La question du
Père
Enfin la suite de Jules, personnage tout droit venu de l’univers de la
ligne claire dans ce qu’elle a de plus pure, et dont chaque histoire
est truffée de connaissances, de culture, d’intérêt, ce
qui en fait la bande dessinée à conseiller aux lecteurs de tous âges
qui veulent s’instruire en se divertissant.
Dans cet album, suite à des cours séchés, Jules et Joris vont se
retrouver punis et devront comme punition se fader un séjour maritime
avec un religieux quelque peu atypique.
Toujours brillamment, Emile Bravo distille des informations éducatives qui brassent large.
Le clonage, la greffe de peau, les tortures au Moyen Age, l’étude de
la philosophie par le biais de Moby Dick, les tests Adn, la météo, les
règles de sécurité, et j’en passe, et le tout sur un fond
plutôt anticlérical.
Ce dernier point est d’ailleurs crucial car c’est la première fois que
je vois cet auteur prendre à ce point partie pour quelque chose. A trop
montrer les dérives de la croyance irréfléchie, il
prend le risque de se voir reprocher cet anticléricalisme qui finit
même dans la caricature sectaire ! Mais ça n’en reste pas moins fort,
drôle et pertinent, et ces réflexions religieuses sont
pleines de bon sens et d’ouverture d’esprit.
A noter que le format a changé et que l’album s’est paré d’un
emballage plus luxueux, d’une maquette cartonnée plus mate qui a une
incidence sur le prix. Dommage de ce point de vue là !
Mais pour ma part, j’ai trouvé cet album à la hauteur des autres et je
le recommande donc tout aussi prestement que les 4 premiers !
vendredi 13 novembre 2009
jeudi 12 novembre 2009
Astrapi n° 642
Une image extraite du périodique Astrapi n° 642.
Rubrique Truc à savoir page 30.
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Les chroniques de Coacho, sur Abordons la BD autrement...
Ma Maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill
Jean Regnaud a confié à Emile Bravo la difficile tâche de la mise en image d’un récit qui parle de l’absence.
Mais l’absence la plus douloureuse, celle que ressent un enfant à la recherche de sa mère.
Il s’agit d’un récit poignant abordé en délicatesse et qui propose plusieurs niveaux de lecture.
La timidité de Jean, la vie à l’école, les tourments du père, les amis, la piscine, autant de saynètes qui ont déjà été la vie de tout lecteur.
Ainsi, le processus d’empathie fonctionne à merveille mais ne joue jamais de facilité, en particulier sur les ressorts dramatiques.
Cela est dû au talent de Jean Regnaud, mais aussi à la grâce du trait fin et subtil d’Emile Bravo qui se place idéalement sur le texte.
Des cases qui touchent, un découpage aéré, des respirations d’une grande douceur, tout est fait pour emmener plaisamment le lecteur sans le heurter.
Lorsque le propos se fait plus rude, plus difficile, le chapitre se clôt et un petit interlude vient redonner un peu de fouet au lecteur.
Un livre brillant qui montre que l’on peut traiter de sujets grave sans pathos mais ça, c’est le signe évident du talent et de l’intelligence.
Ce n’est pas donné à tout le monde, alors ne passez pas à côté.
Jean Regnaud a confié à Emile Bravo la difficile tâche de la mise en image d’un récit qui parle de l’absence.
Mais l’absence la plus douloureuse, celle que ressent un enfant à la recherche de sa mère.
Il s’agit d’un récit poignant abordé en délicatesse et qui propose plusieurs niveaux de lecture.
La timidité de Jean, la vie à l’école, les tourments du père, les amis, la piscine, autant de saynètes qui ont déjà été la vie de tout lecteur.
Ainsi, le processus d’empathie fonctionne à merveille mais ne joue jamais de facilité, en particulier sur les ressorts dramatiques.
Cela est dû au talent de Jean Regnaud, mais aussi à la grâce du trait fin et subtil d’Emile Bravo qui se place idéalement sur le texte.
Des cases qui touchent, un découpage aéré, des respirations d’une grande douceur, tout est fait pour emmener plaisamment le lecteur sans le heurter.
Lorsque le propos se fait plus rude, plus difficile, le chapitre se clôt et un petit interlude vient redonner un peu de fouet au lecteur.
Un livre brillant qui montre que l’on peut traiter de sujets grave sans pathos mais ça, c’est le signe évident du talent et de l’intelligence.
Ce n’est pas donné à tout le monde, alors ne passez pas à côté.
mercredi 11 novembre 2009
Astrapi n° 642
Une image extraite du périodique Astrapi n° 642.
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mardi 10 novembre 2009
Astrapi n° 616
Une image extraite du périodique Astrapi n° 616.
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lundi 9 novembre 2009
Astrapi n° 699
Une image extraite du périodique Astrapi n° 699.
Rubrique Truc à savoir page 32.
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dimanche 8 novembre 2009
Astrapi n° 699
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samedi 7 novembre 2009
Astrapi n° 634
Une image extraite du périodique Astrapi n° 634.
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vendredi 6 novembre 2009
Astrapi n° 634
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