La prépublication du tome 6 d'une épatante aventure de Jules est enfin
disponible à la lecture dans le n° 3817 du journal de Spirou. "Un plan sur la comète" épisode 1/9 Avec en prime une interview de l'auteur... 11 pages de pur bonheur, précipitez vous chez votre marchand de journaux, pour
découvrir le début de la nouvelle saga de l'été.
Une petite image pour vous en donner un avant goût...
Après deux ans de travail, le tome 6 des aventures de Jules va enfin voir le jour... Info: Spirou n°3806 du 23 mars 2011, page 23 Extrait: « Au final il lui aura fallu deux ans pour mettre au point son histoire, recommençant et
recommençant encore la fin jusqu'à en trouver une qui lui plaise en décembre 2010. (Emile prend particulièrement soin de ses scénarios, car pour lui la bande dessinée est avant tout une
écriture;) Du coup, on peut définitivement fixer à début juin la date de son retour dans SPIROU (n° 3817). Champagne!
Cela dit, on n'aura pas attendu pour rien, car c'est un sacré morceau
qu'Emile nous a
concocté: 74 planches, comme toujours très denses, avec plusieurs
histoires dans l'histoire, des extraterrestres, une dangereuse comète,
des hommes d'affaires puissants et un Jules qui va devoir
tenter de sauver le monde! Ca promet! Titre de cet merveille? Un plan sur la comète. On n'en tirera pas en disant que vous allez adorer! »
Émile Bravo sera présent le vendredi 20 mai 2011 au lycée Français de Valence en Espagne, à l'occasion du prix 2011 de la
BD des établissements français du Levant. Émile Bravo sera le président du jury. La proclamation officielle des trois prix aura lieu à
14heures.
Entretien réalisé à St Ouen le 11 mai 2011 dans le cadre du festival Formula Bula par
Cloneweb. J’aimerais commencer par parler de vos projets audio-visuels,
d’une part l’adaptation animée de Ma Maman est en Amérique par Stéphane
Bernasconi et Jean Regnaud et d’autre part la future série télé Les
Grandes Grandes Vacances. [10 épisodes de 26 minutes produite par Les
Armateurs]
Pour l’instant il n’y a pas grand chose, je ne suis pas encore impliqué
parce que j’ai beaucoup de travail. Pour Ma Maman, c’est Regnaud qui
s’en occupe avec Bernasconi, c’est vraiment son histoire. Mais c’est un
projet encore loin d’être terminé, en ce moment ils cherchent toujours
des producteurs. C’est un long-métrage destiné à sortir en salles, c’est
dur à vendre. Lors d’une présentation du projet à l’occasion du Salon du
livre jeunesse de Montreuil, on avait le sentiment que vous suiviez ça
de loin, que vous donniez surtout votre approbation pour la partie
graphique.
Oui, je n’ai vraiment pas le temps en ce moment avec le travail que
j’ai, donc je me contente de valider ce qu’ils me montrent. Ils veulent
que je m’implique un peu plus et je pense que le ferai. Pour Les Grandes
Grandes Vacances, je ne m’occupe que de la bible graphique. J’ai été
approché par les auteurs du projet, Delphine Maury et Olivier Vinuesa,
j’ai trouvé ça très intéressant, mais là encore c’était une question de
temps. Ils m’ont même proposé de faire un épisode ou deux, sachant que
la Seconde Guerre Mondiale et les enfants, c’est un peu mon dada. Mais
je n’avais pas le temps, donc j’ai juste fait la bible graphique…
D’ailleurs ce n’est pas une bible à proprement parler car je n’ai fait
que la création des personnages et pas les model sheets détaillées.
Là c’est un travail d’illustration pure et dure mais
seriez-vous tenté par l’inverse ? Vous contenter d’écrire un scénario,
pour qu’un autre le mette en images ?
Mais moi, quand j’écris une histoire, je la dessine ! C’est ma méthode
de travail, c’est ce que j’appelle l’écriture BD, l’écriture graphique.
Au lieu d’écrire, je mets en scène des personnages et je les fais jouer.
Et j’ai besoin dès le départ de voir les attitudes et les expressions
de mes personnages. Parce que qu’est-ce que la BD ? Simplement du
dialogue. Et le dialogue, il faut le jouer si on veut qu’il soit bien
dessiné. Donc autant le jouer tout de suite, autant le dessiner tout de
suite, dès la conception de l’histoire.
