A partir de ce soir 17h00 et jusqu'à demain soir 17h00:
Vente aux enchères pour soutenir Les Requins Marteaux: Planche originale, page 26, d'une épatante
aventure de Jules, Tome 3, Presque enterrés.
Format : 37X32 cm, encre de chine sur papier.
Prix de départ : 100 euros, fin de l’enchère : Vendredi 15 décembre à 17h00. Le site des enchères:
Ici
jeudi 15 décembre 2011
vendredi 9 décembre 2011
Ralf Pascual Izarra, rencontre à Madrid
jeudi 8 décembre 2011
Témoignage de Mélaka sur Melakarnets.
Petite
présentation de Mélaka : Elle est la fille de l'écrivain Anne Duguël
(Gudule) et du dessinateur et éditeur de bandes dessinées Paul Karali
(Carali) ainsi que la nièce du dessinateur de bandes dessinées
Edouard Karali (Édika).
Après avoir été parisienne pendant quelques années, elle vit depuis 2008 à Puycelsi avec Reno, son compagnon (lui-même dessinateur de bandes dessinées).
Son frère Olivier Karali est également auteur de bandes dessinées, sous le nom d'Olivier Ka (série des Amédée Bill dans la revue Psikopat).
Depuis 1998 elle travaille à la revue Psikopat en tant que maquettiste et secrétaire de rédaction, et entre 2004 et 2005 elle a régulièrement participé au magazine Spirou en compagnie des dessinatrices Cha et Laurel, avec leur rubrique 33 rue Carambole.
Melaka fut également une des premières (avec Boulet, Penelope Bagieu, Maliki, Kek...) à avoir créé un blog BD, en France.
Elle fut aussi la marraine du 1er festival des blogs BD à Paris en 2005, en compagnie de Boulet.
Sa biblio : C'est ici
Ses sites: ici et ici et celui de son ami Reno ici
Article publié le 7 mars 2006 sur son blog, oui je sais ce n’est pas très ressent…
"Connaissez-vous Émile Bravo?
Si non, précipitez-vous chez votre libraire !! Émile a publié trop peu de bd, il est très apprécié dans le milieu mais malheureusement pas assez connu du grand public.. C'est bien simple, moi, je le mets sur un piédestal en compagnie des Grands comme Franquin et consorts !
Sa série-phare, celle qui me fait ronronner de bonheur, donc, à chaque fois que je la relis, c'est "Jules", 4 tomes parus chez Dargaud.
Ces bd sont exceptionnelles de qualité, d'intelligence, de finesse et d'humour. C'est paru dans Okapi à la base, pour un public plutôt jeune donc, mais c'est loin d'être réservé aux enfants : rares sont les bd qui me font prendre autant mon pied à la lecture... La psychologie des persos est excellente, les dialogues délectables, et c'est vachement drôle en plus !
En gros, ce sont des aventures fantastico-scientifiques mâtinées d'adolescence et d'un zeste de philosophie. Et on est faaaaaans !
J'espère vous avoir donné envie d'acheter ses albums ! Apparemment il y a un cinquième tome de prévu pour bientôt, j'exulte d'impatience ! Sinon il a publié quelques albums chez Bréal et au Seuil jeunesse, pour info... Et voilà, une note en forme de chronique, une !"
Après avoir été parisienne pendant quelques années, elle vit depuis 2008 à Puycelsi avec Reno, son compagnon (lui-même dessinateur de bandes dessinées).
Son frère Olivier Karali est également auteur de bandes dessinées, sous le nom d'Olivier Ka (série des Amédée Bill dans la revue Psikopat).
Depuis 1998 elle travaille à la revue Psikopat en tant que maquettiste et secrétaire de rédaction, et entre 2004 et 2005 elle a régulièrement participé au magazine Spirou en compagnie des dessinatrices Cha et Laurel, avec leur rubrique 33 rue Carambole.
