Deux nouvelles critiques...
L'une par Romain Gallissot dans Bodoï, du 26 octobre 2011.
Extrait:
"La
lecture se fait sur plusieurs niveaux, les dialogues et les dessins
regorgent de clins d’oeil
amusants qui interpellent sans cesse le lecteur. La ligne claire et
limpide d’Émile Bravo est toujours aussi agréable, son trait vivant
s’exprimant à merveille dans les grandes planches de ce bel
album. Le découpage méthodique du récit s’apprécie grâce aux
nombreuses cases qui se succèdent et s’organisent méthodiquement. Les
dialogues, abondants, les personnages et les décors trouvent
toujours un juste équilibre afin de permettre une lecture fluide,
indispensable pour ne pas perdre le fil de cette histoire dense et
rythmée. Cet album aux accents jeunesse saura, à n’en pas
douter, convaincre les fans de la série, petits et grands. Émile
Bravo nous prouve une nouvelle fois l’étendue de son talent."
L'autre par Sébastien Naeco dans Le Comptoir de la BD du 28 octobre 2011.
Extrait:
"La
tonalité de l'album est résolument sombre, jusqu'au cynisme. On ne peut
pas dire que les hommes aux
manettes de la politique et de la finance trouvent une quelconque
grâce aux yeux d'Emile Bravo. Ambitieux, cupides, caractériels, amoraux,
ils sont terrifiants car ils ne se distinguent guère de
leurs modèles plus ou moins avoués, un certain Président Salami en
tête. Plus troublant encore, l'idée de faire se dérouler une partie
importante de l'histoire sur un yacht où tous les gens
"importants" de la planète font une fête costumée (grands enfants,
va !) sans réaliser, à la manière des convives du Titanic, qu'ils vont à
la catastrophe. Tous en chœur ils célèbrent une vision
du monde où l'homme est écrasé au profit de l'argent et une certaine
idée de la réussite sociale qui ne s'épanouit qu'en écrasant les
autres. Le récit se conclut sur une fin douce amère où le
Président Salami est réélu (misère !) mais où la Terre bien
évidemment est sauvée tandis que Jules et sa famille traverse une crise
sociale de première ampleur."
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