C’est pour ça que lorsque j’écris une histoire tout est déjà dessiné,
très rapidement, de façon schématique . [Ndr : il existe une édition
spéciale du Journal d'un ingénu réservée aux libraires qui présente
l'histoire sous sa forme ébauchée]. Vous ne partez donc pas avec un script en main pour ensuite
passer au découpage, etc… Comment vous organisez-vous du coup pour vous
donner une échéance ? En se disant par exemple qu’il va falloir
atteindre 48 pages.
Alors moi, je ne fonctionne pas du tout comme ça. Pour moi, c’est de
l’écriture, donc à partir de là on ne demande pas à un écrivain combien
de pages il va faire ! bon, je me suis formaté sur les Jules à 54 pages.
Mais aujourd’hui j’en ai marre. Et quand je faisais Aleksis Strogonov,
c’était libre, il n’y avait pas de pagination fixe. Ça me paraît
évident, je ne peux pas fonctionner comme ça. Pour le prochain Jules, je
dois encore remanier un peu la fin mais l’album fera environ 74 pages. Parlons un peu de Jules justement. Je suis ravi d’apprendre
qu’il y aura un sixième tome, j’avais l’impression que la série s’était
arrêtée en 2006. Entre temps il y a eu votre Spirou, Journal d’un
ingénu.
Oui mais j’ai fait ce Spirou pour attirer les gens vers Jules par la
suite. C’est une série qui ne marche pas trop mal, elle est toujours en
réassort mais je voulais lui donner un coup de pouce supplémentaire. Je trouve qu’il y a une rupture entre le premier tome, qui
est très science-fiction et les suivants, qui sont davantage ancrés dans
le quotidien (même s’il y a toujours des éléments fantaisistes).
Il y a toujours un fond de science parce que j’aime bien mettre des
petites choses que les gamins puissent apprendre. J’aime bien parler de
génétique, je trouve que c’est important de savoir comment ça
fonctionne. Après, le point commun entre tous les albums, c’est le côté
humaniste, c’est ce que j’essaie de faire. Et la science sert à ça, à
relativiser, à rabaisser un peu l’ego. Quand on sait ce qu’on est, qu’on
est fait d’atomes, on est bien peu de choses… Et du coup je comprends
pas cet ego humain qui conduit à foutre en l’air la planète. Y a
tellement de cons irresponsables au pouvoir… Nous ne sommes qu’à
l’adolescence de l’humanité et maintenant on a intérêt à changer, sinon
on va droit dans le mur. En même temps dans Jules, la science n’est pas toute puissante, quand on regarde le personnage de la mère de Janet par exemple…
Oui, elle est un peu tordue. Et oui, personne n’est parfait et même les
sciences ne sont pas une solution absolue. La seule certitude qu’on a,
c’est qu’il faut douter de tout et surtout de soi. Se remettre en
question, c’est la seule clé pour s’en sortir.
Là c’est un travail d’illustration pure et dure mais
seriez-vous tenté par l’inverse ? Vous contenter d’écrire un scénario,
pour qu’un autre le mette en images ?
Mais moi, quand j’écris une histoire, je la dessine ! C’est ma méthode
de travail, c’est ce que j’appelle l’écriture BD, l’écriture graphique.
Au lieu d’écrire, je mets en scène des personnages et je les fais jouer.
Et j’ai besoin dès le départ de voir les attitudes et les expressions
de mes personnages. Parce que qu’est-ce que la BD ? Simplement du
dialogue. Et le dialogue, il faut le jouer si on veut qu’il soit bien
dessiné. Donc autant le jouer tout de suite, autant le dessiner tout de
suite, dès la conception de l’histoire.
C’est pour ça que lorsque j’écris une histoire tout est déjà dessiné,
très rapidement, de façon schématique . [Ndr : il existe une édition
spéciale du Journal d'un ingénu réservée aux libraires qui présente
l'histoire sous sa forme ébauchée]. Vous ne partez donc pas avec un script en main pour ensuite
passer au découpage, etc… Comment vous organisez-vous du coup pour vous
donner une échéance ? En se disant par exemple qu’il va falloir
atteindre 48 pages.
Alors moi, je ne fonctionne pas du tout comme ça. Pour moi, c’est de
l’écriture, donc à partir de là on ne demande pas à un écrivain combien
de pages il va faire ! bon, je me suis formaté sur les Jules à 54 pages.