Melaka fut également une des premières (avec Boulet, Penelope Bagieu, Maliki, Kek...) à avoir créé un blog BD, en France.
Elle fut aussi la marraine du 1er festival des blogs BD à Paris en 2005, en compagnie de Boulet.
Sa biblio : C'est ici
Ses sites: ici et ici et celui de son ami Reno ici
Article publié le 7 mars 2006 sur son blog, oui je sais ce n’est pas très ressent…
"Connaissez-vous Émile Bravo?
Si non, précipitez-vous chez votre libraire !! Émile a publié trop peu de bd, il est très apprécié dans le milieu mais malheureusement pas assez connu du grand public.. C'est bien simple, moi, je le mets sur un piédestal en compagnie des Grands comme Franquin et consorts !
Sa série-phare, celle qui me fait ronronner de bonheur, donc, à chaque fois que je la relis, c'est "Jules", 4 tomes parus chez Dargaud.
Ces bd sont exceptionnelles de qualité, d'intelligence, de finesse et d'humour. C'est paru dans Okapi à la base, pour un public plutôt jeune donc, mais c'est loin d'être réservé aux enfants : rares sont les bd qui me font prendre autant mon pied à la lecture... La psychologie des persos est excellente, les dialogues délectables, et c'est vachement drôle en plus !
En gros, ce sont des aventures fantastico-scientifiques mâtinées d'adolescence et d'un zeste de philosophie. Et on est faaaaaans !
J'espère vous avoir donné envie d'acheter ses albums ! Apparemment il y a un cinquième tome de prévu pour bientôt, j'exulte d'impatience ! Sinon il a publié quelques albums chez Bréal et au Seuil jeunesse, pour info... Et voilà, une note en forme de chronique, une !"
mercredi 7 décembre 2011
Emile Bravo est aujourd'hui à librairie l'Ouvre Boîte
A l'occasion de la parution du tome 6 de Jules, Émile Bravo sera en dédicace aujourd'hui à partir de
17h00 à la librairie L'Ouvre-Boîte à Paris.
Librairie L'Ouvre-Boîte - 20 rue des Petites Ecuries - Paris (10ème)
Librairie L'Ouvre-Boîte - 20 rue des Petites Ecuries - Paris (10ème)
Angoulême 2012 : La sélection officielle
La
sélection officielle du festival de bande dessinée d'Angoulême 2012 a
été dévoilé ce mardi 6 décembre en compagnie d'Art
Spiegelman, président de cette 39ème édition du festival BD. Comme
en 2011, la sélection officielle se compose de 58 albums auxquels
s'ajoutent 20 albums pour la sélection jeunesse et 10 albums
pour la sélection patrimoine, soit en tout 88 titres de bande
dessinée.
Parmi cette sélection officielle 2012, on trouve des gros calibres tels que Polina de Bastien Vivès, Julian et Roem d'Enki Bilal ou encore Voyager de Juanjo Guarnido, Eric Staklner et Pierre Boisserie mais également des albums de moindre notoriété à l'image du miroir de Mowgli d'Ollie Schrauwen on encore TMLP : Ta mère la Pute de Gilles Rochier.
Le vainqueur succèdera à Cinq mille kilomètres par seconde de Manuele Fior, Prix du Meilleur Album et Fauve d'Or 2011.
