Dans le cadre du Festival International de Bande Dessinée d'Angoulême, Émile Bravo sera présent au stand
Dargaud, aujourd'hui vendredi 27 janvier de 16h00 à 19h00
Priorité aux enfants.
vendredi 27 janvier 2012
Et mille bravos !
Angoulême le 27 janvier 2012
Article paru sur le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI
"Le créateur de Jules parle de son métier lors des Rencontres Jeunesse, dans le Quartier du même nom. Vendredi, il a hypnotisé deux classes de collégiens.
« Je m’appelle Emile Bravo. C’est vraiment mon nom. Imaginez ce que j’ai vécu quand j’étais à l’école. Mon maître me disait tout le temps : « Je ne vous dit pas bravo, Emile ». Et puis me voilà. Savez-vous quel est mon métier ? ». Voilà le ton Bravo. Voilà Émile, manches retroussées, pour faire partager, pendant une heure, son amour immense du dessin.
Les ados, dans la salle : « Bah, vous êtes dessinateur de bande dessinée, nan ? » « Je m’attendais à votre réponse, reprend l’homme de 47 ans, habillé de noir. Moi, je pense que je suis plutôt un auteur. Car le plus important, dans la bande dessinée, c’est quoi ? ». Plusieurs doigts se lèvent : « Ecrire le livre ? Dessiner ? Avoir une histoire ? » . « Voilà, reprend Émile Bravo, imaginer une histoire et la raconter, en dessin. S’il n’y a pas d’histoire à raconter, il n’y a pas de bande dessinée ».
« J’aime bien cet âge de la vie, confie ensuite Émile Bravo à la fin de la rencontre. Les ados sont pleins de questions, pleins de doute, je me reconnais en eux. Et puis, à l’école, ils leurs font préparer des questions très terre à terre : combien de temps on met pour écrire l’ouvrage, quels outils on utilise… Or, ce n’est pas comme ça que je vois mon métier. J’essaie de nourrir ce doute, de leur faire se poser des questions ».
Une heure avec Émile Bravo, c’est une heure de one man show sur la bande dessinée. En passant par une démonstration sur l’écriture et les codes. Le cours de linguistique sur le signifiant et le signifié n’est pas loin, mais tout est tellement plus clair quand c’est un auteur resté enfant qui l’explique ! « En vrai, tout le monde sait dessiner », apostrophe Émile Bravo. Aux jeunes qui font non de la tête : « T’as jamais dessiné toi, quand t’étais petit ? Si ! Tu vois, c’est notre premier moyen d’expression, tout le monde le comprend, avant même de savoir écrire. Savais-tu que les écritures viennent du dessin ? Vous en connaissez bien une, non, d’écriture dessin ? ». Une jeune fille lance timidement : « Les hiéroglyphes ? » Bonne pioche. De même, les idéogrammes des langues orientales sont des dessins simplifiés à l’extrême.
« Bon, eh bien, regardez mon dessin… Prenons Tintin, par exemple (il dessine au tableau, les jeunes font un « ouah » d’émerveillement devant le héros d’Hergé qui apparaît sous son crayon). Mais attendez, vous connaissez quelqu’un qui a des points à la place des yeux, vous ? Non ! C’est un code, pour signifier la jeunesse, pour vous permettre de vous identifier, pour vous faire rentrer dans l’histoire ». Et chaque forme de bande dessinée a les siens, qu’il s’agisse de comics, de mangas ou de création européenne. Émile Bravo se met à dessiner Jules, son petit héros. « Vous voyez la ressemblance, maintenant, avec Tintin ? Ce sont des codes. Je signifie quelque chose, avec mon dessin, de même que les mots ont un sens ».
En plus de détricoter le fonctionnement d’une bande dessinée, l’auteur s’attache à revaloriser la créativité. « On passe notre vie à apprendre des codes compliqués, écriture, lecture, etc., alors qu’enfant, naturellement, on sait tous dessiner. C’est inné. Et raconter une histoire en dessin, c’est universel ». CQFD."
