Dessinée
Dans un style ligne claire, cette série se destine aux Jeunes ... et
moins jeunes. Elle mêle
aventure, SF et humour burlesque. Doux rêveur de l'adolescent, fan
de Star Wars et du jeu vidéo Starfighter, Jules Doit faire face à des
parents et surtout à archaïques Une terreur de Petit
Frère. Heureusement pour lui, ses aventures épatantes le propulsent
bien loin d'eux et embarquent le lecteur Dans un questionnement amusé et
réfléchi sur les sciences.
On ne
rigole pas Dans École catholique une! Pour Séché Avoir un cours de gym,
Jules et son copain Joris Sont Envoyés en Bretagne faire
un Stage intensif de voile AFIN de les REMETTRE Dans le droit
chemin. Jules est plutôt content de S'éloigner du berceau familial: Son
frère l'énerve toujours autant et ses parents n'arrêtent pas
de se disputer. D'ailleurs Père fils est-il vraiment son père? ...
Cinquième
épisode très dense pour Jules: Entre Une partie de chasse
catastrophique, Une expédition en
mer désastreuse et un sauvetage extra-terrestre, le pétillant garçon
s'interroge, et nous avec, sur la génétique et sur les religions
diverses.
Pour lire la suite c'est sur ActuaBD
11 06 2006 par Laurent Boileau
lundi 24 août 2009
dimanche 23 août 2009
C'était la guerre mondiale sur.... Ricochet-jeunes.org
Les
éditions Bréal ont lancé, en 2003, leur collection Bréal jeunesse.
Cette collection est avant tout
le fruit d'une collaboration, entre Joann Sfar, dessinateur et
scénariste de bandes dessinées et les éditions Bréal qui poursuivent la
diversification de leur production éditoriale. Il s'agit de
livres qui se situent entre l'album, la bd et le livre pour enfant.
Les 15 premiers titres de la collection sont dès à présent disponibles
en librairie. Pas de nouvelle sortie prévue pour
2005.
Venez visiter le site de Ricochet-jeunes.org
L'avis de Ricochet
Yoland, un jeune écolier a assisté dans sa vie à la plus grosse bagarre du siècle et il nous la raconte. Et c'est vrai que dans ce roman, ça cogne et que les coups volent: une baigne par-ci, des raclées par-là, des coups de bâton et de batte de base-ball, des insultes, des intimidations, des coquards, une vraie bagarre entre gamins où les plus forts s'en prennent aux plus maigres! Il faut dire aussi que le directeur n'était pas là et puis que la maîtresse n'a pas d'autorité aussi. Belle escalade de violence, bien racontée et illustrée avec talent, avec une fin qui nous apprend à nous en passer!Venez visiter le site de Ricochet-jeunes.org
samedi 22 août 2009
Ivoire sur.... Bulled'air.com...
Cet
album, réédition d'un volume de la célèbre collection Atomium de Magic
Strip (allez faire un tour sur
ce site si vous ne connaissez pas http://perso.orange.fr/f.sirven/),
ne peut passer inaperçu, d'autant plus quand son nouvel éditeur est la
pastèque et qu'il nous gratifie d'une nouvelle couverture
et d'une qualité d'édition meilleure que la première (quelle
magnifique bichromie nous ont-ils refaits !). Le pari de la Pastèque est
réussi même si on peut regretter le célèbre dos toilé de la
première édition, mais là je sombre trop dans la nostalgie.
Puisque l'occasion nous en est donnée, parlons un peu de cet album. Peut être vous rappelez vous du 4eme plat de l'édition originale ? non ? Un texte (qui faisait le charme de la collection atomium) était la première étape de la lecture. Là il s'agissait d'un extrait du gouverneur Sir Stevenson : « Si l'homme est homme et si la femme est femme c'est parce que l'éléphant est éléphant », une bonne partie des ingrédients de cet album y étaient résumés dans cette magnifique et hilarante phrase !