La sélection jeunesse du festival d'Angoulême 2012 :
1 - Ariol T6. Par Emmanuel Guibert et Marc Boutavant (BD Kids/Bayard)
2 - Chi une vie de chat T6. Par Kanata Konami (Glénat)
3 - Crime School T1. Par Ooshima et JD Morvan (Dargaud)
4 - Eddy Milveux T1. Par Lisa Mandel (BD Kids / Milan)
5 - Elinor et Jack T2. Par Paz Villar et Mari (Delcourt)
6 - Les Enfants d’Evernight. Par Andoryss et Yang (Delcourt)
7 - Grenadine et Mentalo T1. Par Colonel Moutarde (BD Kids/Milan)
8 - L’Île de Puki T1. Par Ludovic Danjou (Vents d’Ouest)
9 - Jules T6 : Un plan sur la comète. Par Emile Bravo (Dargaud)
10 - L’Odyssée de Zozimo T1. Par Christopher Ford (Çà et là)
11 - Le Passeur d’âmes. Par Waltch & Ced (Makaka)
12 - Paul au parc. Par Michel Rabagliati (La Pastèque)
13 - Les Quatre de Baker street T3. Par Jean Djian, Etien et Legrand (Vents d’Ouest)
14 - Quatre sœurs T1. Par Cati Baur et Malika Ferdjoukh (Delcourt)
15 - Le Royaume T3. Par Benoît Feroumont (Dupuis)
16 - Les Souvenirs de Mamette T2. Par Nob (Glénat)
17 - Tib et Tatoum T1. Par Grimaldi (Glénat)
18 - Ulysse. Par Christine Palluy et Benjamin Adam (BD Kids/Milan)
19 - Waluk. Par Emilio Ruiz et Ana Mirallès (Delcourt)
20 - Zombillénium T2. Par Arthur de Pins (Dupuis)
Parmi cette sélection officielle 2012, on trouve des gros calibres tels que Polina de Bastien Vivès, Julian et Roem d'Enki Bilal ou encore Voyager de Juanjo Guarnido, Eric Staklner et Pierre Boisserie mais également des albums de moindre notoriété à l'image du miroir de Mowgli d'Ollie Schrauwen on encore TMLP : Ta mère la Pute de Gilles Rochier.
Le vainqueur succèdera à Cinq mille kilomètres par seconde de Manuele Fior, Prix du Meilleur Album et Fauve d'Or 2011.
La sélection jeunesse du festival d'Angoulême 2012 :
1 - Ariol T6. Par Emmanuel Guibert et Marc Boutavant (BD Kids/Bayard)
2 - Chi une vie de chat T6. Par Kanata Konami (Glénat)
3 - Crime School T1. Par Ooshima et JD Morvan (Dargaud)
4 - Eddy Milveux T1. Par Lisa Mandel (BD Kids / Milan)
5 - Elinor et Jack T2. Par Paz Villar et Mari (Delcourt)
6 - Les Enfants d’Evernight. Par Andoryss et Yang (Delcourt)
7 - Grenadine et Mentalo T1. Par Colonel Moutarde (BD Kids/Milan)
8 - L’Île de Puki T1. Par Ludovic Danjou (Vents d’Ouest)
9 - Jules T6 : Un plan sur la comète. Par Emile Bravo (Dargaud)
10 - L’Odyssée de Zozimo T1. Par Christopher Ford (Çà et là)
11 - Le Passeur d’âmes. Par Waltch & Ced (Makaka)
12 - Paul au parc. Par Michel Rabagliati (La Pastèque)
13 - Les Quatre de Baker street T3. Par Jean Djian, Etien et Legrand (Vents d’Ouest)
14 - Quatre sœurs T1. Par Cati Baur et Malika Ferdjoukh (Delcourt)
15 - Le Royaume T3. Par Benoît Feroumont (Dupuis)
16 - Les Souvenirs de Mamette T2. Par Nob (Glénat)
17 - Tib et Tatoum T1. Par Grimaldi (Glénat)
18 - Ulysse. Par Christine Palluy et Benjamin Adam (BD Kids/Milan)
19 - Waluk. Par Emilio Ruiz et Ana Mirallès (Delcourt)
20 - Zombillénium T2. Par Arthur de Pins (Dupuis)
mardi 6 décembre 2011
Sauvons les Requins Marteaux...
Comme par le passé
avec les salariés de l'association, nous faisons encore appel à votre bon cœur, pour sauver les requins marteaux.