Article paru sur le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI
"Le créateur de Jules parle de son métier lors des Rencontres Jeunesse, dans le Quartier du même nom. Vendredi, il a hypnotisé deux classes de collégiens.
« Je m’appelle Emile Bravo. C’est vraiment mon nom. Imaginez ce que j’ai vécu quand j’étais à l’école. Mon maître me disait tout le temps : « Je ne vous dit pas bravo, Emile ». Et puis me voilà. Savez-vous quel est mon métier ? ». Voilà le ton Bravo. Voilà Émile, manches retroussées, pour faire partager, pendant une heure, son amour immense du dessin.
Les ados, dans la salle : « Bah, vous êtes dessinateur de bande dessinée, nan ? » « Je m’attendais à votre réponse, reprend l’homme de 47 ans, habillé de noir. Moi, je pense que je suis plutôt un auteur. Car le plus important, dans la bande dessinée, c’est quoi ? ». Plusieurs doigts se lèvent : « Ecrire le livre ? Dessiner ? Avoir une histoire ? » . « Voilà, reprend Émile Bravo, imaginer une histoire et la raconter, en dessin. S’il n’y a pas d’histoire à raconter, il n’y a pas de bande dessinée ».
« J’aime bien cet âge de la vie, confie ensuite Émile Bravo à la fin de la rencontre. Les ados sont pleins de questions, pleins de doute, je me reconnais en eux. Et puis, à l’école, ils leurs font préparer des questions très terre à terre : combien de temps on met pour écrire l’ouvrage, quels outils on utilise… Or, ce n’est pas comme ça que je vois mon métier. J’essaie de nourrir ce doute, de leur faire se poser des questions ».
Une heure avec Émile Bravo, c’est une heure de one man show sur la bande dessinée. En passant par une démonstration sur l’écriture et les codes. Le cours de linguistique sur le signifiant et le signifié n’est pas loin, mais tout est tellement plus clair quand c’est un auteur resté enfant qui l’explique ! « En vrai, tout le monde sait dessiner », apostrophe Émile Bravo. Aux jeunes qui font non de la tête : « T’as jamais dessiné toi, quand t’étais petit ? Si ! Tu vois, c’est notre premier moyen d’expression, tout le monde le comprend, avant même de savoir écrire. Savais-tu que les écritures viennent du dessin ? Vous en connaissez bien une, non, d’écriture dessin ? ». Une jeune fille lance timidement : « Les hiéroglyphes ? » Bonne pioche. De même, les idéogrammes des langues orientales sont des dessins simplifiés à l’extrême.
« Bon, eh bien, regardez mon dessin… Prenons Tintin, par exemple (il dessine au tableau, les jeunes font un « ouah » d’émerveillement devant le héros d’Hergé qui apparaît sous son crayon). Mais attendez, vous connaissez quelqu’un qui a des points à la place des yeux, vous ? Non ! C’est un code, pour signifier la jeunesse, pour vous permettre de vous identifier, pour vous faire rentrer dans l’histoire ». Et chaque forme de bande dessinée a les siens, qu’il s’agisse de comics, de mangas ou de création européenne. Émile Bravo se met à dessiner Jules, son petit héros. « Vous voyez la ressemblance, maintenant, avec Tintin ? Ce sont des codes. Je signifie quelque chose, avec mon dessin, de même que les mots ont un sens ».
En plus de détricoter le fonctionnement d’une bande dessinée, l’auteur s’attache à revaloriser la créativité. « On passe notre vie à apprendre des codes compliqués, écriture, lecture, etc., alors qu’enfant, naturellement, on sait tous dessiner. C’est inné. Et raconter une histoire en dessin, c’est universel ». CQFD."
jeudi 26 janvier 2012
Emile Bravo au Festival d'Angoulême aujourd'hui jeudi 26 janvier.
