vendredi 9 octobre 2009

Illustrissimo

Envoi de Basil, d'un catalogue paru en 1995/1996 Illustrissimo.
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jeudi 8 octobre 2009

Illustrissimo

Toujours un cadeau de Basil, catalogue paru en 1995/1996 Illustrissimo.
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mercredi 7 octobre 2009

Illustrissimo

Aujourd'hui ouverture d'une nouvelle rubrique : Un jour... une image...
Je vais essayer de publier, en plus des rubriques habituelles, une image nouvelle chaque jour, tiré des nombreuses illustrations produites par Émile Bravo...
Pour commencer, un cadeau de Basil qui m'a adressé quelques scans d'un catalogue paru en 1995/1996 : Illustrissimo.
Chaque dossier d'illustrateur présente une photo de l'artiste enfant, accompagné par un dessin inédit : Kung Fu, l'agence ayant demandé à chacun des illustrateurs de représenter un souvenir d'un héros de leur enfance. Les suivants sont des réalisations faites avec l'agence.
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Emile Bravo dans Bodoï n°117 d'Avril 2008

Dans l'atelier d’Émile Bravo.
Publié sans le magasine : Bodoï n°117 d'Avril 2008
Page 22 à 25.
Une interview réalisée par Laurence le Saux.
On y parle de son dernier né : Le journal d'un Ingénu, sa méthode de travail, sa conception de la bd, son parcours, sa conception de la bd jeunesse et ses influences....

Un petit extrait :
« J’attaque l’album soit chez moi, soit dans un lieu isolé. Je ne peux pas rester à l’atelier, il me faut du calme : pas question qu’un collègue passe de la chanson française par exemple, sinon les mots se mélangent dans ma tête ! Pour réaliser mon dernier album, je me suis installé dans la maison d’amis sur l’Ile d’Oléron, puis chez Lewis Trondheim à Montpellier.
Je me fiche un peu de la documentation, elle ne m’obsède pas. Si ce que je dessine n’est pas conforme à la réalité, ce n’est pas grave. Le sens du détail s’apparente selon moi à du maniérisme, et cache souvent une incompréhension du dessin lui-même : le nombre exact de boutons d’un uniforme m’indiffère complètement ! Ce qu’il faut, c’est sentir cet uniforme... »

mardi 6 octobre 2009

Emile Bravo dans Canal BD n°17 de Jan/Fév 2001

Gros plan sur Jules, Janet et son double, pour la sortie du Tome 2 des épatantes aventures de Jules : La réplique inattendue.
Dans le magasine : Canal BD n°17 de Janvier Février 2001.
Page 4 et 5.
" Très doué pour son âge, Jules a la malchance d'être harcelé par un frère stupide aux blagues insupportables.
Pour le "sauver", son amie anglaise Janet, avec qui il a partagé un voyage interplanétaire extraordinaire (cf. L'imparfait du futur), l'invite à passer quelques jours dans son île.
Mais, dès leur arrivée, les voilà replongés dans l'Aventure : la mère de Janet, prix Nobel pour ses travaux sur le clonage, a été enlevée.
Pour résoudre cette affaire, nos deux amis auront bien besoin de toute leur intelligence... et de leurs amis extraterrestres! Abordant des problèmes tels que le clonage, l'infinité galactique ou l'informatique, voilà une série jeunesse qui ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles.
S'il n'oublie pas de saupoudrer ses histoires de la magie de l'enfance, Émile Bravo aborde de front des sujets "adultes", sans jamais être inaccessible.
On comprend même tout de la physique appliquée!
Avec son trait fidèle à la Ligne Claire, le jeune auteur réussit là une BD qui réunit véritablement juniors et seniors..."


lundi 5 octobre 2009

Bye-Bye Bush... chez Me, myself and I

J’aime bien les ouvrages collectifs.
Avoir plusieurs auteurs de qualité dans un même album est toujours sympathique. De plus, j’affectionne les histoires courtes, le format « nouvelle ». Ce type d’ouvrage permet parfois de découvrir de nouveaux talents ou une autre facette de l’univers d’un auteur. Mais encore faut-il que le sujet soit à la hauteur.
Que ce collectif ait du sens et de par son sujet, et dans le choix des auteurs.