Pourquoi : Au mois de juin, Les Requins Marteaux avaient lancé de grands appels au secours en agitant bien hauts leurs petits bras.
Grâce au soutien de leurs auteurs, amis, libraires, ainsi que celui des journalistes, bibliothécaires, représentants et bien évidemment de leurs lecteurs, ils ont presque sorti la tête de l’eau. Plus que quelques milliers d’euros à trouver et la dette contractée auprès de leurs imprimeurs ne sera qu’un mauvais souvenir.
Voilà pourquoi ils ont lancé un dernier appel de générosité à l’approche de Noël. Merci à tous les auteurs et aux (futurs) acheteurs !
Mode d’emploi :
- Les enchères sont posées par commentaires, après s’être inscrit sur le site.
- Attention, un prix de départ est signalé en légende de chaque dessin mis en vente.
- Si l’enchère proposée n’est pas supérieure ou égale au prix de départ, ou si elle est proposée en dehors des heures de vente, ou après le coup de marteau de l’administrateur, elle ne sera pas prise en considération.
- Chaque surenchère devra être au moins 1 € supérieure à la précédente.
- Après clôture de la vente, nous vous enverrons les instructions de paiement (chèque ou paypal). Merci de répondre rapidement. Sans réponse de votre part dans les trois jours suivant l’envoi de ce mail, nous proposerons le dessin au deuxième meilleur enchérisseur.
- Une fois le paiement validé, l’œuvre sera envoyée en recommandé.
- Merci pour vos contributions !
Du 1er au 24 décembre 2011, rendez-vous sur le site des enchères de soutien aux requins Marteaux.
Un dessin, généreusement offert par des auteurs proches de la maison, y est mis en vente chaque jour. (Florent Ruppert et Jerome Mulot, Kaze Dolemite, Olivier Texier, Hugues Micol, Guillaume Guerse…)
Pourquoi : Au mois de juin, Les Requins Marteaux avaient lancé de grands appels au secours en agitant bien hauts leurs petits bras.
Grâce au soutien de leurs auteurs, amis, libraires, ainsi que celui des journalistes, bibliothécaires, représentants et bien évidemment de leurs lecteurs, ils ont presque sorti la tête de l’eau. Plus que quelques milliers d’euros à trouver et la dette contractée auprès de leurs imprimeurs ne sera qu’un mauvais souvenir.
Voilà pourquoi ils ont lancé un dernier appel de générosité à l’approche de Noël. Merci à tous les auteurs et aux (futurs) acheteurs !
Mode d’emploi :
- Les enchères sont posées par commentaires, après s’être inscrit sur le site.
- Attention, un prix de départ est signalé en légende de chaque dessin mis en vente.
- Si l’enchère proposée n’est pas supérieure ou égale au prix de départ, ou si elle est proposée en dehors des heures de vente, ou après le coup de marteau de l’administrateur, elle ne sera pas prise en considération.
- Chaque surenchère devra être au moins 1 € supérieure à la précédente.
- Après clôture de la vente, nous vous enverrons les instructions de paiement (chèque ou paypal). Merci de répondre rapidement. Sans réponse de votre part dans les trois jours suivant l’envoi de ce mail, nous proposerons le dessin au deuxième meilleur enchérisseur.
- Une fois le paiement validé, l’œuvre sera envoyée en recommandé.
- Merci pour vos contributions !
Du 1er au 24 décembre 2011, rendez-vous sur le site des enchères de soutien aux requins Marteaux.
Un dessin, généreusement offert par des auteurs proches de la maison, y est mis en vente chaque jour. (Florent Ruppert et Jerome Mulot, Kaze Dolemite, Olivier Texier, Hugues Micol, Guillaume Guerse…)
lundi 5 décembre 2011
Projet de fresque rue du Poinçon à Bruxelles.
