mercredi 22 juillet 2015

La Dame à la licorne


http://www.futuropolis.fr/fiche_titre.php?id_article=790397

Sortie le 15 septembre chez Futuropolis.
Format: 195 x 265 mm
232 pages
Prix de vente : 25 €
ISBN : 9782754810937


Tissées aux alentours des années 1500, ces six tapisseries, qui arborent les armoiries de la famille Le Viste, représentent les cinq sens que sont le Toucher, le Goût, l’Odorat, l’Ouïe et la Vue. Reste le sixième sens, commenté par l’inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Il pourrait désigner le libre-arbitre : la Dame à la beauté diaphane renonce aux plaisirs temporels. Le fond de « mille fleurs » parsemé d’animaux familiers crée un univers poétique, agrémenté d’un arrière-plan rouge exceptionnel pour l’époque. Dans ce jardin d’Éden, la licorne est tantôt actrice tantôt simple spectatrice , porteuse des armoiries du commanditaire. L’ensemble est considéré, à juste titre, comme l’un des grands chefs-d’œuvre de l’art occidental. Depuis décembre 2014, le musée de Cluny accueille les tapisseries rénovées dans un nouvel écrin, conçu par l’architecte en chef des Monuments Historiques, Paul Barnoud. La disposition des tapisseries suit un ordre précis : la hiérarchie des sens en vigueur au Moyen-Âge, du plus matériel au plus spirituel. En septembre 2015, une exposition des travaux des étudiants sera organisée au musée Cluny à Paris.

La Dame à la licorne, revisitée par Émile Bravo, Kajika Aki-Ferrazzini, Charlotte Arène, Laura Bertrand, Héloïse Chochois, Manon Debaye, Emmanuel Espinasse, Pauline Hébert, Ariane Hugues, Guillaume Laugé, Henri Lemahieu, Marin Martinie, Léopold Prudhon, Maxime Sabourin, Louise Smith, Adèle Verlinden et Zéphir.


Émile a dessiné deux planches en guise d'introduction au recueil de nouvelles graphique.


Durant trois ans, 16 étudiants en illustration de l’école Estienne, ont dû réaliser une histoire courte en bande dessinée sur La Dame à la licorne. Ils racontent à leur manière, souvent drôle et décalée, ce que leur évoque, à plus de 500 ans de distance, cette série de 6 tapisseries tissées en 1500, chef d’œuvre du musée du Cluny. Un dialogue savoureux à travers le temps, entre une œuvre d’art du Moyen-âge et de jeunes étudiants en art graphique
.




 

 

lundi 22 juin 2015

Boucle d’Or et les sept ours nains

Une belle adaptation de Boucle d’or et les sept ours nains, en film d’animation, par un atelier d’enfants.
Réalisé par Armand, Émile, Gabriel, Julie, Louis, Mathieu et Quentin.
« Boucle d’Or et les sept ours nains » est le résultat de presque deux trimestres de travail pour les groupes du mercredi et du vendredi, à raison d’un atelier hebdomadaire d’une heure et demie pour chaque groupe.
Les enfants ont tout fait eux mêmes : fabrication des décors et des personnages, tournage et animation, enregistrement des voix, seul le montage a été effectué par Patatrucs. »
Bravo à Armand, Émile, Gabriel, Julie, Louis, Mathieu et Quentin pour ce sympathique travail et merci à Christophe « Patatrucs » pour cette information.



vendredi 29 mai 2015

Les grandes grandes vacances - Evolution des personnages

Depuis ces premières recherches, les personnages ont évolué sous le trait des "character designer" qui les ont adaptés dans les contraintes de la série.

Les recherches d’Émile Bravo
"Character designer"

jeudi 7 mai 2015

Les grandes grandes vacances - Tome 3 - Sortie en juin

Titre: Les grandes grandes vacances - Tome 3 - L'heure du choix
Auteur(s) : Michel Leydier
Edition : Bayard Jeunesse
Date de parution : 11/06/2015
Nb de pages :120
Dimensions : 18 cm X 13 cm
Collection : Les grandes grandes vacances
ISBN : 978-2747051422


 

Les grandes grandes vacances - Le DVD

Le DVD de la série sortira le mercredi 3 juin 2015 ! Il comportera les 10 épisodes ainsi que les modules d'une minute (témoignages des "vrais enfants des Grandes Grandes Vacances"). 


