lundi 14 septembre 2009

Le squelette des pieds à la tête dans Astrapi n°625

Le squelette des pieds à la tête.Publié dans le magazine Astrapi n° 625 du 1er Octobre 2005, par les éditions Bayard jeunesse.
Reportage de 9 pages.
Les textes sont de Bruno Muscat.
Les illustrations sont d'Emile Bravo.
Ce journal s'adresse aux 7-11ans.

Un petit voyage du côté du squelette humain, richement illustrés de façon humoristique par Emile Bravo.
On apprend notamment, que le squelette est composé de 206 os qu' il pèse environ un quart de notre poids.
Que nos os sont vivants et qu'ils se reconstituent quand ils sont abîmés,... Une véritable petite encyclopédie illustrée pour les tout petits..

Les illustrations de cet article sont la propriété d'Astrapi et Bayard jeunesse.

dimanche 13 septembre 2009

La seconde guerre mondiale dans Astrapi n°617

La seconde guerre mondiale racontée par 4 enfants de pays différents.Publié dans le magazine Astrapi n° 617 du 1er Mai 2005, par les éditions Bayard jeunesse.
Reportage de 13 pages.
Les textes sont de Bruno Muscat et Gwénaëlle Boulet.
Les illustrations sont d'Emile Bravo.
Ce journal s'adresse aux 7_11ans.

L'histoire de quatre enfants, (Lucy l'anglaise, Heidi l'allemande, André le Français et Jiro le Japonais), qui avaient dix ans pendant la dernière guerre mondiale (39/45).

La présentation originale, sous forme de journal intime, avec des photos d'époques, entrecoupées d'illustrations d'Emile bravo, retrace les grandes dates de cette guerre.
Avec une conclusion en forme de bilan sur les atrocités de cette guerre.
Un exposé s'adressant à des enfants de 7 à 11ans, clair et concis.

Les illustrations de cet article sont la propriété d'Astrapi et Bayard jeunesse.









samedi 12 septembre 2009

Ma maman est en Amérique porté à l’écran...

La société de production Label Anim s’attaque au long métrage. Ils ont acquis les droits de la BD « Ma Maman est en Amérique elle a rencontré Buffalo Bill ». Cette société de production dirigée par Thibaut Chatel et Guillaume Galliot va développer son premier long métrage. Le projet d’adaptation est en cours d’écriture avec l’auteur Jean Regnaud. Le budget prévisionnel  va être inférieur à 5M€ selon Label Anim.
L’objectif va être de présenter le projet au prochain Cartoon Movie qui aura lieu entre le 3 et le 5 Mars 2010 à Lyon.

Le site de Label Anim


 

vendredi 11 septembre 2009

Sortie d'un coffret Spirou... chez Dupuis le 13 novembre 2009. (1)

Les éditions Dupuis vont sortir un coffret le 13 novembre 2009.
Il reprend "Le Journal d'un Ingénu" (album classique) ainsi que l'album de crayonnés avec dessin de couverture inédit.
Prix de vente public annoncé: 35€. Tirage limité.
Merci à Nicolas, de la librairie
MultiBD.com


 

Sortie d'un coffret Spirou... chez Dupuis le 13 novembre 2009. (2)

 
Merci aux éditions Dupuis pour l'original de ce coffret et la couverture du crayonné.