Écrit par Philippe Decloux sur le site 8 grand-place
Extrait:
"Cette magnifique fresque due à Émile Bravo et consacrée à Spirou et Fantasio, vous ne la verrez sans doute jamais, du moins à Bruxelles. Puisque le Bureau des Grands Evénements (BGE) et la Ville de Bruxelles, représentés, tous les deux, par l'échevin des Guindailles et des coups publicitaires, ont choisi de développer un parcours fresques "contemporaines". Nous n'émettrons pas d'avis sur la première syllabe du mot, mais sur l'aspect "temporaire" du projet, il suffit d'aller jeter un œil à la "première fresque contemporaine" due à l'asbl Tarentino à la station de tram De Wand à Laeken.
Après 4 ans, elle est criblée de "trou", la couleur s'en va par plaque. Dans 2 ou 3 ans, ce sera un futur chancre. Le maître d'œuvre était Pascal Smet.
Il s'agit de tags (réalisés à la bombe) et par de fresque. Réaliser une fresque demande une préparation du mur, la pose d'enduits, et l'utilisation de couleurs spéciales. C'est pour cela que les plus anciennes fresques BD auront bientôt 25 ans et sont toujours impeccables... "
Quelques exemples de superbes fresques déjà réalisées par le passé sur ce site:Wallonie-Bruxelles Tourisme
Extrait:
"Cette magnifique fresque due à Émile Bravo et consacrée à Spirou et Fantasio, vous ne la verrez sans doute jamais, du moins à Bruxelles. Puisque le Bureau des Grands Evénements (BGE) et la Ville de Bruxelles, représentés, tous les deux, par l'échevin des Guindailles et des coups publicitaires, ont choisi de développer un parcours fresques "contemporaines". Nous n'émettrons pas d'avis sur la première syllabe du mot, mais sur l'aspect "temporaire" du projet, il suffit d'aller jeter un œil à la "première fresque contemporaine" due à l'asbl Tarentino à la station de tram De Wand à Laeken.
Après 4 ans, elle est criblée de "trou", la couleur s'en va par plaque. Dans 2 ou 3 ans, ce sera un futur chancre. Le maître d'œuvre était Pascal Smet.
Il s'agit de tags (réalisés à la bombe) et par de fresque. Réaliser une fresque demande une préparation du mur, la pose d'enduits, et l'utilisation de couleurs spéciales. C'est pour cela que les plus anciennes fresques BD auront bientôt 25 ans et sont toujours impeccables... "
Quelques exemples de superbes fresques déjà réalisées par le passé sur ce site:Wallonie-Bruxelles Tourisme
dimanche 4 décembre 2011
Emile Bravo sera à librairie l'Ouvre Boîte
samedi 3 décembre 2011
Jules dans les chroniques d'Asteline
Jules dans les chroniques d'Asteline
Extrait:
"Avec Jules, mon plaisir de lecture s'avère jubilatoire. L'adulte y retrouvera l'intensité d'une lecture d'enfance et la jeune génération découvrira en Jules, Janet et leurs amis extraterrestres une équipe touchante, des modèles porteurs de vraies valeurs constructives.
Fabuleux et intelligent."
Extrait:
"Avec Jules, mon plaisir de lecture s'avère jubilatoire. L'adulte y retrouvera l'intensité d'une lecture d'enfance et la jeune génération découvrira en Jules, Janet et leurs amis extraterrestres une équipe touchante, des modèles porteurs de vraies valeurs constructives.
Fabuleux et intelligent."
De la fascination du dessin… Chez Le Mauricien.com
Article paru dans le mauricien.com du 3 decembre
2011.
