Le magazine Pilote vient de publier un Hors série.
"La BD nouvelle star du 7ème art"
Edito:
"Les auteurs de bande dessinée ne sont pas seulement des êtres libres, solitaires et exigeants. Ces gens-là sont les
enfants terribles de l'Art, des sujets incontrôlables et totalement boulimiques...
Jamais rassasiés. Il leur faut toujours davantages d'images, de représentations, d'explorations du champ des possibles. Et ce
n'est pas un hasard s'ils sont - aussi - fous de cinéma. Et si certains d'entre eux font du cinéma..."
Avec au programme : Alfred, Aranega, Ayroles, Bagieu, Berberian, Bilal, Blutch, Boucq, Bourhis,
Bouzard, Bravo, Brun, Cestac, Christin, Costa,
Crumb, Fior, Floc'h, Fred, Goetzinger, Gotlib, Guibert, Jul,
Killofer, Lindingre, Meurisse, Mézières, Moebius,
Pétillon, Pluttark, Pope, Prudhomme, Rabaté, sapin, Sfar, Solé,
Stan/Vince, Vehlmann/Duchazeau, Veyron, Vivès, Vuillemin, Zanzim,…et
bien d'autres tout aussi prestigieux.
Pour voir des extraits, cliquez ICI.
Un extrait de l'intervention d’Émile Bravo:
mardi 22 juin 2010
lundi 21 juin 2010
dimanche 20 juin 2010
vendredi 18 juin 2010
lundi 14 juin 2010
Tiré à part, festival de BD Amiens 2010
1ère version du tirage luxe de l'affiche des 15èmes Rendez-Vous de la bande dessinée d'Amiens 2010.
2ème version du tirage luxe de l'affiche des 15èmes Rendez-Vous de la bande dessinée d'Amiens 2010.
2ème version du tirage luxe de l'affiche des 15èmes Rendez-Vous de la bande dessinée d'Amiens 2010.
samedi 12 juin 2010
Les conseils de Grofilou... Dans Fripounet n°34/35 de septembre 1993
Dans Fripounet numéro 34/35 du 21 août au 03 septembre 1993, 15 dessinateurs prodiguent leurs conseils.
"Bientôt la rentrée... Eh oui, c'est ainsi, il faut bien s'y préparer! Alors, autant y mettre un peu d'humour et de bonne humeur, à la manière des dessinateurs de Fripounet, dont les conseils ne sont pas tous à suivre!"
"Bientôt la rentrée... Eh oui, c'est ainsi, il faut bien s'y préparer! Alors, autant y mettre un peu d'humour et de bonne humeur, à la manière des dessinateurs de Fripounet, dont les conseils ne sont pas tous à suivre!"
vendredi 4 juin 2010
Ce Week End, 15ème Rendez-vous de la BD d'Amiens.
Le temps fort des quinzièmes rendez-vous de la bande dessinée d'Amiens aura lieu les 5 et 6 juin
2010.
LES RENCONTRES
Les conditions d’une rencontre...
Sur les salons de bande dessinée, la dédicace reste un moment de rencontre privilégié. Pour que celui-ci ne tourne pas à la caricature, nous avons mis en place depuis de nombreuses années des procédures pour favoriser le dialogue lors de ces moments. Les auteurs les plus recherchés font l’objet d’un tirage au sort, pour que chaque visiteur, même le moins expert, ait la possiblité de les approcher. Une charte de la dédicace existe depuis 1997 (disponible en annexe), afin de permettre à chacun de mieux comprendre le nécessaire équilibre entre les attentes des uns et des autres. Les dédicaces, se déroulant dans des lieux dédiés au livre et à la lecture (les salles de lecture des bibliothèques) ne ressemblent pas du tout à une succession de files, mais bien à des moments de partage et de rencontre. Des chaises permettent au lecteur de communiquer avec l’auteur sur une base de respect et d’échange.
Ceci étant dit, nous multiplions bien évidemment les temps de rencontre en dehors de ces séances, afin de donner une autre vision de la bande dessinée, et permettre aux auteurs de prendre la parole, et de la partager avec leurs lecteurs.
Les rencontres en amont...
- Nous organisons sur l’année un cycle de rencontres régulières, les Bulles du Lundi, où chaque premier lundi du mois un auteur de bande dessinée parle de son travail auprès d’un public d’amateurs mais aussi de personnes désireuses d’aborder la bande dessinée contemporaine, et d’en savoir plus sur les créateurs et leurs oeuvres. Véritable complément au festival, ces rencontres nous permettent de présenter en amont les auteurs qui seront mis à l’honneur lors de l’édition à venir.