La chronique de Pénélope sur Arte
Chronique du 26 janvier 2012 sur Arte.
Pour cette troisième chronique, Pénélope Bagieu est allée pêcher dans la Sélection Jeunesse et y a dégoté le nouvel album d'Emile Bravo, intitulé Un Plan sur la Comète - Une épatante aventure de Jules. Pénélope vous en dit plus sur cette série, qui fera rire (et réfléchir) les plus jeunes, mais aussi les beaucoup moins jeunes.
Le lien vers la vidéo: Arte fait des bulles
Pour cette troisième chronique, Pénélope Bagieu est allée pêcher dans la Sélection Jeunesse et y a dégoté le nouvel album d'Emile Bravo, intitulé Un Plan sur la Comète - Une épatante aventure de Jules. Pénélope vous en dit plus sur cette série, qui fera rire (et réfléchir) les plus jeunes, mais aussi les beaucoup moins jeunes.
Le lien vers la vidéo: Arte fait des bulles
lundi 23 janvier 2012
Un plan sur la comète chez un amour de BD.
Une nouvelle critique d'un plan sur la comète, de Jacques dans un amour de BD du 21 décembre 2011.
Extrait :
Que du bonheur de lire cette nouvelle aventure de Jules. Seule ombre au tableau : Jules a vécu de nombreuses aventures dans les tomes précédents et comme il grandit à chaque fois, cette nouvelle aventure est parsemée de références et de personnages récurrents des précédents tomes. Ce qui n’est pas vraiment aisé si on débarque dans son univers.
Heureusement, Bravo, scénariste et dessinateur ne recherche pas l’expression graphique avant tout. Son but : raconter une histoire à ses lecteurs ; les instruire, tout en les distrayant. Donc, fort logiquement, sa mise en place est très simple. Beaucoup de dialogues, pas de plans et de perspectives complexes et beaucoup d’expressions puisqu’il s’intéresse à la psychologie de ses personnages. Cette bande dessinée est hyper lisible et agréable à découvrir. Sa densité narrative et de lecture en fait un objet plus long à lire que beaucoup d’autres. Ce qui n’est pas pour me déplaire. On l’impression d’en avoir pour son argent.
Comme vous l’avez compris, j’adore Émile Bravo : son univers simple, qui me rappelle les “Spirou” de ma jeunesse, par ses aventures, ses gags. La différence pourtant est sensible : sa modernité de ton et de situation.
Extrait :
Que du bonheur de lire cette nouvelle aventure de Jules. Seule ombre au tableau : Jules a vécu de nombreuses aventures dans les tomes précédents et comme il grandit à chaque fois, cette nouvelle aventure est parsemée de références et de personnages récurrents des précédents tomes. Ce qui n’est pas vraiment aisé si on débarque dans son univers.
Heureusement, Bravo, scénariste et dessinateur ne recherche pas l’expression graphique avant tout. Son but : raconter une histoire à ses lecteurs ; les instruire, tout en les distrayant. Donc, fort logiquement, sa mise en place est très simple. Beaucoup de dialogues, pas de plans et de perspectives complexes et beaucoup d’expressions puisqu’il s’intéresse à la psychologie de ses personnages. Cette bande dessinée est hyper lisible et agréable à découvrir. Sa densité narrative et de lecture en fait un objet plus long à lire que beaucoup d’autres. Ce qui n’est pas pour me déplaire. On l’impression d’en avoir pour son argent.
Comme vous l’avez compris, j’adore Émile Bravo : son univers simple, qui me rappelle les “Spirou” de ma jeunesse, par ses aventures, ses gags. La différence pourtant est sensible : sa modernité de ton et de situation.
samedi 21 janvier 2012
Aujourd'hui, Emile Bravo est chez la Sardine à Lire.