mercredi 9 septembre 2009

Oscar le Hibou en entretien avec Emile BRAVO

Entretien par Sarah le 14 janvier 2009
Pour lire l'article connectez vous sur le site Oscar le Hibou
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Prix RTL de la BD, Prix tam tam à Montreuil, 19ème Prix des libraires BD, Prix des essentiels à Angoulême…
A 34 ans Emile Bravo vient de rafler pour 2008 une partie des récompenses les plus prestigieuses du Neuvième Art.
Cet auteur parisien a su remettre au goût du jour une certaine écriture de la bande dessinée et du livre jeunesse, notamment avec de jeunes héros comme dans C’était la guerre mondiale ou Les épatantes aventures de Jules.
Son style ? Il se rapproche de la ligne claire comme Hergé ou Yves Chaland, tout en renouvelant le genre avec l’influence d’auteurs de la « nouvelle vague ». Il travaillera d’ailleurs dans l’atelier Nawak à Paris, puis fera partie des fondateurs de l’atelier des Vosges, en compagnie d’un  Sfar, Blain, Guibert, Trondheim et autre David B.
Emile Bravo vous touche avec l’histoire de son ami Jean Regnaud dans Ma maman est en Amérique, il vous fait rire en imaginant un jeune Spirou tel qu’on ne le connaissait pas dans Le journal d’un ingénu, et surtout il vous replonge avec plaisir et insouciance dans les petits problèmes de l’enfance.
Entretien avec un auteur qui a trouvé sa propre écriture, celle du dessin …


Sarah : Au départ dans la publicité, comment es-tu venu à la bande dessinée ?
Emile Bravo : En fait j’ai toujours eu envie et j’ai toujours fait de la bande dessinée. Au départ c’était en dilettante, avec Jean Regnaud, et l’illustration me servait de gagne-pain, notamment dans les revues et publicités.
Même si c’est un monde que l’on ne connaît pas bien, l’illustration me permettait de bien gagner ma vie. Le récit graphique (bande dessinée) est différent de l’illustration, surtout parce qu’il est plus diversifié, malgré les fortes connotations qu’on peut lui donner. Aujourd’hui, j’ai beaucoup moins de temps à consacrer à l’illustration, et puis il faut constamment se renouveler. Avec la publicité, il est difficile d’avoir un univers à soi, surtout par le billet des commandes. C’est pour ces raisons que je souhaitais développer une œuvre plus narrative, avec mon propre univers.


Tu étais dans l’atelier Nawak, déplacé ensuite place des Vosges, et aujourd’hui tu es à la Piscine.
Pourquoi ce choix de travailler avec d’autres auteurs, peux-tu en parler ?

Je préfère travailler avec des auteurs et copains, il y a une plus grande émulation. On s’est tous retrouvé dans l’atelier Nawak puis place des Vosges, j’étais un des seuls à travailler plus pour la jeunesse. Et puis on a tous débuté ensemble : Joann Sfar faisait son premier « patte de mouche » à l’Association et Christophe Blain était sur son Carnet d’un matelot. On pensait qu’il y avait quelque chose d’autre à faire dans le milieu de la bande dessinée, et on voulait le faire…
Aujourd’hui, je suis à La Piscine en compagnie de Marc Boutavant, Delphine Chedru, Christian Aubrun, Manu Boisteau ou encore Nine Antico.


Quelle technique utilises-tu pour le dessin et la couleur de tes planches et récits pour la jeunesse ?
Je me sers plutôt du feutre-pinceau, et le grain apparaît avec cette technique et un papier épais. En ce qui concerne la couleur, c’est par ordinateur ! Le public en bande dessinée reste généralement bloqué par certains codes graphiques. Je joue avec les couleurs, avec des teintes différentes, plus rétro comme pour Ma Maman est en Amérique.
Tu étais présent cette année lors des « Rencontres Chaland » à Nérac. Yves Chaland un des auteurs de la ligne claire… On ressent beaucoup l’influence de ce style graphique dans ton travail. Peux-tu nous expliquer pourquoi ?
Pour moi, la ligne claire n’est pas vraiment un style graphique mais plutôt une forme de narration. Je souhaite avant tout mettre le dessin au service de l’histoire. C’est un code graphique qui va à l’essentiel, avec un dessin plus lisible.
Je cherche à la manière de l’écriture manuscrite d’être le plus lisible, le plus clair dans mes propos. J’ai envie d’attirer un public qui n’est pas que celui de la bande dessinée. Je trouve que c’est un monde assez « ghettoisé », car les lecteurs sont trop habitués à certains codes graphiques et narratifs. Je ne cherche pas ces codes, je veux servir avant tout mon récit, avant de mettre montrer mon travail de dessinateur.


