMCA (École des métiers du cinéma
d’animation, un établissement lui aussi implanté à Angoulême),
manière de rappeler que si L’Ours Barnabé est un complice rêvé pour les
jeunes lecteurs, il sait aussi séduire les plus
grands.
Une
fois le Festival achevé, l’exposition sera prolongée d’une semaine,
afin de permettre aux élèves
des écoles d’Angoulême et des communes du Grand Angoulême de
profiter un peu plus longtemps de ce héros aussi attachant
qu’inclassable (les visites se feront sur réservation)."
Emile Bravo, à cette occasion, lui a rendu un superbe hommage en réalisant une rencontre haute en couleur
entre l'Ours Barnabé et ses sept ours nains...
Merci à Romain
Gallissot commissaire de l'expo Barnabé, pour le scan
Le site de Philippe Coudray: ICI
Merci Alan pour cette information
samedi 28 janvier 2012
vendredi 27 janvier 2012
Emile Bravo au Festival d'Angoulême aujourd'hui vendredi 27 janvier.
Et mille bravos !
Angoulême le 27 janvier 2012
Article paru sur le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI
"Le créateur de Jules parle de son métier lors des Rencontres Jeunesse, dans le Quartier du même nom. Vendredi, il a hypnotisé deux classes de collégiens.
« Je m’appelle Emile Bravo. C’est vraiment mon nom. Imaginez ce que j’ai vécu quand j’étais à l’école. Mon maître me disait tout le temps : « Je ne vous dit pas bravo, Emile ». Et puis me voilà. Savez-vous quel est mon métier ? ». Voilà le ton Bravo. Voilà Émile, manches retroussées, pour faire partager, pendant une heure, son amour immense du dessin.
Les ados, dans la salle : « Bah, vous êtes dessinateur de bande dessinée, nan ? » « Je m’attendais à votre réponse, reprend l’homme de 47 ans, habillé de noir. Moi, je pense que je suis plutôt un auteur. Car le plus important, dans la bande dessinée, c’est quoi ? ». Plusieurs doigts se lèvent : « Ecrire le livre ? Dessiner ? Avoir une histoire ? » . « Voilà, reprend Émile Bravo, imaginer une histoire et la raconter, en dessin. S’il n’y a pas d’histoire à raconter, il n’y a pas de bande dessinée ».
« J’aime bien cet âge de la vie, confie ensuite Émile Bravo à la fin de la rencontre. Les ados sont pleins de questions, pleins de doute, je me reconnais en eux. Et puis, à l’école, ils leurs font préparer des questions très terre à terre : combien de temps on met pour écrire l’ouvrage, quels outils on utilise… Or, ce n’est pas comme ça que je vois mon métier. J’essaie de nourrir ce doute, de leur faire se poser des questions ».
Une heure avec Émile Bravo, c’est une heure de one man show sur la bande dessinée. En passant par une démonstration sur l’écriture et les codes. Le cours de linguistique sur le signifiant et le signifié n’est pas loin, mais tout est tellement plus clair quand c’est un auteur resté enfant qui l’explique ! « En vrai, tout le monde sait dessiner », apostrophe Émile Bravo. Aux jeunes qui font non de la tête : « T’as jamais dessiné toi, quand t’étais petit ? Si ! Tu vois, c’est notre premier moyen d’expression, tout le monde le comprend, avant même de savoir écrire. Savais-tu que les écritures viennent du dessin ? Vous en connaissez bien une, non, d’écriture dessin ? ». Une jeune fille lance timidement : « Les hiéroglyphes ? » Bonne pioche. De même, les idéogrammes des langues orientales sont des dessins simplifiés à l’extrême.
« Bon, eh bien, regardez mon dessin… Prenons Tintin, par exemple (il dessine au tableau, les jeunes font un « ouah » d’émerveillement devant le héros d’Hergé qui apparaît sous son crayon). Mais attendez, vous connaissez quelqu’un qui a des points à la place des yeux, vous ? Non ! C’est un code, pour signifier la jeunesse, pour vous permettre de vous identifier, pour vous faire rentrer dans l’histoire ». Et chaque forme de bande dessinée a les siens, qu’il s’agisse de comics, de mangas ou de création européenne. Émile Bravo se met à dessiner Jules, son petit héros. « Vous voyez la ressemblance, maintenant, avec Tintin ? Ce sont des codes. Je signifie quelque chose, avec mon dessin, de même que les mots ont un sens ».