Cette année, en particulier, nous avons reçu Philippe Squarzoni le 2 novembre 2009, Émile Bravo le 6 décembre 2009, et nous recevrons Philippe Thirault, invité du salon, le 1er février 2010.
- Autour des expositions, les auteurs sont invités à venir rencontrer le public en amont de la manifestation.
Cette année, Pascal Rabaté, Denis Lapière, Neaud et Squarzoni, Kokor et Dauvillier, Alain Ayroles,
Jean-Luc Masbou et Daniel Casanave viendront sur Amiens (programmation sur avril et mai 2010).
- Le (ou les) lauréat(s) du Prix Meilleur Premier Album viendra une semaine en résidence sur Amiens, pour ensuite faire le tour de la Picardie et aller rencontrer les jeunes des lycées, professionnels, techniques et agricoles qui ont voté pour lui (une dizaine d’établissements concernés).
- Comme détaillé dans les rubriques «animations», de nombreux auteurs rencontreront également des scolaires, dans la semaine qui précède le festival et lors des deux journées des scolaires des 3 et 4 juin.
Les auteurs invités
ALEX-IMÉ
ALLAM Noredine
ALMANZA Jérémie
BAILLY Pierre
BAJRAM Denis
BANNISTER Nicolas
BEN RADIS
BLONDIN Greg
BRACHET Nicolas
BRANTS Elsa
BRAVO Émile
BRUCKNER J. F.
BRÜNO
CASANAVE Daniel
CHAUZY J. Christophe
CUVILLIER Damien
CUVILLIER Stéphane
DAUVILLIER Loïc
DESCHAMPS Marie
DODE Antoine
DODO
DROUIN Paul
DUBUISSON Marc
DUHAMEL Bruno
DUPRAT François
DUTFOY Serge
DUVAL Fred
EDITH
EMEM
ENGLEBERT Jean-Luc
FLOC’H Arnaud
FOUQUART Agnès
FRANCOIS David (s)
FRASIER Olivier
GABOR
GAUTHIER Séverine
GOOSSENS Daniel (s)
HARDOC
HAUTIERE Régis
HITORI DE Nicolas
HUMBERT Florent
JOUVRAY Olivier
JOUVRAY Jérome
JOUVRAY Anne-Claire
KOKOR
LABOUROT Thomas
LABOUTIQUE Francis
LACHAUSSEE Denis
LACOCHE Philippe
LAPIERE Denis
LAPONE Antonio
LEROLLE Christian
LUGUY Philippe
MAFFRE Laurent
MARTIN Thierry
MARTIN Montse
MATHY Vincent
MEYER Ralph
MICHEL Guy (s)
MOYNOT Emmanuel
NEAUD Fabrice
NYKKO
PIOT Dimitri
POITEVIN Arnaud (s)
POTHIER Nicolas
PTILUC
RABATE Pascal
REGNAULD Pascal
RIFF REB’S
SALSEDO Frédérik
SALSEDO Greg
SANDOVAL Tony
SAVOIA Sylvain
SMUDJA Gradimir
SOFIA
SOLEILHAC Aude
SOWA Marzena
SQUARZONI Philippe
TENUTA Saverio
THIRAULT Philippe
ULLCER
VACCARO Eddy
VANYDA
VERNAY Valérie
VERTONGHEN Virginie
WANTIEZ Eric
LES AUTEURS INVITÉS
WILIZECAT
ZANZIM
Pour en savoir plus: On a marché sur la Bulle
LES RENCONTRES
Les conditions d’une rencontre...
Sur les salons de bande dessinée, la dédicace reste un moment de rencontre privilégié. Pour que celui-ci ne tourne pas à la caricature, nous avons mis en place depuis de nombreuses années des procédures pour favoriser le dialogue lors de ces moments. Les auteurs les plus recherchés font l’objet d’un tirage au sort, pour que chaque visiteur, même le moins expert, ait la possiblité de les approcher. Une charte de la dédicace existe depuis 1997 (disponible en annexe), afin de permettre à chacun de mieux comprendre le nécessaire équilibre entre les attentes des uns et des autres. Les dédicaces, se déroulant dans des lieux dédiés au livre et à la lecture (les salles de lecture des bibliothèques) ne ressemblent pas du tout à une succession de files, mais bien à des moments de partage et de rencontre. Des chaises permettent au lecteur de communiquer avec l’auteur sur une base de respect et d’échange.