Dans cet album, Bravo et Regnaud allaient s'attaquer aux albums rétros des aventures coloniales, tous les ingrédients y étaient : les explorateurs, le gouverneur, les jolies jeunes femmes, les trafics en tout genre, et un zeste de racisme. A l'exemple de Chaland quelques années plus tôt dans le cimetière des éléphants, Bravo et Regnaud nous emmenaient sur les traces d'un trafic d'opium et d'ivoire.
Pour lire la suite venez visiter Bulled'Air.com
Puisque l'occasion nous en est donnée, parlons un peu de cet album. Peut être vous rappelez vous du 4eme plat de l'édition originale ? non ? Un texte (qui faisait le charme de la collection atomium) était la première étape de la lecture. Là il s'agissait d'un extrait du gouverneur Sir Stevenson : « Si l'homme est homme et si la femme est femme c'est parce que l'éléphant est éléphant », une bonne partie des ingrédients de cet album y étaient résumés dans cette magnifique et hilarante phrase !
Dans cet album, Bravo et Regnaud allaient s'attaquer aux albums rétros des aventures coloniales, tous les ingrédients y étaient : les explorateurs, le gouverneur, les jolies jeunes femmes, les trafics en tout genre, et un zeste de racisme. A l'exemple de Chaland quelques années plus tôt dans le cimetière des éléphants, Bravo et Regnaud nous emmenaient sur les traces d'un trafic d'opium et d'ivoire.
Pour lire la suite venez visiter Bulled'Air.com
Les véritables aventures d'Aleksis Strogonov - Tamo sur CoinBD.com
Résumé de l'album : Un pays d'Europe centrale. Quelque part dans les Balkans.
Comme souvent, il y a des rivalités pour le pouvoir et des courants parallèles qui se déchirent ou se rejoignent.
Après son passage à Berlin, Aleksis Strogonov arrive en train dans ces nouveaux territoires. Un attentat survient, dans lequel est tué le voyageur avec lequel il partageait son compartiment: un certain Rado Ranic, chef du Silolm.
Celui-ci lui confie la responsabilité de sa fille, et avec elle, Aleksis devra traverser plusieurs épreuves et se faufiler entre les contradictions des pseudo-leaders libérateurs du pays, dont la mère de la belle enfant.
Si vous souhaitez lire la suite, visitez le site CoinBD.com
Chronique par Pierrizan 06 01 2006
Comme souvent, il y a des rivalités pour le pouvoir et des courants parallèles qui se déchirent ou se rejoignent.
Après son passage à Berlin, Aleksis Strogonov arrive en train dans ces nouveaux territoires. Un attentat survient, dans lequel est tué le voyageur avec lequel il partageait son compartiment: un certain Rado Ranic, chef du Silolm.
Celui-ci lui confie la responsabilité de sa fille, et avec elle, Aleksis devra traverser plusieurs épreuves et se faufiler entre les contradictions des pseudo-leaders libérateurs du pays, dont la mère de la belle enfant.
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Chronique par Pierrizan 06 01 2006
vendredi 21 août 2009
Ma maman sur... clin d'oeil et bande dessinées
Je
suis tellement deçu par les bandes dessinées !! Laurent en est arrivé à
en faire ma marque de
fabrique : le déçu, le ronchon. Mais voila : Bravo ne fait que des
BD intelligentes, et Régnaud, auteur d'une seule série (avec Bravo)
plein d'humour, un peu pince sans rire, un peu à
retardement, un peu l'air de rien...
Le ton de la BD est proche de celui du petit Nicolas.
Le narrateur est un enfant comme vous et moi l'étions. Avec ses
angoisses, ses petits plaisirs, les trucs qu'on n'arrive pas à dire,
des trucs durs qu'on mélange avec d'autres moins, pour arriver à les
vaincre...
Le titre raconte un peu l'histoire. Maman est en voyage : on sait qu'on va pleurer !