D’ailleurs, Les épatantes aventures de Jules ont été rééditées avec de nouvelles couvertures. Le Spirou se démarque aussi des précédents titres de la collection. Des couvertures qui ne fourmillent plus de détails, comme on le voit souvent en bande dessinée, mais vont à l’essentiel.
C’était une volonté de ta part ?

Oui, c’était ma volonté, et toujours dans la même idée de rendre les choses plus claires. En littérature, on ne voit pas apparaître un chapitre entier sur une couverture.Alors pourquoi tout dévoiler sur une couverture de bande dessinée ? Je préfère traduire en gros, aller au plus simple. Pour Spirou, le drapeau belge fait partie du texte, il est plus significatif qu’un décors très fignolé. C’est l’idée que je me fait de l’ écrivain graphique. Une avalanche de dessin ne serait plus au service de l’histoire, et je souhaite avant tout raconter quelque chose.
Et justement, Ma maman est en Amérique traite avec justesse et tendresse de l’absence d’une maman, une histoire vécue par le scénariste … Ton dessin semble même plus simplifié pour mieux servir le récit. Comment avez-vous travaillé avec Jean Regnaud ?
Le texte est en effet très fort, et je voulais me faire discret, me mettre au service de l’auteur pour faire passer toutes ses émotions. Nous avons souvent travaillé ensemble et il avait une vraie vision graphique de l’ensemble. Il notifiait les dialogues et je mettais en scène. Mon but était de dessiner les émotions, les attitudes et expressions. C’était un vrai dialogue joué et dessiné.

Quels sont les auteurs et ouvrages qui t’ont le plus marqué, le plus influencé ?
Enfant, je lisais les classiques. Je baignais dans l’univers de René Goscinny, Hergé, Peyo ou encore Morris.
Adolescent, j’ai découvert Hugo Pratt avec les aventures de Corto Maltese, et puis un jour je suis tombé sur Maus de Art Spiegelman. J’admire beaucoup son travail, le fait de servir son récit dur et touchant sur la Shoah en réduisant son dessin au minimum. Il n’y a pas d’artifice, au profit de l’histoire et de la dureté du propos.
Et puis j’aime le travail des copains : que ce soit Emmanuel Guibert, Riad Satouf qui traite bien l’adolescence, ou encore Marc Boutavant… 

Tu t’amuses à détourner les contes classiques avec ta série des 7 ours nains. Que penses-tu du tour de force du Pinocchio de Winshluss en matière de détournement ?
C’est un auteur fantastique ! Il a mélangé le conte classique avec notre monde cynique. Il fait partie, selon moi, de ses rares auteurs qui se servent du dessin pour dire beaucoup de chose. D’ailleurs, pourquoi tant de gens regrettent les premiers Asterix ? On réalise alors toute l’importance narrative qu’apportait Goscinny.
En parlant de classiques, pourquoi t’es-tu éloigné des aventures adultes de Spirou ? L’éditeur a-t-il posé des conditions ?
Non, j’étais libre, les éditions Dupuis mon contacté et on m’a laissé carte blanche. L’idée m’est venue des questions que je me posais gamin, comme par exemple comment Spirou et Fantasio se sont-ils rencontrés ?
Dans Les Aventures de Tintin on apprenait comment s’était créé le lien entre chaque personnages. J’avais envie de répondre à ces questions. J’essais aussi de faire des histoires que j’aurais aimé lire étant petit.
Et puis, je ne voulais pas que Spirou m’amène dans son univers, je souhaitais l’amener dans le mien, afin de me l’approprier, et de raconter ce que je voulais. Du coup, cela à amené beaucoup de personne à lire Jules. Finalement, ces deux héros sont très proches, même si l’un parle de l’Histoire et l’autre des sciences.