En plus de détricoter le fonctionnement d’une bande dessinée, l’auteur s’attache à revaloriser la créativité. « On passe notre vie à apprendre des codes compliqués, écriture, lecture, etc., alors qu’enfant, naturellement, on sait tous dessiner. C’est inné. Et raconter une histoire en dessin, c’est universel ». CQFD."
Article paru sur le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI
"Le créateur de Jules parle de son métier lors des Rencontres Jeunesse, dans le Quartier du même nom. Vendredi, il a hypnotisé deux classes de collégiens.
« Je m’appelle Emile Bravo. C’est vraiment mon nom. Imaginez ce que j’ai vécu quand j’étais à l’école. Mon maître me disait tout le temps : « Je ne vous dit pas bravo, Emile ». Et puis me voilà. Savez-vous quel est mon métier ? ». Voilà le ton Bravo. Voilà Émile, manches retroussées, pour faire partager, pendant une heure, son amour immense du dessin.
Les ados, dans la salle : « Bah, vous êtes dessinateur de bande dessinée, nan ? » « Je m’attendais à votre réponse, reprend l’homme de 47 ans, habillé de noir. Moi, je pense que je suis plutôt un auteur. Car le plus important, dans la bande dessinée, c’est quoi ? ». Plusieurs doigts se lèvent : « Ecrire le livre ? Dessiner ? Avoir une histoire ? » . « Voilà, reprend Émile Bravo, imaginer une histoire et la raconter, en dessin. S’il n’y a pas d’histoire à raconter, il n’y a pas de bande dessinée ».
« J’aime bien cet âge de la vie, confie ensuite Émile Bravo à la fin de la rencontre. Les ados sont pleins de questions, pleins de doute, je me reconnais en eux. Et puis, à l’école, ils leurs font préparer des questions très terre à terre : combien de temps on met pour écrire l’ouvrage, quels outils on utilise… Or, ce n’est pas comme ça que je vois mon métier. J’essaie de nourrir ce doute, de leur faire se poser des questions ».
Une heure avec Émile Bravo, c’est une heure de one man show sur la bande dessinée. En passant par une démonstration sur l’écriture et les codes. Le cours de linguistique sur le signifiant et le signifié n’est pas loin, mais tout est tellement plus clair quand c’est un auteur resté enfant qui l’explique ! « En vrai, tout le monde sait dessiner », apostrophe Émile Bravo. Aux jeunes qui font non de la tête : « T’as jamais dessiné toi, quand t’étais petit ? Si ! Tu vois, c’est notre premier moyen d’expression, tout le monde le comprend, avant même de savoir écrire. Savais-tu que les écritures viennent du dessin ? Vous en connaissez bien une, non, d’écriture dessin ? ». Une jeune fille lance timidement : « Les hiéroglyphes ? » Bonne pioche. De même, les idéogrammes des langues orientales sont des dessins simplifiés à l’extrême.
« Bon, eh bien, regardez mon dessin… Prenons Tintin, par exemple (il dessine au tableau, les jeunes font un « ouah » d’émerveillement devant le héros d’Hergé qui apparaît sous son crayon). Mais attendez, vous connaissez quelqu’un qui a des points à la place des yeux, vous ? Non ! C’est un code, pour signifier la jeunesse, pour vous permettre de vous identifier, pour vous faire rentrer dans l’histoire ». Et chaque forme de bande dessinée a les siens, qu’il s’agisse de comics, de mangas ou de création européenne. Émile Bravo se met à dessiner Jules, son petit héros. « Vous voyez la ressemblance, maintenant, avec Tintin ? Ce sont des codes. Je signifie quelque chose, avec mon dessin, de même que les mots ont un sens ».
En plus de détricoter le fonctionnement d’une bande dessinée, l’auteur s’attache à revaloriser la créativité. « On passe notre vie à apprendre des codes compliqués, écriture, lecture, etc., alors qu’enfant, naturellement, on sait tous dessiner. C’est inné. Et raconter une histoire en dessin, c’est universel ». CQFD."
jeudi 26 janvier 2012
Emile Bravo au Festival d'Angoulême aujourd'hui jeudi 26 janvier.
La chronique de Pénélope sur Arte
Chronique du 26 janvier 2012 sur Arte.
