Pas de prix, pour le petit Jules cette année à Angoulême...
L'album lauréat du Fauve Jeunesse est: Zombillénium Tome 2: Ressources humaines, d'Arthur de Pins (Editions
Dupuis)
Et hier au soir, Eva Joly, a décerné le prix Tournesol de la BD "la plus écolo" à l'album "Tchernobyl la
zone", un ouvrage de Natacha Bustos et Francisco Sanchez, aux éditions Des Ronds dans l'O.
samedi 28 janvier 2012
Hommage à Philippe Coudray et à son ours Barnabé...
Article diffusé dans le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI
"L’attachant personnage créé par Philippe Coudray est cette année l’une des vedettes de la programmation jeunesse du festival d'Angoulême.
En janvier 2011, lors de la 38e édition du Festival, le Prix des Écoles d’Angoulême récompensait un personnage discret de l’édition jeunesse : L’Ours Barnabé, distingué pour le premier volume de l’intégrale de ses aventures. Aussi discret sans doute que son créateur Philippe Coudray, et pourtant fort bien connu des enfants des écoles, où on étudie souvent cet attachant personnage, l’ours Barnabé questionne le monde avec un mélange de candeur et de sagesse qui n’appartient qu’à lui, sans jamais rien perdre de son goût pour le jeu et de sa capacité d’émerveillement.
Né à l’origine dans les pages d’une revue pour enfants aujourd’hui disparue (Philippe Coudray fréquente de longue date l’édition jeunesse et ses périodiques, comme Tintin, Fripounet, Perlin ou Capsule cosmique, entre autres), puis publié pour la première fois en album en 1989 par les éditions Hachette, L’Ours Barnabé a suivi un parcours éditorial à rebondissements. Reprises un temps par les éditions Hélyode en Belgique (époque à laquelle la série décroche sa première récompense importante, le Prix RTL Jeunesse 1992, pour son tome 3), les aventures de Barnabé rejoignent ensuite les éditions Mango, qui en publieront onze volumes. En 2011, c’est finalement La Boîte à Bulles qui reprend la série, en publiant à la fois de nouveaux recueils et des intégrales reprenant les anciens titres, à raison de quatre volumes par tome.
Toujours drôles, dans un registre souriant et très personnel frôlant parfois l’absurde ou la folie douce, les histoires de L’Ours Barnabé accrochent aisément le jeune public : humanistes et le plus souvent déclinées sous la forme de gags en une planche, privilégiant l’humour visuel. « Il n’a pas de référence culturelle particulière, dit à propos de L’Ours Barnabé son créateur sur son site internet, il se veut universel. Il n’est pas du pur comique mais se veut chargé d’un sens, d’une touche de poésie et de philosophie. »
C’est ce subtil et surprenant personnage que le Festival met à l’honneur cette année, à l’intention notamment des plus jeunes visiteurs. Interactive, ludique et pédagogique, l’exposition qui lui est consacrée dans les locaux du musée du Papier a choisi de croiser les disciplines et les univers afin de montrer comment, grâce à Barnabé, le 9e art dialogue avec les sciences, la philosophie, la peinture et la nature.
Dans une ambiance bucolique et champêtre, les enfants (mais aussi leurs parents) pourront à la fois admirer le travail de l’auteur à travers une sélection de planches et de dessins originaux, mais aussi participer à des ateliers scientifiques, à des dégustations de pommes ou encore s’arrêter au pôle multimédia pour jouer et apprendre avec l’ours Barnabé. Pour la circonstance, ce plantigrade unique et irremplaçable s’animera grâce aux étudiants de l’EMCA (École des métiers du cinéma d’animation, un établissement lui aussi implanté à Angoulême), manière de rappeler que si L’Ours Barnabé est un complice rêvé pour les jeunes lecteurs, il sait aussi séduire les plus grands.