Traiter du départ de Georges W. Bush, après ses huit années de règne, n’est certes pas une idée très originale, mais non moins intéressante. Un album auquel ne participent que des grands dessinateurs de presse et de bandes dessinées. D’ailleurs, tous les grands mensuels et hebdomadaires humoristiques y sont représentés : Charlie Hebdo avec Charb, Luz et Jul, l’Echo des savanes avec Vuillemin, Ivan Brun et Nix (qu'on retrouve aussi dans Le Strip), Fluide Glacial avec Clarke, Thiriet et Bercovici, Siné Hebdo avec Aranega et Malingrey et même des anciens de Ferraille Illustré tels que Mathieu Sapin, Bouzard (qui collabore également au Psikopat) ou Emile Bravo. Bref, tous les courants de l’humour dessiné sont présents, ce qui nous démontre qu’au-delà de certaines querelles, il n’y a pas de clivage.
Ces auteurs collaborent ensemble autour d’un sujet fédérateur.
...
Émile Bravo retranscrit le monde politique des USA à l’échelle d’un village du Far West. « Debeuliou » est le chérif sur le départ, qui veut mettre à sa place le vieil Old Timer Mc Cain. Mais c’est sans compter sur l’institutrice Hillary Clinton et son esclave de service, Obama. Les peaux-rouges sont bien évidemment, les islamistes.


Pour lire la suite venez visiter le site Me, myself and I

dimanche 4 octobre 2009

Emile Bravo, dans avant première n°44 d'Avril-Mai-Juin 2008

Une interview dans le magasine : Avant Première n° 44 d'Avril-Mai-Juin 2008.
Par Rodolphe.
Interview courte (une page) d’Émile Bravo sur le journal d'un Ingénu.

Extrait:

Rodolphe: Vous êtes vous délibérément dit: je vais apporter (inventer) des réponses aux questions que chaque lecteur se pose : pourquoi Spirou est groom, comment a-t-il rencontré Fantasio, d'où sort Spip etc...?

Émile Bravo : C'était justement ça que je trouvais amusant : répondre enfin à ces questions que je me posais enfant.
Je suis un garçon assez fantaisiste, comme vous l'avez peut-être compris, mais qui a besoin d'une base cartésienne pour exprimer cet état d'esprit.
Aussi, fallait-il poser socialement et psychologiquement, l'univers de Spirou.

Rodolphe: D'où vous est venue cette légitimité par laquelle vous vous êtes autorisé à faire l'album "fondateur" de la série?

Émile Bravo : Ha! Ha! Il n'y a pas de légitimité!
Si je répondais avec cynisme, je dirais que Spirou est un produit des éditions Dupuis auquel il manquait un historique, une genèse plausible.
C'était donc un devoir de faire l'album fondateur pour renforcer ce produit... Hu! Hu! Mais je vous répondrais plutôt que ce qui m'intéressait, ce n'était pas de faire une nouvelle aventure de Spirou mais de comprendre et développer l'aspect humaniste du personnage face à un contexte historique.
C'est, en fait, un récit sur l'identité d'un préadolescent qui se cherche et se dévoile suite à un traumatisme.
En deux mots : comment un p'tit gars qui tient des portes dans un hôtel de Bruxelles peut-il devenir un aventurier parcourant le monde...

Rodolphe: Et si on vous proposait de reprendre le fil actuel de leurs aventures?

Émile Bravo : Le fil actuel? Oh, non! Mais je ferai sans doute un autre épisode qui suivra le premier parce que cette période extrême (la seconde guerre mondiale) me convient parfaitement pour évoquer la condition humaine.
Mais j'ai moi-même créé un personnage, à qui je dois faire vivre d'autres épatantes aventures. Il s'appelle Jules. Vous connaissez?

Dans ce même ouvrage, vous pourrez découvrir un entretien avec Alex Alice, Fanny Montgermont et de Gotlib.
Format 22 x 30 - 42 pages.

samedi 3 octobre 2009

Emile Bravo, dans on a marché sur la Bulle n° 18

Une interview dans le magasine : On a marché sur la Bulle n° 18 (Janvier 2009).
Par Elsa Flandin

Émile Bravo se confie sur dix pages, au travers d'une interview intimiste.... 
  Juste un petit extrait, afin de vous mettre l'eau à la bouche...

Elsa Flandin:
Donc si je résume notre rencontre, la conclusion c'est que la BD c'est de "l'écriture" c'est ça?

Émile Bravo :
Voilàààà! Et toutes les écritures sont, à la base, du dessin!
Je le vois à travers le monde, dans des sociétés où le dessin est mis en valeur.
Regardez les écritures orientales idéographiques, ce sont des dessins.
Il existe dans ces pays un art de la calligraphie qui s'apparente à celui du dessin...
Parce qu'un idéogramme est un dessin, tout simplement.
De même, j'ai été surpris, en Bolivie, par l'intérêt des Indiens pour la bande dessinée et j'ai compris,  en observant l'art des Incas, que les codes graphiques faisaient partie de leur culture.
Ils comprennent le dessin comme un langage.