Pour cette troisième chronique, Pénélope Bagieu est allée pêcher dans la Sélection Jeunesse et y a dégoté le nouvel album d'Emile Bravo, intitulé Un Plan sur la Comète - Une épatante aventure de Jules. Pénélope vous en dit plus sur cette série, qui fera rire (et réfléchir) les plus jeunes, mais aussi les beaucoup moins jeunes.
Le lien vers la vidéo: Arte fait des bulles
Pour cette troisième chronique, Pénélope Bagieu est allée pêcher dans la Sélection Jeunesse et y a dégoté le nouvel album d'Emile Bravo, intitulé Un Plan sur la Comète - Une épatante aventure de Jules. Pénélope vous en dit plus sur cette série, qui fera rire (et réfléchir) les plus jeunes, mais aussi les beaucoup moins jeunes.
Le lien vers la vidéo: Arte fait des bulles
lundi 23 janvier 2012
Un plan sur la comète chez un amour de BD.
Une nouvelle critique d'un plan sur la comète, de Jacques dans un amour de BD du 21 décembre 2011.
Extrait :
Que du bonheur de lire cette nouvelle aventure de Jules. Seule ombre au tableau : Jules a vécu de nombreuses aventures dans les tomes précédents et comme il grandit à chaque fois, cette nouvelle aventure est parsemée de références et de personnages récurrents des précédents tomes. Ce qui n’est pas vraiment aisé si on débarque dans son univers.
Heureusement, Bravo, scénariste et dessinateur ne recherche pas l’expression graphique avant tout. Son but : raconter une histoire à ses lecteurs ; les instruire, tout en les distrayant. Donc, fort logiquement, sa mise en place est très simple. Beaucoup de dialogues, pas de plans et de perspectives complexes et beaucoup d’expressions puisqu’il s’intéresse à la psychologie de ses personnages. Cette bande dessinée est hyper lisible et agréable à découvrir. Sa densité narrative et de lecture en fait un objet plus long à lire que beaucoup d’autres. Ce qui n’est pas pour me déplaire. On l’impression d’en avoir pour son argent.
Comme vous l’avez compris, j’adore Émile Bravo : son univers simple, qui me rappelle les “Spirou” de ma jeunesse, par ses aventures, ses gags. La différence pourtant est sensible : sa modernité de ton et de situation.
Extrait :
Que du bonheur de lire cette nouvelle aventure de Jules. Seule ombre au tableau : Jules a vécu de nombreuses aventures dans les tomes précédents et comme il grandit à chaque fois, cette nouvelle aventure est parsemée de références et de personnages récurrents des précédents tomes. Ce qui n’est pas vraiment aisé si on débarque dans son univers.
Heureusement, Bravo, scénariste et dessinateur ne recherche pas l’expression graphique avant tout. Son but : raconter une histoire à ses lecteurs ; les instruire, tout en les distrayant. Donc, fort logiquement, sa mise en place est très simple. Beaucoup de dialogues, pas de plans et de perspectives complexes et beaucoup d’expressions puisqu’il s’intéresse à la psychologie de ses personnages. Cette bande dessinée est hyper lisible et agréable à découvrir. Sa densité narrative et de lecture en fait un objet plus long à lire que beaucoup d’autres. Ce qui n’est pas pour me déplaire. On l’impression d’en avoir pour son argent.
Comme vous l’avez compris, j’adore Émile Bravo : son univers simple, qui me rappelle les “Spirou” de ma jeunesse, par ses aventures, ses gags. La différence pourtant est sensible : sa modernité de ton et de situation.
samedi 21 janvier 2012
Aujourd'hui, Emile Bravo est chez la Sardine à Lire.
Une sympathique vitrine avec pour thème l’espace pour recevoir Emile Bravo, aujourd'hui samedi 21 janvier 2012 à partir de 16h00, à la librairie La Sardine à Lire.
Un lien vers leur site : ICI
Un lien vers leur site : ICI
La leçon de pêche, sortie le 07 mars 2012
La leçon de pêche de Heinrich Böll
Heinrich Böll, né en 1917 et disparu en 1985, originaire de Cologne, est considéré comme l'un des plus grands auteurs allemands de l'après-Seconde Guerre mondiale. Auteur d'une trentaine de livres, il est toujours resté très attaché à sa ville natale, son catholicisme ardent et omniprésent, son sens de l'humour acide et son socialisme critique.