Une fois le Festival achevé, l’exposition sera prolongée d’une semaine, afin de permettre aux élèves des écoles d’Angoulême et des communes du Grand Angoulême de profiter un peu plus longtemps de ce héros aussi attachant qu’inclassable (les visites se feront sur réservation)."
Emile Bravo, à cette occasion, lui a rendu un superbe hommage en réalisant une rencontre haute en couleur entre l'Ours Barnabé et ses sept ours nains...
Merci à Romain Gallissot commissaire de l'expo Barnabé, pour le scan
Le site de Philippe Coudray: ICI
Merci Alan pour cette information
"L’attachant personnage créé par Philippe Coudray est cette année l’une des vedettes de la programmation jeunesse du festival d'Angoulême.
En janvier 2011, lors de la 38e édition du Festival, le Prix des Écoles d’Angoulême récompensait un personnage discret de l’édition jeunesse : L’Ours Barnabé, distingué pour le premier volume de l’intégrale de ses aventures. Aussi discret sans doute que son créateur Philippe Coudray, et pourtant fort bien connu des enfants des écoles, où on étudie souvent cet attachant personnage, l’ours Barnabé questionne le monde avec un mélange de candeur et de sagesse qui n’appartient qu’à lui, sans jamais rien perdre de son goût pour le jeu et de sa capacité d’émerveillement.
Né à l’origine dans les pages d’une revue pour enfants aujourd’hui disparue (Philippe Coudray fréquente de longue date l’édition jeunesse et ses périodiques, comme Tintin, Fripounet, Perlin ou Capsule cosmique, entre autres), puis publié pour la première fois en album en 1989 par les éditions Hachette, L’Ours Barnabé a suivi un parcours éditorial à rebondissements. Reprises un temps par les éditions Hélyode en Belgique (époque à laquelle la série décroche sa première récompense importante, le Prix RTL Jeunesse 1992, pour son tome 3), les aventures de Barnabé rejoignent ensuite les éditions Mango, qui en publieront onze volumes. En 2011, c’est finalement La Boîte à Bulles qui reprend la série, en publiant à la fois de nouveaux recueils et des intégrales reprenant les anciens titres, à raison de quatre volumes par tome.
Toujours drôles, dans un registre souriant et très personnel frôlant parfois l’absurde ou la folie douce, les histoires de L’Ours Barnabé accrochent aisément le jeune public : humanistes et le plus souvent déclinées sous la forme de gags en une planche, privilégiant l’humour visuel. « Il n’a pas de référence culturelle particulière, dit à propos de L’Ours Barnabé son créateur sur son site internet, il se veut universel. Il n’est pas du pur comique mais se veut chargé d’un sens, d’une touche de poésie et de philosophie. »
C’est ce subtil et surprenant personnage que le Festival met à l’honneur cette année, à l’intention notamment des plus jeunes visiteurs. Interactive, ludique et pédagogique, l’exposition qui lui est consacrée dans les locaux du musée du Papier a choisi de croiser les disciplines et les univers afin de montrer comment, grâce à Barnabé, le 9e art dialogue avec les sciences, la philosophie, la peinture et la nature.
Dans une ambiance bucolique et champêtre, les enfants (mais aussi leurs parents) pourront à la fois admirer le travail de l’auteur à travers une sélection de planches et de dessins originaux, mais aussi participer à des ateliers scientifiques, à des dégustations de pommes ou encore s’arrêter au pôle multimédia pour jouer et apprendre avec l’ours Barnabé. Pour la circonstance, ce plantigrade unique et irremplaçable s’animera grâce aux étudiants de l’EMCA (École des métiers du cinéma d’animation, un établissement lui aussi implanté à Angoulême), manière de rappeler que si L’Ours Barnabé est un complice rêvé pour les jeunes lecteurs, il sait aussi séduire les plus grands.
Une fois le Festival achevé, l’exposition sera prolongée d’une semaine, afin de permettre aux élèves des écoles d’Angoulême et des communes du Grand Angoulême de profiter un peu plus longtemps de ce héros aussi attachant qu’inclassable (les visites se feront sur réservation)."