Mais aujourd’hui j’en ai marre. Et quand je faisais Aleksis Strogonov,
c’était libre, il n’y avait pas de pagination fixe. Ça me paraît
évident, je ne peux pas fonctionner comme ça. Pour le prochain Jules, je
dois encore remanier un peu la fin mais l’album fera environ 74 pages. Parlons un peu de Jules justement. Je suis ravi d’apprendre
qu’il y aura un sixième tome, j’avais l’impression que la série s’était
arrêtée en 2006. Entre temps il y a eu votre Spirou, Journal d’un
ingénu.
Oui mais j’ai fait ce Spirou pour attirer les gens vers Jules par la
suite. C’est une série qui ne marche pas trop mal, elle est toujours en
réassort mais je voulais lui donner un coup de pouce supplémentaire. Je trouve qu’il y a une rupture entre le premier tome, qui
est très science-fiction et les suivants, qui sont davantage ancrés dans
le quotidien (même s’il y a toujours des éléments fantaisistes).
Il y a toujours un fond de science parce que j’aime bien mettre des
petites choses que les gamins puissent apprendre. J’aime bien parler de
génétique, je trouve que c’est important de savoir comment ça
fonctionne. Après, le point commun entre tous les albums, c’est le côté
humaniste, c’est ce que j’essaie de faire. Et la science sert à ça, à
relativiser, à rabaisser un peu l’ego. Quand on sait ce qu’on est, qu’on
est fait d’atomes, on est bien peu de choses… Et du coup je comprends
pas cet ego humain qui conduit à foutre en l’air la planète. Y a
tellement de cons irresponsables au pouvoir… Nous ne sommes qu’à
l’adolescence de l’humanité et maintenant on a intérêt à changer, sinon
on va droit dans le mur. En même temps dans Jules, la science n’est pas toute puissante, quand on regarde le personnage de la mère de Janet par exemple…
Oui, elle est un peu tordue. Et oui, personne n’est parfait et même les
sciences ne sont pas une solution absolue. La seule certitude qu’on a,
c’est qu’il faut douter de tout et surtout de soi. Se remettre en
question, c’est la seule clé pour s’en sortir.
Un petit mot sur Jean Regnaud. En général vous travaillez
seul, notamment sur Jules. Mais dès que vous collaborez avec un
scénariste, c’est avec lui.
C’est un vieux en copain d’adolescence en fait. Pour moi, ce n’est pas
une relation entre professionnels, c’est deux copains qui plutôt que de
travailler chacun dans leur coin, lui à l’écriture et moi au dessin,
préfèrent bosser ensemble. C’est à celui qui sortirait la plus grosse
connerie, à toujours surenchérir sur l’autre. On agit comme un miroir
sur l’autre, on voit tout de suite si un gag fonctionne ou pas, si on ne
s’égare pas, si on raconte quelque chose de réellement intéressant. Ma Maman est en Amérique, c’est particulièrement fort, assez différent du reste, notamment d’Aleksis Strogonov.
Ça, c’est son histoire à lui, je ne suis pas du tout intervenu. Ce
texte, il l’a écrit dans son coin, et comme il le dit, il a dû mettre 40
ans à l’écrire. Quand il me l’a présenté… Il voulait que je l’illustre,
mais c’était une sacré responsabilité. Moi au départ, je ne voulais pas
parce que je connais tous les gens qui sont là-dedans, même la nounou !
Je lui ai demandé de confier ça à des copains très talentueux, comme
Marc Boutavan qui est très doué avec les histoires liées à l’enfance
[Ndr : l'illustrateur d'Ariol, scénarisé par Emmanuel Guibert]. Mais
Marc m’a dit que c’était vraiment à moi de le faire. Et du coup travailler avec un autre scénariste qu’on vous
accolerait, comme ça se fait dans les « mariages arrangés » par les
éditeurs ?
C’est complètement absurde pour moi. Je n’écris pas pour dessiner,
j’écris pour raconter des histoires, je m’en fous de dessiner pour
dessiner. Il se trouve juste que je m’exprime avec le dessin. Après il y
a le métier d’illustrateur, je peux tout à fait illustrer des bouquins.
Mais il faut du temps pour le faire… Je ne suis pas d’accord avec la
façon dont on présente la BD. Pour moi le dessin, C’EST de l’écriture,
c’est juste un moyen. Pour en revenir Jules, après un hiatus de 5 ans, la série reprend donc.