Une fable savoureuse et pertinente, pour nous rappeler que le bonheur n'est pas si dur à trouver !
C'est l'histoire d'un pêcheur, en train de faire tranquillement sa sieste après une pêche matinale. Arrive un touriste, plutôt stressé et tout à fait intrigué. Il réveille le pêcheur, afin de l'interroger. Il lui donne plein d'idées ! « Et si vous alliez pêcher plus souvent, vous pourriez acheter des bateaux, une conserverie, faire travailler les gens à votre place ! » « Et pourquoi ? » répond le pêcheur incrédule… Émile Bravo illustre avec brio cette fable d'un grand auteur allemand, pleine de bon sens, pour nous rappeler d'être plus à l'écoute de nos aspirations et de garder en tête l'ambition… du bonheur ! Une lecture à méditer avec le sourire… sans plus tarder !
• Collection Vitamine chez p'tit Glénat ICI
• Format : 262 x 198 mm
• 40 pages
• Façonnage Cartonné
• À paraître le 07.03.2012
• EAN/ISBN : 9782723482332
• 12.00 €
Visuel de la couverture provisoire.
Un petite image sous forme de carte de voeux...
Merci Pierrick pour cette info
Heinrich Böll, né en 1917 et disparu en 1985, originaire de Cologne, est considéré comme l'un des plus grands auteurs allemands de l'après-Seconde Guerre mondiale. Auteur d'une trentaine de livres, il est toujours resté très attaché à sa ville natale, son catholicisme ardent et omniprésent, son sens de l'humour acide et son socialisme critique.
Une fable savoureuse et pertinente, pour nous rappeler que le bonheur n'est pas si dur à trouver !
C'est l'histoire d'un pêcheur, en train de faire tranquillement sa sieste après une pêche matinale. Arrive un touriste, plutôt stressé et tout à fait intrigué. Il réveille le pêcheur, afin de l'interroger. Il lui donne plein d'idées ! « Et si vous alliez pêcher plus souvent, vous pourriez acheter des bateaux, une conserverie, faire travailler les gens à votre place ! » « Et pourquoi ? » répond le pêcheur incrédule… Émile Bravo illustre avec brio cette fable d'un grand auteur allemand, pleine de bon sens, pour nous rappeler d'être plus à l'écoute de nos aspirations et de garder en tête l'ambition… du bonheur ! Une lecture à méditer avec le sourire… sans plus tarder !
• Collection Vitamine chez p'tit Glénat ICI
• Format : 262 x 198 mm
• 40 pages
• Façonnage Cartonné
• À paraître le 07.03.2012
• EAN/ISBN : 9782723482332
• 12.00 €
Visuel de la couverture provisoire.
Un petite image sous forme de carte de voeux...
Merci Pierrick pour cette info
lundi 16 janvier 2012
Un jeu concours chez la Sardine à Lire...
Si vous souhaitez participer au jeu concours organisé par la Sardine à Lire à l'occasion de la visite
d’Emile Bravo le samedi 21 janvier 2012 à partir de 16h00.
Il vous suffit de répondre au questionnaire figurant sur leur site ICI
Et de leur envoyer un mail avec vos réponses…
Bonne chance….
Il vous suffit de répondre au questionnaire figurant sur leur site ICI
Et de leur envoyer un mail avec vos réponses…
Bonne chance….
Koulou, chez les amis de Jules
Aujourd’hui c’est au tour
de l’ami Koulou de nous rendre visite chez les amis de Jules.
Laissons-le-nous raconter son parcours peu ordinaire dans le monde de la Bande dessinée.