Une sympathique vitrine avec pour thème l’espace pour recevoir Emile Bravo, aujourd'hui samedi 21 janvier 2012 à partir de 16h00, à la librairie La Sardine à Lire.
Un lien vers leur site : ICI
Un lien vers leur site : ICI
La leçon de pêche, sortie le 07 mars 2012
La leçon de pêche de Heinrich Böll
Heinrich Böll, né en 1917 et disparu en 1985, originaire de Cologne, est considéré comme l'un des plus grands auteurs allemands de l'après-Seconde Guerre mondiale. Auteur d'une trentaine de livres, il est toujours resté très attaché à sa ville natale, son catholicisme ardent et omniprésent, son sens de l'humour acide et son socialisme critique.
Une fable savoureuse et pertinente, pour nous rappeler que le bonheur n'est pas si dur à trouver !
C'est l'histoire d'un pêcheur, en train de faire tranquillement sa sieste après une pêche matinale. Arrive un touriste, plutôt stressé et tout à fait intrigué. Il réveille le pêcheur, afin de l'interroger. Il lui donne plein d'idées ! « Et si vous alliez pêcher plus souvent, vous pourriez acheter des bateaux, une conserverie, faire travailler les gens à votre place ! » « Et pourquoi ? » répond le pêcheur incrédule… Émile Bravo illustre avec brio cette fable d'un grand auteur allemand, pleine de bon sens, pour nous rappeler d'être plus à l'écoute de nos aspirations et de garder en tête l'ambition… du bonheur ! Une lecture à méditer avec le sourire… sans plus tarder !
• Collection Vitamine chez p'tit Glénat ICI
• Format : 262 x 198 mm
• 40 pages
• Façonnage Cartonné
• À paraître le 07.03.2012
• EAN/ISBN : 9782723482332
• 12.00 €
Visuel de la couverture provisoire.
Un petite image sous forme de carte de voeux...
Merci Pierrick pour cette info
Heinrich Böll, né en 1917 et disparu en 1985, originaire de Cologne, est considéré comme l'un des plus grands auteurs allemands de l'après-Seconde Guerre mondiale. Auteur d'une trentaine de livres, il est toujours resté très attaché à sa ville natale, son catholicisme ardent et omniprésent, son sens de l'humour acide et son socialisme critique.
Une fable savoureuse et pertinente, pour nous rappeler que le bonheur n'est pas si dur à trouver !
C'est l'histoire d'un pêcheur, en train de faire tranquillement sa sieste après une pêche matinale. Arrive un touriste, plutôt stressé et tout à fait intrigué. Il réveille le pêcheur, afin de l'interroger. Il lui donne plein d'idées ! « Et si vous alliez pêcher plus souvent, vous pourriez acheter des bateaux, une conserverie, faire travailler les gens à votre place ! » « Et pourquoi ? » répond le pêcheur incrédule… Émile Bravo illustre avec brio cette fable d'un grand auteur allemand, pleine de bon sens, pour nous rappeler d'être plus à l'écoute de nos aspirations et de garder en tête l'ambition… du bonheur ! Une lecture à méditer avec le sourire… sans plus tarder !
• Collection Vitamine chez p'tit Glénat ICI
• Format : 262 x 198 mm
• 40 pages
• Façonnage Cartonné
• À paraître le 07.03.2012
• EAN/ISBN : 9782723482332
• 12.00 €
Visuel de la couverture provisoire.
Un petite image sous forme de carte de voeux...
Merci Pierrick pour cette info
lundi 16 janvier 2012
Un jeu concours chez la Sardine à Lire...
Si vous souhaitez participer au jeu concours organisé par la Sardine à Lire à l'occasion de la visite
d’Emile Bravo le samedi 21 janvier 2012 à partir de 16h00.
Il vous suffit de répondre au questionnaire figurant sur leur site ICI
Et de leur envoyer un mail avec vos réponses…
Bonne chance….