lundi 4 mai 2015

Les grandes grandes vacances - L'édito de France Télévisions

Extrait du dossier de presse:

« Les grandes Grandes Vacances fait mémoire de notre Histoire »

« A l’heure des commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale, France Télévisions et France 3 sont particulièrement fières de proposer cette série d’animation hors du commun. Les grandes Grandes Vacances fait mémoire de notre Histoire, tirant parti de nombreux talents d’écriture, de dessin, de production.
Nous sommes aussi très heureux de la participation dans cette série transgénérationnelle de la ZDF, la grande chaîne publique allemande.
Les grandes Grandes Vacances retrace l’histoire de deux petits Parisiens, Ernest et Colette, qui vont vivre la Seconde Guerre mondiale en Normandie chez leurs grands-parents.
De 1939 à la Libération, nos deux héros côtoient de nouveaux amis, des ennemis, la petite histoire de tous les jours mais aussi la grande Histoire avec l’Exode, l’arrivée de Pétain puis des Allemands, le rationnement,
la débrouille, le Débarquement…

Et parce que l’on sait que ce qui captivera notre jeune public, c’est son implication personnelle, son émotion
face à l’Histoire, Les grandes Grandes Vacances nous raconte que grandir, c’est affronter la vie, les territoires inconnus, c’est se découvrir pour affirmer qui l’on est et ce à quoi l’on croit, et être prêt à se battre pour le défendre. Les grandes Grandes Vacances raconte aux enfants que grandir, c’est faire face à ses peurs et rencontrer les autres.
La grande bataille que mènent Colette et Ernest pendant la Seconde Guerre mondiale, ce n’est pas celle des Français et des Allemands, des collabos ou des résistants ; leur grande bataille, c’est celle qui se joue entre enfance et adolescence, entre l’être et le devenir. »


Pierre Siracusa, directeur délégué à l’animation France Télévisions Tiphaine de Raguenel, directrice des activités jeunesse Dana Hastier, directrice de l’antenne et des programmes de France 3

dimanche 3 mai 2015

Les grandes grandes vacances - Edito de la production

Extrait du dossier de presse:

« Les grandes Grandes Vacances raconte le télescopage de l’enfance et de la guerre »

« Nous avons rencontré Delphine Maury au festival d’Annecy en 2009 et avons immédiatement été séduits par son projet. Les grandes Grandes Vacances parle d’un sujet grave, à hauteur d’enfant, tout en gardant de l’humour et de la tendresse. Un projet intelligent.
Les grandes Grandes Vacances raconte le télescopage de l’enfance et de la guerre, sujet douloureux et embarrassant à traiter pour une série dédiée en priorité aux 6-10 ans, mais sujet qui s’invite tous les jours, sur tous les médias, de façon quotidienne et brutale. Sans la moindre précaution, l’actualité impose des images de guerre dures et souvent traumatisantes et notre seule réponse, trop facile, est le plus souvent de tenter d’écarter le regard des enfants ou de faire comme si cette réalité n’était pas la leur, ne les concernait pas. Dans Les grandes Grandes Vacances, Ernest et Colette vont être confrontés à l’inexorable progression de la guerre. Comme un orage qui gronde au loin, et s’annonce d’abord par quelques éclairs fascinants, puis finit par éclater avec violence et fracas. Au cœur de la tempête, il faut contenir sa peur et conserver un minimum d’insouciance pour ne pas céder à l’angoisse de ce dérèglement extrême.
L’originalité de la série est aussi d’être fondée sur des témoignages réels de personnes qui avaient entre 5 et 15 ans à l’époque de la guerre. Les grandes Grandes Vacances permettront ainsi de prolonger le lien intergénérationnel, par la transmission de ces témoignages, de ces souvenirs d’enfance bientôt tombés dans l’oubli et dont la valeur initiatique a enrichi notre existence. »                                               



Les Armateurs

samedi 2 mai 2015

Les grandes grandes vacances - Delphine Maury, auteur de la bible littéraire.

