Petite
présentation de Mélaka : Elle est la fille de l'écrivain Anne Duguël
(Gudule) et du dessinateur et éditeur de bandes dessinées Paul Karali
(Carali) ainsi que la nièce du dessinateur de bandes dessinées
Edouard Karali (Édika). Après avoir été parisienne pendant quelques années, elle vit depuis 2008 à Puycelsi avec Reno, son
compagnon (lui-même dessinateur de bandes dessinées). Son frère Olivier Karali est également auteur de bandes dessinées, sous le nom d'Olivier Ka (série des
Amédée Bill dans la revue Psikopat). Depuis
1998 elle travaille à la revue Psikopat en tant que maquettiste et
secrétaire de rédaction, et entre
2004 et 2005 elle a régulièrement participé au magazine Spirou en
compagnie des dessinatrices Cha et Laurel, avec leur rubrique 33 rue
Carambole. Melaka fut également une des premières (avec Boulet, Penelope Bagieu, Maliki, Kek...) à avoir créé un blog
BD, en France. Elle fut aussi la marraine du 1er festival des blogs BD à Paris en 2005, en compagnie de Boulet. Sa biblio : C'est ici Ses sites: ici et ici et celui de son ami Reno ici Article publié le 7 mars 2006 sur son blog, oui je sais ce n’est pas très ressent… "Connaissez-vous Émile Bravo? Si
non, précipitez-vous chez votre libraire !! Émile a publié trop peu de
bd, il est très apprécié dans
le milieu mais malheureusement pas assez connu du grand public..
C'est bien simple, moi, je le mets sur un piédestal en compagnie des
Grands comme Franquin et consorts ! Sa série-phare, celle qui me fait ronronner de bonheur, donc, à chaque fois que je la relis, c'est
"Jules", 4 tomes parus chez Dargaud. Ces
bd sont exceptionnelles de qualité, d'intelligence, de finesse et
d'humour. C'est paru dans Okapi à
la base, pour un public plutôt jeune donc, mais c'est loin d'être
réservé aux enfants : rares sont les bd qui me font prendre autant mon
pied à la lecture... La psychologie des persos est
excellente, les dialogues délectables, et c'est vachement drôle en
plus ! En gros, ce sont des aventures fantastico-scientifiques mâtinées d'adolescence et d'un zeste de
philosophie. Et on est faaaaaans ! J'espère
vous avoir donné envie d'acheter ses albums ! Apparemment il y a un
cinquième tome de prévu
pour bientôt, j'exulte d'impatience ! Sinon il a publié quelques
albums chez Bréal et au Seuil jeunesse, pour info... Et voilà, une note
en forme de chronique, une !"
La
sélection officielle du festival de bande dessinée d'Angoulême 2012 a
été dévoilé ce mardi 6 décembre en compagnie d'Art
Spiegelman, président de cette 39ème édition du festival BD. Comme
en 2011, la sélection officielle se compose de 58 albums auxquels
s'ajoutent 20 albums pour la sélection jeunesse et 10 albums
pour la sélection patrimoine, soit en tout 88 titres de bande
dessinée. Parmi
cette sélection officielle 2012, on trouve des gros calibres tels que
Polina de Bastien Vivès, Julian
et Roem d'Enki Bilal ou encore Voyager de Juanjo Guarnido, Eric
Staklner et Pierre Boisserie mais également des albums de moindre
notoriété à l'image du miroir de Mowgli d'Ollie Schrauwen on
encore TMLP : Ta mère la Pute de Gilles Rochier. Le vainqueur succèdera à Cinq mille kilomètres par seconde de Manuele Fior, Prix du Meilleur Album et Fauve
d'Or 2011.