Oui, il y a encore plein de trucs à raconter aux enfants, il faut les
préparer. J’essaie de retrouver l’usage du conte d’antan, qui était de
préparer l’enfant à la vie dure qui l’attendait. Les contes étaient très
durs à l’époque, les enfants finissaient parfois abandonnés par leurs
parents ou carrément dévorés. Je trouve qu’aujourd’hui, il y a peu de
gens qui font de la BD jeunesse. Ou alors pour faire des histoires qui
préservent les enfants, des trucs en gag, de la gaudriole quoi. Moi,
j’essaie de leur raconter une histoire pour qu’ils comprennent le monde
dans lequel ils vont grandir, leur dire « ne croyez pas que c’est un
monde inaccessible, lointain, un truc d’adultes car c’est votre monde à
vous et vous avez intérêt à le prendre en main parce que là ça ne va
pas du tout ! »
Et c’est ce qui est génial dans Journal d’un ingénu, on sent
que c’est vraiment votre univers avec cette enfance qui côtoie une
menace sourde. D’un côté Spirou joue au foot avec les gamins du quartier
et de l’autre, il sent qu’il y a quelque chose qui est là, qu’il va
devoir affronter à un moment donné.
C’est l’innocence, quand on est gamin, on voudrait que tout soit beau et
on ne supporte pas l’injustice, la violence et la méchanceté. Il faut
se préparer dès l’enfance à faire quelque chose, à être acteur. On a
beau dire que nous ne sommes que des quidams noyés dans la masse, c’est
pas vrai : c’est nous qui faisons l’histoire. Il faut que les enfants se
prennent en charge, se responsabilisent et à ce moment-là, il se
passera quelque chose. Dans le Journal d’un ingénu, vous avez raconté les origines
de Spirou. Vous allez réaliser un deuxième album de Spirou, mais
qu’allez-vous raconter cette fois-ci ?
Le truc très important, c’est d’expliquer à un gamin que même « s’il
n’est rien » et bien il existe tout de même et qu’il peut changer le
monde. C’est déjà beaucoup mais après il faut agir. Pour devenir un
héros, il faut agir. Spirou est un héros, donc il y a bien eu un moment
où il s’est passé quelque chose pour qu’il puisse devenir ce héros qui
agit réellement. Et pour cela, rien de tel que l’Occupation comme
contexte. En gros, je veux expliquer aux gamins qu’on ne devient pas un
héros parce qu’on le veut, ce sont simplement les circonstances qui font
qu’on le devient. Et souvent, c’est malgré nous. Les vrais héros ils
sont souvent morts, et ceux qui s’en sont sortis ont juste eu de la
chance. Les autres vont voir ces gens comme des héros, mais eux ne se
verront jamais comme ça. Ils diront simplement qu’ils ont eu de la
chance de s’en sortir et qu’ils ont fait ce qui leur paraissait être
bien à l’époque. Et ça c’est très important pour moi. Je ne veux pas
mythifier le héros pour le gamin qui lit l’histoire. Car il doit
comprendre que le héros, c’est aussi lui. On est tous notre propre
héros. Le prochain Jules, en deux trois mots ?
Le prochain Jules se passe sur Terre, il est parfaitement d’actualité
parce que c’est sur la fin du monde et le fait qu’il faut agir dès
maintenant. Entretien réalisé à St Ouen le 11 mai 2011 dans le cadre du festival Formula Bula.
Émile Bravo
sera présent le 19 et 20 mai 2011 au lycée Français de Valence en Espagne. Il y donnera une conférence... Où il sera question de Spirou, de Jules et des ours nains... Merci à Felix pour cette information
Événement produit par la Ville de
Saint-Ouen, direction artistique Ferraille. Du 12 au 15 mai 2011, à Saint-Ouen. Cet événement explorera la multiplicité des langages issus de la bande
dessinée indépendante. Artistes invités pour cette édition zéro : Carlos Giménez, Émile Bravo,
Jens Harder,
Frédéric Felder, Nine Antico, Emmanuel Bellegarde, Rémi, Alejandro
Salazar, Blutch, Bouzard, Boris Hurtel, Michel Piccoli, Julie
Bellegarde, Elshopo, Thomas Bernard, François Ayroles, Tommi
Musturi, Anjali Singh, Placid, Emmanuel Guibert, Pierre Christin,
Thee Oh Sees, Hyper Bang, Irène Jacob, Jérôme Kircher, The Magnetix et
Cizo ! De nombreuses
actions culturelles sont proposées afin de sensibiliser chacun à l'univers de la bande-dessinée : ateliers, expositions et vernissages, stands de rencontres, conférences, projections de
films, spectacles...
