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vendredi 28 octobre 2011

Où il est encore question d'un plan sur la comète...

Deux nouvelles critiques...


 L'une par Romain Gallissot dans Bodoï, du 26 octobre 2011.
 
Extrait:
"La lecture se fait sur plusieurs niveaux, les dialogues et les dessins regorgent de clins d’oeil amusants qui interpellent sans cesse le lecteur. La ligne claire et limpide d’Émile Bravo est toujours aussi agréable, son trait vivant s’exprimant à merveille dans les grandes planches de ce bel album. Le découpage méthodique du récit s’apprécie grâce aux nombreuses cases qui se succèdent et s’organisent méthodiquement. Les dialogues, abondants, les personnages et les décors trouvent toujours un juste équilibre afin de permettre une lecture fluide, indispensable pour ne pas perdre le fil de cette histoire dense et rythmée. Cet album aux accents jeunesse saura, à n’en pas douter, convaincre les fans de la série, petits et grands. Émile Bravo nous prouve une nouvelle fois l’étendue de son talent."


L'autre par Sébastien Naeco dans Le Comptoir de la BD du 28 octobre 2011.
 
Extrait:
"La tonalité de l'album est résolument sombre, jusqu'au cynisme. On ne peut pas dire que les hommes aux manettes de la politique et de la finance trouvent une quelconque grâce aux yeux d'Emile Bravo. Ambitieux, cupides, caractériels, amoraux, ils sont terrifiants car ils ne se distinguent guère de leurs modèles plus ou moins avoués, un certain Président Salami en tête. Plus troublant encore, l'idée de faire se dérouler une partie importante de l'histoire sur un yacht où tous les gens "importants" de la planète font une fête costumée (grands enfants, va !) sans réaliser, à la manière des convives du Titanic, qu'ils vont à la catastrophe. Tous en chœur ils célèbrent une vision du monde où l'homme est écrasé au profit de l'argent et une certaine idée de la réussite sociale qui ne s'épanouit qu'en écrasant les autres. Le récit se conclut sur une fin douce amère où le Président Salami est réélu (misère !) mais où la Terre bien évidemment est sauvée tandis que Jules et sa famille traverse une crise sociale de première ampleur."
 

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