Ceci étant dit, nous multiplions bien évidemment les temps de rencontre en dehors de ces séances, afin de donner une autre vision de la bande dessinée, et permettre aux auteurs de prendre la parole, et de la partager avec leurs lecteurs.
Les rencontres en amont...
- Nous organisons sur l’année un cycle de rencontres régulières, les Bulles du Lundi, où chaque premier lundi du mois un auteur de bande dessinée parle de son travail auprès d’un public d’amateurs mais aussi de personnes désireuses d’aborder la bande dessinée contemporaine, et d’en savoir plus sur les créateurs et leurs oeuvres. Véritable complément au festival, ces rencontres nous permettent de présenter en amont les auteurs qui seront mis à l’honneur lors de l’édition à venir.
Cette année, en particulier, nous avons reçu Philippe Squarzoni le 2 novembre 2009, Émile Bravo le 6 décembre 2009, et nous recevrons Philippe Thirault, invité du salon, le 1er février 2010.
- Autour des expositions, les auteurs sont invités à venir rencontrer le public en amont de la manifestation.
Cette année, Pascal Rabaté, Denis Lapière, Neaud et Squarzoni, Kokor et Dauvillier, Alain Ayroles,
Jean-Luc Masbou et Daniel Casanave viendront sur Amiens (programmation sur avril et mai 2010).
- Le (ou les) lauréat(s) du Prix Meilleur Premier Album viendra une semaine en résidence sur Amiens, pour ensuite faire le tour de la Picardie et aller rencontrer les jeunes des lycées, professionnels, techniques et agricoles qui ont voté pour lui (une dizaine d’établissements concernés).
- Comme détaillé dans les rubriques «animations», de nombreux auteurs rencontreront également des scolaires, dans la semaine qui précède le festival et lors des deux journées des scolaires des 3 et 4 juin.
Les auteurs invités
ALEX-IMÉ
ALLAM Noredine
ALMANZA Jérémie
BAILLY Pierre
BAJRAM Denis
BANNISTER Nicolas
BEN RADIS
BLONDIN Greg
BRACHET Nicolas
BRANTS Elsa
BRAVO Émile
BRUCKNER J. F.
BRÜNO
CASANAVE Daniel
CHAUZY J. Christophe
CUVILLIER Damien
CUVILLIER Stéphane
DAUVILLIER Loïc
DESCHAMPS Marie
DODE Antoine
DODO
DROUIN Paul
DUBUISSON Marc
DUHAMEL Bruno
DUPRAT François
DUTFOY Serge
DUVAL Fred
EDITH
EMEM
ENGLEBERT Jean-Luc
FLOC’H Arnaud
FOUQUART Agnès
FRANCOIS David (s)
FRASIER Olivier
GABOR
GAUTHIER Séverine
GOOSSENS Daniel (s)
HARDOC
HAUTIERE Régis
HITORI DE Nicolas
HUMBERT Florent
JOUVRAY Olivier
JOUVRAY Jérome
JOUVRAY Anne-Claire
KOKOR
LABOUROT Thomas
LABOUTIQUE Francis
LACHAUSSEE Denis
LACOCHE Philippe
LAPIERE Denis
LAPONE Antonio
LEROLLE Christian
LUGUY Philippe
MAFFRE Laurent
MARTIN Thierry
MARTIN Montse
MATHY Vincent
MEYER Ralph
MICHEL Guy (s)
MOYNOT Emmanuel
NEAUD Fabrice
NYKKO
PIOT Dimitri
POITEVIN Arnaud (s)
POTHIER Nicolas
PTILUC
RABATE Pascal
REGNAULD Pascal
RIFF REB’S
SALSEDO Frédérik
SALSEDO Greg
SANDOVAL Tony
SAVOIA Sylvain
SMUDJA Gradimir
SOFIA
SOLEILHAC Aude
SOWA Marzena
SQUARZONI Philippe
TENUTA Saverio
THIRAULT Philippe
ULLCER
VACCARO Eddy
VANYDA
VERNAY Valérie
VERTONGHEN Virginie
WANTIEZ Eric
LES AUTEURS INVITÉS
WILIZECAT
ZANZIM
Pour en savoir plus: On a marché sur la Bulle
vendredi 28 mai 2010
Intervista: un Bravo alla Bao.