Extrait du dossier de presse:

« J’ai grandi à la campagne, puis j’ai vécu la ville comme une privation de liberté. J’ai donc voulu raconter le chemin inverse : la découverte de la campagne par des citadins, et comment la liberté de corps permettait de grandir de façon responsable et autonome.
Or, le monde étant pas mal dominé aujourd’hui par la peur, il est difficile de mettre en scène cette liberté. Les enfants, à vélo, doivent absolument porter un casque et des genouillères, par exemple. Et ils ne sont plus libres d’aller et venir comme il y a encore trente ans. En cherchant à contourner ces interdits, j’ai décidé de situer l’histoire de ces deux petits parisiens dans le passé.
Olivier Vinuesa a eu l’idée lumineuse de placer l’histoire des grandes Grandes Vacances pendant la guerre : il était alors ultracourant d’envoyer les enfants à la campagne pour les protéger des bombardements. Comme je ne connaissais pas grand-chose au quotidien de cette époque, j’ai renoué avec mon passé en ethnologie et suis allée interroger des gens qui avaient vécu leur enfance pendant la guerre.
Grâce au bouche-à-oreille, j’ai ainsi rencontré et enregistré une vingtaine de personnes.
J’ai notamment découvert la place magnifique des femmes et des filles durant cette période, leur courage et la manière dont elles prenaient leur vie en main, ainsi que des récits bien plus nuancés que dans les livres d’histoire sur les relations avec l’occupant, entre les gens. Je me suis alors demandé comment rendre compte, le plus positivement possible, de ces témoignages.
Assez vite, la nécessité du « feuilletonnant» s’est imposée afin de pouvoir suivre les enfants dans ce parcours initiatique et de restituer la vérité chronologique de la guerre. 


Ainsi, dans la série, la petite histoire est toujours entrelacée à la grande.
Je dois le titre de la série à un médecin de ville que j’ai interrogé sur son adolescence durant la guerre. Il s’est exclamé : « Mais la guerre, c’était les grandes grandes vacances ! »
Il y avait là ce mélange d’enfance, de jubilation, d’audace et une certaine forme de légèreté. Les enfants s’étaient retrouvés dans un monde où l’urgence, la mort et l’inconnu se mêlaient aux jeux, à l’espoir, à l’engagement et à la nécessité de grandir vite.
Après la rencontre avec mon producteur, Didier Brunner, il a fallu écrire, ce qui a été une autre aventure ! Heureusement j’ai rencontré Sébastien Oursel et Guillaume Mautalent sans qui rien n’aurait eu cette force, ce rythme.»
                         Delphine Maury, auteur de la bible littéraire avec Olivier Vinuesa




vendredi 1 mai 2015

Les grandes grandes vacances - Emile Bravo auteur de la bible graphique

Extrait du dossier de presse:

Lorsque Delphine Maury m’a proposé de devenir l’illustrateur des grandes Grandes Vacances, j’ai accepté très vite. Depuis l’enfance, j’ai une attirance particulière pour la période de la Seconde Guerre mondiale.
C’est notamment lié au fait que mon père est un réfugié de la guerre d’Espagne. Ses récits m’ont transmis une connaissance et des images assez précises de cette époque. 

Un jour, mon père m’a dit une chose terrible : « Sans Hitler et Mussolini, tu n’existerais pas. » Ce fut un choc!
Il m’expliquait que, sans l’aide des Allemands et des Italiens, Franco n’aurait sans doute pas vaincu les républicains. Sans ça, il n’aurait donc jamais fui l’Espagne et, logiquement, jamais rencontré ma mère en France...
C’est en essayant de comprendre pourquoi l’inhumanité m’avait engendré que je me suis passionné pour
cette période de l’histoire... Je me suis ainsi rendu compte qu’en tant qu’être humain, même si on pense subir l’Histoire, on en fait partie, on influe sur elle.


Quand j’écris et dessine, j’essaie de titiller l’intelligence des enfants, de les responsabiliser, de leur faire comprendre que chaque être humain fait partie d’un tout et de les rendre acteur de ce tout. 

Je m’adresse avant tout aux enfants plus perméables à ce genre de discours pour qu’ils tentent d’éduquer leurs parents qui sont souvent trop formatés, trop passifs, des consommateurs souvent irrécupérables...
Avec Les grandes Grandes Vacances, je me trouve à la croisée de beaucoup de mes centres d’intérêt, de mes questionnements et de mes plaisirs. J’aime l’Histoire et ça m’intéresse de l’expliquer avec un peu d’humour et de clarté pour la rendre attrayante et pédagogique. Je suis heureux de mettre mon dessin au
service du récit !
                                                                                       Émile Bravo,
                                                                                 auteur de la bible graphique