Il vous suffit de répondre au questionnaire figurant sur leur site ICI
Et de leur envoyer un mail avec vos réponses…
Bonne chance….
Koulou, chez les amis de Jules
Aujourd’hui c’est au tour
de l’ami Koulou de nous rendre visite chez les amis de Jules.
Laissons-le-nous raconter son parcours peu ordinaire dans le monde de la Bande dessinée.
"J'ai dessiné très tôt, comme tous les enfants, logique, avec un papa dessinateur en plus, (Jean Torton - Jéronaton) ça m'encourageait. Mais à la différence de la plupart des autres, j'ai continué au-delà de l'adolescence. À cette époque d'ailleurs, j'ai malheureusement arrêté mes études, (c'est pas bien! je regrette c'est très mal! N'arrêtez pas vos études à 16 ans comme moi, ça complique terriblement les choses pour la suite, si si je vous jure!). Là j'ai travaillé avec mon père qui m'a formé aux bases strictes du dessin académique réaliste. Dans le même temps j'ai suivi durant un an ou deux des cours du soir de dessin à l'Académie des Beaux Arts de Bruxelles (dessin à partir de modèles posant tout nu, si si, très instructif). Durant ces années j'ai ainsi acquis des bases indispensables dont je ne cesse de me servir aujourd'hui (anatomie, perspectives, proportions, mise en couleur à la gouache, etc.). Même si j'aime par dessus tout styliser mon dessin, déformer la réalité, interpréter ce que je vois, ces bases restent indispensables. Vers 1996, j'ai cessé toutes activités professionnelles autres que le dessin pour commencer à publier pour un journal de BD chrétienne de la L.L.B. (Ligue pour la Lecture de la Bible): Tournesol. J'étais chargé de mettre en BD les scénarios évangéliques qu'ils me soumettaient. Ca m'a permis d'affiner mon trait, d'essayer des styles différents pour finalement trouver mon style propre (et ainsi me libérer des influences comme on dit) tout en étant payé pour mon travail. En 2007, tandis que mon projet Titus était bouclé et que je cherchais un éditeur, je me suis mis à la colorisation sur Photoshop. Puis je rencontrais Jak en tombant sur son blog et faisais la connaissance des Editions Grrr… Art. Le début d'une belle aventure qui a vu la naissance du premier tome du Monde de Titus, qui j'espère en comptera beaucoup d'autres (une dizaine, ça serait pas mal)..."
Son site: Le monde de Koulou
Sa maison d'édition: Grrr...Art
"Je m'en suis pris à Jules, son personnage récurent, qui a pour moi des faux airs de Tintin et de Spirou mêlé, dans l'esprit en tous cas, que voici redessiné à ma façon."
Merci Koulou, et bon courage pour la fin du tome 3 des formidables aventures de Titus et de son incroyable monde...
Laissons-le-nous raconter son parcours peu ordinaire dans le monde de la Bande dessinée.