Auteur : Davide Occhicone
Interview réalisée lors de sa visite en Italie du 16 au 20 mai 2010.
Il tour italiano di Émile Bravo giunge al termine nella fumetteria Alastor di Napoli, dove abbiamo incontrato l'autore. Le tappe sono state la Fiera del Libro di Torino, un entusiasmante briefing a Milano e incontri a Bologna e Roma.
Il giro, ci racconta Michele Foschini, non è stato casuale; "l'Alastor è stata l'unica fumetteria e questo perché la Bao sta cercando visibilità anche in libreria. A Milano, alla Rizzoli, si sono stupiti per la grande disponibilità di Émile; a Bologna Bravo ha tenuto una vera conferenza in una libreria "per l'infanzia" (un incontro in un qualche modo accademico). Ogni volta abbiamo trovato persone che non si aspettavano di trovare quello che poi hanno trovato. Ed è questo quello a cui puntiamo: allargare il raggio delle persone interessate al fumetto. Magari ai nostri, che è meglio.
Il giro è stato molto interessante, e sono felice di averlo fatto con un autore di un fumetto che, non nego, mi commuove sempre ad ogni rilettura.
Qui, in fumetteria, saldiamo in minima parte il debito che abbiamo nei confronti dei grandi appassionati e lettori di fumetti. Anche nei confronti dei nerd. Sai, nei film di fantascienza si vedono questi esseri umanoidi con la testa enorme e le braccine piccole perché hanno solo cervello. Io credo che invece stiamo tutti diventando personaggi con il cerotto sugli occhiali e la maglietta di Star Trek; dei nerd, appunto. Noi che eravamo già così da molto tempo, a quel punto, domineremo il mondo…"
Il tuo disegno a prima vista rimanda a una precisa scuola fumettistica che genericamente viene chiamata Ligne Claire e più in generale ogni volta che si parla del tuo lavoro si fa questo riferimento. Quanto c'è di esatto in questa definizione? Ti ritrovi?
Mi riconosco nella definizione di Hergè della "linea chiara" non in quella semplicemente estetica e grafica. Lui intendeva che la linea doveva essere chiara nel senso che doveva consentire la comprensione del racconto; il segno era inteso come linguaggio. Da questo punto di vista il senso del disegno scarno, puro, pulito che serve a raccontare una storia… beh, in questo mi ci riconosco, nella definizione del solo "tipo" di disegno no.
Da questo punto di vista spesso sorprendo chi mi sente dire che trovo che Art Spiegelman in Maus faccia della "linea chiara", ovvero intendo che il disegno è perfettamente al servizio della storia, questo vuol dire "linea chiara" per me. Anche se il grafismo è sporco, quasi carboncino; dal mio punto di vista, essendo al servizio della storia e quindi racconta con un "tratto" chiaro quello che l'autore voleva raccontare.
Nel caso di Spiegelman questo avviene anche perché parliamo di un autore completo. Che condizioni ci devono essere per far sì che accada anche laddove c'è uno sceneggiatore ed un disegnatore?
Credo che la fusione fra un disegnatore ed uno sceneggiatore abbia del miracoloso; infatti molte volte si vede chiaramente che non funziona come dovrebbe. Penso che Uderzo sia un grande disegnatore, per fare un esempio, però è sempre stato Goscinny a sapere come tirare fuori da Uderzo il meglio. Quando viene a mancare uno dei due autori viene a mancare la simbiosi che si era creata.
Se consideri l'autore di un fumetto (anche se sono in due) come se fosse una sola persona la mancanza dello sceneggiatore si può paragonare alla perdita di un arto, di questa "fantomatica" persona unica…
Molto spesso ci sono dei disegnatori che aggiungono dettagli, virtuosismi che non servono a raccontare qualcosa in più; sono un contributo eccessivo. Così come ci sono sceneggiatori che non si rendono conto che a spiegare le sfumature serve il disegno e quindi aggiungono dei livelli ulteriori di lettura nel testo che non servono per cui in realtà ciascuno sta cercando di mettere in mostra il suo talento.
Cogliamo però una voglia di andare oltre, se non altro ci sembra che la tua sia perlomeno una modernizzazione del modo canonico di disegnare dentro la linea chiara. Un po' come fece prima di te Joann Swarte, per esempio.