"J'ai dessiné très tôt, comme tous les enfants, logique, avec un papa dessinateur en plus, (Jean Torton - Jéronaton) ça m'encourageait. Mais à la différence de la plupart des autres, j'ai continué au-delà de l'adolescence. À cette époque d'ailleurs, j'ai malheureusement arrêté mes études, (c'est pas bien! je regrette c'est très mal! N'arrêtez pas vos études à 16 ans comme moi, ça complique terriblement les choses pour la suite, si si je vous jure!). Là j'ai travaillé avec mon père qui m'a formé aux bases strictes du dessin académique réaliste. Dans le même temps j'ai suivi durant un an ou deux des cours du soir de dessin à l'Académie des Beaux Arts de Bruxelles (dessin à partir de modèles posant tout nu, si si, très instructif). Durant ces années j'ai ainsi acquis des bases indispensables dont je ne cesse de me servir aujourd'hui (anatomie, perspectives, proportions, mise en couleur à la gouache, etc.). Même si j'aime par dessus tout styliser mon dessin, déformer la réalité, interpréter ce que je vois, ces bases restent indispensables. Vers 1996, j'ai cessé toutes activités professionnelles autres que le dessin pour commencer à publier pour un journal de BD chrétienne de la L.L.B. (Ligue pour la Lecture de la Bible): Tournesol. J'étais chargé de mettre en BD les scénarios évangéliques qu'ils me soumettaient. Ca m'a permis d'affiner mon trait, d'essayer des styles différents pour finalement trouver mon style propre (et ainsi me libérer des influences comme on dit) tout en étant payé pour mon travail. En 2007, tandis que mon projet Titus était bouclé et que je cherchais un éditeur, je me suis mis à la colorisation sur Photoshop. Puis je rencontrais Jak en tombant sur son blog et faisais la connaissance des Editions Grrr… Art. Le début d'une belle aventure qui a vu la naissance du premier tome du Monde de Titus, qui j'espère en comptera beaucoup d'autres (une dizaine, ça serait pas mal)..."
Son site: Le monde de Koulou
Sa maison d'édition: Grrr...Art
"Je m'en suis pris à Jules, son personnage récurent, qui a pour moi des faux airs de Tintin et de Spirou mêlé, dans l'esprit en tous cas, que voici redessiné à ma façon."
Merci Koulou, et bon courage pour la fin du tome 3 des formidables aventures de Titus et de son incroyable monde...
Laissons-le-nous raconter son parcours peu ordinaire dans le monde de la Bande dessinée.
"J'ai dessiné très tôt, comme tous les enfants, logique, avec un papa dessinateur en plus, (Jean Torton - Jéronaton) ça m'encourageait. Mais à la différence de la plupart des autres, j'ai continué au-delà de l'adolescence. À cette époque d'ailleurs, j'ai malheureusement arrêté mes études, (c'est pas bien! je regrette c'est très mal! N'arrêtez pas vos études à 16 ans comme moi, ça complique terriblement les choses pour la suite, si si je vous jure!). Là j'ai travaillé avec mon père qui m'a formé aux bases strictes du dessin académique réaliste. Dans le même temps j'ai suivi durant un an ou deux des cours du soir de dessin à l'Académie des Beaux Arts de Bruxelles (dessin à partir de modèles posant tout nu, si si, très instructif). Durant ces années j'ai ainsi acquis des bases indispensables dont je ne cesse de me servir aujourd'hui (anatomie, perspectives, proportions, mise en couleur à la gouache, etc.). Même si j'aime par dessus tout styliser mon dessin, déformer la réalité, interpréter ce que je vois, ces bases restent indispensables. Vers 1996, j'ai cessé toutes activités professionnelles autres que le dessin pour commencer à publier pour un journal de BD chrétienne de la L.L.B. (Ligue pour la Lecture de la Bible): Tournesol. J'étais chargé de mettre en BD les scénarios évangéliques qu'ils me soumettaient. Ca m'a permis d'affiner mon trait, d'essayer des styles différents pour finalement trouver mon style propre (et ainsi me libérer des influences comme on dit) tout en étant payé pour mon travail. En 2007, tandis que mon projet Titus était bouclé et que je cherchais un éditeur, je me suis mis à la colorisation sur Photoshop. Puis je rencontrais Jak en tombant sur son blog et faisais la connaissance des Editions Grrr… Art. Le début d'une belle aventure qui a vu la naissance du premier tome du Monde de Titus, qui j'espère en comptera beaucoup d'autres (une dizaine, ça serait pas mal)..."
Son site: Le monde de Koulou
Sa maison d'édition: Grrr...Art
"Je m'en suis pris à Jules, son personnage récurent, qui a pour moi des faux airs de Tintin et de Spirou mêlé, dans l'esprit en tous cas, que voici redessiné à ma façon."
Merci Koulou, et bon courage pour la fin du tome 3 des formidables aventures de Titus et de son incroyable monde...
Inscription à :
Articles (Atom)