 

Mais ce Fantasio est assez douteux au début de l’histoire …
Oui, mais seulement aux regard des adultes ! J’aime beaucoup jouer avec le lecteur, le fourvoyer, surtout avec les a priori que l’on peut avoir. Finalement, ce Fantasio n’a rien de pervers, et l’enfant ne porte pas le même regard sur cet inconnu en imperméable. Contrairement à l’adulte !
De la même manière, je me suis amusé à mettre en scène le lecteur lors de la scène dans la barque. Spirou va embrasser la jeune fille, quand soudain elle pense qu’un voyeur les regarde. Ce voyeur en question : c’est lecteur, car les deux personnages nous regarde !
 

C’était la guerre mondiale et Le journal d’un ingénu traitent de la seconde guerre mondiale. On retrouve dans ces deux livres des enfants de différentes nationalités qui « jouent » une guerre à leur échelle, pourquoi t’intéresses-tu à ce regard ?
L’humanité est immature et cela s’exprime dans l’agressivité dès le plus jeune âge. Pour moi c’est une manière de responsabiliser les gens, et cela dès l’enfance. Ces bagarres montrent de manière ludique et pédagogique ce que nous avons pu faire d’horrible. 

As-tu fait des interventions en classe ou suscité des réactions de la part de jeunes lecteurs, lors des salons ?
Oui, j’aime rencontrer les classes, j’ai eu toutes sortes de réactions. Mais aujourd’hui j’en fait moins, par manque de temps…
 

Jules, Jean, un Spirou adolescent… tu aimes raconter des histoires autour d’enfants, des quêtes initiatiques… y a-t-il une raison ?
Au départ le média de la bande dessinée a été créé pour l’enfance. C’est mon moyen d’expression. Etre adulte c’est aussi renouer avec son enfance. Avec des titres comme Maus ou Persepolis, l’enfant peut s’y retrouver. On peut traiter d’un sujet difficile tout en le rendant très accessible, ce qu’à fait Marjane Satrapi. Il faut éveiller l’enfant à l’image, et la part pédagogique et didactique peut aussi passer par l’humour.
 

Et tous ces prix obtenus cette année, alors ça fait quoi ?
C’est vrai, je ne renie pas ces prix et c’est très encourageant. La bande dessinée destinée à la jeunesse est un milieu tellement dévalorisé, cela me fait plaisir d’y apporter quelque chose. Le Neuvième Art est un milieu qui se cherche encore aujourd’hui et qui pense obtenir ses lettres de noblesse avec des récits uniquement pour adultes. Personnellement je ne pense pas qu’il faille mettre de côté notre âme d’enfant. 

Donc encore beaucoup de travail en perspective. Et quels sont tes projets ?
Je viens de finir un troisième conte détourné sur mes 7 ours nains, au Seuil. En ce moment, je suis sur un nouveau tome des épatantes aventures de Jules. Et je prévois un autre Spirou, car le premier s’arrêtait au début de la guerre. J’aime bien l’Histoire et l’expliquer avec un peu d’humour pour la rendre plus accessible et pédagogique. Une grande clarté dans mes propos et toujours le dessin au service du récit !
 
Un grand merci Emile Bravo et bonne continuation !

Spirou chez fariboles...

Superbe statuette chez Fariboles

"On s'en doutait, mais on n'en avait jamais eu la preuve : Spirou a bien été groom à l'hôtel Moustique ! Comme beaucoup d'entre vous j'ai été ému par cette superbe aventure imaginée par Émile Bravo. Je n'ai donc pas pu m'empêcher de le traduire en trois dimensions. Tout m'a semblé nouveau dans cette histoire et, comme pour Pinocchio qui devient un jour un vrai petit garçon, j'ai eu l'impression que Bravo donnait enfin une personnalité humaine, touchante et vraie au groom le plus célèbre de la bande dessinée. Alors voilà, je l'ai voulu fièrement campé sur ses jambes, facétieux et plein de complicité avec son écureuil fétiche. Je me suis dit que ça devait être vraiment marrant pour un petit garçon de cacher son animal favori sous son calot !"