Mah, trovo il lavoro di Swarte molto bello esteticamente ma anche come ricerca del modo di lavorare ma si tratta di un qualcosa di puramente estetico. Non è un caso che parliamo di un modernizzatore del concetto di linea chiara. Non è che non mi piaccia, ma diciamo che non mi interessa particolarmente, ciò che mi interessa è più considerare l'estetica come parte del fumetto, non come fine.
Del resto, se parliamo di tematiche, dato che sei spesso scrittore delle tue storie, non ci sembra che tu sia così inchiodato sul classicismo. In Italia abbiamo visto poco dei tuoi fumetti, ma Young American in questo senso è folgorante. In superficie c'è un disegno pulito, innocuo, tradizionale, quasi umoristico, ma poi la storia è un abile gioco di ribaltamenti con una dicotomia evidente tra il testo, feroce e pungente, e il disegno. È solo un divertissement oppure è un episodio importante nella tua carriera?
È stato un divertissement, sicuramente. Però è stata anche una cosa molto importante secondo me. Volevo dimostrare il fatto che non si deve dare eccessiva importanza al disegno; la storia mostrava due volte le stesse tavole ma con testi differenti. La prima volta è didascalica, pesante…. la seconda volta è assolutamente pornografica e politicamente scorretta ma i disegni sono gli stessi. Guardando semplicemente ciò che c'è disegnato non è detto che si capisca cosa racconta la storia; il virtuosismo non era tanto nell'aspetto grafico ma nella capacità di illustrare nello stesso modo due storie molto diverse.
Si vous souhaitez lire la suite de cette interview, rendez-vous sur le site Lo spazio Bianco
Interview réalisée lors de sa visite en Italie du 16 au 20 mai 2010.
Il tour italiano di Émile Bravo giunge al termine nella fumetteria Alastor di Napoli, dove abbiamo incontrato l'autore. Le tappe sono state la Fiera del Libro di Torino, un entusiasmante briefing a Milano e incontri a Bologna e Roma.
Il giro, ci racconta Michele Foschini, non è stato casuale; "l'Alastor è stata l'unica fumetteria e questo perché la Bao sta cercando visibilità anche in libreria. A Milano, alla Rizzoli, si sono stupiti per la grande disponibilità di Émile; a Bologna Bravo ha tenuto una vera conferenza in una libreria "per l'infanzia" (un incontro in un qualche modo accademico). Ogni volta abbiamo trovato persone che non si aspettavano di trovare quello che poi hanno trovato. Ed è questo quello a cui puntiamo: allargare il raggio delle persone interessate al fumetto. Magari ai nostri, che è meglio.
Il giro è stato molto interessante, e sono felice di averlo fatto con un autore di un fumetto che, non nego, mi commuove sempre ad ogni rilettura.
Qui, in fumetteria, saldiamo in minima parte il debito che abbiamo nei confronti dei grandi appassionati e lettori di fumetti. Anche nei confronti dei nerd. Sai, nei film di fantascienza si vedono questi esseri umanoidi con la testa enorme e le braccine piccole perché hanno solo cervello. Io credo che invece stiamo tutti diventando personaggi con il cerotto sugli occhiali e la maglietta di Star Trek; dei nerd, appunto. Noi che eravamo già così da molto tempo, a quel punto, domineremo il mondo…"
Il tuo disegno a prima vista rimanda a una precisa scuola fumettistica che genericamente viene chiamata Ligne Claire e più in generale ogni volta che si parla del tuo lavoro si fa questo riferimento. Quanto c'è di esatto in questa definizione? Ti ritrovi?
Mi riconosco nella definizione di Hergè della "linea chiara" non in quella semplicemente estetica e grafica. Lui intendeva che la linea doveva essere chiara nel senso che doveva consentire la comprensione del racconto; il segno era inteso come linguaggio. Da questo punto di vista il senso del disegno scarno, puro, pulito che serve a raccontare una storia… beh, in questo mi ci riconosco, nella definizione del solo "tipo" di disegno no.
Da questo punto di vista spesso sorprendo chi mi sente dire che trovo che Art Spiegelman in Maus faccia della "linea chiara", ovvero intendo che il disegno è perfettamente al servizio della storia, questo vuol dire "linea chiara" per me. Anche se il grafismo è sporco, quasi carboncino; dal mio punto di vista, essendo al servizio della storia e quindi racconta con un "tratto" chiaro quello che l'autore voleva raccontare.
Nel caso di Spiegelman questo avviene anche perché parliamo di un autore completo. Che condizioni ci devono essere per far sì che accada anche laddove c'è uno sceneggiatore ed un disegnatore?