Découvrez les expositions d'artistes invités, auteurs de bandes-dessinées, tels
: Jens Harder, à ATLAS, du 12 au 30 mai Emile Bravo, à la médiathèque Persépolis, du 12 mai au 11 juin Carlos Gimenez, au château de Saint-Ouen, du 12 mai au 11 juin Rémi, à 'Espace 1789, du 12 au 15 mai Artistes boliviens, sur les grilles du château de Saint-Ouen, du 12 mai au 11
juin. Dans l’mille ! d’ Émile Bravo "Emile
Bravo est un auteur de bande dessinée jeunesse qui aime aborder dans
ses récits épiques des
grands thèmes tels que l'identité, l'existence ou même la
science. Ses aventures, pleines d'humour, accompagnent et rassurent les
enfants en chemin vers la vie adulte. « Être adulte
c’est renouer avec l’enfance » dit-il, et c’est bien ce que se
disent les parents qui, le soir venu, se délectent en chuchotant à
l’oreille de leurs chérubins les aventures de Jules, de
Spirou ou des ours nains ! L’exposition qui présente de nombreux
dessins originaux, ne saurait être une rétrospective mais plutôt un coup
d’œil sur l’œuvre foisonnante de cet auteur
passionnant." Médiathèque Persépolis / du 12 mai au 11 juin 2011 Du 12 au 15 mai : Du jeudi au samedi de 10h à 19h et nocturne le vendredi jusque 22h30. Le dimanche de 10h à 17h Visite guidée : Jeudi et vendredi 18h et Samedi et dimanche à 11h et à 15h30 Du 17 mai au 11 juin : Mardi et vendredi de 16h à 20 heures et Mercredi et samedi de 10h à
19h Visite guidée sur RDV : mardi et vendredi à 10h et à 14h Visite en présence de l'auteur: vendredi 13 mai à 19h00. Le vendredi 13 mai à 20h00, Carte blanche à Emile Bravo en sa présence. Émile Bravo passe en cabine et projette un de ses films fétiches " Les camarades" (VF) de Mario Monicelli
(Italie – 1963).L’histoire de la première grève en Italie. A la médiathèque Persépolis Le site Formula
bula à st Ouen
La
société de production Label Anim s’attaque au long métrage. Ils ont
acquis les droits de la BD « Ma Maman est en
Amérique elle a rencontré Buffalo Bill ». Cette société de
production dirigée par Thibaut Chatel et Guillaume Galliot va développer
son premier long métrage. Le projet d’adaptation est en cours d’écriture avec l’auteur Jean Regnaud. Le budget prévisionnel va être inférieur à 5M€ selon Label Anim.
Merci à Sophie Leroy assistante de production pour ces deux superbes images. Le site de Label
Anim
Extrait des articles de Mac4ever ICI "Lorsque
Steve Jobs a présenté son iPad pour la premières fois, le gourou
d'Apple laissait entendre que
la tablette allait s'imposer comme support principal de lecture. Un
an après, le constat est encore mitigé du côté de la littérature et des
magazine. Et la BD dans tout
cela ? Moins
touchée que l'industrie du disque, l'édition (hors média) souffre à sa
manière de l'arrivée du
numérique. Depuis de nombreuses années, les réseaux pirates voient
fleurir de jolis PDF de livres et de BD, proprement scannés, voire
parfois passés sous OCR et « librement
téléchargeables » -même si la loi est très claire
sur le sujet. Bref, le piratage des ouvrages existe, et l'édition ne
semble pas bien pressée de passer au
numérique. Les
industriels ont donc pris le relais. Amazon et son Kindle, Apple et son
iBooks Store, tels sont les
deux gros fournisseurs actuels de bouquins binaires. En parallèle,
la standardisation des formats a permis de voir émerger l'ePub, plus
adapté à la lecture de livre, et qui a surtout permis de
voir se créer un grand nombre de librairies numériques, proposant
des livres avec des formats plus ou moins protégés."
Et qu'en pensent Laurel (le journal de Spirou), Thomas Gabison directeur de la collection (avec Michel
Parfenov) acte sud BD et Émile Bravo ? D'autres questions pour d'autres réponses.