La sélection jeunesse du festival d'Angoulême 2012 :
1 - Ariol T6. Par Emmanuel Guibert et Marc Boutavant (BD Kids/Bayard) 2 - Chi une vie de chat T6. Par Kanata Konami (Glénat) 3 - Crime School T1. Par Ooshima et JD Morvan (Dargaud) 4 - Eddy Milveux T1. Par Lisa Mandel (BD Kids / Milan) 5 - Elinor et Jack T2. Par Paz Villar et Mari (Delcourt) 6 - Les Enfants d’Evernight. Par Andoryss et Yang (Delcourt) 7 - Grenadine et Mentalo T1. Par Colonel Moutarde (BD Kids/Milan) 8 - L’Île de Puki T1. Par Ludovic Danjou (Vents d’Ouest) 9 - Jules T6 : Un plan sur la comète. Par Emile Bravo (Dargaud) 10 - L’Odyssée de Zozimo T1. Par Christopher Ford (Çà et là) 11 - Le Passeur d’âmes. Par Waltch & Ced (Makaka) 12 - Paul au parc. Par Michel Rabagliati (La Pastèque) 13 - Les Quatre de Baker street T3. Par Jean Djian, Etien et Legrand (Vents d’Ouest) 14 - Quatre sœurs T1. Par Cati Baur et Malika Ferdjoukh (Delcourt) 15 - Le Royaume T3. Par Benoît Feroumont (Dupuis) 16 - Les Souvenirs de Mamette T2. Par Nob (Glénat) 17 - Tib et Tatoum T1. Par Grimaldi (Glénat) 18 - Ulysse. Par Christine Palluy et Benjamin Adam (BD Kids/Milan) 19 - Waluk. Par Emilio Ruiz et Ana Mirallès (Delcourt) 20 - Zombillénium T2. Par Arthur de Pins (Dupuis)
Comme par le passé
avec les salariés de l'association, nous faisons encore appel à votre bon cœur, pour sauver les requins marteaux. Pourquoi : Au mois de juin, Les Requins Marteaux avaient lancé de grands appels au secours en agitant bien
hauts leurs petits bras. Grâce
au soutien de leurs auteurs, amis, libraires, ainsi que celui des
journalistes, bibliothécaires,
représentants et bien évidemment de leurs lecteurs, ils ont presque
sorti la tête de l’eau. Plus que quelques milliers d’euros à trouver et
la dette contractée auprès de leurs imprimeurs ne sera
qu’un mauvais souvenir. Voilà pourquoi ils ont lancé un dernier appel de générosité à l’approche de Noël. Merci à tous les auteurs
et aux (futurs) acheteurs ! Mode d’emploi : - Les enchères sont posées par commentaires, après s’être inscrit sur le site. - Attention, un prix de départ est signalé en légende de chaque dessin mis en vente. - Si l’enchère proposée n’est pas supérieure ou égale au prix de départ, ou si elle est proposée en dehors
des heures de vente, ou après le coup de marteau de l’administrateur, elle ne sera pas prise en considération. - Chaque surenchère devra être au moins 1 € supérieure à la précédente. -
Après clôture de la vente, nous vous enverrons les instructions de
paiement (chèque ou paypal). Merci de
répondre rapidement. Sans réponse de votre part dans les trois jours
suivant l’envoi de ce mail, nous proposerons le dessin au deuxième
meilleur enchérisseur. - Une fois le paiement validé, l’œuvre sera envoyée en recommandé. - Merci pour vos contributions ! Du 1er au 24 décembre 2011, rendez-vous sur le site des enchères de soutien aux requins Marteaux. Un dessin, généreusement offert par des auteurs proches de la maison, y est mis en vente chaque jour.
(Florent Ruppert et Jerome Mulot, Kaze Dolemite, Olivier Texier, Hugues Micol, Guillaume Guerse…)
Écrit par Philippe Decloux sur le site 8 grand-place Extrait: "Cette
magnifique fresque due à Émile Bravo et consacrée à Spirou et Fantasio,
vous ne la verrez sans
doute jamais, du moins à Bruxelles. Puisque le Bureau des Grands
Evénements (BGE) et la Ville de Bruxelles, représentés, tous les deux,
par l'échevin des Guindailles et des coups publicitaires,
ont choisi de développer un parcours fresques "contemporaines". Nous
n'émettrons pas d'avis sur la première syllabe du mot, mais sur
l'aspect "temporaire" du projet, il suffit d'aller jeter un
œil à la "première fresque contemporaine" due à l'asbl Tarentino à
la station de tram De Wand à Laeken. Après 4 ans, elle est criblée de "trou", la couleur s'en va par plaque. Dans 2 ou 3 ans, ce sera un
futur chancre. Le maître d'œuvre était Pascal Smet. Il
s'agit de tags (réalisés à la bombe) et par de fresque. Réaliser une
fresque demande une préparation
du mur, la pose d'enduits, et l'utilisation de couleurs spéciales.
C'est pour cela que les plus anciennes fresques BD auront bientôt 25 ans
et sont toujours
impeccables... "
A l'occasion de la parution du tome 6 de Jules, Émile Bravo sera en dédicace le mercredi 7 décembre à
partir de 17h00 à la librairie L'Ouvre-Boîte à Paris.
Librairie L'Ouvre-Boîte - 20 rue des Petites Ecuries - Paris (10ème)
Extrait: "Avec
Jules, mon plaisir de lecture s'avère jubilatoire. L'adulte y
retrouvera l'intensité d'une
lecture d'enfance et la jeune génération découvrira en Jules, Janet
et leurs amis extraterrestres une équipe touchante, des modèles porteurs
de vraies valeurs constructives. Fabuleux et intelligent."