Spirou Bravo
Ref : SPIB
Tirage : 500 ex. Accompagné d'un certificat de numérotation.
Le site de Fariboles

Fonds d'écrans offerts par les Editions Dargaud.

Ces 3 fonds d'écrans et bien d'autres sont offerts par les éditions Dargaud
Cliquez sur l'image pour les télécharger




mardi 8 septembre 2009

Tirages de Tête du Journal d'un Ingenu chez Multi BD.com

Il reste encore quelques exemplaires du "Spirou le journal d'un Ingenu" en vente chez nos voisins, MultiBD à Bruxelles...
Superbe ouvrage.
Cet ouvrage reprend sous une couverture inédite l'intégralité des planches en noir et blanc de ce magnifique album qui fut notre Album de l'année 2008
et se vit récompenser d'un Prix Essentiel au dernier Festival d'Angoulême. Ce tirage de tête reprend également un mini récit paru dans le quotidien Le Soir et dans le magazine Spirou spécial 70 ans, cinq pages de croquis d’Émile Bravo, un ex-libris sérigraphié numéroté et signé (voir photo jointe), ainsi que 11 dessins en hommage aux différents auteurs de Spirou : Rob-Vel, Jijé, Franquin, Fournier, Chaland, Nic, Tome & Janry, Munuera, Yoann, Tarrin et Schwartz.
Le tirage est de 440 exemplaires numérotés et signés.
Son prix de vente est de 129 €.
Pour toute commande, veuillez contacter via l'adresse e-mail:
info@multibd.com

dimanche 6 septembre 2009

Emile Bravo à Graines de critiques, le 22 avril 2009 à Toulouse

Entretien retranscrit par Murièle pour Graines de critiques.

Salle comble à Ombres Blanches le 22 avril dernier. Les graines de critiques s'étaient déplacés en nombre pour voir Monsieur Bravo.
Émile Bravo est un grand timide (dixit), donc comme les vrais grands timides, il a beaucoup parlé !
Et l'on a appris :
Que tout petit, son père lui racontait des histoires, et qu'il voulait faire pareil, mais comme il ne savait ni lire ni écrire, il les dessinait...
Qu'il a commencé à dessiner professionnellement à partir de l'âge de 25 ans.

Qu'il y a un aspect laborieux dans la BD, et qu'il dessine vite pour éviter un peu ce côté pénible.

Que la BD, c'est avant tout des codes graphiques. Émile Bravo utilise ceux d'Hergé et de Benjamin Rabier avant lui. Mais s'il n'a rien à dire, il ne dessine pas.

Que le dessin est pour lui une écriture évidente et universelle.

Que le dessin, c'est de l'art... mais que de vrais dessinateurs dans ce métier sont rares : Blutch, Blain, Guibert, Sfar sont des artistes...

Que Ma maman est en Amérique est l'histoire vraie de Jean Regnaud, qui a perdu sa mère à l'âge de six ans.

Qu'Emile Bravo a bien failli ne pas accepter le projet , car connaissant pas mal des personnes de l'histoire (Jean Regnaud est un très bon ami à lui), mettre ses propres images lui semblait délicat...

Que ce choix d'images épurées était indispensable pour éviter de tomber dans le pathos. Emile Bravo a souhaité au maximum s'effacer, pour que la force du récit passe. Et cela lui a été d'autant plus facile que Jean Régnaud a une écriture graphique.

Si vous souhaitez lire la suite de l'entretien qu'a eu Emile Bravo avec son assemblée, allez visiter  le site Blog à part de la bibliothèque de toulouse