Dans ce même ouvrage, vous pourrez découvrir un entretien avec Alex Alice, Fanny Montgermont et Gotlib.

Vous pouvez vous procurer cet ouvrage en vous adressant à : On a marché sur la Bulle 

Format 15 x 21 - 61 pages.

vendredi 2 octobre 2009

La Maison close décoince la bulle sur écrans.fr du 01 Février 2009

Source écrans.fr
Par Astrid Girardeau

A l’occasion du festival d’Angoulême, le duo Ruppert et Mulot invite une trentaine de dessinateurs de BD à investir le site collaboratif. Un joyeux bordel.

« Peuplée de ses femmes faciles et de ses clients avec toutes les conséquences logiques ou illogiques que peut entraîner ce mélange des rôles, des sexes et des genres. » La Maison close a ouvert ses portes, son salon, sa chambre, ses toilettes et même son musée érotique. Les dessinateurs Jérôme Mulot - au vestiaire -, Florent Ruppert - au bar - et Lewis Trondheim - en vigile - régissent ce joyeux et frais bordel où se croisent une trentaine d’auteurs de bande dessinée. Les unes jouant les prostituées (Catherine Meurisse, Lisa Mandel, Aude Picault, Nadja, Lucie Durbiano… et Charles Berberian), les autres les clients (Killoffer, Boulet, François Ayroles, Emile Bravo, etc.) Mais la Maison close, c’est aussi des histoires de frite, de raquette de badminton, d’odeur de merde. Des rencontres surprenantes et des quiproquos sexuels croustillants.
Avec en poche une carte blanche de Philippe Dupuy et Charles Berberian, présidents du 36e festival de la bande dessinée d’Angoulême, qui se clôt ce dimanche, Ruppert et Mulot, jeune duo déluré et talentueux (Panier de singe, le Tricheur) ont monté ce projet collaboratif « de bande dessinée Web 2.0 » à plus de 60 mains. Conçu avant tout par et pour Internet, il est exposé au festival. L’année dernière déjà, les deux compères organisaient un Championnat de bras de fer en ligne entre seize auteurs (Frédéric Poincelet, José Parrondo, Frederik Peeters, etc.). En sortait un joli bazar, entre joyeuse malhonnêteté et coups bas. Pour la Maison close, ils ont repris les mêmes concept et fonctionnement. Ils ont simplement fourni les éléments du décor, et laissé les dessinateurs faire vivre leur personnage.
Cette fois, par contre, ils n’ont donné aucun squelette de scénario, simplement un « environnement bancal, une situation de déséquilibre », explique Ruppert. L’écriture des douze récits s’est faite façon cadavre exquis, au fur et à mesure entre les auteurs organisés en duo. Tous avaient accès à un site internet sue lequel ils pouvaient voir les dessins des autres et réagir en ping-pong.
« Cela a démarré doucement, se souvient le dessinateur, et au bout d’un moment il y a eu une espèce d’enthousiasme, un emballement très grisant, les scénarios ont commencé à se croiser. » Avec, comme « ingrédient indispensable », la liberté. Il évoque aussi le retour des auteurs sur cette expérience « qu’ils ont adorée », une « espèce de délire où ils se sont fait plaisir ». Et ça se sent et se ressent. Dans ce dédale de jeux de drague, private jokes et scènes tant absurdes que jouissives.
« L’autre point de départ de la Maison close a été un constat de la part d’amies auteurs féminines agacées que leur travail soit vu comme de la "bande dessinée filles" », poursuit-il. Le choix du thème de la maison close, « super sensible », est revendiqué : « Pour les questions tabous ou sur lesquelles on ne réfléchit pas tant que ça. » Quelques dessinatrices féministes se sont dites choquées par le projet. Elles ont écrit un pamphlet, « pas très pertinent » selon Ruppert, qui a surtout eu pour conséquence d’engager une « vraie discussion interne » autour du sujet.
Internet est également l’un des piliers du projet, comme support et « outil incroyable » au service du partage du savoir, de la démocratie, etc. Chaque auteur a travaillé depuis chez lui, à son propre rythme, avec sa façon de faire. « L’interaction a vraiment pris. Ensemble ils ont tressé une sorte de conglomérat d’histoires, raconte Ruppert. A un moment, l’enthousiasme a été tellement fort que les auteurs nous réclamaient d’autres décors, ils ne s’arrêtaient plus. Ils auraient pu fabriquer toute une vie en parallèle. »

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