A suivre la suite sur Clin d'oeil et bande dessinées
Vendredi 8 juin 2007
A suivre la suite sur Clin d'oeil et bande dessinées
Vendredi 8 juin 2007
Les véritables aventures d'Aleksis Strogonov - Kino sur CoinBD.com
Résumé de l'album : A
peine remis de ses événements russes, voici le bel Aleksis en train. Il
roule vers Berlin, où il arrive accompagné d'un ami allemand: Dieter.
Ce
dernier, bien roublard, aide Aleksis à trouver du travail grâce à
ses petites magouilles. Ils sont tous deux employés dans un studio de
cinéma où ils jouent les "hommes à tout faire".
Dieter et Aleksis logent chez Ulf, cousin de Dieter, dont les fréquentations ne sont pas très recommandables. Ulf est en effet membre des chemises prunes, groupuscule d'extrême droite qui préfigure la montée d'un mouvement nationaliste allemand ...
Chronique de l'album : Les personnages du livres sont tous différents du 1er tome, sauf notre héros, ce cher Aleksis (qui lui semble encore un peu désabusé d'avoir perdu tragiquement son frère).
Le lieu et le thème ont aussi changé: Berlin au lieu de la Russie; et le cinéma et les chemises prunes, nazis avant l'heure, extrémistes de droite, à la place des luttes révolutionnaires russes.
Pourtant, les auteurs réussissent avec cohérence le passage entre les deux histoires, entre les deux tomes (ce qui ne s'avérait pas évident au départ, passer de la révolution russe de 1917 à la montée du fascisme en Allemagne dans les années 20 promettait une belle gymnastique).
C'est le parcours d'Aleksis qui permet tout ça, c'est lui le fil, le lien. Il reste toujours aussi subtil, sentant les choses avant les autres, et s'il se trouve des compagnons pas franchement recommandables, c'est bien malgré lui.
Chaque changement de sa vie, on sent qu'il lui faut du temps pour l'assimiler, pour se forger sa propre opinion. Il est un peu passif par instants, mais sait réagir avant qu'il ne soit trop tard (ouf !)...Si vous souhaitez lire la suite de cette chronique allez visiter le site CoinBD.Com
Chronique de Pierrizan 01 11 2005
Dieter et Aleksis logent chez Ulf, cousin de Dieter, dont les fréquentations ne sont pas très recommandables. Ulf est en effet membre des chemises prunes, groupuscule d'extrême droite qui préfigure la montée d'un mouvement nationaliste allemand ...
Chronique de l'album : Les personnages du livres sont tous différents du 1er tome, sauf notre héros, ce cher Aleksis (qui lui semble encore un peu désabusé d'avoir perdu tragiquement son frère).
Le lieu et le thème ont aussi changé: Berlin au lieu de la Russie; et le cinéma et les chemises prunes, nazis avant l'heure, extrémistes de droite, à la place des luttes révolutionnaires russes.
Pourtant, les auteurs réussissent avec cohérence le passage entre les deux histoires, entre les deux tomes (ce qui ne s'avérait pas évident au départ, passer de la révolution russe de 1917 à la montée du fascisme en Allemagne dans les années 20 promettait une belle gymnastique).
C'est le parcours d'Aleksis qui permet tout ça, c'est lui le fil, le lien. Il reste toujours aussi subtil, sentant les choses avant les autres, et s'il se trouve des compagnons pas franchement recommandables, c'est bien malgré lui.