"J'ai dessiné très tôt, comme tous les enfants, logique, avec un papa dessinateur en plus, (Jean Torton - Jéronaton) ça m'encourageait. Mais à la différence de la plupart des autres, j'ai continué au-delà de l'adolescence. À cette époque d'ailleurs, j'ai malheureusement arrêté mes études, (c'est pas bien! je regrette c'est très mal! N'arrêtez pas vos études à 16 ans comme moi, ça complique terriblement les choses pour la suite, si si je vous jure!). Là j'ai travaillé avec mon père qui m'a formé aux bases strictes du dessin académique réaliste. Dans le même temps j'ai suivi durant un an ou deux des cours du soir de dessin à l'Académie des Beaux Arts de Bruxelles (dessin à partir de modèles posant tout nu, si si, très instructif). Durant ces années j'ai ainsi acquis des bases indispensables dont je ne cesse de me servir aujourd'hui (anatomie, perspectives, proportions, mise en couleur à la gouache, etc.). Même si j'aime par dessus tout styliser mon dessin, déformer la réalité, interpréter ce que je vois, ces bases restent indispensables. Vers 1996, j'ai cessé toutes activités professionnelles autres que le dessin pour commencer à publier pour un journal de BD chrétienne de la L.L.B. (Ligue pour la Lecture de la Bible): Tournesol. J'étais chargé de mettre en BD les scénarios évangéliques qu'ils me soumettaient. Ca m'a permis d'affiner mon trait, d'essayer des styles différents pour finalement trouver mon style propre (et ainsi me libérer des influences comme on dit) tout en étant payé pour mon travail. En 2007, tandis que mon projet Titus était bouclé et que je cherchais un éditeur, je me suis mis à la colorisation sur Photoshop. Puis je rencontrais Jak en tombant sur son blog et faisais la connaissance des Editions Grrr… Art. Le début d'une belle aventure qui a vu la naissance du premier tome du Monde de Titus, qui j'espère en comptera beaucoup d'autres (une dizaine, ça serait pas mal)..."
Son site: Le monde de Koulou
Sa maison d'édition: Grrr...Art
"Je m'en suis pris à Jules, son personnage récurent, qui a pour moi des faux airs de Tintin et de Spirou mêlé, dans l'esprit en tous cas, que voici redessiné à ma façon."
Merci Koulou, et bon courage pour la fin du tome 3 des formidables aventures de Titus et de son incroyable monde...
samedi 14 janvier 2012
Des nouvelles des Requins Marteaux...
Des nouvelles des Requins Marteaux en ce début d'année 2012...
"Chères lectrices, chers lecteurs, chers libraires, chers auteurs, chers parents, chers vous tous qui nous soutenez,
C'est le ventre rempli de mon chéri et de mousse de foie de canard, donc dans un état de bienveillance totale, que j'ai décidé de jeter, pour VOUS, un coup d’œil dans le rétroviseur de l'année 2011. Une année bien tumultueuse....
Tout a commencé par un accident de voiture. C’est une métaphore. En fait, il s’agissait plutôt d’un accident d’avion. Criblés de dettes d’imprimerie, de droits d’auteurs en attente et de notes de restaurant, nous attendions que la mort nous délivre.
Elle nous a juste frôlés, comme dirait Monsieur Lavilliers. Car, alors que l’avion allait exploser, un brave chien, Pouffy, a bravé les flammes pour nous sortir de cette mortelle carcasse. Et bien, ce chien, Pouffy, c’est vous !
En quelques mois nous avons remboursé les imprimeurs et nous avons décidé d’envoyer un message fort à notre banquier. Désormais, chaque midi, nous mangeons des sandwiches que nous faisons nous-mêmes.
Des super sandwiches : jambon Pata Negra, piments d’Espelette, jeunes pousses d’épinard, pain de mie sans mie biologique, tomates italiennes séchées au soleil. Le tout arrosé d’un petit Côtes du Rhône récoltant mais tout simple… Humm vivement demain midi !
Bref, en plus de ces super sandwiches, nous nous sommes dotés de nouveaux outils. Nous avons un programme éditorial à 12 mois, avec, à terme, une vision à 24 mois de nos prochaines sorties. Nous avons également acheté un programme informatique qui fait de la comptabilité, un truc assez passionnant, mais je préfère entrer dans les détails si on se croise à un mariage. Nous avons à nouveau des salariés, 3, corvéables à merci, hélas pas autant que les volontaires, dont je salue au passage l’abnégation. C’est dur pour toute l’équipe, mais dans le fond j’ai l’impression que tout le monde aime bien cette petite ambiance à la Hogan's Heroes, ou Stalag 13 pour les plus incultes, ou encore Papa Schultz pour ceux qui n’ont pu recevoir la 6ème chaine qu’à partir de 1996… Ah, maudite télé, ne serait-ce pas elle, la responsable de la chute des ventes d’objets dérivés et de livres relatifs au 9ème art ?