Emile Bravo, à cette occasion, lui a rendu un superbe hommage en réalisant une rencontre haute en couleur entre l'Ours Barnabé et ses sept ours nains...
Merci à Romain Gallissot commissaire de l'expo Barnabé, pour le scan
Le site de Philippe Coudray: ICI
Merci Alan pour cette information
vendredi 27 janvier 2012
Emile Bravo au Festival d'Angoulême aujourd'hui vendredi 27 janvier.
Et mille bravos !
Angoulême le 27 janvier 2012
Article paru sur le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI
"Le créateur de Jules parle de son métier lors des Rencontres Jeunesse, dans le Quartier du même nom. Vendredi, il a hypnotisé deux classes de collégiens.
« Je m’appelle Emile Bravo. C’est vraiment mon nom. Imaginez ce que j’ai vécu quand j’étais à l’école. Mon maître me disait tout le temps : « Je ne vous dit pas bravo, Emile ». Et puis me voilà. Savez-vous quel est mon métier ? ». Voilà le ton Bravo. Voilà Émile, manches retroussées, pour faire partager, pendant une heure, son amour immense du dessin.
Les ados, dans la salle : « Bah, vous êtes dessinateur de bande dessinée, nan ? » « Je m’attendais à votre réponse, reprend l’homme de 47 ans, habillé de noir. Moi, je pense que je suis plutôt un auteur. Car le plus important, dans la bande dessinée, c’est quoi ? ». Plusieurs doigts se lèvent : « Ecrire le livre ? Dessiner ? Avoir une histoire ? » . « Voilà, reprend Émile Bravo, imaginer une histoire et la raconter, en dessin. S’il n’y a pas d’histoire à raconter, il n’y a pas de bande dessinée ».
« J’aime bien cet âge de la vie, confie ensuite Émile Bravo à la fin de la rencontre. Les ados sont pleins de questions, pleins de doute, je me reconnais en eux. Et puis, à l’école, ils leurs font préparer des questions très terre à terre : combien de temps on met pour écrire l’ouvrage, quels outils on utilise… Or, ce n’est pas comme ça que je vois mon métier. J’essaie de nourrir ce doute, de leur faire se poser des questions ».
Une heure avec Émile Bravo, c’est une heure de one man show sur la bande dessinée. En passant par une démonstration sur l’écriture et les codes. Le cours de linguistique sur le signifiant et le signifié n’est pas loin, mais tout est tellement plus clair quand c’est un auteur resté enfant qui l’explique ! « En vrai, tout le monde sait dessiner », apostrophe Émile Bravo. Aux jeunes qui font non de la tête : « T’as jamais dessiné toi, quand t’étais petit ? Si ! Tu vois, c’est notre premier moyen d’expression, tout le monde le comprend, avant même de savoir écrire. Savais-tu que les écritures viennent du dessin ? Vous en connaissez bien une, non, d’écriture dessin ? ». Une jeune fille lance timidement : « Les hiéroglyphes ? » Bonne pioche. De même, les idéogrammes des langues orientales sont des dessins simplifiés à l’extrême.
« Bon, eh bien, regardez mon dessin… Prenons Tintin, par exemple (il dessine au tableau, les jeunes font un « ouah » d’émerveillement devant le héros d’Hergé qui apparaît sous son crayon). Mais attendez, vous connaissez quelqu’un qui a des points à la place des yeux, vous ? Non ! C’est un code, pour signifier la jeunesse, pour vous permettre de vous identifier, pour vous faire rentrer dans l’histoire ». Et chaque forme de bande dessinée a les siens, qu’il s’agisse de comics, de mangas ou de création européenne. Émile Bravo se met à dessiner Jules, son petit héros. « Vous voyez la ressemblance, maintenant, avec Tintin ? Ce sont des codes. Je signifie quelque chose, avec mon dessin, de même que les mots ont un sens ».