Chaque changement de sa vie, on sent qu'il lui faut du temps pour l'assimiler, pour se forger sa propre opinion. Il est un peu passif par instants, mais sait réagir avant qu'il ne soit trop tard (ouf !)...Si vous souhaitez lire la suite de cette chronique allez visiter le site CoinBD.Com
Chronique de Pierrizan 01 11 2005
Spirou chez les étains de Virginie... 2
- Exclusivités de Boulevard des Bulles
- Sculpteur : Les Etains de Virginie
- Matière : Etain
- 20 exemplaires numérotés et signés
- Taille : 12cm
-
Prix : Les Contacter
Vous pouvez la commander sur le site de Boulevard des bulles
jeudi 20 août 2009
Portrait sur le JDD.fr du 31/01/2009
"Les éditions Dupuis m'ont contacté. J'avais une totale carte blanche, aucune charte graphique imposée. J'avais lu Spirou, je suis un grand fan de Franquin, j'ai donc accepté". A entendre, Emile Bravo, l'auteur du magnifique Journal d'un ingénu, dans lequel il invente une jeunesse au célèbre groom, tout paraît évident, simple et fluide. "La
seule solution, c'était de faire l'avant-Franquin, pour ne pas le
trahir, de répondre aux questions que l'on se pose enfant. Comment un
groom devient aventure? Pourquoi garde-t-il son costume? Comment est née
son amitié avec Fantasio? Je suis cartésien et, gamin, il fallait que
tout s'explique. Bon, Milou qui parle, c'est un chien, je peux
comprendre. Un rongeur comme Spip l'écureuil, en revanche, je ne savais
pas d'où venait cette conscience?"
Le début de
la Seconde guerre mondiale était un terrain propice pour donner les
clés à la création d'un personnage devenu mythique. Le sujet passionne
Emile Bravo, qui avait déjà abordé la période dans C'était la Guerre Mondiale,
aux éditions Bréal. Mêmes les références à Tintin, clins d'?il
savoureux dans l'album, s'inscrivent dans la logique interne du récit. "Pour
moi, Spirou est réel, Tintin est un personnage de bande-dessinée. Comme
il est orphelin, il s'identifie au héros de ses lectures, jusqu'à
prendre ses vêtements inconsciemment". La pirouette finale est,
quant à elle, une double métaphore sur l'ouverture au monde, thème qui
colle aux histoires d'Emile Bravo.
"La bande-dessinée est une calligraphie"
Après
le succès critique et public rencontré par cette première immersion
dans l'univers de Spirou, stoppée à l'orée du second conflit mondial,
Bravo le pédagogue ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il
ambitionne désormais de faire traverser la plus sombre tragédie du XXe
siècle à ses héros. "C'est une période qui m'intéresse beaucoup, mon
héros a pris conscience, maintenant il doit agir. On n'a pas tous été
résistant sous l'Occupation, on avait peur. C'est intéressant de montrer
ça à des enfants. C'est une comédie dramatique, rien de tel que pour
montrer des idées", explique-t-il. Il a un atout dans sa manche, le personnage de Fantasio, un "Zazou excentrique",
sous le trait de Franquin, qui se permet tout et n'importe quoi.
Jamais, en revanche, il ne reprendra le fil d'une série, par respect
pour les auteurs du passé. Adepte de la ligne claire, Emile Bravo adapte
l'adage d'Alfred Hitchcock à la bande-dessinée. "Ce qui est important, c'est l'histoire", soutient-t-il. "La
bande-dessinée est une calligraphie. Il est important que le dessin
reste lisible pour ne pas nuire à la compréhension. Plus les codes sont
simples, plus ils sont compréhensibles."
Pour
lui, il ne doit pas y avoir de frontières, de séparation marquée entre
la littérature enfantine et celle destinée aux adultes. "Lire une BD
peut être une expérience partagée, avec l'enfant sur les genoux de son
père. Le dessin est une écriture universelle, on n'a presque pas besoin
de savoir lire les bulles", explique un auteur révolté par la
tendance actuelle des produits standardisés pour ados attardés. Et Emile
Bravo de citer deux ?uvres qui ont justement réussi à concilier une
forme accessible à un vrai fond, Maus d'Art Spiegelman, sur la Shoah, et Persepolis
de Marjane Satrapi, récit sur la dictature iranienne qui touche aussi
bien les enfants que les parents. Il aurait pu facilement ajouter son Journal d'un Ingénu,
une aventure de Spirou qui évoque la montée du nazisme en Europe, sans
jamais oublier le plaisir de la lecture. Du grand art et un seul mot.
Bravo.
Spirou: Le Journal d'un ingénu d'Emile Bravo, Dupuis
Rédaction JDD Samedi 31 Janvier 2009
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