Justement parlons des livres. Grâce au planning éditorial, nous pouvons annoncer nos beaux ouvrages, sans craindre, la peur au ventre, qu’ils ne sortent pas à temps, perdant ainsi la face dans de nombreux vernissages, moi qui les affectionne tant. Oh, bien sûr tout ceci pourrait rester secret, mais comme pour les sous-vêtements, je suis adepte de la transparence. Cette année, aux Requins Marteaux, vous aurez la chance de lire une anthologie de bande dessinée suédoise, dont les auteurs ont été triés sur le volet par Johannes Klenell, de la prestigieuse revue Galago ; un recueil de dessins de Willem spécial présidentielle ; une bande dessinée d’aventures automobiles de Léo Maret, un tout jeune auteur qui fait déjà rugir le moteur de l’édition ; une nouvelle édition de Pinocchio ; deux, eh oui, deux nouveaux BD Cul : un Bouzard et un Nine Antico !
Aussi alléchant qu’un bon sandwich, n’est-ce pas ?
Notre lien avec le public sent fort. Nous avons toujours été une maison d’édition de terrain, aussi il nous paraît urgent de remettre en marche cet événement qui a fait le bonheur de France Boissons pendant tant d’années : le festival RÉTINE ! Toute l’équipe travaille d’arrache-pied afin d’offrir une nouvelle vie à cette rencontre, qui fédère auteurs et public autour de des Requins Marteaux. RÉTINE Bordeaux verra bientôt le jour, je m’y engage et je ne suis pas à ça près.
Enfin, pour résumer et parce qu’il n’y a aucune raison de lire un texte si long quand il n’est pas accompagné de vignettes, nous ne sommes pas encore sorti de la mouise, mais ça en prend bien le chemin. Alors merci.
Merci Pouffy.
Franky Baloney
Directeur des Requins Marteaux
PS : N’oubliez pas qu’aux Requins Marteaux on vous aime malgré votre différence... A ce propos, mes pensées vont particulièrement à Morgan Navarro qui nous a évité le déshonneur d'une non-selection à Angoulême. Teddy Beat est le SEUL livre à être en lice cette année, et c'est bien normal, c'est un très bon numéro de la collection BD CUL. Morgan est travailleur, volontaire et appliqué, avec lui la médiocrité n'est jamais au rendez-vous et le fait qu'il soit remarqué n'est que justice, surtout par rapport à ceux qui ne fichent pas grand chose, reconnaissons-le.... Alors Morgan, bravo et merci, mille fois merci au nom de toute notre structure éditoriale. Et je demande explicitement aux autres auteurs des Requins Marteaux de pas le taper."
"Chères lectrices, chers lecteurs, chers libraires, chers auteurs, chers parents, chers vous tous qui nous soutenez,
C'est le ventre rempli de mon chéri et de mousse de foie de canard, donc dans un état de bienveillance totale, que j'ai décidé de jeter, pour VOUS, un coup d’œil dans le rétroviseur de l'année 2011. Une année bien tumultueuse....
Tout a commencé par un accident de voiture. C’est une métaphore. En fait, il s’agissait plutôt d’un accident d’avion. Criblés de dettes d’imprimerie, de droits d’auteurs en attente et de notes de restaurant, nous attendions que la mort nous délivre.
Elle nous a juste frôlés, comme dirait Monsieur Lavilliers. Car, alors que l’avion allait exploser, un brave chien, Pouffy, a bravé les flammes pour nous sortir de cette mortelle carcasse. Et bien, ce chien, Pouffy, c’est vous !
En quelques mois nous avons remboursé les imprimeurs et nous avons décidé d’envoyer un message fort à notre banquier. Désormais, chaque midi, nous mangeons des sandwiches que nous faisons nous-mêmes.