En plus de détricoter le fonctionnement d’une bande dessinée, l’auteur s’attache à revaloriser la créativité. « On passe notre vie à apprendre des codes compliqués, écriture, lecture, etc., alors qu’enfant, naturellement, on sait tous dessiner. C’est inné. Et raconter une histoire en dessin, c’est universel ». CQFD."
Article paru sur le site du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême: ICI
"Le créateur de Jules parle de son métier lors des Rencontres Jeunesse, dans le Quartier du même nom. Vendredi, il a hypnotisé deux classes de collégiens.
« Je m’appelle Emile Bravo. C’est vraiment mon nom. Imaginez ce que j’ai vécu quand j’étais à l’école. Mon maître me disait tout le temps : « Je ne vous dit pas bravo, Emile ». Et puis me voilà. Savez-vous quel est mon métier ? ». Voilà le ton Bravo. Voilà Émile, manches retroussées, pour faire partager, pendant une heure, son amour immense du dessin.
Les ados, dans la salle : « Bah, vous êtes dessinateur de bande dessinée, nan ? » « Je m’attendais à votre réponse, reprend l’homme de 47 ans, habillé de noir. Moi, je pense que je suis plutôt un auteur. Car le plus important, dans la bande dessinée, c’est quoi ? ». Plusieurs doigts se lèvent : « Ecrire le livre ? Dessiner ? Avoir une histoire ? » . « Voilà, reprend Émile Bravo, imaginer une histoire et la raconter, en dessin. S’il n’y a pas d’histoire à raconter, il n’y a pas de bande dessinée ».
« J’aime bien cet âge de la vie, confie ensuite Émile Bravo à la fin de la rencontre. Les ados sont pleins de questions, pleins de doute, je me reconnais en eux. Et puis, à l’école, ils leurs font préparer des questions très terre à terre : combien de temps on met pour écrire l’ouvrage, quels outils on utilise… Or, ce n’est pas comme ça que je vois mon métier. J’essaie de nourrir ce doute, de leur faire se poser des questions ».
Une heure avec Émile Bravo, c’est une heure de one man show sur la bande dessinée. En passant par une démonstration sur l’écriture et les codes. Le cours de linguistique sur le signifiant et le signifié n’est pas loin, mais tout est tellement plus clair quand c’est un auteur resté enfant qui l’explique ! « En vrai, tout le monde sait dessiner », apostrophe Émile Bravo. Aux jeunes qui font non de la tête : « T’as jamais dessiné toi, quand t’étais petit ? Si ! Tu vois, c’est notre premier moyen d’expression, tout le monde le comprend, avant même de savoir écrire. Savais-tu que les écritures viennent du dessin ? Vous en connaissez bien une, non, d’écriture dessin ? ». Une jeune fille lance timidement : « Les hiéroglyphes ? » Bonne pioche. De même, les idéogrammes des langues orientales sont des dessins simplifiés à l’extrême.
« Bon, eh bien, regardez mon dessin… Prenons Tintin, par exemple (il dessine au tableau, les jeunes font un « ouah » d’émerveillement devant le héros d’Hergé qui apparaît sous son crayon). Mais attendez, vous connaissez quelqu’un qui a des points à la place des yeux, vous ? Non ! C’est un code, pour signifier la jeunesse, pour vous permettre de vous identifier, pour vous faire rentrer dans l’histoire ». Et chaque forme de bande dessinée a les siens, qu’il s’agisse de comics, de mangas ou de création européenne. Émile Bravo se met à dessiner Jules, son petit héros. « Vous voyez la ressemblance, maintenant, avec Tintin ? Ce sont des codes. Je signifie quelque chose, avec mon dessin, de même que les mots ont un sens ».