Émile
Bravo fait la chasse aux idées reçues sur la bande dessinée à partir de
quelques constats et en
s’insurgeant à propos de certains phénomènes liés aux modes et au
marché. Venu récemment à Maurice pour animer des ateliers autour de la
BD et de l’illustration jeunesse sur une invitation,
l’auteur a expliqué lors d’une conférence à l’IFM, de manière
convaincante et démonstrative, que la bande dessinée était avant tout
une écriture, le dessin y faisant simplement office d’outil ou
de code… Les
dessinateurs de bande dessinée (BD) n’en reviennent parfois pas
eux-mêmes lorsqu’ils voient les files
d’attente de fans demandant des dédicaces et signatures dans les
salons et rendez-vous culturels. Le dessin exerce une attraction telle
qu’une bande dessinée peut continuer de « vivre » en
publiant de nouveaux albums après la mort de ses auteurs… Ce
phénomène a le don d’énerver Émile Bravo qui considère par exemple la
survivance d’Astérix après le mort de René Goscini comme « le
scandale du siècle », estimant les albums qui ont suivi comme « nuls
» parce qu’ils ont été imaginés sans leur auteur, simplement prolongés
par leur dessinateur. Le
père de Jules et ses épatantes aventures estime que la BD ne doit pas
être perçue que par le biais de
son dessin et de la fascination qu’il exerce. Aussi, l’idée qu’on la
considère comme une forme d’expression puérile l’exaspère. « Nous avons
du mal à admettre que la BD est avant tout une
écriture car nous avons oublié qu’au départ, avant de se codifier de
manière de plus en plus abstraite, l’écriture a commencé par le dessin.
L’écriture cunéiforme primitive était figurative, les
idéogrammes également et ils le restent encore à certains égards
aujourd’hui. Au fil des siècles nous avons perdu le lien qui existait
entre le dessin et le code de l’écriture », explique Émile
Bravo. Comme
le début de l’Histoire a été associé à celui de l’écriture, tout ce qui
a trait à l’expression orale,
aux arts rupestres (etc) relève de la préhistoire… Et il est
difficile de voir de l’écriture dans le dessin et du dessin dans
l’écriture. Nous avons oublié que le dessin était un mode de
communication codifié. La BD peut se comprendre partout, elle a
néanmoins ses codes, styles et familles de langage à l’instar de l’école
franco-belge, des mangas, ou des comics américains pour ne
citer que les plus connus.
Irréaliste et expressive Émile
Bravo se passionne pour l’expressivité que permet la BD grâce à sa
capacité d’abstraction et de
stylisation. Ainsi, estime-t-il, des BD trop réalistes semblent
souvent « mal jouées… Imaginez un roman photo avec des visages plus
expressifs. Très vite, le réalisme conduit à la caricature ».
Le fait qu’ils ne soient pas réalistes permet aux dessins de BD
d’être plus expressifs, voire même d’exprimer des choses impensables au
cinéma ou dans la littérature. Émile Bravo cite en exemple
Mouse de l’auteur américain Art Spiegelman, qui a su représenter les
camps de concentration et l’holocauste, grâce à la stylisation et à la
zoomorphisation des personnages (avec les nazis en
chats et les juifs en souris). Ce
traitement a permis de rendre cette BD accessible aussi bien aux
adultes qu’aux enfants. Émile Bravo en
veut aux chapelles et aux clans de la BD qui font que par exemple
Mouse n’a pas trouvé d’éditeur de BD en France… mais un éditeur non
spécialisé à l’époque. Et Persepolis de Marjane Satrapi a été
un succès mondial en étant néanmoins boudée au départ par les fana
de BD, car elle ne rentrait pas dans leurs codes et petites habitudes… En
fait, le conférencier regrette qu’il existe dans le secteur de la BD
tant de produits et si peu de
véritables auteurs, simplement parce que les droits d’auteurs
peuvent être vendus comme dans le cas des séries télé. Le dessin a beau
exercer une grande fascination sur le public et faire bien
marcher le tiroir caisse, il existe néanmoins très peu de grands
dessinateurs dans le secteur de la BD – Émile Bravo en compte cinq en
France – qui excellent dans leur art d’un côté et reviennent
aux codes de la BD lorsqu’ils font un album…
Rencontre avec une classe de 3ème, à l'école du Nord, sur l’ile Maurice. Delphine prof de Français, raconte : "Il
y a quelques jours de cela, Emile Bravo est venu dans mon établissement
rencontrer les élèves de
3e. Cet auteur de bandes dessinées est connu pour ses « Epatantes
aventures de Jules », ou encore son « Journal d’un ingénu » (un Spirou
qu’il a réalisé en 2008). C’est un homme super gentil,
simple et souriant, qui a un contact facile avec les élèves. J’avais
eu l’occasion de le découvrir en mai en Espagne, pour le Prix BD que
nous organisions avec Cora, la doc du Lycée… et quelle
coïncidence d’apprendre qu’il avait été invité en novembre par
l’Institut Français de l’Ile Maurice!! Ni une, ni deux, à peine mes
valises ouvertes ici, j’ai demandé à ce qu’il puisse venir voir
les 3e de mon établissement : je trouve ses interventions tellement
géniales! Après
deux heures de discussion sans clim’ avec des élèves intéressés,
enthousiastes, qui lui ont posé
moult questions, l’auteur a terminé son intervention par la
réalisation d’un dessin (c’est ce qui fascine le plus les gens, même si
la majorité des élèves ont bien retenu son message : « c’est ce
que l’on a dire qui est le plus important, pas le dessin!! »). Le blog de delphine, qui relate sa vie d’enseignante sur l’ile Maurice: Une prof à Maurice Quelques photos prisent lors de cette rencontre.