Émile Bravo fait la chasse aux idées reçues sur la bande dessinée à partir de quelques constats et en s’insurgeant à propos de certains phénomènes liés aux modes et au marché. Venu récemment à Maurice pour animer des ateliers autour de la BD et de l’illustration jeunesse sur une invitation, l’auteur a expliqué lors d’une conférence à l’IFM, de manière convaincante et démonstrative, que la bande dessinée était avant tout une écriture, le dessin y faisant simplement office d’outil ou de code…
Les dessinateurs de bande dessinée (BD) n’en reviennent parfois pas eux-mêmes lorsqu’ils voient les files d’attente de fans demandant des dédicaces et signatures dans les salons et rendez-vous culturels. Le dessin exerce une attraction telle qu’une bande dessinée peut continuer de « vivre » en publiant de nouveaux albums après la mort de ses auteurs… Ce phénomène a le don d’énerver Émile Bravo qui considère par exemple la survivance d’Astérix après le mort de René Goscini comme « le scandale du siècle », estimant les albums qui ont suivi comme « nuls » parce qu’ils ont été imaginés sans leur auteur, simplement prolongés par leur dessinateur.
Le père de Jules et ses épatantes aventures estime que la BD ne doit pas être perçue que par le biais de son dessin et de la fascination qu’il exerce. Aussi, l’idée qu’on la considère comme une forme d’expression puérile l’exaspère. « Nous avons du mal à admettre que la BD est avant tout une écriture car nous avons oublié qu’au départ, avant de se codifier de manière de plus en plus abstraite, l’écriture a commencé par le dessin. L’écriture cunéiforme primitive était figurative, les idéogrammes également et ils le restent encore à certains égards aujourd’hui. Au fil des siècles nous avons perdu le lien qui existait entre le dessin et le code de l’écriture », explique Émile Bravo.
Comme le début de l’Histoire a été associé à celui de l’écriture, tout ce qui a trait à l’expression orale, aux arts rupestres (etc) relève de la préhistoire… Et il est difficile de voir de l’écriture dans le dessin et du dessin dans l’écriture. Nous avons oublié que le dessin était un mode de communication codifié. La BD peut se comprendre partout, elle a néanmoins ses codes, styles et familles de langage à l’instar de l’école franco-belge, des mangas, ou des comics américains pour ne citer que les plus connus.
Irréaliste et expressive
Émile Bravo se passionne pour l’expressivité que permet la BD grâce à sa capacité d’abstraction et de stylisation. Ainsi, estime-t-il, des BD trop réalistes semblent souvent « mal jouées… Imaginez un roman photo avec des visages plus expressifs. Très vite, le réalisme conduit à la caricature ». Le fait qu’ils ne soient pas réalistes permet aux dessins de BD d’être plus expressifs, voire même d’exprimer des choses impensables au cinéma ou dans la littérature. Émile Bravo cite en exemple Mouse de l’auteur américain Art Spiegelman, qui a su représenter les camps de concentration et l’holocauste, grâce à la stylisation et à la zoomorphisation des personnages (avec les nazis en chats et les juifs en souris).
Ce traitement a permis de rendre cette BD accessible aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Émile Bravo en veut aux chapelles et aux clans de la BD qui font que par exemple Mouse n’a pas trouvé d’éditeur de BD en France… mais un éditeur non spécialisé à l’époque. Et Persepolis de Marjane Satrapi a été un succès mondial en étant néanmoins boudée au départ par les fana de BD, car elle ne rentrait pas dans leurs codes et petites habitudes…
En fait, le conférencier regrette qu’il existe dans le secteur de la BD tant de produits et si peu de véritables auteurs, simplement parce que les droits d’auteurs peuvent être vendus comme dans le cas des séries télé. Le dessin a beau exercer une grande fascination sur le public et faire bien marcher le tiroir caisse, il existe néanmoins très peu de grands dessinateurs dans le secteur de la BD – Émile Bravo en compte cinq en France – qui excellent dans leur art d’un côté et reviennent aux codes de la BD lorsqu’ils font un album…
Émile Bravo fait la chasse aux idées reçues sur la bande dessinée à partir de quelques constats et en s’insurgeant à propos de certains phénomènes liés aux modes et au marché. Venu récemment à Maurice pour animer des ateliers autour de la BD et de l’illustration jeunesse sur une invitation, l’auteur a expliqué lors d’une conférence à l’IFM, de manière convaincante et démonstrative, que la bande dessinée était avant tout une écriture, le dessin y faisant simplement office d’outil ou de code…
Les dessinateurs de bande dessinée (BD) n’en reviennent parfois pas eux-mêmes lorsqu’ils voient les files d’attente de fans demandant des dédicaces et signatures dans les salons et rendez-vous culturels. Le dessin exerce une attraction telle qu’une bande dessinée peut continuer de « vivre » en publiant de nouveaux albums après la mort de ses auteurs… Ce phénomène a le don d’énerver Émile Bravo qui considère par exemple la survivance d’Astérix après le mort de René Goscini comme « le scandale du siècle », estimant les albums qui ont suivi comme « nuls » parce qu’ils ont été imaginés sans leur auteur, simplement prolongés par leur dessinateur.