Credo che la fusione fra un disegnatore ed uno sceneggiatore abbia del miracoloso; infatti molte volte si vede chiaramente che non funziona come dovrebbe. Penso che Uderzo sia un grande disegnatore, per fare un esempio, però è sempre stato Goscinny a sapere come tirare fuori da Uderzo il meglio. Quando viene a mancare uno dei due autori viene a mancare la simbiosi che si era creata.
Se consideri l'autore di un fumetto (anche se sono in due) come se fosse una sola persona la mancanza dello sceneggiatore si può paragonare alla perdita di un arto, di questa "fantomatica" persona unica…
Molto spesso ci sono dei disegnatori che aggiungono dettagli, virtuosismi che non servono a raccontare qualcosa in più; sono un contributo eccessivo. Così come ci sono sceneggiatori che non si rendono conto che a spiegare le sfumature serve il disegno e quindi aggiungono dei livelli ulteriori di lettura nel testo che non servono per cui in realtà ciascuno sta cercando di mettere in mostra il suo talento.
Cogliamo però una voglia di andare oltre, se non altro ci sembra che la tua sia perlomeno una modernizzazione del modo canonico di disegnare dentro la linea chiara. Un po' come fece prima di te Joann Swarte, per esempio.
Mah, trovo il lavoro di Swarte molto bello esteticamente ma anche come ricerca del modo di lavorare ma si tratta di un qualcosa di puramente estetico. Non è un caso che parliamo di un modernizzatore del concetto di linea chiara. Non è che non mi piaccia, ma diciamo che non mi interessa particolarmente, ciò che mi interessa è più considerare l'estetica come parte del fumetto, non come fine.
Del resto, se parliamo di tematiche, dato che sei spesso scrittore delle tue storie, non ci sembra che tu sia così inchiodato sul classicismo. In Italia abbiamo visto poco dei tuoi fumetti, ma Young American in questo senso è folgorante. In superficie c'è un disegno pulito, innocuo, tradizionale, quasi umoristico, ma poi la storia è un abile gioco di ribaltamenti con una dicotomia evidente tra il testo, feroce e pungente, e il disegno. È solo un divertissement oppure è un episodio importante nella tua carriera?
È stato un divertissement, sicuramente. Però è stata anche una cosa molto importante secondo me. Volevo dimostrare il fatto che non si deve dare eccessiva importanza al disegno; la storia mostrava due volte le stesse tavole ma con testi differenti. La prima volta è didascalica, pesante…. la seconda volta è assolutamente pornografica e politicamente scorretta ma i disegni sono gli stessi. Guardando semplicemente ciò che c'è disegnato non è detto che si capisca cosa racconta la storia; il virtuosismo non era tanto nell'aspetto grafico ma nella capacità di illustrare nello stesso modo due storie molto diverse.
Si vous souhaitez lire la suite de cette interview, rendez-vous sur le site Lo spazio Bianco
mercredi 26 mai 2010
15ème Rendez-vous de la BD d'Amiens - L'affiche
Le temps fort des quinzièmes rendez-vous de la bande dessinée d'Amiens aura lieu les 5 et 6 juin 2010.
L'affiche est signée Emile Bravo.
Jules Verne à Gustave Doré, en dédicace..."Nan mais en fait, j'crois qu'les gens, ils aiment pas ton dessin... Y a trop d'traits. 'Faut qu'tu simplifies..."
Vous pouvez commencer à découvrir les auteurs qui ont confirmé leur présence (ils seront près de 90 au final), faire le tour des expositions pressenties, réviser votre charte de la dédicace...
Pour en savoir plus: On a marché sur la Bulle
L'affiche est signée Emile Bravo.
Jules Verne à Gustave Doré, en dédicace..."Nan mais en fait, j'crois qu'les gens, ils aiment pas ton dessin... Y a trop d'traits. 'Faut qu'tu simplifies..."
Vous pouvez commencer à découvrir les auteurs qui ont confirmé leur présence (ils seront près de 90 au final), faire le tour des expositions pressenties, réviser votre charte de la dédicace...
Pour en savoir plus: On a marché sur la Bulle
lundi 24 mai 2010
Spirou n° 3741
Une image extraite du magasine Spirou n° 3741
Illustration du haut de page de la question du père.
Tome 5 d'une épatante aventure de Jules.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Illustration du haut de page de la question du père.
Tome 5 d'une épatante aventure de Jules.
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