En plus de détricoter le fonctionnement d’une bande dessinée, l’auteur s’attache à revaloriser la créativité. « On passe notre vie à apprendre des codes compliqués, écriture, lecture, etc., alors qu’enfant, naturellement, on sait tous dessiner. C’est inné. Et raconter une histoire en dessin, c’est universel ». CQFD."
jeudi 26 janvier 2012
Emile Bravo au Festival d'Angoulême aujourd'hui jeudi 26 janvier.
La chronique de Pénélope sur Arte
Chronique du 26 janvier 2012 sur Arte.
Pour cette troisième chronique, Pénélope Bagieu est allée pêcher dans la Sélection Jeunesse et y a dégoté le nouvel album d'Emile Bravo, intitulé Un Plan sur la Comète - Une épatante aventure de Jules. Pénélope vous en dit plus sur cette série, qui fera rire (et réfléchir) les plus jeunes, mais aussi les beaucoup moins jeunes.
Le lien vers la vidéo: Arte fait des bulles
Pour cette troisième chronique, Pénélope Bagieu est allée pêcher dans la Sélection Jeunesse et y a dégoté le nouvel album d'Emile Bravo, intitulé Un Plan sur la Comète - Une épatante aventure de Jules. Pénélope vous en dit plus sur cette série, qui fera rire (et réfléchir) les plus jeunes, mais aussi les beaucoup moins jeunes.
Le lien vers la vidéo: Arte fait des bulles
lundi 23 janvier 2012
Un plan sur la comète chez un amour de BD.
Une nouvelle critique d'un plan sur la comète, de Jacques dans un amour de BD du 21 décembre 2011.
Extrait :
Que du bonheur de lire cette nouvelle aventure de Jules. Seule ombre au tableau : Jules a vécu de nombreuses aventures dans les tomes précédents et comme il grandit à chaque fois, cette nouvelle aventure est parsemée de références et de personnages récurrents des précédents tomes. Ce qui n’est pas vraiment aisé si on débarque dans son univers.
Heureusement, Bravo, scénariste et dessinateur ne recherche pas l’expression graphique avant tout. Son but : raconter une histoire à ses lecteurs ; les instruire, tout en les distrayant. Donc, fort logiquement, sa mise en place est très simple. Beaucoup de dialogues, pas de plans et de perspectives complexes et beaucoup d’expressions puisqu’il s’intéresse à la psychologie de ses personnages. Cette bande dessinée est hyper lisible et agréable à découvrir. Sa densité narrative et de lecture en fait un objet plus long à lire que beaucoup d’autres. Ce qui n’est pas pour me déplaire. On l’impression d’en avoir pour son argent.
Comme vous l’avez compris, j’adore Émile Bravo : son univers simple, qui me rappelle les “Spirou” de ma jeunesse, par ses aventures, ses gags. La différence pourtant est sensible : sa modernité de ton et de situation.
Extrait :
Que du bonheur de lire cette nouvelle aventure de Jules. Seule ombre au tableau : Jules a vécu de nombreuses aventures dans les tomes précédents et comme il grandit à chaque fois, cette nouvelle aventure est parsemée de références et de personnages récurrents des précédents tomes. Ce qui n’est pas vraiment aisé si on débarque dans son univers.
Heureusement, Bravo, scénariste et dessinateur ne recherche pas l’expression graphique avant tout. Son but : raconter une histoire à ses lecteurs ; les instruire, tout en les distrayant. Donc, fort logiquement, sa mise en place est très simple. Beaucoup de dialogues, pas de plans et de perspectives complexes et beaucoup d’expressions puisqu’il s’intéresse à la psychologie de ses personnages. Cette bande dessinée est hyper lisible et agréable à découvrir. Sa densité narrative et de lecture en fait un objet plus long à lire que beaucoup d’autres. Ce qui n’est pas pour me déplaire. On l’impression d’en avoir pour son argent.
Comme vous l’avez compris, j’adore Émile Bravo : son univers simple, qui me rappelle les “Spirou” de ma jeunesse, par ses aventures, ses gags. La différence pourtant est sensible : sa modernité de ton et de situation.
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