Le père de Jules et ses épatantes aventures estime que la BD ne doit pas être perçue que par le biais de son dessin et de la fascination qu’il exerce. Aussi, l’idée qu’on la considère comme une forme d’expression puérile l’exaspère. « Nous avons du mal à admettre que la BD est avant tout une écriture car nous avons oublié qu’au départ, avant de se codifier de manière de plus en plus abstraite, l’écriture a commencé par le dessin. L’écriture cunéiforme primitive était figurative, les idéogrammes également et ils le restent encore à certains égards aujourd’hui. Au fil des siècles nous avons perdu le lien qui existait entre le dessin et le code de l’écriture », explique Émile Bravo.
Comme le début de l’Histoire a été associé à celui de l’écriture, tout ce qui a trait à l’expression orale, aux arts rupestres (etc) relève de la préhistoire… Et il est difficile de voir de l’écriture dans le dessin et du dessin dans l’écriture. Nous avons oublié que le dessin était un mode de communication codifié. La BD peut se comprendre partout, elle a néanmoins ses codes, styles et familles de langage à l’instar de l’école franco-belge, des mangas, ou des comics américains pour ne citer que les plus connus.
Irréaliste et expressive
Émile Bravo se passionne pour l’expressivité que permet la BD grâce à sa capacité d’abstraction et de stylisation. Ainsi, estime-t-il, des BD trop réalistes semblent souvent « mal jouées… Imaginez un roman photo avec des visages plus expressifs. Très vite, le réalisme conduit à la caricature ». Le fait qu’ils ne soient pas réalistes permet aux dessins de BD d’être plus expressifs, voire même d’exprimer des choses impensables au cinéma ou dans la littérature. Émile Bravo cite en exemple Mouse de l’auteur américain Art Spiegelman, qui a su représenter les camps de concentration et l’holocauste, grâce à la stylisation et à la zoomorphisation des personnages (avec les nazis en chats et les juifs en souris).
Ce traitement a permis de rendre cette BD accessible aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Émile Bravo en veut aux chapelles et aux clans de la BD qui font que par exemple Mouse n’a pas trouvé d’éditeur de BD en France… mais un éditeur non spécialisé à l’époque. Et Persepolis de Marjane Satrapi a été un succès mondial en étant néanmoins boudée au départ par les fana de BD, car elle ne rentrait pas dans leurs codes et petites habitudes…
En fait, le conférencier regrette qu’il existe dans le secteur de la BD tant de produits et si peu de véritables auteurs, simplement parce que les droits d’auteurs peuvent être vendus comme dans le cas des séries télé. Le dessin a beau exercer une grande fascination sur le public et faire bien marcher le tiroir caisse, il existe néanmoins très peu de grands dessinateurs dans le secteur de la BD – Émile Bravo en compte cinq en France – qui excellent dans leur art d’un côté et reviennent aux codes de la BD lorsqu’ils font un album…
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