Mac4Ever : As-tu déjà testé des logiciels de lecture de BD sur l'iPad et/ou sur
iPhone ?
Emile Bravo : « Loin
de tout ça. J'ai vu une BD sur iPad. Ça
m'apparaît pas être un support de lecture. C'est un écran. Je vois
pas comment ça peut remplacer le papier. J'ai un rapport au livre
sensuel, le fait de pouvoir toucher les pages, le feuilleter.
C'est sans doute plus une question d'éducation. Pouvoir rapidement
revenir en arrière pour le papier, l'accessibilité. Le problème c'est
que la lumière vient de l'écran.
»
Qu'en penses-tu ? Est-ce que l'on retrouve "l'expérience BD" du
papier ?
Emile : « La
lecture "animée" alimente une sorte de passivité
du lecteur. Moi j'ai un rapport à la bande dessiné qui est un
rapport au livre. Je ne me sens pas animateur, je ne trouve pas que la
BD soit faite pour ça. Ça se lit comme un livre. On sent un
fantasme des éditeurs de faire bouger les choses, que la BD lorgne
vers le cinéma. Après, c'est une question d'éducation et d'habitude. »
Quelle est la position "éditeur" sur le sujet ? Avez-vous déjà essayé de mettre des BD sur
telle ou telle plateforme de téléchargement ?
Emile : « Je
reste pour l'instant sur l'expectative. Dargaud
fait ça de son côté, il y a déjà des jules en consultation. 2 € pour
la consultation, ou 5 € pour l'achat. J'ai donné mon accord mais plutôt
en l'entendant comme un instrument de
promotion. »
On
retrouve beaucoup de BD sur les réseaux P2P et il existe de nombreux
logiciels sur iPad qui sont
capables de les lire. Tu en penses quoi, toi, du piratage ? Une BD
qu’on télécharge, c’est une vente manquée ? Tu as déjà piraté une BD ?
Emile : « Je
ne me sens pas vraiment concerné. Ça ne me
viendrais pas à l'esprit de pirater un livre, Dargaud m'a dit que
c'était très sécurisé. Mais pour l'heure, c'est pour moi une question de
visibilité. »
Comicon : Salone Internazionale del fumetto International Comics Festival -XIII édition. Naples – Castel Sant’Elmo – Mostra d’Oltremere Exposition, à Naples du 29 avril au 01 mai 2011, à l’occasion de la sortie de Boucle d’Or et les Sept Ours
nains, traduit en italien (Riccioli d’oro e i sette orsi nani) et publié par BAO Publishing.
Cette exposition est en collaboration avec BilBolBul . "In mostra il nuovo libro del francese Émile Bravo, pubblicato da BAO Publishing.
RICCIOLI D'ORO E I SETTE ORSI NANI è un'incredibile favola sarcastica. I
sette orsi nani tornano dalla miniera e trovano una gigantessa
addormentata sul loro letto. Ci vuole
un principe che li aiuti a sbarazzarsene! Da una comica commistione
di canoni delle favole, Émile Bravo inventa le sue creature più famose
tra i giovani lettori: i sette orsi nani. Disincantati e
borghesi, ingenui e sempliciotti, non gliene va bene una, neanche
quando tutti provano ad aiutarli. Una favola fulminante, deliziosa,
intelligentissima e sorprendente. Un piccolo capolavoro.
"
A
l’occasion du festival "Bulles en hauts de Garonne, l’exposition
« Planète Bravo » sera présentée au Centre commercial Carrefour
de Lormont (33) jusqu'au samedi 26 mars ". Exposition Planète Bravo L’exposition permet de découvrir Émile Bravo à travers quatre de ses œuvres : - Ma maman est en Amérique…, one shot autobiographique, tendre et émouvant scénarisé par Jean Regnaud (à
partir de 8 ans). - Une épatante aventure de Jules, une épatante série d’aventures spatiales, drôle, décalée et
incontournable! (à partir de 10 ans). - Les 7 ours nains, série parodiant les contes traditionnels avec un humour mordant et irrésistible (à
partir de 3 ans). - Spirou, le journal d’un ingénu, un one shot déjà culte sur la jeunesse du plus célèbre des grooms (à
partir de 10 ans). L’exposition permet aux enfants (et aux plus grands) de découvrir l’univers d’Émile Bravo mais également de
la bande dessinée à travers des modules ludiques et pédagogiques. Dépêchez vous! Merci Alan