Des super sandwiches : jambon Pata Negra, piments d’Espelette, jeunes pousses d’épinard, pain de mie sans mie biologique, tomates italiennes séchées au soleil. Le tout arrosé d’un petit Côtes du Rhône récoltant mais tout simple… Humm vivement demain midi !
Bref, en plus de ces super sandwiches, nous nous sommes dotés de nouveaux outils. Nous avons un programme éditorial à 12 mois, avec, à terme, une vision à 24 mois de nos prochaines sorties. Nous avons également acheté un programme informatique qui fait de la comptabilité, un truc assez passionnant, mais je préfère entrer dans les détails si on se croise à un mariage. Nous avons à nouveau des salariés, 3, corvéables à merci, hélas pas autant que les volontaires, dont je salue au passage l’abnégation. C’est dur pour toute l’équipe, mais dans le fond j’ai l’impression que tout le monde aime bien cette petite ambiance à la Hogan's Heroes, ou Stalag 13 pour les plus incultes, ou encore Papa Schultz pour ceux qui n’ont pu recevoir la 6ème chaine qu’à partir de 1996… Ah, maudite télé, ne serait-ce pas elle, la responsable de la chute des ventes d’objets dérivés et de livres relatifs au 9ème art ?
Justement parlons des livres. Grâce au planning éditorial, nous pouvons annoncer nos beaux ouvrages, sans craindre, la peur au ventre, qu’ils ne sortent pas à temps, perdant ainsi la face dans de nombreux vernissages, moi qui les affectionne tant. Oh, bien sûr tout ceci pourrait rester secret, mais comme pour les sous-vêtements, je suis adepte de la transparence. Cette année, aux Requins Marteaux, vous aurez la chance de lire une anthologie de bande dessinée suédoise, dont les auteurs ont été triés sur le volet par Johannes Klenell, de la prestigieuse revue Galago ; un recueil de dessins de Willem spécial présidentielle ; une bande dessinée d’aventures automobiles de Léo Maret, un tout jeune auteur qui fait déjà rugir le moteur de l’édition ; une nouvelle édition de Pinocchio ; deux, eh oui, deux nouveaux BD Cul : un Bouzard et un Nine Antico !
Aussi alléchant qu’un bon sandwich, n’est-ce pas ?
Notre lien avec le public sent fort. Nous avons toujours été une maison d’édition de terrain, aussi il nous paraît urgent de remettre en marche cet événement qui a fait le bonheur de France Boissons pendant tant d’années : le festival RÉTINE ! Toute l’équipe travaille d’arrache-pied afin d’offrir une nouvelle vie à cette rencontre, qui fédère auteurs et public autour de des Requins Marteaux. RÉTINE Bordeaux verra bientôt le jour, je m’y engage et je ne suis pas à ça près.
Enfin, pour résumer et parce qu’il n’y a aucune raison de lire un texte si long quand il n’est pas accompagné de vignettes, nous ne sommes pas encore sorti de la mouise, mais ça en prend bien le chemin. Alors merci.
Merci Pouffy.
Franky Baloney
Directeur des Requins Marteaux
PS : N’oubliez pas qu’aux Requins Marteaux on vous aime malgré votre différence... A ce propos, mes pensées vont particulièrement à Morgan Navarro qui nous a évité le déshonneur d'une non-selection à Angoulême. Teddy Beat est le SEUL livre à être en lice cette année, et c'est bien normal, c'est un très bon numéro de la collection BD CUL. Morgan est travailleur, volontaire et appliqué, avec lui la médiocrité n'est jamais au rendez-vous et le fait qu'il soit remarqué n'est que justice, surtout par rapport à ceux qui ne fichent pas grand chose, reconnaissons-le.... Alors Morgan, bravo et merci, mille fois merci au nom de toute notre structure éditoriale. Et je demande explicitement aux autres auteurs des Requins Marteaux de pas le taper."
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